Lena Posté(e) 28 août 2013 Posté(e) 28 août 2013 Sur Europe1 ce midi, les inégalités de qualité et d'accès (finances) étaient mis en valeur. Parents pris sur l'antenne circonspects. Projet d'observatoire de la chose par un intervenant; je ne sais pas qui c'est (pris en cours de route).
Goëllette Posté(e) 28 août 2013 Posté(e) 28 août 2013 l'établissement public de coopération intercommunale Quesako ? Bis repetita. Qui sait ?
mayre Posté(e) 28 août 2013 Posté(e) 28 août 2013 l'établissement public de coopération intercommunale Quesako ? Bis repetita. Qui sait ? J'ai la flemme : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tablissement_public_de_coop%C3%A9ration_intercommunale
Jolimie Posté(e) 28 août 2013 Posté(e) 28 août 2013 Désolée, je suis pour cette réforme et je ferai tout ce qu'il faut pour que cela fonctionne sur ma commune.
mayre Posté(e) 28 août 2013 Posté(e) 28 août 2013 Sur ta commune, très bien... Et les autres? C'est bien de ne pas voir que son petit intérêt. De plus, je suis pour l'égalité, plutôt l'équité d'ailleurs, garantie par l'état, mais pas par les capacités financières variées des différentes communes. Les marges de manoeuvre sont limitées quand on est sur une petite commune... Et avec la meilleure volonté du monde (je concède, pas la mienne), cela reste difficile à mettre en place. Mais je ne vais pas re-développer des arguments maintes fois répétées. Une grosse commune peut éventuellement mettre des choses en place. Une commune de 800 habitants, moins.
Lady Oscar Posté(e) 28 août 2013 Posté(e) 28 août 2013 Personne ne feras en sorte que ça ne fonctionne pas, on est enseignants, pas saboteurs, mais surement que beaucoup ne ferons pas trop de zèle pour compenser encore une fois par du bénévolat les manques de l'école... On le fait déjà dans nos classes au cours de notre carrière (achats sur nos deniers perso, participation aux fêtes le weekend, RDV avec les parents sans compter notre temps, préparation chronophages de sorties scolaires et projets divers...) et je pense que la majorité des enseignants en ont marre et se préserveront face aux problèmes de cette réformes en essayant d'obtenir un poste dans une école où la mairie a bien fait les choses avec des moyens (humains, locaux...).
Jolimie Posté(e) 28 août 2013 Posté(e) 28 août 2013 J'ai toujours cherché les points positifs dans les diverses réformes ce qui ne m'a pas empêchée sous Jospin (je ne suis pas une béni-oui-oui de droite ou de gauche de faire 7 semaines de grève en Loire Atlantique pour les 500 postes . Je vois que revient sur la formation initiale des enseignants et malgré tout sur une journée pédagogiquement moins longue. Je pense que nous devions aussi prendre cette réforme en main et qu'à l'échelon de nos communes il y avait quelque chose à faire. Je suis également contre les écoles usines à gaz et pour les petites structures à taille humaine. Quant au lynchage .... je pense que nous sommes des adultes qui peuvent discuter. Ma coiffeuse me fait confiance quand je lui dit que ça va marcher. Notre influence est grande .......
Jolimie Posté(e) 28 août 2013 Posté(e) 28 août 2013 pour répondre à Mayre, j'enseigne dans une commune de 1 000 habitants. Ce n'est pas toujours une question de moyens.
Goëllette Posté(e) 28 août 2013 Posté(e) 28 août 2013 l'établissement public de coopération intercommunale Quesako ? Bis repetita. Qui sait ? J'ai la flemme : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tablissement_public_de_coop%C3%A9ration_intercommunale Je l'avais encore plus ! Merci ! Désolée, je suis pour cette réforme et je ferai tout ce qu'il faut pour que cela fonctionne sur ma commune. Nul n'est parfait ! Mais non tu ne vas pas te faire lyncher ! Ceci dit, il y a peut-être du positif pour l'école dans la refondation, mais le volet inadmissible des rythmes l'obture complètement. Il suffirait de modifier un petit article (4) pour laisser le choix aux enseignants, communes, parents et on recommencerait à le rechercher.
calia Posté(e) 28 août 2013 Posté(e) 28 août 2013 Sur ta commune, très bien... Et les autres? C'est bien de ne pas voir que son petit intérêt. De plus, je suis pour l'égalité, plutôt l'équité d'ailleurs, garantie par l'état, mais pas par les capacités financières variées des différentes communes. Les marges de manoeuvre sont limitées quand on est sur une petite commune... Et avec la meilleure volonté du monde (je concède, pas la mienne), cela reste difficile à mettre en place. Mais je ne vais pas re-développer des arguments maintes fois répétées. Une grosse commune peut éventuellement mettre des choses en place. Une commune de 800 habitants, moins. Mais alors que penses-tu des ZEP? Moi je pense que selon l'environnement et la population, les écoles n'ont pas les mêmes besoins. ET contrairement à toi je pense qu'il sera plus facile de mettre en place des choses dans les petites communes que dans les grosses. Pas des choses extraordinaires bien sûr (on oublie les musées et les sorties patinoire!) mais des trucs comme jardinage, sorties nature, travail manuel, des partenariats avec les clubs de sports locaux,etc... Dans les grandes villes, trop d'élèves concernés, du coup tout est difficile à mettre à en place, tout est couteux, tout est compliqué.
Frédo45 Posté(e) 28 août 2013 Posté(e) 28 août 2013 Si on devait avoir l'équité sur le territoire, les écoles ne seraient pas financées par les communes mais par l'Etat. Au moins, le budget alloué se ferait en fonction du nombre d'élèves, à quelques variables près (éducation prioritaire, situation de handicap, éducation spécialisée...). Mais est-ce possible ? Ce serait un sacré casse-tête administratif et financier. L'inéquité existe déjà puisque ce sont les communes qui financent l'école. Je travaille dans une école où l'on peut aller tous les deux ans en classe de découverte mais j'ai travaillé dans une commune où l'on n'avait le droit à aucune sortie aussi...
mayre Posté(e) 28 août 2013 Posté(e) 28 août 2013 Sur ta commune, très bien... Et les autres? C'est bien de ne pas voir que son petit intérêt. De plus, je suis pour l'égalité, plutôt l'équité d'ailleurs, garantie par l'état, mais pas par les capacités financières variées des différentes communes. Les marges de manoeuvre sont limitées quand on est sur une petite commune... Et avec la meilleure volonté du monde (je concède, pas la mienne), cela reste difficile à mettre en place. Mais je ne vais pas re-développer des arguments maintes fois répétées. Une grosse commune peut éventuellement mettre des choses en place. Une commune de 800 habitants, moins. Mais alors que penses-tu des ZEP? Moi je pense que selon l'environnement et la population, les écoles n'ont pas les mêmes besoins. ET contrairement à toi je pense qu'il sera plus facile de mettre en place des choses dans les petites communes que dans les grosses. Pas des choses extraordinaires bien sûr (on oublie les musées et les sorties patinoire!) mais des trucs comme jardinage, sorties nature, travail manuel, des partenariats avec les clubs de sports locaux,etc... Dans les grandes villes, trop d'élèves concernés, du coup tout est difficile à mettre à en place, tout est couteux, tout est compliqué. Et ben, comme je l'ai dit, je suis pour l'équité, donc donner plus à ceux qui ont le moins. Pour avoir enseigné longtemps en ZEP et voir ce que cela va devenir pour lisser les moyens, non, je ne trouve pas ça plus équitable: avant, ils avaient des choses qu'ils ne pouvaient faire nulle part ailleurs, maintenant, centre-ville ou ZEP, même combat... Ensuite, j'habite une commune de 450 âmes, entourées de petites communes, et aucun maire n'a les moyens d'embaucher... Je n'ai pas hâte d'y être, car je pense que mon fils aura de longues heures de garderies. Pour te répondre, Jolimie, ce n'est pas une question de nombre d'habitants mais de moyens: d'une commune à l'autre, les moyens sont très différents. J'ai connaissance de communes sur lesquelles se trouvent, par exemple, des centrales, et qui, malgré leur petite taille, sont bien plus riches en proportion que des communes plus peuplées. Le principe de fonction d'état, c'est de proposer un service équivalent sur tout le territoire. On s'en éloigne indéniablement, même si ces inégalités existaient déjà, elles s'accentueront.
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