alainl Posté(e) 27 mars 2013 Posté(e) 27 mars 2013 1°) Pour celles et ceux qui ne le connaissent pas encore, lire sereinement jusqu'au bout le texte suivant:La FCPE 77 aime les enseignants :http://download.framasoft.org/up/file.php?h=Rc95046ee8cb8e718550d9f674ce7b4512°) Lire maintenant également jusqu'au bout le "correctif" suivant:La FCPE 77 s'explique: http://www.fcpe77.asso.fr/site/index.php?option=com_content&view=article&id=131:cden-du-25-02-13&catid=3:actulalite&Itemid=30Répondre maintenant aux questions suivantes :1) Pensez-vous que ces textes reflètent l'opinion de la majorité des Français sur leurs enseignants ?2) Avez-vous un jour ou l'autre ressenti comme "vrais" les "arguments" développés dans ces textes ?3) Pensez-vous que le nombre de plus en plus élevé sur le web de sites remarquables d'enseignants qui mettent à la disposition de tous des fiches de préparation ou autres exercices "exploitables clés en main", contribue à désacraliser la fonction d'enseignant et par conséquent à accentuer l'idée que le métier d'enseignant est une sinécure ?4) ...A titre personnel , la lecture de ces textes m'a fait le plus grand bien ... voir écrit en mots tout ce qui est véhiculé par notre société à propos des enseignants ( ou risquerait de l'être dans un avenir plus proche que ce que nous croyons ... ) agit sur moi comme une catharsis et... ( non, je m'arrête là pour l'instant, je ne voudrais pas induire des réponses à mes questions subjectives ... )
alainl Posté(e) 27 mars 2013 Auteur Posté(e) 27 mars 2013 J'ajouterai que: " La réforme des rythmes scolaires n'impacte pas l'organisation des établissements médico-sociaux. " et je me dis quand même qu'une réforme dans l'intérêt des élèves qui ne prend pas en compte les plus "fragiles" d'entre eux présente pour le moins quelques incohérences ...
kiko Posté(e) 27 mars 2013 Posté(e) 27 mars 2013 Je ne sais que dire .... cela va me plomber une bonne partie de la journée.
alainl Posté(e) 27 mars 2013 Auteur Posté(e) 27 mars 2013 Je ne sais que dire .... cela va me plomber une bonne partie de la journée. surtout pas kiko .... j'ai toujours pensé que "mieux vaut prévenir que guérir" ... et qu' il vaut mieux combattre un "ennemi" qui a un visage , (surtout si ce visage a des yeux bleus comme la mer ...) en essayant de retourner sa force contre lui-même ...
Liriel Posté(e) 27 mars 2013 Posté(e) 27 mars 2013 Je me vois bien moi dans 40 ans faire les mêmes cours qu'à mes débuts... A la limite pour faire des économies, je dirai à mes élèves de ne pas jeter leur cahier histoire que leurs enfants le réutilise. Pas de gâchis. Ecoeurant ce témoignage mais pas surprenant. Je n'ai que quelques mots à dire à l'attention de ces chers représentants de parents : l'ignorance peu amener à écrire de belles inepties. Ils en ont gros sur la patate. Que de haine.
triceratops Posté(e) 27 mars 2013 Posté(e) 27 mars 2013 Pour répondre à tes questions : 1) Pensez-vous que ces textes reflètent l'opinion de la majorité des Français sur leurs enseignants ? Je crains hélas que oui. Et c'est bien là qu'il y a un problème profond: la société ne voit que la partie immergée de l'iceberg, nos 24h de présence par semaine, les 16 semaines de vacances scolaires. Vu sous cet angle normal de penser que les enseignants sont fainéants... Cela reflète aussi la formidable méconnaissance de notre métier par les gens qui ne sont pas "dedans". Mais comment est-ce arrivé? Pourquoi les gens jugent-ils notre métier sans le connaitre et sont persuadés de notre fainéantise. On ne connait pas plus le fonctionnement des autres métiers (n'importe lesquelles : secrétaire de direction, agent immobilier, ou autre) mais aucun autre métier n'a cette image aussi dégradée. La question maintenant serait : comment changer cette image? 2) Avez-vous un jour ou l'autre ressenti comme "vrais" les "arguments" développés dans ces textes ? De prime abord, ils semblent vrais. Je veux dire que cela semble logique pour tout à chacun que les enseignants soient contre cette réforme pour leur "confort" personnel. Mais je crois que en fait les réactions des enseignants contre cette réforme ne sont en réalité que des réactions vis à vis d'un malaise qui peut exister chez (beaucoup?) d'enseignants et que les réponses apportées par cette réforme semblent ne pas pouvoir guérir. 3) Pensez-vous que le nombre de plus en plus élevé sur le web de sites remarquables d'enseignants qui mettent à la disposition de tous des fiches de préparation ou autres exercices "exploitables clés en main", contribue à désacraliser la fonction d'enseignant et par conséquent à accentuer l'idée que le métier d'enseignant est une sinécure ? Je ne crois pas : cela montre justement que les enseignants travaillent énormément! Qui penserait que pour apprendre les tables de multiplications ou tout autre notion un enseignant devait préparer tant de choses, de jeux, d'évaluation, de fiches de prep... Pour répondre à ma propre question : comment changer l'image de notre métier? Une réponse apportée par la FCPE me parait bonne : travailler à l'école l'ensemble de nos heures : 24 h + toutes les préparations, corrections. S'arrêter à 35h ou 39h puis rentrer et ne plus travailler pour l'école. Ce serait beaucoup plus clair pour tout le monde (y compris pour notre hiérarchie). Moi je suis pour : plus d'impression à la maison avec mon imprimante et mes cartouches, plus de WE, soirées passés à travailler. Faisons tout sur place. Et quand on doit partir, que on a fait nos heures, on part. Oui c'est un bilan comptable qui va l'encontre de la conception du métier : on est en face d'"humains", il est difficile de s'arrêter alors que on a pas fini de créer cet exercice différencié pour untel ou que la rencontre avec les parents prévue en début de soirée parce qu'ils ne pouvaient pas faire autrement... Mais ce serait vraiment plus clair pour tous!
lelalylo Posté(e) 27 mars 2013 Posté(e) 27 mars 2013 Pour répondre à tes questions : 1) Pensez-vous que ces textes reflètent l'opinion de la majorité des Français sur leurs enseignants ? Je crains hélas que oui. Et c'est bien là qu'il y a un problème profond: la société ne voit que la partie immergée de l'iceberg, nos 24h de présence par semaine, les 16 semaines de vacances scolaires. Vu sous cet angle normal de penser que les enseignants sont fainéants... Cela reflète aussi la formidable méconnaissance de notre métier par les gens qui ne sont pas "dedans". Mais comment est-ce arrivé? Pourquoi les gens jugent-ils notre métier sans le connaitre et sont persuadés de notre fainéantise. On ne connait pas plus le fonctionnement des autres métiers (n'importe lesquelles : secrétaire de direction, agent immobilier, ou autre) mais aucun autre métier n'a cette image aussi dégradée. La question maintenant serait : comment changer cette image? 2) Avez-vous un jour ou l'autre ressenti comme "vrais" les "arguments" développés dans ces textes ? De prime abord, ils semblent vrais. Je veux dire que cela semble logique pour tout à chacun que les enseignants soient contre cette réforme pour leur "confort" personnel. Mais je crois que en fait les réactions des enseignants contre cette réforme ne sont en réalité que des réactions vis à vis d'un malaise qui peut exister chez (beaucoup?) d'enseignants et que les réponses apportées par cette réforme semblent ne pas pouvoir guérir. 3) Pensez-vous que le nombre de plus en plus élevé sur le web de sites remarquables d'enseignants qui mettent à la disposition de tous des fiches de préparation ou autres exercices "exploitables clés en main", contribue à désacraliser la fonction d'enseignant et par conséquent à accentuer l'idée que le métier d'enseignant est une sinécure ? Je ne crois pas : cela montre justement que les enseignants travaillent énormément! Qui penserait que pour apprendre les tables de multiplications ou tout autre notion un enseignant devait préparer tant de choses, de jeux, d'évaluation, de fiches de prep... Pour répondre à ma propre question : comment changer l'image de notre métier? Une réponse apportée par la FCPE me parait bonne : travailler à l'école l'ensemble de nos heures : 24 h + toutes les préparations, corrections. S'arrêter à 35h ou 39h puis rentrer et ne plus travailler pour l'école. Ce serait beaucoup plus clair pour tout le monde (y compris pour notre hiérarchie). Moi je suis pour : plus d'impression à la maison avec mon imprimante et mes cartouches, plus de WE, soirées passés à travailler. Faisons tout sur place. Et quand on doit partir, que on a fait nos heures, on part. Oui c'est un bilan comptable qui va l'encontre de la conception du métier : on est en face d'"humains", il est difficile de s'arrêter alors que on a pas fini de créer cet exercice différencié pour untel ou que la rencontre avec les parents prévue en début de soirée parce qu'ils ne pouvaient pas faire autrement... Mais ce serait vraiment plus clair pour tous! Tout à fait d'accord avec les remarques formulées. Concernant l'image de notre métier, il restera toujours la question des 16 semaines de vacances même si on revient à 35 ou 39h de présence école...
kiko Posté(e) 27 mars 2013 Posté(e) 27 mars 2013 Lors de ma dernière inspection, l'IEN m'a dit que ce serait mieux d'étudier les mêmes albums d'une année sur l'autre .... Je lui ai répondu que , dans ce cas, à quoi servaient toutes les nouveautés etc ............ Conseil d'IEN.
alainl Posté(e) 28 mars 2013 Auteur Posté(e) 28 mars 2013 Pour répondre à ma propre question : comment changer l'image de notre métier? Une réponse apportée par la FCPE me parait bonne : travailler à l'école l'ensemble de nos heures : 24 h + toutes les préparations, corrections. S'arrêter à 35h ou 39h puis rentrer et ne plus travailler pour l'école. Ce serait beaucoup plus clair pour tout le monde (y compris pour notre hiérarchie). et j'ajouterai même pour notre entourage ... Alors triceratops, il y a comme cela encore des dinosaures dans les Vosges ... rassurant pour moi qui suis un vrai "dinosaure du Web" ... Il y a une autre proposition dans le texte de la FCPE qui me parait intéressante ... des temps de formation pendant les vacances d'été ... ( J'ai connu les premiers stages d'initiation à l'informatique au mois de juillet ... je ne me souviens plus de leur nom ... Je me rappelle surtout que la première chose que nous avait dit le formateur était que nous allions travailler sur du matériel déjà obsolète mais qu'à l'époque il fallait sauver le soldat Thomson ...)
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