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Problème relationnel avec ma directrice


Elendil91

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Je comprends donc mieux moi aussi le pourquoi d'un acharnement !

Je suis jeune, elles sont plutôt âgées avec une vie personnelle quasi inexistante.

Je le ressens aussi comme de la jalousie pure et pas seulement professionnelle car j'ai de toute façon le poste le plus pourri de tous, que personne ne convoite !

- une personne enjouée, indépendante, bien dans ses pompes, dans sa vie personnelle et dans son taf (comme tu semblais l'être), qui a de bonnes relations, en général, avec les élèves et les parents, devient, paradoxalement, et quand il n'y a personne d'autre pour assumer ce rôle, celle à abattre;

- les autres se persuadent qu'elle a quelque chose qui cloche (j'insiste bien sur son caractère "indépendant" : elle ne semble pas avoir besoin de ses collègues pour vivre), à tel point que tous les coups sont permis, tous les reproches sont possibles;

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Lulubelle, je vais essayer de partager le fruit d'une réflexion (et aussi, peut-être, une lueur d'espoir), puisque j'ai également vécu "l'enfer relationnel" dans une équipe, il y a de cela maintenant 6 ans.

- plus le travail est difficile, plus les acteurs se serrent les coudes;

- or, la bonne entente dans un groupe passe souvent (tout le temps ?) par le choix d'un bouc émissaire;

- une personne enjouée, indépendante, bien dans ses pompes, dans sa vie personnelle et dans son taf (comme tu semblais l'être), qui a de bonnes relations, en général, avec les élèves et les parents, devient, paradoxalement, et quand il n'y a personne d'autre pour assumer ce rôle, celle à abattre;

- les autres se persuadent qu'elle a quelque chose qui cloche (j'insiste bien sur son caractère "indépendant" : elle ne semble pas avoir besoin de ses collègues pour vivre), à tel point que tous les coups sont permis, tous les reproches sont possibles;

- tout cela est d'abord diffus, puisque l'on s'arrange pour la mettre de côté des conversations et projets communs, et en cela, il est très difficile d'en référer à la hiérarchie, car c'est nous, le canard boiteux de l'équipe;

- on peut finir par s'en persuader aussi : "mais qu'est-ce que j'ai, qu'est-ce que j'ai fait pour être le centre de tant de haine ?"; on peut tenter de se remettre en cause, de renouer, mais c'est trop tard (et c'est souvent dévastateur et inutile), car la pérennité de l'équipe repose sur ce conflit, et que l'on te prête de mauvaises intentions dès que tu ouvres la bouche;

- et puis, on comprend : une sombre histoire de mouvement, une collègue à titre provisoire qui convoite ta place, habile manipulatrice qui a réussi à mettre l'équipe de son côté, à grand coup de charme, de chocolats, d'invitations, de pleurs par ta faute ("Ouuuin, c'est elle, la méchante, qui a le poste !")... une collègue qui se victimise à tes dépens...

Casse-toi de là, il y va de ton intégrité. Laisse-les dans leur mesquinerie, et tu constateras de loin que cette équipe si soudée se délitera très vite, et se bouffera le nez.

Depuis, je suis dans une école réputée difficile, mais où je suis bien, où les collègues et surtout le Directeur est génial (c'est-à-dire humain, investi, souhaitant par dessus tout que son école fonctionne malgré les tempêtes) et je n'en bougerai pour rien au monde.

En fait, lorsqu'elles choisissent un bouc émissaire, ça leur fait un sujet commun!!

J'ai vécu ça aussi ; dommage car l'école(parents/enfants/situation) était super!Juste une équipe qui se sentait supérieure car plus agée...J'en suis vite partie!

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Ce qui est le plus "drôle", c'est qu'un rayon de soleil m'est venu, à l'époque, d'une mère d'élève. Et que cela m'a un peu aidé à repartir.

Peu avant l'été, j'avais craqué pendant une récréation. Je crois me souvenir que c'était, suite à une sortie à pieds (dans le village) que je voulais organiser, où l'on me faisait comprendre que non, l'AVS ne viendrait pas avec moi comme accompagnatrice (alors qu'elle le faisait habituellement pour tout le monde), parce que, justement, ce jour-là, elle avait quelque chose de très important à faire dans la classe d'un collègue. La goutte d'eau qui a fait déborder les larmes.

Je suis allée m'asseoir à l'extérieur de l'école, pour me calmer (et fumer...). Je n'ai pas pu rentrer en classe quand la cloche a sonné, et mes élèves m'ont attendu, en rang. Ils ont senti que quelque chose n'allait pas.

A la fête de l'école, peu après, une maman vient me voir et me dit : "C'est vrai que vous partez ?

- Oui, j'ai eu une mut' à X-ville.

- Mon fils m'a dit que vous étiez malheureuse (c'est le terme qu'il avait employé), l'autre jour, et ça l'a rendu triste. Il y a quelque chose ?

- Oui... Les collègues, c'est pas ça."

Ça m'a fait du bien.

Il faut en parler, ici ou ailleurs.

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Ce qui est le plus "drôle", c'est qu'un rayon de soleil m'est venu, à l'époque, d'une mère d'élève. Et que cela m'a un peu aidé à repartir.

Peu avant l'été, j'avais craqué pendant une récréation. Je crois me souvenir que c'était, suite à une sortie à pieds (dans le village), où l'on me faisait comprendre que non, l'AVS ne viendrait pas avec moi comme accompagnatrice (alors qu'elle le faisait habituellement),parce que, justement, ce jour-là, elle avait quelque chose de très important à faire dans la classe d'un collègue. La goutte d'eau qui a fait déborder les larmes.

Je suis allée m'asseoir à l'extérieur de l'école, pour me calmer (et fumer...). Je n'ai pas pu rentrer en classe immédiatement et mes élèves m'ont attendu, en rang. Ils ont senti que quelque chose n'allait pas.

A la fête de l'école, peu après, une maman vient me voir et me dit : "C'est vrai que vous partez ?

- Oui, j'ai eu une mut' à X-ville.

- Mon fils m'a dit que vous étiez malheureuse (c'est le terme qu'il avait employé), l'autre jour, et ça l'a rendu triste. Il y a quelque chose ?

- Oui... Les collègues, c'est pas ça."

Ça m'a fait du bien. Il faut en parler, ici ou ailleurs.

C'est aussi une maman d'élève qui m'a permis de moins ruminer en me faisant remarquer qu'il y avait toujours un mouvement de personnes jeunes et sympa dans cette école...C'était ma sage-femme(et celle d'1 autre partie l'année d'avant)...mais ça ne m'a empêché malheureusement de perdre ma confiance en moi...

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De vous lire ça me fait beaucoup de bien, je me sens moins seule :blush:

abcdefghij j'ai l'impression de lire ce que je vis :blush:

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Lulubelle, je vais essayer de partager le fruit d'une réflexion (et aussi, peut-être, une lueur d'espoir), puisque j'ai également vécu "l'enfer relationnel" dans une équipe, il y a de cela maintenant 6 ans.

- plus le travail est difficile, plus les acteurs se serrent les coudes;

- or, la bonne entente dans un groupe passe souvent (tout le temps ?) par le choix d'un bouc émissaire;

- une personne enjouée, indépendante, bien dans ses pompes, dans sa vie personnelle et dans son taf (comme tu semblais l'être), qui a de bonnes relations, en général, avec les élèves et les parents, devient, paradoxalement, et quand il n'y a personne d'autre pour assumer ce rôle, celle à abattre;

- les autres se persuadent qu'elle a quelque chose qui cloche (j'insiste bien sur son caractère "indépendant" : elle ne semble pas avoir besoin de ses collègues pour vivre), à tel point que tous les coups sont permis, tous les reproches sont possibles;

- tout cela est d'abord diffus, puisque l'on s'arrange pour la mettre de côté des conversations et projets communs, et en cela, il est très difficile d'en référer à la hiérarchie, car c'est nous, le canard boiteux de l'équipe;

- on peut finir par s'en persuader aussi : "mais qu'est-ce que j'ai, qu'est-ce que j'ai fait pour être le centre de tant de haine ?"; on peut tenter de se remettre en cause, de renouer, mais c'est trop tard (et c'est souvent dévastateur et inutile), car la pérennité de l'équipe repose sur ce conflit, et que l'on te prête de mauvaises intentions dès que tu ouvres la bouche;

- et puis, on comprend : une sombre histoire de mouvement, une collègue à titre provisoire qui convoite ta place, habile manipulatrice qui a réussi à mettre l'équipe de son côté, à grand coup de charme, de chocolats, d'invitations, de pleurs par ta faute ("Ouuuin, c'est elle, la méchante, qui a le poste !")... une collègue qui se victimise à tes dépens...

Casse-toi de là, il y va de ton intégrité. Laisse-les dans leur mesquinerie, et tu constateras de loin que cette équipe si soudée se délitera très vite, et se bouffera le nez.

Depuis, je suis dans une école réputée difficile, mais où je suis bien, où le Directeur est génial (c'est-à-dire humain, investi, souhaitant par dessus tout que son école fonctionne malgré les tempêtes) et je n'en bougerai pour rien au monde.

ah ben voila, c'était donc ça.... sauf que je suis restée, que j'ai encaissé, que j'ai fait mon trou et gagné le respect de certains...; et que le retour de karma commence...

Bon, en même temps, je tiens à mon poste, et je ne suis pas du genre à me laisser abattre par qui que ce soit... Alors je prends du recul, je m'amuse de leur mesquinerie (enfin des mesquineries d'une, les autres sont très bien, ou du moins, je n'ai absolument rien à leur reprocher...). Maintenant, je sais qui je suis, quelles sont mes valeurs, et il est évident que nous n'en partageons aucune. Je reste en retrait, je fais mon boulot avec plaisir, et oui, je m'amuse. Dès le départ, on m'a mise à l'écart de certains événements, et oui, j'ai pu en souffrir un peu. Mais au final, ça m'est égal. Je reste droite dans mes bottes, et je reste intègre. Je n'ai ni l'envie ni le besoin d'entrer dans son monde. Et j'ose, j'ose faire preuve d'esprit et de culture, de façon non artificielle mais spontanée... Elle n'a que l'air d'être, moi je suis... elle est dans le paraître et moi dans la plénitude... Elle brasse beaucoup d'air, a besoin dela lumière. Je lui laisse volontiers!

J'ai la "chance" d'avoir une grande force de caractère. Du coup, peu importe par quel angle elle attaquait, je restais de marbre ( et lachais tout le soir au tel aux copines hahaha). Je suis restée digne, indifférente, égale à moi même à l'école... peu à peu, ses mesquineries n'avaient plus de point d'accroche.... j'ai encaissé, encore et encore, mini humiliations par mini humiliations... sans jamais répondre, mais en faisant valoir mes droits quand il le fallait ( ok ma classe sort la première en récré, ce qui ne signifie pas que JE suis de service pour toutes les récrés.... et que l'heure, c'est l'heure.... héhéhé). Bref, droite dans mes bottes... je n'ai jamais baissé le regard, toujours le sourire (plus ou moins amusé) aux lèvres... parfois je lui disais qu'il était inutile de faire des messes basses, que je savais qu'il y avait tel ou tel truc auquel je n'étais pas conviée, et que donc afin de ne mettre personne mal à l'aise, ils pouvaient en parler librement....

Elle qui se présente comme extrèmement bien éduquée fait preuve d'un réel manque d'éducation assez souvent... ce que j'ai eu l'occasiond e faire remarquer, tout en restant à ma place de paria.... bizarrement, ça a fait mouche plus d'une fois, certains ignoraient une partie de l'histoire...

Bref, si le bouc émissaire tient bon, il se peut fort qu'au final, le voile se lève un peu... ça aura pris près de 4 ans. Quelle grande expérience de vie!

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Lulubelle, je vais essayer de partager le fruit d'une réflexion (et aussi, peut-être, une lueur d'espoir), puisque j'ai également vécu "l'enfer relationnel" dans une équipe, il y a de cela maintenant 6 ans.

- plus le travail est difficile, plus les acteurs se serrent les coudes;

- or, la bonne entente dans un groupe passe souvent (tout le temps ?) par le choix d'un bouc émissaire;

- une personne enjouée, indépendante, bien dans ses pompes, dans sa vie personnelle et dans son taf (comme tu semblais l'être), qui a de bonnes relations, en général, avec les élèves et les parents, devient, paradoxalement, et quand il n'y a personne d'autre pour assumer ce rôle, celle à abattre;

- les autres se persuadent qu'elle a quelque chose qui cloche (j'insiste bien sur son caractère "indépendant" : elle ne semble pas avoir besoin de ses collègues pour vivre), à tel point que tous les coups sont permis, tous les reproches sont possibles;

- tout cela est d'abord diffus, puisque l'on s'arrange pour la mettre de côté des conversations et projets communs, et en cela, il est très difficile d'en référer à la hiérarchie, car c'est nous, le canard boiteux de l'équipe;

- on peut finir par s'en persuader aussi : "mais qu'est-ce que j'ai, qu'est-ce que j'ai fait pour être le centre de tant de haine ?"; on peut tenter de se remettre en cause, de renouer, mais c'est trop tard (et c'est souvent dévastateur et inutile), car la pérennité de l'équipe repose sur ce conflit, et que l'on te prête de mauvaises intentions dès que tu ouvres la bouche;

- et puis, on comprend : une sombre histoire de mouvement, une collègue à titre provisoire qui convoite ta place, habile manipulatrice qui a réussi à mettre l'équipe de son côté, à grand coup de charme, de chocolats, d'invitations, de pleurs par ta faute ("Ouuuin, c'est elle, la méchante, qui a le poste !")... une collègue qui se victimise à tes dépens...

Casse-toi de là, il y va de ton intégrité. Laisse-les dans leur mesquinerie, et tu constateras de loin que cette équipe si soudée se délitera très vite, et se bouffera le nez.

Depuis, je suis dans une école réputée difficile, mais où je suis bien, où le Directeur est génial (c'est-à-dire humain, investi, souhaitant par dessus tout que son école fonctionne malgré les tempêtes) et je n'en bougerai pour rien au monde.

Woua! c'est c'est ça!

Quand je suis arrivée une collègue m'a dit : "je me suis fait retrogradée à cause de toi! Tu as pris mon poste"

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Apo j'admire, je n'ai pas cette force de caractère :( bien au contraire et en plus je n'ai aucune répartie, je n'arrive pas à la remettre à sa place :( J'essaye de rester de marbre face à ses mesquinerie, ses attaques mais c'est dur j'ai de plus en plus de mal à tenir moralement :( heureusement j'ai des collègues et des parents qui m'aident à tenir.

Le pire c'est que tout à l'heure, au moment de partir mon pneu de vélo était crevé et ma directrice m'a filé du matos pour m'aider. Elle m'a donc sorti une épine du pied mais à côté il y avait ce matin en arrivant un mot très agréable :glare: parce que j'avais oublié de lavé ma tasse mardi avant de partir et que donc elle était restée dans l'évier.

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ah mais ce sont des années d'entrainement hahaha. Et surtout, encore une fois, j'ai la chance de savoir où j'en suis, je connais mes faiblesses et je les assume. Elle ne peut pas me conseiller (ben vi, sa vie est à l'opposé de la mienne!), et puis bon, elle ne me parle directement que depuis un an (avant, j'étais trop grosse pour ça, trop grosse aussi pour assister au mariage de sa fille, j'aurais fait tache sur les photos, si si!). Les seules fois où elle a osé se prononcer quant à l'éducation que je donne à ma fille (qui de reine des barbares est devenue presque civilisée...), je lui ai demandé si elle était pédopsy. Et je lui ai demandé d'oter la poutre qu'elle avait dans l'oeil. Depuis, elle ne s'est plus aventurée à aborder le sujet... quand une collègue s'est trouvée au milieu d'une situation personnelle proche de celle que j'avais traversée, supercollègue s'est offusquée qu'on ne lui demande pas conseil à elle.... ben vi, elle a des copines qui ont des copines qui ont vécu un truc comme ça.... elle SAIT, donc...

Souvent je rigole de ses tentatives pour toujorus tirer la couverture à elle... elle dépense une telle énergie pour des choses tellement futiles que ç'en est vraiment drôle...

En fait, je suis parvenue au point de l'observer comme un ethnologue le ferait... et c'est vraiment super rigolo... mais bon, j'ai aussi la chance d'avoir plein de choses pour me changer les idées une fois l'école quittée, donc elle ne m'obsède pas du tout!

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Moi, elles sont en nombres et à la différence c'est qu'il s'agit aussi de ma responsable hiérarchique (privée oblige), donc j'ai la peur du rapport ect... bien que je sache que je n'ai rien à me reprocher enfin pas plus qu'une enseignante qui fait de son mieux.

Je tente aussi d'observer ça comme un ethnologie mais le problème c'est que parfois je sens et vois la mise à mort arrivée. Je n'ai rien demandé et ne souhaite pas à avoir à me battre, c'est une situation anormale causée par des gens qui ne devrait pas former des futurs adultes.

A la lecture de tes remarques fort pertinentes Abcdefghij, j'étais à l'aise sans doute trop pour une "nouvelle" pleine d'idées et d'entrain et puisqu'il s'agissait de mon poste (le 1er TD) j'ai cru que je pouvais enfin poser mes valises!

Et bien je ne les ai jamais déballée! et je remballe au fur et à mesure...

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Ce qui est le plus "drôle", c'est qu'un rayon de soleil m'est venu, à l'époque, d'une mère d'élève. Et que cela m'a un peu aidé à repartir.

Peu avant l'été, j'avais craqué pendant une récréation. Je crois me souvenir que c'était, suite à une sortie à pieds (dans le village), où l'on me faisait comprendre que non, l'AVS ne viendrait pas avec moi comme accompagnatrice (alors qu'elle le faisait habituellement),parce que, justement, ce jour-là, elle avait quelque chose de très important à faire dans la classe d'un collègue. La goutte d'eau qui a fait déborder les larmes.

Je suis allée m'asseoir à l'extérieur de l'école, pour me calmer (et fumer...). Je n'ai pas pu rentrer en classe immédiatement et mes élèves m'ont attendu, en rang. Ils ont senti que quelque chose n'allait pas.

A la fête de l'école, peu après, une maman vient me voir et me dit : "C'est vrai que vous partez ?

- Oui, j'ai eu une mut' à X-ville.

- Mon fils m'a dit que vous étiez malheureuse (c'est le terme qu'il avait employé), l'autre jour, et ça l'a rendu triste. Il y a quelque chose ?

- Oui... Les collègues, c'est pas ça."

Ça m'a fait du bien. Il faut en parler, ici ou ailleurs.

C'est aussi une maman d'élève qui m'a permis de moins ruminer en me faisant remarquer qu'il y avait toujours un mouvement de personnes jeunes et sympa dans cette école...C'était ma sage-femme(et celle d'1 autre partie l'année d'avant)...mais ça ne m'a empêché malheureusement de perdre ma confiance en moi...

Les parents des élèves de ma classe viennent aussi me voir régulièrement car ils sentent que ça ne va pas. On me dit "vous n'êtes pas comme les autres profs, vous etes bienveillante". j'ai eu du mal à y croire au début.

Mais là c'est la totale, à la réunion parents/profs une dizaine de famille m'ont apporté leur soutien, leur remerciement pour le travail que je menais auprès de leur enfants parfois "traumatisés" "stressés" "angoissés" "moqués" (pour reprendre leurs termes) par mes 2 collègues...

Je suis tombée de haut, en plus de la souffrance que je subis, les élèves avaient pour certains aussi perdus confiance, le gout d'apprendre, ressentis des différence entre eux. Et c'est la 2eme année que c'est le même refrain!

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Les deux directrices que j'ai trouvé "pénibles" (une avec toutes les collègues l'autre avec moi seulement) étaient des instits en fin de carrière...des gens frustrés qui n'ont que ça à faire............faut apprendre à les remettre à leur place! Je me suis fait avoir en début de carrière (c'est tellement facile de s'en prendre aux jeunes débutants qui n'oseront rien dire...), mais je pense désormais que je saurai leur répondre en toute intelligence et toujours avec le sourire! mais n’empêche, c'est lourd à vivre...

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