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comment travaillez-vous?


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Bonjour, me voilà en congé maternité, et maintenant que j'ai du temps je réfléchis à mon métier, prends du recul. Je m'aperçois que la plupart du temps, on a tellement de choses à faire que certaines sont forcément mal faites (je parle pour moi, je suis un peu perfectionnistes aussi...).

Quand je conçois une séance/séquence je me sens bien seule:

-où chercher des exos/ des documents (dans les écoles il n'y a pas forcément ce qu'il faut, il existe 36 manuels...), à la maison on ne les a pas forcément à disposition.

-chercher sur le net, certes on trouve des choses, mais on y passe un temps fou pour parfois rien trouvé de bien.

Je trouve malheureux qu'il n'existe pas une base de données avec des séances géniales, testées et approuvées.

De plus, avec tout ce qu'il y a à faire, personnellement je n'ai pas le temps de lire des articles de pédagogies, d'approfondir des sujets , et vous?

Enfin bref, comment faites-vous pour travailler et être de bons enseignants?

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internet à fond....je sais où sont les sites bien, je pioche à fond ! me reste à organiser la classe et à la gérer...mais je en suis pas perfectionniste aussi, ça aide !

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Bonjour

personnellement j'ai une série de manuels en maths et un en français, j'essaye de rester dessus pour ne pas trop perdre de temps et surtout éviter la multplication des photocopies. Si vraiment la manière dont la notion est abordée ne me convient pas, je vais voir ailleurs.

Pour internet, c'est une mine d'or mais c'est vrai qu'on y passe un temps fou !! Je prends en général ce temps sur les vacances, où j'aime bien prendre le temps de farfouiner pour trouver des nouvelles idées. j'ai aussi quelques sites fétiches.

Je pense que sur une année on ne peut pas tout approfondir, par exemple cette année où j'ai un simple niveau (après 2 ans de double-niveau), j'essaye de consacrer plus de temps (et donc de faire des choses mieux) à la préparation de la lecture, de l'histoire des arts ou de la musique que j'avais un peu "baclée" les autres années.

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D’après Laurence Bergugnat, « les enseignants en burn-out font souvent le récit d’un enseignement traditionnel, qui exclut, isole, exige des élèves qu’ils restent tranquilles ». Ce qui n’est sans doute pas faux parce que « les enseignants en burn-out amènent leurs élèves à se sentir plus compétents ». Ils ont donc le souci de l’efficacité de leur enseignement : « Le burn-out est corrélé à des antécédents personnels, en particulier le sentiment d’efficacité et les représentations du métier. » Par conséquent, les enseignants constructivistes sont moins victimes de burn-out, puisque dans les pédagogies “actives” l’efficacité de l’enseignement est loin d'être un enjeu crucial.

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Encore un discours pour culpabiliser ceux qui ne sont pas dans le constructivisme ? S'ils sont malades, c'est parce qu'ils l'ont bien cherché ? Moi c'est ce que je lis derrière ces lignes. Et quand on fait du constructivisme, on a moins le souci d'être efficace ? Hé bé, c'est une rigolote, cette Mme Bergugnat.

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Et bien, pour avoir connu le burn out, je ne vois pas dans cet extrait de reproche caché derrière les lignes. J'y vois un éclairage supplémentaire bien utile pour moi : peut-être, arriver à être + dans l'activité des élèves et moins dans la préparation (je dirais "ficelage") des cours. Savoir lâcher prise... tout le problème de celui qui est en burn out.

Pas toujours, pas toujours.... Moi je pense juste à celui ou celle qui est dans une classe terrible, dans laquelle le constructivisme est juste impossible à envisager (ou bien avec un niveau d'enseignement très élevé). Tout dépend de la cohorte que tu as en face de toi et plus généralement du contexte.

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Tu as amplement raison, mais cela ne contredit pas l'idée que les enseignants qui font du constructivisme peuvent effectivement être moins victimes de burn out (c'était l'idée de l'extrait).

Statistiquement, peut être.....

Mais bon, d'expérience je dirais que le constructivisme, on n'en fait pas dans des classe déchainées. Parce que c'est tout bonnement ingérable. Enfin pour moi, cela dit. Et donc, logiquement, on enseignera alors d'avantage sur une tendance transmissive.

Et la classe ingérable en question pourrait bien mener l'enseignant au burn out. Pour moi, la pédagogie que nous pratiquons n'est donc pas forcément corrélée à notre état mental.

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Et bien, pour avoir connu le burn out, je ne vois pas dans cet extrait de reproche caché derrière les lignes. J'y vois un éclairage supplémentaire bien utile pour moi : peut-être, arriver à être + dans l'activité des élèves et moins dans la préparation (je dirais "ficelage") des cours. Rester fixé sur l'essentiel... tout le problème de celui qui est en burn out.

je suis assez d'acc avec ta lecture de l'extrait proposé.

moi je travaille mal ! c'est la première répone qui m'est venue à l'esprit en lisant le titre du post.

Je suis abonnée au Nouvel Educateur, et participe activement au groupe Freinet de mon coin, ça aide à etre pas seule.

Je bosse surtout hors temps scolaire, pendant les vacacnes, quoi ! Je réfléchis aux structures, aux pilliers : comment j'organise le cahier d'écrivain, la démarche en arts, en ceci en cela; je blinde mes "institutions" (j'essaye!) et puis après, souvent, je laisse filer.

En maths, je suis le manuel (PicBille) car je ne eux pas encore la lâcher, mais je pense passer bientôt aux créations mathématiques.

Pour les séances d'étude de la langue, je me base exclusivement sur l'éude des textes des enfants, qu'on corrige (je dis améliore) ensemble, lors du bilan, je mets le zoom sur UNE notion, qu'on travaille avec des exos tradi par la suite; de ce fait, toutes les notions sont brassées toute l'année, toutes les semaines; ça me demande "jsute" de faire un compte-rendu et de faire faire un exercice d'entraînement.

En arts, je me sers des dessins des enfants dans leurs cahiers de dessin pour faire le parallèle avec des oeuvres "du patrimoine", puis ensuite on fait à la manière de ...

En découverte du monde, je saute sur tout ce qui se présente dans la classe; anniversaires, morceau de glace, escargot, expérience electrique, ...

Après, comme dit Nao, je suis avec un milieu plutôt favorisé, au moins du point de vue socio-cul.

Je prépare aussi mes hors leçons : temps de travai perso, quelles procédures, ..

voilà, je peux détailler si tu veux.

Du coup, ce n'est pas ficelé, des fois je me dis que pas assez ... justement ...

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Mais bon, d'expérience je dirais que le constructivisme, on n'en fait pas dans des classe déchainées. Parce que c'est tout bonnement ingérable. Enfin pour moi, cela dit. Et donc, logiquement, on enseignera alors d'avantage sur une tendance transmissive.

Et la classe ingérable en question pourrait bien mener l'enseignant au burn out. Pour moi, la pédagogie que nous pratiquons n'est donc pas forcément corrélée à notre état mental.

à Mons en Bareoul, une équipe Freinet s'est montée, et a été étudiée par un labo (cf Yves Reuters).

Je pense qu'au départ, les classes étaient ingérables. C'est grâce à cette pédagogie qu'ils ont pacifié l'école et obtenu des résultats scolaires

POur moi la pédagogie que nous appliquons (ou essayons de mettre en oeuvre!) est correlé à quelque chose qui va au delà de l'état mental. POur moi, c'est de l'ordre du politique.

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Mais bon, d'expérience je dirais que le constructivisme, on n'en fait pas dans des classe déchainées. Parce que c'est tout bonnement ingérable. Enfin pour moi, cela dit. Et donc, logiquement, on enseignera alors d'avantage sur une tendance transmissive.

Et la classe ingérable en question pourrait bien mener l'enseignant au burn out. Pour moi, la pédagogie que nous pratiquons n'est donc pas forcément corrélée à notre état mental.

à Mons en Bareoul, une équipe Freinet s'est montée, et a été étudiée par un labo (cf Yves Reuters).

Je pense qu'au départ, les classes étaient ingérables. C'est grâce à cette pédagogie qu'ils ont pacifié l'école et obtenu des résultats scolaires

POur moi la pédagogie que nous appliquons (ou essayons de mettre en oeuvre!) est correlé à quelque chose qui va au delà de l'état mental. POur moi, c'est de l'ordre du politique.

Pourrais-tu développer ? Ça m'interpelle....

Alors effectivement, l'expérience de Mons en Baroeul parait géniale..... mais les collègues qui l'ont mise en place et l'ont faite fonctionner ont-elles une vie derrière ? Parce que le burn out peut aussi venir de la culpabilité de trop s'occuper des enfants des autres et moins des siens.

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pour les collègues de Mons, je ne sais pas, ce ne sont pas des amis !

pour le politique, pour faire bref, our moi l'école c'est Hugo "ouvres des écoles vous fermerez des prisons" ou je sais plus qui "plus les hommes seront éclairés plus ils seront libres".

L'éducation c'est un grand pas pour l'émancipation individuelle dans un esprit solidaire et coopératif.

Etre instit, pour moi, c'est dans l'idée de sauver le monde !

Les démarches pédagogiques que j'essaye de mettre en oeuvre viennent directement de mes opinions politiques autogestionnaires, par exemple.

C'est ce qui me guide, ça ne veut pas dire que je correspond à ce que je voudrais faire et/ou être. Il m'arrive d'êtr eun vrai tyran en classe, mais je cherche porquoi et comment faire autrement, parce que la tyrannie est un système politiques que je combattrais ailleurs. ( ça c'est pour qu'on me dise pas que je donne des leçons de morale ! j'essaye d'expliquer mon point de vue).

C'est plus clair? ça répond à ta question?

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Moi j'ai posté ce sujet car je me sens réellement en burn out dans ce métier...............je suis complètement insomniaque les veilles de journées travaillées...ça me ronge. Il y a aussi l'idée qu'on peut toujours faire mieux, toujours passer plus de temps à bosser qui est terrible, une culpabilité importante. Ce que je regrette profondément c'est de ne pas avoir suffisamment de ressources bien construites pour aller à l'essentiel. Je ne sais pas comment faire pour sortir de ça...pfff. Je travaille aussi à votre manière, mais ça ne me convient pas, j'ai l'impression de passer à côté de plein de choses, de ne pas être une professionnelle... je me dis que oui, j'ai appris des choses à l'iufm, par moi-même, les lectures, les collègues...mais je ne suis pas une pro, comme un médecin le serait, qui n'a pas droit à l'erreur, moi je pense qu'on passe à côté de plein de choses (genre parfois démunie face à des élèves en difficultés).

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