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De l'art de réécrire l'histoire.

Le 12/02 a été imposé par la base.

S'ils ne faisaient pas une appel à la grève ce jour là, les dirigeants du snuipp auraient été publiquement mis en difficulté, car manifestement non-représentatifs.

En amont, une grève le 30/01, pour "assécher" le vivier de grévistes; dommage, ça n'avait pas suffi.

Le 30 janvier était prévu avant le 12 février... Et il y avait la CGT et Solidaires dans cette action.

Excellente celle-là :) Si vous étiez pas tous seuls c'est bon !

Bref, je pense que les enseignants ont compris depuis longtemps le rôle accompagnateur du se unsa qui n'en finit plus de perdre son influence auprès des PE.

"Grâce" à la refondation le rôle courroie de distribution du gouvernement du snuipp-FSU apparaît maintenant de plus en plus clairement. Et c'est une ancienne du snuipp qui parle...

C'est vrai que le SNUipp étant le syndicat qui a le plus souvent appelé à la grève en 2013, il peut être qualifié ainsi...

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Ce qui est important n'est pas le nombre de fois mais le rapport direct entre les mots d'ordre de grève et les soucis des collègues du terrain.

Pour moi, je me répète, la question des rythmes est aussi importante et dangereuse pour nous que tous les sujets que tu as évoqués plus haut.

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Ce qui est important n'est pas le nombre de fois mais le rapport direct entre les mots d'ordre de grève et les soucis des collègues du terrain.

Pour moi, je me répète, la question des rythmes est aussi importante et dangereuse pour nous que tous les sujets que tu as évoqués plus haut.

Le simple fait d'avoir voulu passer en force, en mettant dans la m... au passage un certain nombre de communes, prouve que cette question des rythmes n'est pas anodine. Et on est nombreux à se souvenir des Laurel et Hardy du socialisme éducatif de la fin des années 90 donc, non, on n'a pas confiance. Surtout sachant que Hardy, qui voulait nous refiler aux communes a fini chez Sarkozy mais n'a jamais été désapprouvé par ses condisciples. Mais je suppose qu'on raconte n'importe quoi et qu'on a rêvé ces 20 dernières années.

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Je suis gêné par ce genre d'"expérience". On reste dans le discours où il faut constamment se justifier sur notre emploi du temps, un peu comme face aux chers collègues" qui débinent ceux qui partent à la fin des cours.

Nous sommes payés pour assurer un certain nombre d'heures de cours ,un des plus élevés en annualisé de l'OCDE pour les enseignants du primaire le tout pour un des salaires les plus faibles et un investissement national dans l'enseignement primaire faible. Ce sont des faits facilement vérifiables par toute personne de bonne foi (les autres, il est inutile d'en discuter avec eux) et nous n'avons pas à nous justifier plus que ça sur notre emploi du temps, du moment que le boulot est fait.

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Je suis gêné par ce genre d'"expérience". On reste dans le discours où il faut constamment se justifier sur notre emploi du temps, un peu comme face aux chers collègues" qui débinent ceux qui partent à la fin des cours.

Nous sommes payés pour assurer un certain nombre d'heures de cours ,un des plus élevés en annualisé de l'OCDE pour les enseignants du primaire le tout pour un des salaires les plus faibles et un investissement national dans l'enseignement primaire faible. Ce sont des faits facilement vérifiables par toute personne de bonne foi (les autres, il est inutile d'en discuter avec eux) et nous n'avons pas à nous justifier plus que ça sur notre emploi du temps, du moment que le boulot est fait.

Je suis d'accord et le fait de se justifier nous fait encore passer pour des victimes et, a mon avis, c'est totalement contre productif.

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Rappelez-vous une autre belle entourloupe du SNUI-pp : la manifestation du 6 avril pour la "refondation".

De l'aveu même d'un adhérent de ce syndicat, une simple manoeuvre de diversion quelques jours seulement après le vote du Conseil de Paris de l'application de la réforme à la rentrée 2013.

Alors que le 25 mars, sous les fenêtres du maire, certains gardaient encore le mince espoir d'un report de la réforme, d'autres préparaient leur énième petit soutien au gouvernement...

Chères têtes pensantes de la FSU, à l'amertume ressentie à l'annonce des résultats de ce vote, vous avez répondu par une manifestation bidon aux slogans aussi creux que "pour une vraie refondation".

Quel mépris pour vos adhérents et, plus généralement, pour l'ensemble des collègues parisiens qui ont, tout au long de l'année, multiplié les actions, tracté, manifesté, pris la parole dans les réunions publiques...

Mais nous ne l'oublierons pas. Désormais, chaque brochure, chaque tract du SNUI-pp portera l'odeur rance de la compromission et de la trahison.

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C'est "marrant" :

- quand quelqu'un dit que vous (c'est un vous pas vraiment ciblé, j'ai pas retenu les pseudos) refusez cette refondation parce que vous voulez garder votre mercredi et ne pas renoncer àvotre confort perso, vous hurlez que non, pas du tout, c'est juste pour les enfants que cette réforme est aberrante.

- mais quand quelqu'un qui est pour la réforme essaye de parler de bien-être des élèves, vous hurlez que les syndicats n'ont pas à s'occuper de ça, mais doivent uniquement s'occuper des conditions de travail...

A un moment, faut assumer...

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C'est "marrant" :

- quand quelqu'un dit que vous (c'est un vous pas vraiment ciblé, j'ai pas retenu les pseudos) refusez cette refondation parce que vous voulez garder votre mercredi et ne pas renoncer àvotre confort perso, vous hurlez que non, pas du tout, c'est juste pour les enfants que cette réforme est aberrante.

- mais quand quelqu'un qui est pour la réforme essaye de parler de bien-être des élèves, vous hurlez que les syndicats n'ont pas à s'occuper de ça, mais doivent uniquement s'occuper des conditions de travail...

A un moment, faut assumer...

Le bien-être des élèves n'est pas incompatible avec celui de leurs enseignants...Le rôle des syndicats est d'abord de défendre les salariés qu'ils représentent, non?

Vu les travaux pour le moins contradictoires des chronobiologistes (lire Claire Leconte sur le sujet: la refondation n'est pas compatible avec son travail à Lille) et les multiples entorses au bien des enfants justifié par tout et rien, ce serait plutôt aux partisans de cette réforme de nous expliquer en quoi le fait de dégrader les conditions de travail et d'enfoncer financièrement les collègues, bénéficie aux élèves.

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Moi je pense que les 5 matinées de classes sont un mieux pour les élèves (je ne parle pas du périsco...). Ce qui ne m'empêche pas de penser que je vais y perdre en qualité de vie et que donc cette réforme mériterait une compensation importante.

J'étais contre cette réforme pour cette raison. Mais plus j'entends tout et n'importe quoi pour justifier le fait d'être contre la réforme, moins je me reconnais dans ces revendications et plus j'ai envie d'être pour! :wacko:

FO est pour l'abrogation des decrets Peillon et Darcos, ça signifie revenir à 26h devant élèves sur 4,5 jours. Pour moi, ça, ça serait un recul dans mes conditions de travail! On aurait moins de réunion, bien sûr, mais :

- les réunions, c'est sur des horaires relativement flexibles, elles sont placées quand ça arrange la majorité. La semaine de 4,5 jours, c'était tous les samedis matins occupés.

- les réunions ne sont pas toutes vécues comme une contrainte abominable par tous. Quand on aime bosser en équipe, heures de réunion ou pas, on le fait. On peut actuellement compter ces heures dans les heures dues globalement. En revenant à l'ancien système, ça veut dire faire ça sur son temps perso.

- il faut arrêter d'avoir peur des IEN. Les heures de concertation, on en fait ce qu'on veut. Il y a des tas de choses qu'on peut faire passer dessus, même si l'IEN a dit que c'était pas bien (notamment les réunions avec les différents partenaires : mairies, assos de parents, associations locales...). Ceux qui respectent scrupuleusement tous les desiderata parfois farfelus de leurs IEN, grand bien leur fasse! Tout ça pour dire que les heures de concertations dans les différentes écoles où je suis passée ont toujours été des heures utiles.

Posté(e)

Le bien-être des élèves n'est pas incompatible avec celui de leurs enseignants...Le rôle des syndicats est d'abord de défendre les salariés qu'ils représentent, non?

Vu les travaux pour le moins contradictoires des chronobiologistes (lire Claire Leconte sur le sujet: la refondation n'est pas compatible avec son travail à Lille) et les multiples entorses au bien des enfants justifié par tout et rien, ce serait plutôt aux partisans de cette réforme de nous expliquer en quoi le fait de dégrader les conditions de travail et d'enfoncer financièrement les collègues, bénéficie aux élèves.

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