Frédo45 Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 On dévie du sujet. Le SNUIPP, le SGEN et le SE (avec des nuances) défendent mordicus la refondation en arguant que c'est pour le bien des enfants. C'est votre droit mais vous entérinez de facto des dérives qu'on est nombreux à trouver très inquiétantes. L'école publique continue de s'affaiblir et en cas de changement de majorité en 2017, le coup de grâce pourra d'autant plus aisément lui être porté avec la complicité de certains élus locaux. Espérons que ce soit le camps "refondateur" qui ai raison. C'est faux ! Si c'était le cas, nous n'aurions pas appelé à la grève le 12/02 et manifesté le 06/04. Donc tu dis n'importe quoi. C'est faux !
Frédo45 Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 Tout est parti sur de mauvaises bases, Peillon en se dépêchant a ruiné toutes les solutions de concertations et a créé les conditions de l'échec. SIHR et ses amis l'ont aidé à réussir ce massacre. D'accord sur le fait que Peillon a précipité les choses. Le SNUipp (et donc ses dirigeants) ont très tôt réclamé le report pour tous à 2014. Nous n'avons pas été entendus. C'est cela qu'on nous reproche, que le ministre ne nous a pas écoutés sur ce point ?
nova32 Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 Je mets dans le même sac TOUS les dirigeants des gros syndicats, le SNUIPP étant finalement moins pire que le SE ou le SGEN. Et encore. Parce que finalement, le SE et le SGEN sont clairs, et dans leur rôle. Rien de surprenant à ce qu'ils défendent cette refondation. Le Snuipp, lui a le c** entre deux chaises si vous me permettez l'expression. Une base plutôt contre, des dirigeants plutôt pour. Et c'est en n'étant pas clair qu'il s'attire les foudres des collègues.
Pablo Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 On dévie du sujet. Le SNUIPP, le SGEN et le SE (avec des nuances) défendent mordicus la refondation en arguant que c'est pour le bien des enfants. C'est votre droit mais vous entérinez de facto des dérives qu'on est nombreux à trouver très inquiétantes. L'école publique continue de s'affaiblir et en cas de changement de majorité en 2017, le coup de grâce pourra d'autant plus aisément lui être porté avec la complicité de certains élus locaux. Espérons que ce soit le camps "refondateur" qui ai raison. C'est faux ! Si c'était le cas, nous n'aurions pas appelé à la grève le 12/02 et manifesté le 06/04. Donc tu dis n'importe quoi. C'est faux ! Freso franchement on peut descendre à la cave et retrouver les posts de l'époque mais admets quand même que le snuipp n'est intervenu que parce que la section parisienne a été à la limite de la sécession... toi le premier tu refusais la grève à cette époque et tu encensais cette réforme qui allait être une merveille
Frédo45 Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 Personne ne parle de laisser faire n'importe quoi avec les programmes. Les associations pédagogiques, les parlementaires, les universitaires et même les associations de parents d'élèves etc... ont un rôle à jouer dans la conception des programmes de l'école publique. Les syndicats peuvent donner leur avis mais on est nombreux à penser que les priorités peuvent être ailleurs, c'est tout. Tu sais bien qu'il n'y a aucun consensus parmi les chercheurs sur les "bonnes" pratiques. Les programmes, il faut les réformer pour la simple et bonne raison que nous n'arrivons pas à les tenir. Mais pour les programmes, il y a une concertation organisée et les changements devraient intervenir en 2015. Il n'y a donc pas de précipitation et c'est normal car en effet ce n'est pas une priorité. Ca n'est pas le cas du reste et notamment de la réforme des rythmes scolaires, qui ne sont pas plus prioritaires mais dont la réforme s'est faite en accéléré. Ceci nous l'avons dénoncé.
ColdTurkey Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 exigence de qualité et le discours de vérité "SIHR" SIHR a signé les accords avec Peillon. Puis s'est retourné contraint et forcé par la base. Tous les syndicats ont été dépassés par un mouvement de fond sans précédent et sans appel. [et SIHR n'a rien retenu de cela! Quand on participe à la préparation d'une telle réforme, on ne laisse pas les personnels et les élèves s'engager dans un processus dont personne ne sait comment il peut se mettre en place. Ils ont été inconséquents et incompétents : ils n'ont eu aucune exigence de qualité dans leur travail et maintenant c'est sur le terrain que leur stupidité se répand. Quant à la vérité qui peut laisser croire qu'il nous défend, la chute de nos conditions de travail depuis plusieurs années et, en ce moment, c'est que c'est de sa responsabilité et qu'en vérité, il nous mène en bateau et nous fait couler.
Frédo45 Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 On dévie du sujet. Le SNUIPP, le SGEN et le SE (avec des nuances) défendent mordicus la refondation en arguant que c'est pour le bien des enfants. C'est votre droit mais vous entérinez de facto des dérives qu'on est nombreux à trouver très inquiétantes. L'école publique continue de s'affaiblir et en cas de changement de majorité en 2017, le coup de grâce pourra d'autant plus aisément lui être porté avec la complicité de certains élus locaux. Espérons que ce soit le camps "refondateur" qui ai raison. C'est faux ! Si c'était le cas, nous n'aurions pas appelé à la grève le 12/02 et manifesté le 06/04. Donc tu dis n'importe quoi. C'est faux ! Freso franchement on peut descendre à la cave et retrouver les posts de l'époque mais admets quand même que le snuipp n'est intervenu que parce que la section parisienne a été à la limite de la sécession... toi le premier tu refusais la grève à cette époque et tu encensais cette réforme qui allait être une merveille Je refusais la grève mais j'ai toujours expliqué pourquoi. Il y avait une cristallisation sur les rythmes qui me dérangeait et qui me dérange toujours aujourd'hui. Vous pouvez remettre les gens dans la rue. La majorité ne demandera pas une réforme de la loi LRU, ni de la MAP, ni la suppression des APC. Elle ne demandera pas non plus la fin du socle commun et du LPC. A titre personnel, je me vois mal aller manifester avec des gens qui se foutent complètement de tout ça. Alors, certes, les militants ne pensent peut-être pas comme cela mais ils ne sont pas majoritaires. Si tu veux, je peux te ressortir toutes les publications de ma section aussi. Et j'ai toujours dit la même chose : cette réforme propose quelques avancées (retour d'une formation initiale, création de postes, maîtres supplémentaires, scolarisation des moins de 3 ans, semaine des 4 jours et demie...) mais ne rompt pas avec les politiques antérieures et n'est pas assez ambitieuse (cela reste insuffisant en termes de formation, le rôle du maître supplémentaire n'est pas tout à fait en adéquation avec ce que nous proposons, la scolarisation des TPS ne se fait dans des conditions optimales, la réforme des rythmes est mal ficelée...). C'est toujours ce que j'ai dit. Je mets dans le même sac TOUS les dirigeants des gros syndicats, le SNUIPP étant finalement moins pire que le SE ou le SGEN. Et encore. Parce que finalement, le SE et le SGEN sont clairs, et dans leur rôle. Rien de surprenant à ce qu'ils défendent cette refondation. Le Snuipp, lui a le c** entre deux chaises si vous me permettez l'expression. Une base plutôt contre, des dirigeants plutôt pour. Et c'est en n'étant pas clair qu'il s'attire les foudres des collègues. En quoi ne sommes-nous pas clairs ? Oui à la réforme des rythmes et au passage à 4 jours et demie mais dans de meilleures conditions.
Frédo45 Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 exigence de qualité et le discours de vérité "SIHR" SIHR a signé les accords avec Peillon. Puis s'est retourné contraint et forcé par la base. Tous les syndicats ont été dépassés par un mouvement de fond sans précédent et sans appel. [et SIHR n'a rien retenu de cela! Quand on participe à la préparation d'une telle réforme, on ne laisse pas les personnels et les élèves s'engager dans un processus dont personne ne sait comment il peut se mettre en place. Ils ont été inconséquents et incompétents : ils n'ont eu aucune exigence de qualité dans leur travail et maintenant c'est sur le terrain que leur stupidité se répand. Quant à la vérité qui peut laisser croire qu'il nous défend, la chute de nos conditions de travail depuis plusieurs années et, en ce moment, c'est que c'est de sa responsabilité et qu'en vérité, il nous mène en bateau et nous fait couler. Attention c'est le démon. Doit-on reprocher à Bernard Thibault ou à Jean-Claude Mailly les réformes successives des retraites ? Non, ils ont tenté de les contrer mais n'y sont pas parvenus.
ColdTurkey Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 Ah, l'agacement. Frédo, les programmes étaient la priorité. La concertation n'est que du vent, On a déjà donné (IUFM, et autres concertations où on se foutait de nous). A un moment donné, il faut arrêter de nous prendre pour des billes. 15 jours pour sortir des phrases et 15 jours après on a le bilan. Non, franchement, tu crois cela! Au niveau de la grève, le SNUIPP national n'a suivi que contraint et forcé. J'étais dans un bureau local, on attendait l'accord et le national traînait des pieds.
dameoiselle Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 Je me permets de souligner ici que la section parisienne du snuipp ne défendait plus le "oui à la reforme des rythmes" lors des dernières manifs l'année passée... Comme quoi entre la base et la tête, il peut s'en passer des choses. Et depuis la rentrée ? Plus rien... quelqu'un a du siffler la fin du match.
ColdTurkey Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 exigence de qualité et le discours de vérité "SIHR" SIHR a signé les accords avec Peillon. Puis s'est retourné contraint et forcé par la base. Tous les syndicats ont été dépassés par un mouvement de fond sans précédent et sans appel. [et SIHR n'a rien retenu de cela! Quand on participe à la préparation d'une telle réforme, on ne laisse pas les personnels et les élèves s'engager dans un processus dont personne ne sait comment il peut se mettre en place. Ils ont été inconséquents et incompétents : ils n'ont eu aucune exigence de qualité dans leur travail et maintenant c'est sur le terrain que leur stupidité se répand. Quant à la vérité qui peut laisser croire qu'il nous défend, la chute de nos conditions de travail depuis plusieurs années et, en ce moment, c'est que c'est de sa responsabilité et qu'en vérité, il nous mène en bateau et nous fait couler. Attention c'est le démon. Doit-on reprocher à Bernard Thibault ou à Jean-Claude Mailly les réformes successives des retraites ? Non, ils ont tenté de les contrer mais n'y sont pas parvenus. Non, car la réforme des professeurs des écoles... C'est la volonté des syndicats, regardez où nous en sommes. Et la plupart des réformes (celles de gauche, les autres n'ont pas besoin des accords de qui que ce soit) que nous avons subies l'ont été avec l'accord et une volonté syndicale. Ne confondons pas tout. Aujourd'hui, je suis moins bien payé qu'un instituteur, je partirai à la retraite à 63 ans ou plus et j'ai perdu le droit à un logement de fonction. Et je le dois aux syndicats et je n'oublie pas ce que je leur dois, c'est inscrit sur ma fiche de paie.
Frédo45 Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 Contraint et forcé ? Par qui ? Par les autres syndicats ? Qu'est-ce qui les empêche de lancer un préavis de grève sans le SNUipp ? Les programmes ne sont pas une priorité, tout comme les rythmes. Les priorités, c'est la fin de la MAP, l'abrogation de la loi LRU, une réflexion sur la formation et l'enseignement spécialisé.
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