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Débutante en milieu ordinaire, difficultés pr élève à besoins particul


clairecrpe

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Bonsoir,

Je vous demande, svp aide et conseils.

Je suis ultra angoissée depuis le début d'année, car je n'arrive pas à faire progresser un élève actuellement en moyenne section de maternelle dans une école ordinaire. Il a fait deux ans de PS, et là en MS je dois lui faire acquérir des compétences de petite section (sachant que j'ai le niveau MS/GS et 29 élèves...). C'est un échec total. Ma directrice fût son enseignante ces deux dernières années et j'ai sans cesse droit à des remarques du type "il ne sait plus rien faire ! " (sous entendu avec moi...), "il a régréssé" "ne parlons même plus de CLIS pour son avenir mais d'IME". Cela devient très pesant pour moi, qui culpabilise déjà bien assez. Pas de formation, quedalle, personne qui vient me demander "ça va ?" d'un quelconque réseau ou autre...jamais dialogué avec l'enseignant référent...je comprends rien à la sphère du handicap, tous ces sigles...je suis perdue et me sens totalement abandonnée dans tout ça. Je trouve ça "injuste".

Cet enfant n'a pas été diagnostiqué avec des mots sur des symptômes...on ne sait pas ce qu'il a.

Il a des problèmes moteurs + il ne parle pas un langage articulé (arrive à dire en soufflant bvo pour boire et nana pour désigner sa mamie et papa et maman qu'on peut distinguer.) il éssait parfois de s'exprimer avec un mot/ son qu'il répète, mais je ne comprends rien ! Il fait des crises de colère parfois, mais il sait vivre "sagement " dans la classe. Pour la mise au travail : reconnaît son prénom, reconnait les couleurs...et c'est tout pratiquement. Il sait la comptine numérique jusqu'à 2 (on devine en contexte q c'est cela qu'il essait de prononcer, mais n'a pas de notion de quantités) Pas de préhension du stylo convenable, pas de force. Il ne regarde pas son travail, en a vite assez, a du mal a accepter la contrainte...je ne vois pas trop l'utilité de lui crier dessus pour le mettre au travail : certes il s'y mettra un peu plus, mais pour quels bénéfices ? pleurs, frustrations...je ne sais pas quelles exigences je dois avoir...en tous cas les parents me demandent d'être plus exigeante, ma directrice aussi...mais je n'y arrive pas. je n'arrive pas à avoir des objectifs d'apprentissage clairs pour lui et comment adapter une progression pour lui, c''est seulement ma deuxième année d'enseignante...je trouve que son handicap est lourd...

Par ailleurs ma directrice le trouve mon AVS un peu molle/eau de rose, et qu'elle freine l'autonomie de ce petit garçon en le maternant trop, en lui évitant les efforts. Il y a un conflit latent entre ces deux protagonistes...ambiance super pour moi ! ma directrice souhaite de moi des exigences d'enseignante, l'AVS souhaite que ce petit garçon s'épanouisse déjà dans sa communication, dans son ouverture au monde...je suis d'accord avec les argument des deux personnes, mais c'est pourtant incompatible ...

Lundi, ESS, je ne sais même pas quoi dire, je ne me sens pas libre de dire ce que je veux sous le joug de la directrice.

Je viens d'apprendre que j'aurais de nouveau cet élève l'année prochaine, alors que j'ai pourtant dit à ma directrice que je me sentais impuissante et en échec.

Voilà... si au passage vous avez des tuyaux pour la compétence numération jusqu'à 3, algorithmes, etc...je suis preneuse.

Merci pour la lecture de ce pavé à la hauteur de mon désespoir.

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Bonsoir,

Je vous demande, svp aide et conseils.

Je suis ultra angoissée depuis le début d'année, car je n'arrive pas à faire progresser un élève actuellement en moyenne section de maternelle dans une école ordinaire. Il a fait deux ans de PS, et là en MS je dois lui faire acquérir des compétences de petite section (sachant que j'ai le niveau MS/GS et 29 élèves...). C'est un échec total. Ma directrice fût son enseignante ces deux dernières années et j'ai sans cesse droit à des remarques du type "il ne sait plus rien faire ! " (sous entendu avec moi...), "il a régréssé" "ne parlons même plus de CLIS pour son avenir mais d'IME". Cela devient très pesant pour moi, qui culpabilise déjà bien assez. Pas de formation, quedalle, personne qui vient me demander "ça va ?" d'un quelconque réseau ou autre...jamais dialogué avec l'enseignant référent...je comprends rien à la sphère du handicap, tous ces sigles...je suis perdue et me sens totalement abandonnée dans tout ça. Je trouve ça "injuste".

Cet enfant n'a pas été diagnostiqué avec des mots sur des symptômes...on ne sait pas ce qu'il a.

Il a des problèmes moteurs + il ne parle pas un langage articulé (arrive à dire en soufflant bvo pour boire et nana pour désigner sa mamie et papa et maman qu'on peut distinguer.) il éssait parfois de s'exprimer avec un mot/ son qu'il répète, mais je ne comprends rien ! Il fait des crises de colère parfois, mais il sait vivre "sagement " dans la classe. Pour la mise au travail : reconnaît son prénom, reconnait les couleurs...et c'est tout pratiquement. Il sait la comptine numérique jusqu'à 2 (on devine en contexte q c'est cela qu'il essait de prononcer, mais n'a pas de notion de quantités) Pas de préhension du stylo convenable, pas de force. Il ne regarde pas son travail, en a vite assez, a du mal a accepter la contrainte...je ne vois pas trop l'utilité de lui crier dessus pour le mettre au travail : certes il s'y mettra un peu plus, mais pour quels bénéfices ? pleurs, frustrations...je ne sais pas quelles exigences je dois avoir...en tous cas les parents me demandent d'être plus exigeante, ma directrice aussi...mais je n'y arrive pas. je n'arrive pas à avoir des objectifs d'apprentissage clairs pour lui et comment adapter une progression pour lui, c''est seulement ma deuxième année d'enseignante...je trouve que son handicap est lourd...

Par ailleurs ma directrice le trouve mon AVS un peu molle/eau de rose, et qu'elle freine l'autonomie de ce petit garçon en le maternant trop, en lui évitant les efforts. Il y a un conflit latent entre ces deux protagonistes...ambiance super pour moi ! ma directrice souhaite de moi des exigences d'enseignante, l'AVS souhaite que ce petit garçon s'épanouisse déjà dans sa communication, dans son ouverture au monde...je suis d'accord avec les argument des deux personnes, mais c'est pourtant incompatible ...

Lundi, ESS, je ne sais même pas quoi dire, je ne me sens pas libre de dire ce que je veux sous le joug de la directrice.

Je viens d'apprendre que j'aurais de nouveau cet élève l'année prochaine, alors que j'ai pourtant dit à ma directrice que je me sentais impuissante et en échec.

Voilà... si au passage vous avez des tuyaux pour la compétence numération jusqu'à 3, algorithmes, etc...je suis preneuse.

Merci pour la lecture de ce pavé à la hauteur de mon désespoir.

La première chose qui me vient pour l'ESS c'est d'être claire avec ta directrice : soit elle te soutient, soit elle s'arrange pour que cet élève aille dans une autre classe l'an prochain, parce que ce n'est pas très cohérent de le remettre dans ta classe si ça ne lui convient pas ! et puis, un minimum de soutien dans une situation qui me semble plutôt difficile, ce n'est pas trop demander !

Cette directrice a l'air très présente (trop ?), elle a l'air de beaucoup critiquer (toi, l'AVS...) mais que sait-elle vraiment de ce qui se passe en classe ? elle n'est pas là 24h/24 et tu sais mieux qu'elle comment ça se passe au quotidien. Garde courage et continue à faire de ton mieux pour ce petit bonhomme !

Ce n'est déjà pas facile pour toi, mais sans soutien, ce n'est pas la peine ! Qu'en pensent les parents ? Qu'en pensent les professionnels qui le suivent (orthophoniste, psychomotricien, psychologue, service d'hôpital de jour ou autre) ? Si l'école à 100% ne lui convient pas, il faut trouver d'autres solutions, et en équipe ! tu ne dois pas faire face toute seule !

Et si l'IME lui convient mieux, ce n'est pas un drame ! l'important c'est de trouver la solution la mieux adapté à cet enfant-là ! Que les parents visitent les IME pour se rendre compte (je sais qu'il faut du temps aussi pour les parents, mais il faut penser à l'enfant aussi !)

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il a une AVS, donc il a un PPS... où il est le PPS ? tu as pu le lire ? y a rien dedans ?

l'AVS, elle est "sous tes ordres"... c'est toi qui dois lui dire ce qu'elle doit faire ou pas, et non le contraire... (j'ai été AVS avant d'etre PE)

d'après ta directrice, que savait-il faire "avant" qu'il ne saurait plus faire maintenant ?

(question qui a rien à voir... c'est ta deuxième année et tu as un poste définitif en maternelle ????? whaaa... )

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Merci pour toutes ces infos et questionnements soulevés ! je vais reflechir à tout ça demain. ça me donne matière à penser !

pour le PPS : j'en ai fait un en période 2...mais peut-être beaucoup trop ambitieux !!!!

L'orthophoniste me dit de me rassurer, que je ne peux pas faire plus qu'il n'est capable...elle trouve ce petit garçon plus épanoui que ces deux dernières années, et me dit qu'il ne peut progresser sur tous les plans à la fois...cette année il entre dans le langage. mon avs dit qu'il état complètement bloqué/ corps tendu l'année dernière que la contrainte était trop forte...avec moi la contrainte n'est pas assez certainement...

Sa psychomot' m'a dit (mais il y avait les parents et ma directrice, donc pas facile de glaner des infos sans entrave...) qu'il avait un dvpmt général d'un enfant de 2 ans (il a bientôt 6 ans) MAIS ma directrice me dit que non, que cette professionnelle ne le suit pas depuis assez longtemps pour oser dire ça...

j'ai parlé de ma situation à ma conseillère pédagogique - que j'apprécie beaucoup du reste - en lui disant mes difficultés et mon besoin de formation, mais je crois qu'elle ne peut pas m'aider...à qui dois je demander de l'aide ? à l'enseignant référent de circonscription ?

ma directrice veut que je le prenne de nouveau car nous sommes seulement 4 instits en mater, et de nombreux zozos particuliers à se partager...

pour ebondir de nouveau

ma directrice a un certain caractère, c'est vrai, et moi je suis plutôt du genre maladivement soumise...j'ai ma part de responsabilité dans mon malheur quoi...

oui, je suis là à titre définitif : je dis que c'est ma deuxième année, car enceinte l'année de ma titularisation, j'ai pris un long, long congé pour m'occuper de ma fille, un choix que je ne regrette pas, mais c'est sûr que du coup ça fait bizarre...j'ai repris en avril 2011...J'ai été inspectée en juillet 2011 génial ! Même si je n'avais que 3 mois d'expérience, on me considérait comme T2...je ne me suis pas posée plus de questions...je ne sais pas pourquoi j'ai ce poste à titre définitif...chance ou pas, peut être que l'année prochaine je demanderai à être remplaçante, pour m'endurcir et moins culpabiliser parfois sur des trucs...

je vie un peu difficllement dans cette école, mais j'assume ma part de responsabilité...alors je travaille, rassurez-vous, à gagner confiance en moi...

merci pour votre aide en tous cas...

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Sa psychomot' m'a dit (mais il y avait les parents et ma directrice, donc pas facile de glaner des infos sans entrave...) qu'il avait un dvpmt général d'un enfant de 2 ans (il a bientôt 6 ans) MAIS ma directrice me dit que non, que cette professionnelle ne le suit pas depuis assez longtemps pour oser dire ça...

Ta directrice est peut-être trèèèès compétente dans son métier, mais elle ne connaît pas celui de ses partenaires : la psychomot' "n'ose" pas un diagnostique, normalement elle lui a fait passer des tests, a fait un bilan qui lui permet de déterminer le niveau de développement de l'enfant.

Bon courage !!

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L ecole a beau accueillir tous les enfants quel que soit le handicap, je pense qu on est pas pour autant capables de faire face a tous. Face a certains type de handicap on est demuni et c est normal!

Apres je pense que tu devrais demander de l aide a l enseignant referent et au conseiller a la scolarisation. Et arrete de culpabiliser cet enfant progresse semble t il mais pas sur le plan scolaire, et ben tampis, il apprendra plus tard, quand il sera pret.

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Situation hélas désespérément banale...allez, quelques idées de base qui ne font jamais de mal:

1 le fait pour un enfant en situation de handicap de progresser ou de régresser ne peut être corrélé à un facteur unique (sauf gravissime exception), tu t'en doutes, c'est bien plus compliqué que ça.

2 les progrès d'un enfant dans son développement passent parfois (souvent) par des moments de régression transitoire. L'évolution n'est pas linéaire, disons plutôt spiralaire.

3 un des mécanismes de défense le plus souvent constaté chez les familles des enfants en situation de handicap, après la phase de déni, est celle d'agressivité dirigée vers le prétendu "mauvais objet" , souvent l'enseignante, cible idéale lorsqu'il s'agit d'une jeune fille pas encore aguérrie (no offense), ce qui se complique lorsque la directrice se range du côté des parents pour faire oublier qu'elle n'a pas su faire mieux, contrairement à ce qu'elle prétend. (et pose toi la question en ces termes: pourquoi cette directrice veut que tu gardes le bambin si d'après elle, elle savait mieux y faire que toi?)

des pistes:

Cet élève est connu de la MDPH de son secteur, qui a validé son projet personnel. Institutionnellement, c'est la seule instance responsable de ses progrès. L'interlocuteur est l'enseignant référent, c'est dans ses missions de t'épauler. Tu détermines le volet pédagogique du projet, c'est tout, et dis toi qu'il vaut mieux quelques objectifs modestes, simples et clairs plutôt qu'une foule d'items inutiles. Les pro que tu as rencontrés ont raison, le bien être , la sécurité psychique minimum, le langage, ça passe bien avant, c'est premier par rapport au reste, et ils te disent que le drôle progresse, tu peux leur faire confiance, il s'y connaissent, ils ne te diraient pas ça pour te faire plaisir.

Crier, non, jamais (bon, ça arrive à tout le monde, hein..) , surtout pas sur ce genre d'élève, c'est contre productif et sa traduit ta difficulté, pas la sienne, apprends à entrer en relation avec lui, laisse lui le temps de te faire confiance, c'est parfois très long. "utilise" ton avs pour te décharger un peu et te consacrer à tes autres élèves. Ne reste pas seule avec tes questionnements, demande un entretien à ton psycho , évoque le cas en conseil de cycle. Tu n'as pas à porter cette situation seule (même si ça arrangerait bien ta dirlette).

Et n'hésite pas à revenir en parler.

Courage.

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Je vous remercie tous pour vos contributions bien étoffées ! Ca me redonne une pêche d'enfer et je pars positive et pleine d'assurance pour l'ESS. Merci !! Cet été j'ai prévu d'aller à la médiathèque de l'IUFM pour lire sur le handicap et connaître les bases...mais peut-être qu'en parcourant tous les sujets ASH sur ce forum mon auto-formation se fera en douceur !

En tous cas je comprends les parents : le déni, puis l'envie de "sauver mon enfant", de l'élever le plus haut possible, quitte à (ortho ?) montrer les crocs et refouler les causes vers une tierce personne...c'est humain !

Je reviendrai dans cette discussion, pour vous faire un petit bilan "où j'en suis ?", mais ça devrait aller maintenant.

Finalement c'est plus un pb de positionnement que j'ai avec ma directrice qu'autre chose. Je suis trop bonne poire.

A plus

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J'avais un élève en CLIS l'an dernier pour lequel beaucoup d'éléments faisaient penser à la dyspraxie. Bien que spécialisée, je ne suis pas spécialiste mais il avait aussi du mal à tenir son crayon, s'orienter sur sa feuille (une ortho spécialisée a trouvé des troubles visuels liés à la dyspraxie), il ne comptait pas non plus ou récitait à force mais sans associer la quantité au nombre.

Mais il venait d'une autre école et comme pour ton élève, beaucoup des partenaires qui travaillaient avec lui le trouvaient changé. Corporellement, il s'était redressé, il essayait plus de parler et c'est déjà énorme.

Il y a peu la psy scolaire me disait pour un autre élève que les efforts faits cette année se verraient peut-être plus tard car l'année scolaire ne correspond pas à la temporalité de ces élèves...dommage pour moi il rentre au collège l'an prochain !

Mais accroche-toi, s'ils voient une différence, c'set bon signe. On ne peut pas tout résoudre seul et effectivement, si la directrice veut te le laisser, c'est que quelque part...elle ne saura pas mieux faire !

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Salut

Je te joins "la base" pour te permettre de positionner ton élève et de réfléchir en terme de BESOINS:

A CHAMP RELATIONNEL (RELATION À SOI, À AUTRUI, À L’APPRENTISSAGE)
B. CHAMP INSTRUMENTAL
C. CHAMP COGNITIF
D. CHAMP CULTUREL

Avec ca tu pourras fixer des objectifs adaptés et parler concretement en ESS

(En passant ta directrice pourrait se fixer quelques objectifs relevant du champ relationnel... :getlost: )

Juste pour t'expliquer briévement la démarche ASH et te donner de quoi avancer en construisant un projet adapté:

- tu pars de ce référenciel pour lister des POTENTIALITES et des BESOiNS prioritaires dans chacun des champs.

- tu les mets en lien avec des objectifs d'apprentissage puis tu détailles les compétences associées.

- il ne te reste plus qu'à réfléchir aux mises en oeuvres concrete selon l'emploi du temps.

"ma directrice souhaite de moi des exigences d'enseignante, l'AVS souhaite que ce petit garçon s'épanouisse déjà dans sa communication, dans son ouverture au monde...je suis d'accord avec les argument des deux personnes, mais c'est pourtant incompatible ..."

Avec cet outil tu mettras tout le monde d'accord..

Sinon je rejoins les collègues en insistant sur une compétence professionnelle: le contexte autour de nos élèves est trop complexe pour s'attribuer les réussites ou les échecs de tel élève. une année il a un profil CLIS l'année d'après IME c'est comme ca.

Attribuer la "responsabilité" à un seul facteur c'est manquer de recul.

Ensuite si ca te mets trop la pression tu peux essayer de changer de point de vue: Tu dois travailler sur toi et gérer ton stress.

Peux-être que si tu t'occupe d'abord de toi ca ira mieux à l'école..

Dernière idée concernant "mon avs dit qu'il état complètement bloqué/ corps tendu l'année dernière que la contrainte était trop forte...avec moi la contrainte n'est pas assez certainement...".

La contrainte n'est pas une option pédagogique.. particulièrement dans le spécialisé. Ta directrice est à côté.

Ce public "vit" la contrainte au quotidien et au contraire est avide de sens, avide de "réussite" ...

Bon courage!

Referentiel potentialites et besoins version 2011.pdf

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Je crois que tu dois effectivement te poser la question du pourquoi ta directrice te laisse cet élève dans ta classe l'an prochain... Moi je "sens" une sorte de jalousie de sa part en tout cas (tu le dis toi-même "il semble plus épanoui" "moins tendu" cette année... Il se pourrait bien que tu t'y prennes mieux qu'elle...

Pour la construction des premiers nombres (1 2 et 3), j'utilise les boites à crayons ici:

http://primaths.fr/menupetits.html

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pour le PPS : j'en ai fait un en période 2...mais peut-être beaucoup trop ambitieux !!!!

tu n'as sûrement pas rédigé de PPS http://scolaritepartenariat.chez-alice.fr/page234.htm, mais peut-être un PPRE

Le PPS est élaboré à la demande des parents. Il se construit en plusieurs étapes. Dans sa première étape, il est élaboré par l'Equipe Pluridisciplinaire (EP), qui est une commission technique de la MDPH, puis validé et notifié par la CDAPH (Commission des Droits et de l'Autonomie des Personnes Handicapées) qui est l'instance décisionnelle de la MDPH. Cette première étape est celle de l’élaboration des décisions relatives à l’ensemble des mesures qui constituent le PPS L'étape suivante est celle de la mise en oeuvre pratique par l'Equipe Educative et du suivi de ces mesures par l'Equipe de Suivi de la Scolarisation (ESS) ; lLes étapes suivantes sont constituées par les allers-retours entre les équipes qui mettent en oeuvre le PPS et la MDPH. (Voir chapitre suivant). Le PPS est un document écrit.

Je comprends tes difficultés, tes doutes, mais j'ai l'impression que tu ne perçois pas tout ce que tu lui apportes : l'orthophoniste dit qu'il est plus épanoui, l'avs aussi. il entre dans le langage (ce n'est pas rien, même si pour l'instant tout n'est pas compréhensible...), et ça, ça va souvent de pair avec un cadre sécurisant et contenant. Tu sembles le lui apporter, et, ça, pour moi, c'est énorme (pour cet enfant aussi, je pense).

Peut-être qu'avec un autre enseignant il produirait plus en terme de travail scolaire, mais, est-ce vraiment cela qui importe maintenant ?

Fait confiance aux professionnels (ortho, psychomot...), et à ce que tu ressens. On ne peut pas tout mener de front. Le développement n'est pas linéaire. Il y a des accélérations, et des régressions. Cela fait partie de l'apprentissage.

Courage. garde en tête que tu es son enseignante, tu le connais, même si tu débutes (et tu fais l'effort d'aller chercher de l'aide), et en tant qu'enseignant, nous ne sommes pas tout puissant, ni les seuls à prendre en charge les enfants.

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