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stages en responsabilité


celine63

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Bonjour, j'ai trouvé cet article, pour se faire une petite idée avant d'attaquer les stages. ça fait un peu peur . :(

Le film « Première classe »

mercredi 27 février 2002

Dans le cadre de la série d’émissions "La première fois", sur France 3, Françoise Davisse a réalisé un film montrant des PE2, face à leurs premiers élèves, lors du stage en responsabilité de quatre semaines. Ils ont "joué le jeu". Le regard posé sur les trois volontaires est saisissant...

Depuis, ils ont vécu leur première année scolaire d’enseignant

Pour aborder cette "première fois", chacun des trois PE stagiaires va faire avec ses connaissances acquises, à l’IUFM et avant ; mais aussi avec ses représentations, ses attentes, sa personnalité...

Laure veut que toute sa première semaine de stage soit prête. "A mon avis, ça les intéressera"... mais à l’heure de la première séance de tris de graines, les petits de maternelle ne vont pas partager le projet mûrement élaboré. « On se sent remis en cause... C’est épouvantable, ce qui se passe intérieurement... Tu pleures ? Tu demandes de l’aide ? » La lecture d’une lettre, prévue par Elodie pour son CE1 va rencontrer des avatars semblables : contraintes matérielles, et demandes des enfants vont la submerger petit à petit. Chahut, haussement de ton, punitions... A la récré, sa collègue la conseille : « fais toi respecter, impose toi"... "Tête dans les bras" pour tout le monde en rentrant en classe... Soufiane s’est interrogé avant le stage et a pris un autre parti : "Comment préparer maintenant, alors que je n’ai aucun gamin en face de moi... Je risque de taper trop haut ou pas assez". De fait, les chiffres de la production d’acier au XIXe siècle et le concept de révolution industrielle de la première séquence provoquent des regards éberlués.

Au fil du stage, les ateliers de Laure se mettent malgré tout en place, les graines poussent... et les enfants finissent par ressembler à ceux qu’elle avait imaginés.

Mais malgré la tentative de construction progressive des "règles de vie", le désordre persiste dans la classe d’Elodie... L’émotion déborde, jusqu’aux pleurs... "La maîtresse est gentille, ils en profitent" dit un élève... "Je ne sais pas comment rendre intéressantes les matières comme la grammaire, se désespère-t-elle, et comme je sais que ça va être pénible, je n’ose même plus essayer"...

Soufiane, insatisfait lui aussi, bûche la nuit... "Les contenus, je les ai, il faut des idées pour faire face aux difficultés". Au bout de quelques jours, la classe est toujours studieuse. Il privilégie les maths parce qu’il s’y sent à l’aise et l’implication des élèves dans la résolution de problèmes ou la mise au point de montages électriques est intense : "ma formation me permet de trouver où ça coince et de proposer des problèmes intéressants... C’est dur pour un enfant de trouver les raisons pour lesquelles il a des difficultés. Et c’est notre boulot, pas le leur..."

Bilan : "au bout de quatre semaines, j’ai à peine eu le temps d’instaurer un contrat de travail". Les câlins des élèves dans la cour, le jour de son départ, auront-ils aidé Laure à se rassurer ? A cette rentrée scolaire, elle a demandé une CLIS, dans la même école que cinq collègues de son groupe d’IUFM pour « se retrouver ensemble et partager nos difficultés le soir ». « Après s’être demandés si on ne s’était pas trompé de métier, on s’est aperçu que les graines semées en octobre fleurissaient en janvier... » Ils restent tous et ont convaincu les autres enseignants de participer à leur projet autour d’un journal d’école.

Elodie apprécie néanmoins d’avoir été nommé cette année dans une zone moins difficile. Elle s’est attachée à mener de front "l’organisation de la classe, l’intégration dans l’équipe d’enseignants, la discipline..."

"Avec 12 enfants non-lecteurs dans (son) CE1", Soufiane, attaché aux savoirs à enseigner sait bien qu’il ne peut pas balancer des leçons de grammaire" et se résigne à "rester à la surface", en lecture par exemple, "faute se savoir comment ils apprennent". L’entrée dans le métier est une rude épreuve : "Quand on sort de l’IUFM, il y a un décrassage terrible, la réalité nous tombe dessus".

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Euh oui, ça fait un peu peur effectivement cryin

Mais bon, faut pas se décourager ... en tout cas j'aurais bien aimé la voir cette émission.

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Il me semble l'avoir vue cette émission et je crois me souvenir qu'effectivement la PE en maternelle avait eu du mal à se faire entendre des petits qui se promenaient dans les couloirs comme bon leur semblait...

Du coup toujours la même question qui me revient: "serai-je capable de les interesser?"

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ah ça oui je crois bien que ça se passe un peu comme ça au début...

mais bon, je vais pas céder à l'angoisse non plus! :blink:

allez, le forum est là, n'est-ce pas, c'est déjà ça _bl_sh_

et le fait de s'en douter à l'avance? :rolleyes:

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Effectivement ça fait peur ;) mais on sait à quoi s'en tenir... :) .

On va y arriver :D (j'espère...)

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Pour reter dans le thème des élèves qui courent partout, hier soir il y avait le maitre d'école avec Coluche :P . Pas mal la bataille de purée. :blink:

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Pour reter dans le thème des élèves qui courent partout, hier soir il y avait le maitre d'école avec Coluche :P . Pas mal la bataille de purée. :blink:

Et la promenade en foret? :blink::blink:

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Heu oui... y'avait de quoi faire et de quoi ne pas prendre exemple dans ce film!!! :huh:

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del-leeloo261

Mais c'était bien marrant!

Lors de mes stages en PE1, j'ai eu l'occasion de prendre tout un samedi des CE1, tout un vendredi et samedi des CM2, et bien tout c'est très bien passé. Par moment avec les CM2, j'avais un peu de mal mais comme la PE était là, j'osais pas trop élever le ton alors qu'avec les CE1 la PE n'était pas là, et lorsqu'il a fallu élever le ton car ils poussaient le bouchon trop loin, je l'ai fait et ça a superbement marché (pas besoin de crier, juste de hausser le ton).

Mais, ça ne m'empêche pas d'avoir les choquottes car les élèves ne sont pas les mêmes, la PE que vous remplacez non plus....ah la la, on a pas fini d'angoisser! :D

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