Frédo45 Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 exigence de qualité et le discours de vérité "SIHR" SIHR a signé les accords avec Peillon. Puis s'est retourné contraint et forcé par la base. Tous les syndicats ont été dépassés par un mouvement de fond sans précédent et sans appel. [et SIHR n'a rien retenu de cela! Quand on participe à la préparation d'une telle réforme, on ne laisse pas les personnels et les élèves s'engager dans un processus dont personne ne sait comment il peut se mettre en place. Ils ont été inconséquents et incompétents : ils n'ont eu aucune exigence de qualité dans leur travail et maintenant c'est sur le terrain que leur stupidité se répand. Quant à la vérité qui peut laisser croire qu'il nous défend, la chute de nos conditions de travail depuis plusieurs années et, en ce moment, c'est que c'est de sa responsabilité et qu'en vérité, il nous mène en bateau et nous fait couler. Attention c'est le démon. Doit-on reprocher à Bernard Thibault ou à Jean-Claude Mailly les réformes successives des retraites ? Non, ils ont tenté de les contrer mais n'y sont pas parvenus. Non, car la réforme des professeurs des écoles... C'est la volonté des syndicats, regardez où nous en sommes. Et la plupart des réformes (celles de gauche, les autres n'ont pas besoin des accords de qui que ce soit) que nous avons subies l'ont été avec l'accord et une volonté syndicale. Ne confondons pas tout. Aujourd'hui, je suis moins bien payé qu'un instituteur, je partirai à la retraite à 63 ans ou plus et j'ai perdu le droit à un logement de fonction. Et je le dois aux syndicats et je n'oublie pas ce que je leur dois, c'est inscrit sur ma fiche de paie. C'est vrai pour tous les fonctionnaires, pas que les professeurs des écoles. Rien à voir avec le fait d'être devenu PE. les instituteurs auraient vu de la même façon leur point d'indice gelé.
ColdTurkey Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 Je mets dans le même sac TOUS les dirigeants des gros syndicats, le SNUIPP étant finalement moins pire que le SE ou le SGEN. Et encore. Parce que finalement, le SE et le SGEN sont clairs, et dans leur rôle. Rien de surprenant à ce qu'ils défendent cette refondation. Le Snuipp, lui a le c** entre deux chaises si vous me permettez l'expression. Une base plutôt contre, des dirigeants plutôt pour. Et c'est en n'étant pas clair qu'il s'attire les foudres des collègues. En fait, je pensais que le rôle principal d'un syndicat était de défendre les intérêts des syndiqués en l'occurrence les professeurs des écoles. Je ne crois pas que ce soit leur priorité d'où l'état de notre profession.
nova32 Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 Je mets dans le même sac TOUS les dirigeants des gros syndicats, le SNUIPP étant finalement moins pire que le SE ou le SGEN. Et encore. Parce que finalement, le SE et le SGEN sont clairs, et dans leur rôle. Rien de surprenant à ce qu'ils défendent cette refondation. Le Snuipp, lui a le c** entre deux chaises si vous me permettez l'expression. Une base plutôt contre, des dirigeants plutôt pour. Et c'est en n'étant pas clair qu'il s'attire les foudres des collègues. En fait, je pensais que le rôle principal d'un syndicat était de défendre les intérêts des syndiqués en l'occurrence les professeurs des écoles. Je ne crois pas que ce soit leur priorité d'où l'état de notre profession. Défendre les personnels ? C'est dans l'intérédézenfants, ça ?
ColdTurkey Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 Contraint et forcé ? Par qui ? Par les autres syndicats ? Qu'est-ce qui les empêche de lancer un préavis de grève sans le SNUipp ? Les programmes ne sont pas une priorité, tout comme les rythmes. Les priorités, c'est la fin de la MAP, l'abrogation de la loi LRU, une réflexion sur la formation et l'enseignement spécialisé. SIHR a été contraint et forcé par la base. Les sections locales ont forcé le national à faire ce qu'il ne voulait pas. Il y a de nombreuses priorités au contraire. Celle des rythmes en était un pas la plus simple. Celle des programmes en est une autre. C'est celle qui pèse le plus sur le quotidien. Celle du rôle de notre hiérarchie, qui, au demeurant est là pour aider au fonctionnement. + celles que tu cites .... Mais tout cela demande d'être bien préparé et là ce n'est pas le cas. C'est le reproche le plus fréquent que l'on peut faire à la gauche : de belles idées mais une mise en oeuvre dramatique (et j'en ai vu de nombreuses... Je ne sais plus où j'ai rangé mon superbe TO7!) Il est vrai que la droite, elle, n'a pas ce souci : baisse des effectifs enseignants et baisse des moyens ne demandent aucune mise en oeuvre.
ColdTurkey Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 Défendre les personnels ? C'est dans l'intérédézenfants, ça ?Oui, car lorsque les personnels sont en bonne santé et bien dans leur travail, ils produisent mieux! Cette notion est capitaliste! Certains d'entre-eux se sont rendus compte de cela (pas tous je vous rassure, pour la plupart et en particulier chez nous, il vaut mieux taper sur le travailleur, l'épuiser puis le jeter (on dirait le programme de Coppé!)).
Frédo45 Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 Bah il faudrait savoir. L'an passé, on disait que le SNUipp n'écoutait pas sa base. Et aujourd'hui, on reproche à sa direction de l'avoir fait. J'avoue être un peu perdu.
nova32 Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 Défendre les personnels ? C'est dans l'intérédézenfants, ça ?Oui, car lorsque les personnels sont en bonne santé et bien dans leur travail, ils produisent mieux!Cette notion est capitaliste! Certains d'entre-eux se sont rendus compte de cela (pas tous je vous rassure, pour la plupart et en particulier chez nous, il vaut mieux taper sur le travailleur, l'épuiser puis le jeter (on dirait le programme de Coppé!)). C'était ironique, bien entendu. Je suis entièrement d'accord. Seulement, la mode actuelle est d'accepter n'importe quoi sous prétexte que c'est fait dans l'intérêt des enfants. Parce que le bien être des personnels, lui, est secondaire.
ColdTurkey Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 Bah il faudrait savoir. L'an passé, on disait que le SNUipp n'écoutait pas sa base. Et aujourd'hui, on reproche à sa direction de l'avoir fait. J'avoue être un peu perdu.Frédo, je te dis qu'ils n'ont pas au le choix. La colère de certains était telle qu'ils ont frisé l'éclatement. La direction a tenu la barre le plus longtemps possible et a dû céder. Pas parce qu'ils écoutaient, parce qu'ils n'avaient pas le choix. C'est plutôt simple, non? Ces dirigeants sont avant tout des politiques et ils se conduisent comme tel.
ColdTurkey Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 Défendre les personnels ? C'est dans l'intérédézenfants, ça ?Oui, car lorsque les personnels sont en bonne santé et bien dans leur travail, ils produisent mieux! Cette notion est capitaliste! Certains d'entre-eux se sont rendus compte de cela (pas tous je vous rassure, pour la plupart et en particulier chez nous, il vaut mieux taper sur le travailleur, l'épuiser puis le jeter (on dirait le programme de Coppé!)). C'était ironique, bien entendu. Je suis entièrement d'accord. Seulement, la mode actuelle est d'accepter n'importe quoi sous prétexte que c'est fait dans l'intérêt des enfants. Parce que le bien être des personnels, lui, est secondaire. Oui,j'avais bien compris Nova. Désolé. Mais je suis un peu agacé.. (j'avais écrit agavé, un mot-valise improbable mais qui a bien du sens) Pour ne pas dire fort en colère.
ColdTurkey Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 Une citation de Jack, merci à lui : (http://dangerecole.blogspot.fr/) marre des directeurs/trices/principaux qui prennent les gens de haut et imposent des réunions ineptes et inutiles marre des profs tristes, psychorigides et incapables de lâcher un sourire marre de cette hiérarchie qui nous gère comme des pions marre des collègues qui sont des techniciens de l'éducation sans humanité marre de faire une heure d'aide après 6h de classe marre des collègues qui se prennent la tête et compliquent la vie de tout le monde marre de ces profs qui n'aiment pas leurs élèves marre de ces profs qui se satisfont de conditions d'enseignement minables marre des collègues qui vont crever de ne vivre que pour l'école marre de ces directeurs/trices carriéristes et lécheurs de bottes de leur inspecteur marre de ces inspecteurs/trices lâches et inhumains soumis à leur hiérarchie marre de la langue de bois exprimée par nos supérieurs marre que l'école ne soit plus un endroit où les enfants et les profs s'épanouissent Je l'ai envoyé au SGEN. Ils étaient tout heureux que nous puissions encore multiplier nos réunions et bavarder gaiement des programmes. Ah, au fait, ils ne m'ont pas répondu. Mince. Sinon, visitez le site de Jack (enfin pour ceux qui ne le connaissent pas) : http://dangerecole.blogspot.fr/
elpissou Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 exigence de qualité et le discours de vérité "SIHR" SIHR a signé les accords avec Peillon. Puis s'est retourné contraint et forcé par la base. Tous les syndicats ont été dépassés par un mouvement de fond sans précédent et sans appel. [et SIHR n'a rien retenu de cela! Quand on participe à la préparation d'une telle réforme, on ne laisse pas les personnels et les élèves s'engager dans un processus dont personne ne sait comment il peut se mettre en place. Ils ont été inconséquents et incompétents : ils n'ont eu aucune exigence de qualité dans leur travail et maintenant c'est sur le terrain que leur stupidité se répand. Quant à la vérité qui peut laisser croire qu'il nous défend, la chute de nos conditions de travail depuis plusieurs années et, en ce moment, c'est que c'est de sa responsabilité et qu'en vérité, il nous mène en bateau et nous fait couler. Attention c'est le démon. Doit-on reprocher à Bernard Thibault ou à Jean-Claude Mailly les réformes successives des retraites ? Non, ils ont tenté de les contrer mais n'y sont pas parvenus. Non, car la réforme des professeurs des écoles... C'est la volonté des syndicats, regardez où nous en sommes. Et la plupart des réformes (celles de gauche, les autres n'ont pas besoin des accords de qui que ce soit) que nous avons subies l'ont été avec l'accord et une volonté syndicale. Ne confondons pas tout. Aujourd'hui, je suis moins bien payé qu'un instituteur, je partirai à la retraite à 63 ans ou plus et j'ai perdu le droit à un logement de fonction. Et je le dois aux syndicats et je n'oublie pas ce que je leur dois, c'est inscrit sur ma fiche de paie. C'est vrai pour tous les fonctionnaires, pas que les professeurs des écoles. Rien à voir avec le fait d'être devenu PE. les instituteurs auraient vu de la même façon leur point d'indice gelé. La suppression du logement de fonction, c'est bien suite au changement de statut, non ? Crois moi, en région parisienne, même avant que le point d'indice ne soit gelé, ça n'a pas été compensé par l'augmentation de salaire.
Frédo45 Posté(e) 18 septembre 2013 Posté(e) 18 septembre 2013 Bah il faudrait savoir. L'an passé, on disait que le SNUipp n'écoutait pas sa base. Et aujourd'hui, on reproche à sa direction de l'avoir fait. J'avoue être un peu perdu.Frédo, je te dis qu'ils n'ont pas au le choix. La colère de certains était telle qu'ils ont frisé l'éclatement.La direction a tenu la barre le plus longtemps possible et a dû céder. Pas parce qu'ils écoutaient, parce qu'ils n'avaient pas le choix. C'est plutôt simple, non? Ces dirigeants sont avant tout des politiques et ils se conduisent comme tel. t'as l'air de bien connaître les couloirs du 128 Boulevard Blanqui... Et on n'a pas frisé l'éclatement. Il y a des désaccords, il y a des courants mais pas un risque de scission à l'horizon.
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