Polythene Pam Posté(e) 22 octobre 2013 Posté(e) 22 octobre 2013 De toutes manières, ne serait-ce que pour être dans les clous, dès lors qu'il y a autorité parentale conjointe, l'avis des deux parents importe, ne serait-ce que pour un certificat de radiation par exemple : les deux parents doivent être d'accord, sinon, pas de certificat de radiation, quand bien même l'autre parent est à l'autre bout de la Terre....évidemment, s'il n'y a pas d'adresse, c'est compliqué.... Dans la mesure du possible, j'essaie toujours de voir les deux parents lors des entretiens avec eux. Je suis consternée parfois devant le discours de certaines mamans au sujet du papa, qu'ils soient séparés ou non d'ailleurs..... et cela en présence de leurs enfants.... soupirs.....ça permet de comprendre des trucs, mais bon, comment, par exemple, se construire si l'un des parents dénigre en permanence l'autre ? L'année dernière, j'ai correspondu toute l'année avec un papa qui habite à 1000 km de ses enfants et j'ai bien fait : car l'autre volet de l'importance qui représente l'autre parent, c'est..... l'aspect procédurier.... toute l'année, ce monsieur nous a cherché des noises, pistant la faute, l'erreur. Il a été jusqu'à refuser la décision de passage en 6è de sa fille "parce qu'elle ne sait pas lire" (ce qui était faux, bien entendu). J'ai refilé le bébé à l'IEN, arguments à l'appui. Donc ne jamais perdre de vue qu'un enfant a, à priori, deux parents.... même si, de nos jours, ça se complique, cette affaire-là.... Mais ça, c'est une autre histoire ! Je vous raconterai bien l'histoire de cette maman partie se faire inséminer en Belgique, mais il faudrait un autre fil pour ça....
Goëllette Posté(e) 22 octobre 2013 Posté(e) 22 octobre 2013 Dajta, bien que je n'ai pas ton expérience en la matière, j'ai toujours mis un point d'honneur à considérer autant les deux parents, et je suis désolée si je t'ai froissé. Sauf que je trouvais ça facile à faire le samedi : les papas venaient chercher leur enfant à la sortie de la classe (contre la garderie le vendredi soir), pouvaient demander un rdv, ce qui est quand même mieux qu'une correspondance épistolaire. Le vendredi soir, j'ai mon fils, mon cher et tendre travaille, difficile de voir les parents qui le souhaiteraient. Je continue d'ailleurs à remettre les livrets d'évaluation le samedi matin, et l'année dernière j'ai pu voir les deux parents de tous les enfants, divorcés ou avec des horaires décalés. Le samedi me manque, et je pense que certains parents préfèreraient "perdre" une demi-journée 2 fois toutes les 6 semaines (ben oui, 1 samedi sur 3 libéré) pour voir la maîtresse et suivre leurs enfants au mieux que de "gagner" une demi-journée de courses-ménage avec les enfants... Mais bon, encore une fois, peut-être que je me trompe, hein, c'est mon ressenti d'avant 2008... J'édite:moi aussi, je suis contente de ne pas me lever le samedi, mais s'il faut passer à 4 jours et demi, je préfèrerais le samedi, comme mes collègues (6 sur 6) de l'an dernier.... J'édite de nouveau: je donne les cahiers de correspondance tous les soirs, et les cahiers du jours ou de vie toutes les semaines pour que chacun les voit. +1 J'ai toujours donné tous les cahiers chaque fin de semaine et les cahiers de correspondance tous les soirs, les livrets chaque fin de période, avec copie à chaque parent séparé qui en faisait la demande, même si ça me demande beaucoup de travail et de rigueur. Donc mes observations le sont par rapport à cette situation. Les semaines où l'enfant est chez "l'autre parent" (et on peut jouer sur les mots), les cahiers sont moins souvent signés, les leçons moins souvent sues et le rythme de l'enfant bien moins souvent respecté. Et en cas de problème scolaire de l'enfant (mot sur cahier ou mauvais résultats), cet "autre parent" se fâche souvent moins que celui qui en a la garde le restant de la semaine. Mais évidemment, il y a des "autres parents" qui ne correspondent pas à ce portrait, heureusement. Et j'assume tout à fait de passer pour la vilaine qui caricature, car je suis certaine que les personnes que ça arrange de dévier le sujet en me condamnant ont parfaitement compris mon point de vue et le sens réel de mon propos, très loin de l'interprétation qu'ils font semblant d'avoir.
Frédo45 Posté(e) 22 octobre 2013 Posté(e) 22 octobre 2013 Ca faisait longtemps que je n'avais pas eu le droit à ma petit attaque personnelle de la part du grand Dajta. Que la sémantique ait changé, c'est certainement vrai puisque tu as l'air d'être au courant (et que tu es concerné). Pas sûr qu'au sein de ton syndicat, la majorité ne fasse pas la même erreur que moi (ça me rappelle une CAPD où l'on traitait d'un couple d'enseignants séparés et je crois bien que les représentants UNSA, comme nous, ont employé ce terme)... Mais bon, puisque la sémantique a pour toi une telle importance, peux-tu nous gratifier de tes incommensurables lumières et nous informer du bon terme à employer puisque par ailleurs, les gens divorcés autour de moi continuent d'employer ce terme (notamment quand ils disent bénéficier de la garde alternée) ?
mayre Posté(e) 22 octobre 2013 Posté(e) 22 octobre 2013 Ca faisait longtemps que je n'avais pas eu le droit à ma petit attaque personnelle de la part du grand Dajta. Je ne veux pas mettre le doigt dedans, mais Dajta a parlé de Goëllette, pas de toi... Ou j'ai raté un truc? Bref, ça va encore mal tourner alors que le sujet est intéressant, à savoir: Le samedi matin serait-il réellement perdu pour les parents divorcés ou séparés? Encore une fois, c'est une vraie interrogation, hein... J'ai, avec mon vécu, tendance à dire non, mais sûrement qu'il y a d'autres expériences contradictoires qui feraient évoluer la réflexion de chacun.
poujohel Posté(e) 22 octobre 2013 Posté(e) 22 octobre 2013 Euh une petite intrusion dans votre discussion : ne pourrait-on pas recentrer les interventions sur le sujet du fil ? A ce moment-là, vous pourriez peut-être ouvrir un post pour poursuivre votre discussion qui s'éloigne quelque peu du sujet initial.... Si je peux me permettre...
abel27 Posté(e) 22 octobre 2013 Posté(e) 22 octobre 2013 Sans parler de parents divorcés, vous en connaissez beaucoup des papas qui prennent leur mercredis ? Donc, si on a classe tous les samedis, c'est bien une demie-journée sans leur papa que ces enfants vont perdre. C'est tout. Ensuite, en quelques années, le monde du travail a bien changé, plus de pressions, plus de temps dans les trajets, de moins en moins de temps le soir pour la famille, si en plus, on enlève une partie du week-end...
Frédo45 Posté(e) 22 octobre 2013 Posté(e) 22 octobre 2013 Enfin, je sais que beaucoup de collègues prennent en compte le divorce et font ce qu'ils peuvent pour impliquer les deux parents dans sa vie scolaire. Ils sont de plus en plus nombreux et je m'en réjouis, mais il y en a tant qui s'en moquent (sauf pour justifier leur confort personnel) : regarde Goëlette malgré les remarques parle encore et toujours de "garde" et Frédo, un représentant du personnel qui se dit de grande envergure, le fait aussi... Désespérant et inquiétant pour l'avenir...
Frédo45 Posté(e) 22 octobre 2013 Posté(e) 22 octobre 2013 Euh une petite intrusion dans votre discussion : ne pourrait-on pas recentrer les interventions sur le sujet du fil ? A ce moment-là, vous pourriez peut-être ouvrir un post pour poursuivre votre discussion qui s'éloigne quelque peu du sujet initial.... Si je peux me permettre... Moi je ne crois pas qu'on s'éloigne tant que ça. La réduction des vacances d'été aurait des répercussions sur les autres vacances et sur la vie de famille. Sans parler de parents divorcés, vous en connaissez beaucoup des papas qui prennent leur mercredis ? Donc, si on a classe tous les samedis, c'est bien une demie-journée sans leur papa que ces enfants vont perdre. C'est tout. Ensuite, en quelques années, le monde du travail a bien changé, plus de pressions, plus de temps dans les trajets, de moins en moins de temps le soir pour la famille, si en plus, on enlève une partie du week-end... Oui mais c'est le problème de la société patriarcale. Et elle demeure vivace !
abel27 Posté(e) 22 octobre 2013 Posté(e) 22 octobre 2013 Sans parler de parents divorcés, vous en connaissez beaucoup des papas qui prennent leur mercredis ? Donc, si on a classe tous les samedis, c'est bien une demie-journée sans leur papa que ces enfants vont perdre. C'est tout. Ensuite, en quelques années, le monde du travail a bien changé, plus de pressions, plus de temps dans les trajets, de moins en moins de temps le soir pour la famille, si en plus, on enlève une partie du week-end... Oui mais c'est le problème de la société patriarcale. Et elle demeure vivace ! Pas seulement. Le monde du travail est de plus en plus exigeant et aliénant et là où les femmes sont obligées de conjuguer boulot et famille, les pères renoncent au côté famille plus facilement (en même temps, rien n'est fait pour leur donner les moyens de conjuguer le tout). Quant aux vacances réduites à 6 semaines l'été, ça va être la foire d'empoigne pour avoir des semaines lors de ces 6 semaines, déjà qu'avec 8, tout le monde n'est pas satisfait. Si on ne va pas encore plus couper l'enfant de ses parents (et grands-parents qui ne seront pas prioritaires pour avoir leurs vacances pendant les congés scolaires) avec ça.
Polythene Pam Posté(e) 23 octobre 2013 Posté(e) 23 octobre 2013 Quant aux températures dépassant allègrement les 30 degrés dans les classes dès le début de l'été dans le très grand Sud, je ne suis pas sûre que les pontes qui décident en aient conscience..... Comment ? Les classes ne sont pas équipées en climatiseurs ?
abel27 Posté(e) 23 octobre 2013 Posté(e) 23 octobre 2013 Quant aux températures dépassant allègrement les 30 degrés dans les classes dès le début de l'été dans le très grand Sud, je ne suis pas sûre que les pontes qui décident en aient conscience..... Comment ? Les classes ne sont pas équipées en climatiseurs ? Pas la peine d'aller dans le grand sud. Des classes "bien orientées", sans store (pourtant demandés depuis plusieurs années...), on cuit déjà.
Goëllette Posté(e) 23 octobre 2013 Posté(e) 23 octobre 2013 Quant aux températures dépassant allègrement les 30 degrés dans les classes dès le début de l'été dans le très grand Sud, je ne suis pas sûre que les pontes qui décident en aient conscience..... Comment ? Les classes ne sont pas équipées en climatiseurs ? Mais l'Etat va obliger les collectivités territoriales à investir dans les climatisations, afin de relever ce secteur industriel, isnt'it !
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