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La valeur du passé simple et de l'imparfait


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Posté(e)
  Le 06/04/2013 à 06:44, tina3513 a dit :

Un vrai tue l'amour ce poème!

Je ne suis pas sûre que cela donne une idée claire et simple de la conjugaison aux élèves. :scratch:

Pourtant il a une certaine musicalité et il est au fond très drôle...

Peut-être faut-il les guider un petit peu pour qu'ils puissent l'appréhender (mettre les verbes infinitifs entre parenthèses ?).

Perso, je ne leur présenterais pas la partie au subjonctif imparfait avant le CM2 ou le collège.

Mais pour le reste, on ne perd rien à le leur présenter !

Posté(e)

Pour la leçon sur le passé simple, quand j'étais au CM2, je partais de "nous fûmes", "vous pûmes", "nous eûmes", "nous voulûmes" et je faisais rechercher les infinitifs. Evidemment, pour le premier, tout le monde donnait "fumer". Donc, je rajoutais "nous fumâmes", et là je les laissais patauger... c'était assez rigolo.

Mais bon, ça ne donne pas trop les valeurs imparfait / passé simple, pour le coup, c'est autre chose !

Pour l'utilisation des temps, je pense tout de même que la meilleure stratégie est de leur lire très souvent des textes au passé simple, dès la maternelle, et de leur en faire lire dès le CE1, pour qu'ils automatisent et qu'ils reconnaissent ces formes.


Dans Archilecture, on a fait le choix au CM1 de ne présenter que la 3ème personne (singulier et pluriel) car c'est la plus utilisée et la moins exotique. Une fois que cette personne est bien connue et utilisée, il est plus facile de construire le reste de la conjugaison en ajoutant les première et deuxième personnes.

Posté(e)

Le plus difficile étant sans doute la première personne du singulier des verbes du 1er groupe. Quel adulte n'a pas hésité quelques secondes avant de savoir s'il convenait d'écrire "je parlai" plutôt que "je parlais", surtout de nos jours où la prononciation "é/è" a presque complètement disparu du bon usage, même chez les comédiens ou les présentateurs des journaux télévisés ou radiophoniques.

Posté(e)
  Le 06/04/2013 à 12:32, papili a dit :

Le plus difficile étant sans doute la première personne du singulier des verbes du 1er groupe. Quel adulte n'a pas hésité quelques secondes avant de savoir s'il convenait d'écrire "je parlai" plutôt que "je parlais", surtout de nos jours où la prononciation "é/è" a presque complètement disparu du bon usage, même chez les comédiens ou les présentateurs des journaux télévisés ou radiophoniques.

Oui, et c'est bien dommage. Même la maîtresse de mon fils ne prononce pas "é". Ne l'apprend-on plus ainsi dans les écoles ?

Posté(e)

C'est l'évolution de la langue et c'est régional (toute la moitié sud de la France ne distingue pas ces 2 sons depuis très longtemps), idem pour le un de brun / brin (qui fait encore la distinction ? Cela reste peut-être encore prégnant dans le nord ???).

Distinguer é/ è c'est pratique pour ne pas faire de fautes c'est sûr

Posté(e)

Oui, c'est surtout pratique pour éviter toute confusion. Pour une fois qu'on a l'occasion de mettre utilement à profit une particularité de la langue française !
C'est dommage de s'en priver, au moins au début de l'apprentissage.

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