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Voilà ce que j'ai trouvé en fouinant sur le net..

Dans les années quatre-vingts, le ministère de l'éducation nationale, s'était déjà donné comme objectif de ne plus envoyer sur le terrain d'enseignants non formés.

Force est de constater, depuis plusieurs années qu'il est fait appel à des enseignants non titulaires, issus de ce que l'on appelle " la liste complémentaire " du concours d'entrée à l'I.U.F.M.

Ces jeunes enseignants, tous titulaires d'une licence, ont préparé le concours d'entrée, mais n'ont pu être admis compte tenu du nombre limité de places.

En raison du déficit d'enseignants, très sensible dans certains départements, il faut parfois pourvoir des postes dans l'urgence. C'est pour cette raison qu'il est fait appel à ces enseignants dont la formation n'est pas achevée. Après une année sur le terrain, ces jeunes enseignants rejoindront l'I.U.F.M.

La situation précaire qu'ils vivent en début de leur carrière n'est heureusement que provisoire. Elle peut cependant constituer une épreuve et parfois même les dissuader de poursuivre dans cette voie.

Si une telle année peut constituer une épreuve pour ces jeunes enseignants, il va sans dire que des difficultés peuvent se poser également pour leurs élèves.

Dans certains cas, lorsqu'une classe tourne mal, cela peut avoir des retentissements sur l'école tout entière et en particulier les relations des parents avec l'école.

Nous allons essayer de proposer quelques pistes concrètes dans le but de limiter les difficultés.

L'arrivée dans l'école.

Chaque département dispose d'un certain nombre d'enseignants titulaires affectés au remplacement d'une part des enseignants en congé de maladie (congé long ou congé court), d'autre part des enseignants bénéficiaires de formation continue (stages). Ce sont ces enseignants qui seront appelés en priorité pour remplacer les collègues absents.

Mais il arrive que le nombre de titulaires remplaçants soit insuffisant.

Deux cas se présentent : à la suite du mouvement départemental le poste n'a pas été pourvu à la rentrée. Cela peut être le cas notamment en zone d'éducation prioritaire (REP / ZEP).

Les enseignants étant affectés au barème, plus leur ancienneté est élevée, on pourrait penser plus ils sont chevronnés, plus il devient aisé alors pour eux d'obtenir des postes aux conditions plus faciles et ils tendent donc à délaisser les quartiers les moins favorisés.

C'est pour cette raison qu'il peut rester en début de année scolaire des postes sans enseignants.

Par ailleurs, au début ou en cours d'année, certains enseignants peuvent être appelés à de nouvelles fonctions ou malheureusement ils peuvent se voir dans l'obligation de solliciter un congé de maladie. Un accident, un problème de santé et la classe se trouve seule.

On comprend aisément que dans la plupart des cas le jeune enseignant issu de la liste complémentaire non seulement se trouve moins outillé que les titulaires parce qu'il n'a pas reçu tous les éléments de la formation, mais peut se trouver confronté à des situations particulières, parfois difficiles, qui peuvent être décourageantes.

Quelques exemples :

1) nous sommes en septembre, un poste dans l'école n'a pas été pourvu. Si tout va bien vous avez reçu votre affectation à la pré rentrée ou à la rentrée. Il se peut que cette nomination intervienne quelques jours après la rentrée des classes. C'est une situation qui est un peu plus difficile car il faudra dans ce cas prendre le seul niveau qui reste.

Par contre, si vous avez la chance d'être nommé avant la rentrée des classes, la répartition des niveaux peut être étudiée. Il s'agit là d'une responsabilité du directeur de l'école. En principe, les niveaux comme le cours préparatoire, la classe de CM2 ne sont pas confiés aux débutants. L'inspecteur de la circonscription peut d'ailleurs avoir donné des consignes en ce sens. Dans certains départements, des consignes strictes sont données concernant l'affectation en cours préparatoire qui s'appliquent également aux enseignants titulaires en première année d'exercice.

Les textes précisent qu'un enseignant n'est pas affecté sur un niveau particulier mais sur une école. Toutefois, chaque cas est particulier et nous savons qu'il arrive même que des enseignants issus de la liste complémentaire se voient affectés sur des classes spécialisées qui ne sont pas toujours pourvues.

Si vous êtes nommé à la rentrée, c'est vers le directeur ou la directrice que vous tournerez pour trouver avec lui où elle la meilleure solution.

Arriver en début d'année, c'est le plus souvent avoir la perspective de rester toute l'année sur le même poste et sur la même école. Dans certains cas, comme les congés de maternité, vous resterez assez longtemps sur le poste mais pas toute l'année.

Si vous devez lancer la classe, vous aurez à résoudre tout un ensemble de questions matérielles : le choix des cahiers, la vérification, le complément ou l'achat de manuels, l'organisation du plan de classe et la programmation des activités.

Pour ce qui est de la logistique, n'hésitez pas solliciter le directeur ou la directrice qui doit vous appuyer. Pour ce qui est de la programmation des activités, dialoguer avec vos collègues est nécessaire, lire le projet d'école et surtout les instructions officielles indispensable. Mais vous procéderez surtout par étapes.

2) nous sommes en cours d'année : l'enseignant a été appelé à d'autres fonctions, mais il peut également avoir quitté la classe à la suite d'un accident ou d'une maladie. Vous allez intervenir sur l'école probablement après quelques jours où le poste n'aura pas été pourvu, les élèves auront peut-être été confiés à un remplaçant titulaire mobile de la zone d'intervention limitée (ZIL) ou peut-être auront-ils été répartis dans les différentes classes de l'école. Si le maître n'a pas été remplacé depuis plusieurs jours, les enseignants de l'école ont peut-être appliqué la consigne syndicale qui est de ne plus accepter les élèves au-delà d'un certain nombre de jours. Autrement dit, vous pouvez arriver après un moment où les élèves n'ont pas travaillé normalement. Ils auront peut-être été déstabilisés par le départ de leur enseignant. Peut-être auront-ils vécu des inquiétudes, un certain laisser-aller. Les parents d'élèves inquiétés de l'absence du titulaire souhaiteront voir la classe au travail le plus vite possible. C'est ce que vous ferez en privilégiant immédiatement les activités écrites.

Dans tous les cas, les premiers temps, il faudra travailler votre image et vous imposer comme professionnel. Vous êtes le maître ou la maîtresse. Vous êtes enseignant des écoles. Il n'est pas utile de dire aux familles ou aux élèves que vous débutez. Sans être formaliste vous veillerez aux aspects formels. Les repères, les règles de vie relatives à la discipline, l'exigence d'un rang bien ordonné, de cahiers soignés, une classe nette... sont autant d'éléments rassurants pour vous comme pour les élèves. Le recours aux outils comme les manuels, une place importante accordée à l'écrit constituent des aides à ne pas négliger.

Votre attitude doit être ferme sans manquer de souplesse, exigeante, économe.

Privilégier le travail évite de se perdre dans des négociations inutiles. Si la gestion du groupe est importante, vous noterez très vite qu'une classe qui s'agite c'est souvent une classe qui s'ennuie. Donnez du contenu, n'hésitez pas à donner des références culturelles, mais restez simple. Une consigne à la fois, faites-la expliciter par les élèves plutôt que la dire et redire vous-même plusieurs fois.

Lorsque vous donnez un document à vos élèves, prenez toujours le temps de faire dire ce qu'est ce document, d'où il vient, pourquoi il a été distribué, ce qu'il va falloir en faire, quels outils seront nécessaires pour effectuer le travail demandé, le temps dont on dispose... Vos élèves doivent toujours savoir ce qu'ils font, pourquoi ils le font, dans quelle discipline ils travaillent... Dès le début de l'année, vous aurez l'exigence des repères : utilisation organisée du tableau, gestion précise des cahiers... N'hésitez pas demander à vos collègues comment ils font, demandez à voir les supports qu'ils utilisent.

Pour vous-même comme pour les élèves, dès votre arrivée, il est important de disposer d'un emploi du temps qui permette de bien servir les différentes disciplines des instructions officielles et en même temps vous offre la possibilité de rythmer au mieux la journée. Chaque changement d'activité, c'est l'occasion de retrouver le calme, la concentration, de remettre de l'ordre, de prendre ses repères, se calmer si besoin.

Tout se pense en termes de gestion du temps et de l'espace.

Dans la cour, vous rassemblez votre rang. Chaque changement de lieu, de la cour au préau, la montée des escaliers, un palier... C'est l'occasion de s'arrêter, de vérifier que tout le monde est bien rangé et le plus silencieux possible. L'arrivée dans le couloir devant la classe, après avoir déposé son manteau, c'est l'occasion de faire silence pour entrer dans la classe le plus calme possible. Vous n'enchaînerez pas tout de suite l'activité. Vous direz : " je vois le premier prêt ". Être prêt, c'est avoir les mains posées sur son bureau, lequel est bien rangé, être silencieux... Vous-même, très calme face à la classe, les bras le long du corps et en tout cas jamais croisés, très économe de parole et de gestes, vous félicitez ceux qui sont déjà prêts. Si un enfant bricole encore, sans le nommer, vous direz : " la classe est presque prête, mais nous attendons encore une personne pour pouvoir commencer. "

Le tableau aura peut-être déjà été préparé, en tout cas on y trouvera le menu du jour ; autrement dit la succession des activités prévues pour la demi-journée ou la journée complète. Vous pouvez mettre le titre de la discipline et parfois le sujet du travail si cela ne risque pas de déflorer ce que vous allez proposer plus tard.

Si c'est le début de la journée, vous ne manquerez pas de saluer vos élèves, d'annoncer le programme du jour.

Tout ce qui concerne l'appel, le retour de documents administratifs doit être pensé est organisé. On ne donne pas n'importe comment l'enveloppe de cantine. Elle peut être déposée dans une boîte spéciale, ramassée par un responsable désigné... Ces petits temps qui ressemblent à du temps perdu, s'ils sont bien structurés évitent le désordre et peuvent même contribuer à rythmer la journée.

Le recours aux cahiers, sera toujours pensé. Les aspects formels, comme écrire la date et la souligner, la façon dont on va coller un document... Tout doit être précisé dans une certaine exigence.

Un truc très utile en début d'année, pour bien appréhender les difficultés formelles qui peuvent nuire à la réussite du travail écrit, c'est que vous preniez le temps de tenir vous-même un cahier de classe où vous ferez les exercices que vous proposez.

Cela vous permettra de prévoir l'espace nécessaire. De calculer au mieux la taille du document photocopié que vous projetez de distribuer. Cela vous permettra de voir au passage les éventuelles difficultés ou erreurs qui peuvent s'être glissées dans l'énoncé du problème de mathématiques...

Lorsque vous donnerez un exercice, vous penserez déjà à sa correction. Par exemple, il permettra de faciliter la notation sur dix ou sur vingt.

Vous exigerez une bonne tenue des cahiers, vous les corrigerez. Corriger un cahier ce n'est pas faire la place de l'élève ce qu'il doit faire : vous repérez les erreurs en utilisant pourquoi pas un code de correction, mais c'est l'élève lui-même, dans un temps prévu à cet effet, qui reprendra son exercice...

Vous prévoirez des temps de correction collective, en binôme, individuelle... Vous inciterez l'élève à se noter lui-même...

Les commentaires que vous mettrez sur les cahiers, seront limités, le plus souvent encourageants, écrits de façon soignée et sans erreur d'orthographe... N'oubliez pas que les cahiers doivent être présenté régulièrement pour signature aux parents. Vos commentaires, votre écriture dans les cahiers de l'élève sont un peu votre première carte de visite.

Vous êtes responsables de votre classe mais vous n'êtes pas seul :

Le directeur ou la directrice est votre premier interlocuteur. Il peut vous conseiller utilement non seulement du point de vue administratif, logistique mais aussi du point de vue pédagogique puisqu'il a tenu ou tient toujours une classe.

Les collègues, en particulier celui ou celle qui est le même niveau que vous ou à défaut les collègues du cycle sont aussi un recours. Interrogez les, allez les voir, demandez leur conseil.

N'oubliez pas non plus, que vous pouvez faire appel aux conseillers pédagogiques de la circonscription. Logiquement, ils devraient vous visiter assez rapidement. Ils doivent à la fois vous apporter des outils pour fonctionner immédiatement, mais aussi vous situer dans la perspective de votre formation, c'est-à-dire vous aider à approcher les questions relatives aux démarches pédagogiques.

Vous êtes en poste, mais vous êtes d'une certaine façon en formation. Il faut noter d'ailleurs que les IUFM doivent tenir compte de votre vécu sur le terrain lorsqu'ils vous recevront l'année prochaine. C'est pourquoi, parallèlement à vos outils de préparation de la classe, il peut être intéressant pour vous de tenir un cahier ou un classeur d'autoformation. Ce document, pourrait témoigner à la fois de vos interrogations, de vos observations, de vos découvertes... Vous pourriez y adjoindre des documents qui pousseront présenter par le conseiller pédagogique, des textes officiels, des éléments bibliographiques...

Pour lorsque vous serez en formation IUFM, un formateur qui sera votre tuteur devrait vous aider à établir votre parcours de formation individualisée de façon à répondre à vos besoins.

Dans tous les cas, dites-vous bien que vous n'avez pas à culpabiliser de ne pouvoir tout savoir-faire dès les premiers jours. Vous aurez besoin de rigueur, de savoir toujours ce que vous faites et pourquoi vous le faites. C'est pourquoi tout au long de cette année, vous devez vous appuyer de façon régulière est absolue sur les instructions officielles. Leur lecture ne vous éclaire pas simplement sur ce que vous devez enseigner dans chaque cycle, mais elle nous éclaire également sur les démarches que vous pouvez mettre en oeuvre. Vous verrez parfois que le manuel de grammaire en usage dans la classe ou tel autre document pourtant présent dans l'école n'est pas conforme à ces instructions. Les textes officiels s'imposent à tous. Quel que soient les éventuels commentaires des collègues, vous ferez tout pour vous y conformer. Cela vous protégera également vis-à-vis des parents d'élèves. Vous pouvez leur présenter les textes s'ils ont des questions et les rassurer le cas échéant.

Posté(e)
Force est de constater, depuis plusieurs années qu'il est fait appel à des enseignants non titulaires, issus de ce que l'on appelle " la liste complémentaire " du concours d'entrée à l'I.U.F.M.

je rectifie juste, il ne s'agit pas du concours d'entrée à l'IUFM mais du concours!

le concours d'entrée c'est pour être PE1 (il y a bien une liste complémentaire, mais les personnes appelées sur cette liste ne vont pas sur le terrain, ils intègrent l'année de PE1)!

Posté(e)

Merci affable !! c'est interessant

Posté(e)

ya toujours des confusions entre TEST d'entree ( pour aller en PE1) et concours ( CRPE) pour etre en PE2......

en PE1 on nous avait bien fait distinguer les deux ! on dit TEST d'entree et non conours d'entree......

avant d'etre appelee sur LC j'avais imprimé les pages que tu viens de mettre sur le topic

tu farfouilles rudement toi !! lol

Posté(e)

oui! elle cherche énormément d'infos et les communique, c'st super sympa! :)

Posté(e)

:rolleyes: Merci pour ces précieux et precis conseils Affable! Moi ça me fait flipper tout ça!!! cryin

J'ose même pas imaginer si je suis appelée dans une classe difficile, déjà que dans une facile ça va être dur!!! :blink:

Posté(e)

La rentrée approche.... ;)

Posté(e)

Affable76, merci de ces recherches

Pense par contre à mettre tes sources,d'où est extrait ce texte?

merci

Posté(e)

je crois avoir lu ce document sur prepaclasse.net/LC

Posté(e)

Tous ces conseils sont exactement ce qu'il ressort de mon année de LC.

Donc un conseil, chers nouveaux amis LC, suivez scrupuleusement ces précieuses recommandations : elles vous serons plus qu'utile dans la "fosse aux lions"...

Merci à Affable d'avoir publié ce texte sur le forum... dommage que je n'ai pas pu en profiter l'an dernier !!! :P

J'ajouterais un dernier point qui peut vous sauver l'année : faites profil bas et demandez de l'aide à vos collègues dès le premier jour. Personnellement, je suis tombée sur une équipe formidable : je dois beaucoup (de ne pas avoir craqué surtout) à tous ces instits formidables que j'ai rencontré !!!

Courage à tous les LC 2004-2005 !!!

PS : dans la mesure de ma maigre expérience, si certains d'entre-vous ont des questions, je pourrais peut-être vous aider... N'hésitez pas. J'avais un CE1-CE2 cette année.

Allez, on respire un bon coup et on attend le coup de téléphone magique le plus sereinement possible !!!

Steph

Posté(e)

Bonjour tout le monde!

J'ai quelques petites questions sur la L.C.

Est ce qu'on peut être appelé pour un remplacement très court, de 1 ou 2 semaines puis après plus rien de l'année?

En fait je ne sais pas grand chose du fonctionnement, je sais que certains ont eu des remplacements assez longs de plusieurs mois.

Mais est ce que des remplacements assez courts peuvent être possibles? Et dans ce cas là a-t-on plusieurs remplacements à effectuer la même année? Ou alors est ce que l'on effectue 1 seul remplacement de toute l'année? Et après qu'est ce que l'on fait?

Est ce que lors de nos remplacements des personnes viennent nous voir, par exemple des inspecteurs ou d'autres profs?

Je m'en pose des questions, hein?! :)

Posté(e)

Une fois appelée, c'est gagné : tu deviens illico fonctionnaire, avec fiche de paye à l'appui en fin de mois, et PE2 dans le viseur à la rentrée qui suit.

Au moment de l'appel, tu effectues un remplacement plus ou moins long ( ça peut aller jusqu'à l'année entière si tu rempalces un long congé).

Quand ton remplacement se termine, soit l'inspection te trouve un autre remplacement aussitôt, soit tu attends gentiment qu'on t'en propose un autre et pendant ce temps tu files un coup de main dans ton école de rattachement ( on dit aussi école de recrachement). L'école de rattachement est en principe celle où tu as effectué ton premier remplacement.

Quant aux visites, niet : tu peux demander à voir un conseiller pédagogique, des fois même je crois qu'ils proposent de venir t'aider. Mais en tous cas ils ne sont pas là pour te juger (déjà qu'ils culpabilisent d'envoyer des gens non-formés sur le terrain!), et tel est un des avantages de la LC : faire ses armes sans la pression des stages en responsabilité.

A +

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