Frédo45 Posté(e) 11 mai 2013 Posté(e) 11 mai 2013 Fredo tu dis: Les missions (plus que les droits) du directeur ne résistent pas à l'intérêt commun. Je suis d'accord avec ça. mais c'est valable pour n'importe qui. Il est tout de même rare (il existe des andouilles partout) que le directeur choisisse une répartition en dehors de l'intérêt commun des élèves ! C'est moins rare que tu le crois... Des problèmes sur la répartition, il y en a tout le temps. Et pour le cas exposé, l'intérêt des élèves est d'avoir un enseignant motivé pour avoir un CP et le fait de le refuser parce qu'il s'agit d'une enseignante à temps partiel est ridicule. Combien de directeurs déchargés ont d'ailleurs des CP ? En plus, je ne suis pas sûr pour le coup de la légalité du choix. N'est-ce pas une discrimination ?
pimouss26 Posté(e) 11 mai 2013 Posté(e) 11 mai 2013 Certes fredo mais si dans l avis du cm on a 3instit qui veulent telle classe aucun qui ne veut tel élève et tout le monde qui veut la classe avec le tbi on fait comment?
Frédo45 Posté(e) 11 mai 2013 Posté(e) 11 mai 2013 on parle de plusieurs choses différentes un directeur qui écouterait les avis (ou ps d'ailleurs!) mais ferait tout en dépit du bon sens et comme bon lui semblerait ce n'est pas la même chose qu'un directeur qui doit trancher sur la répartition des classes s'il juge que la place du PES (en fonction des familles par exemple, des difficutlés des élèves ou autre) n'est pas à envisager sur tel ou tel niveau. Les collègues peuvent toujours faire appel à l'ien, pas sûr qu'il s'implique... par contre je reste catégorique que ce n'est pas le genre de sujet à aborder en conseil d'école, après les parents se sentiraient le droit d'émettre leur avis (voire plus) sur toutes nos décisions... Les parents ne sont pas des ennemis et sur la répartition, j'estime que quand il y a des questionnements, on peut leur demander leur avis. Ce n'est pas un crime. Ca doit être encadré afin qu'ils restent à leur place. Je te donne un exemple : je travaille sur un RPI. Une année, on a dû séparer les CE1 sur deux sites. En conseil d'école, on a expliqué selon quels critères on allait répartir. Il s'avère qu'il n'y a eu aucune contestation parce qu'on a argumenté en ce sens mais on aurait pu tout à fait accepter que les parents expriment un avis différent et argumentent à leur tour. Ils ont le droit. Pour le coup ici, je n'ai pas l'impression que ce qui dérange le directeur, c'est qu'on n'affecte pas les PES sur le CP mais qu'on mette un temps partiel sur le CP. Et là c'est encore plus ridicule.
Frédo45 Posté(e) 11 mai 2013 Posté(e) 11 mai 2013 Certes fredo mais si dans l avis du cm on a 3instit qui veulent telle classe aucun qui ne veut tel élève et tout le monde qui veut la classe avec le tbi on fait comment? Mais là on n'est pas dans le cas où la majorité du conseil des maîtres est contre l'avis du directeur. Ca n'est pas la même chose. Pour le TBI, je crois qu'il faut une formation, il me semble ? Donc celui qui a la formation est prioritaire.
pimouss26 Posté(e) 11 mai 2013 Posté(e) 11 mai 2013 on parle de plusieurs choses différentes un directeur qui écouterait les avis (ou ps d'ailleurs!) mais ferait tout en dépit du bon sens et comme bon lui semblerait ce n'est pas la même chose qu'un directeur qui doit trancher sur la répartition des classes s'il juge que la place du PES (en fonction des familles par exemple, des difficutlés des élèves ou autre) n'est pas à envisager sur tel ou tel niveau. Les collègues peuvent toujours faire appel à l'ien, pas sûr qu'il s'implique... par contre je reste catégorique que ce n'est pas le genre de sujet à aborder en conseil d'école, après les parents se sentiraient le droit d'émettre leur avis (voire plus) sur toutes nos décisions... Les parents ne sont pas des ennemis et sur la répartition, j'estime que quand il y a des questionnements, on peut leur demander leur avis. Ce n'est pas un crime. Ca doit être encadré afin qu'ils restent à leur place. Je te donne un exemple : je travaille sur un RPI. Une année, on a dû séparer les CE1 sur deux sites. En conseil d'école, on a expliqué selon quels critères on allait répartir. Il s'avère qu'il n'y a eu aucune contestation parce qu'on a argumenté en ce sens mais on aurait pu tout à fait accepter que les parents expriment un avis différent et argumentent à leur tour. Ils ont le droit. Pour le coup ici, je n'ai pas l'impression que ce qui dérange le directeur, c'est qu'on n'affecte pas les PES sur le CP mais qu'on mette un temps partiel sur le CP. Et là c'est encore plus ridicule. ce n'est pas la même chose d'expliquer les termes d'une répartition que de leur demander leur avis, il y a une grosse marge. Ma 1ère année de direction je ne voulais pas de problème donc quand il a fallu répartir les MS entre PS/MGS et MS/GS on a fait par rapport à l'âge. Maintenant avec les collègues on prend en compte de nombreu critères les amités entre élèves les élèves perturbateurs à séparer mélanger les niveaux partout l'organisation pour les parnets car notre école (avec couloirs étroits) il y a un étage avec 2 classes à chaque niveaux je n'aurais plsu de problèmes à expliquer ça auxp arents, en sachant que la décision est prise en équipe (et là je suis chanceuse car ça se passe toujours bien)
Frédo45 Posté(e) 11 mai 2013 Posté(e) 11 mai 2013 L'avis du conseil d'école est prépondérant. La directrice peut bien dire ce qu'elle veut. Elle n'a aucun argument pour empêcher la collègue à 75 % de prendre le poste de CP. Si elle persiste à ne pas entendre l'avis du conseil des maîtres, il y a une solution toute simple : lettre à l'IEN avec argumentaire et copie aux syndicats. En aucun cas l'avis du conseil de maitres n'est supérieur à la décision du directeur. C'est de sa seule responsabilité. c'est d'ailleurs son seul "pouvoir", et l'IEN ne peut pas refuser (il peut ne pas être d'accord, faire pression, mais les textes sont clairs: il ne peut pas l'empêcher!) L'avis du conseil de maitres est requis, parce que l'on suppose que l'ensemble des enseignants souhaite la meilleure solution pour les élèves. Le soucis c'est que, parfois, le soucis est autre... Il appartient au directeur de recueillir chaque avis, de tenir compte de tous les enjeux, avec priorité aux élèves, et de décider au final de la solution la plus efficiente. Le directeur tout puissant ? Ca c'est le fantasme de ceux qui rêvent d'un statut. L'intérêt commun prévaut sur les pouvoirs du directeur et si les enseignants ne veulent pas appliquer les directives du directeur, je ne vois pas bien comment il va pouvoir l'imposer... Vous savez, les enseignants ont perdu une habitude : dire non. Le conseil des maître souverain reste le fantasme de quelques uns... Quant à ta diatribe sur l'intérêt commun, elle laisserait entrevoir un mépris pour les directeur qui ne va pas, encore une fois, servir les intérêts du syndicat dont tu te réclames un représentant car il laisse présager un procès d'intention bien médiocre; je t'affirme que les directeurs dans leur immense majorité prennent des décisions en concertation avec l'équipe et dans l'intérêt du service public d'éducation. Sinon, je te mets un lien vers le décret 89-122 (dit décret de l'ours sur le forum) et soumets à ta sage méditation cette petite phrase extraite de l'article 2 : Il [le directeur] répartit les élèves entre les classes et les groupes, après avis du conseil des maîtres. Bonne lecture! P.S. : J'imagine déjà ta réponse, j'ose espérer que tu ne vas pas t'entêter car non seulement tu décrédibilises ton syndicat (ça c'est moindre mal même si j'y compte des amis et que je respecte leur positionnement même si je ne le partage pas, du moins pour tout), mais en plus tu décrédibilises les représentants du personnel en général, ce qui est quand même dérangeant et que je ne peux cautionner. C'est sûr, nous, au SNUipp, on est défavorable au statut du directeur. Vous, vous en rêvez au même titre que le SNE... Avoir un supérieur hiérarchique dans les écoles, ce serait tellement mieux et ça apporterait tellement à leur fonctionnement. Et dois-je me répéter ou te conseiller de lire ce que j'ai mis plus haut : le "après avis du conseil des maîtres" a un sens. Vous pouvez l'ignorer et croire que le législateur l'a mis là par hasard mais ça n'est pas le cas.
mayre Posté(e) 11 mai 2013 Posté(e) 11 mai 2013 Etant contre un quelconque statut du directeur (notamment en terme de grade hiérarchique), si je lis le texte d'un point de vue purement juridique: "Après avis du conseil des maîtres, il arrête le service des instituteurs et professeurs des écoles, fixe les modalités d'utilisation des locaux scolaires pendant les heures et périodes au cours desquelles ils sont utilisés pour les besoins de l'enseignement et de la formation." Le terme avis est employé au sens "consultatif", contrairement à "décision". "Avis", légalement parlant, implique la nécessité d'une consultation sans que ce soit précisé, mais pas une décision (avis d'expert, par exemple). "Décision" implique un "arrêté" à appliquer. En fait, il n'y a aucune obligation de prendre en compte cet avis, mais c'est obligatoire de le demander.
Frédo45 Posté(e) 11 mai 2013 Posté(e) 11 mai 2013 Je ne crois pas que mon analyse est ridicule pas plus que tes explications pour masquer le fait que tu es favorable à un statut des directeurs. Réponds à ma question. Pourquoi avoir apposé la proposition suivante "après avis du conseil des maîtres" si c'est pour que le directeur puisse faire le choix seul de ne pas suivre ses prérogatives ? C'est cette vision des choses qui est ridicule. Pour en revenir au statut, la dialectique est bien choisie. On ne parle pas de statut pour ne pas risquer le retour de manivelle mais toutes les propositions vont dans ce sens. Ayez un peu de courage. Vous défendiez à une époque les EPEP, vous pouvez en faire de même avec le statut.
mayre Posté(e) 11 mai 2013 Posté(e) 11 mai 2013 Tu crois que c'est le post pour parler de ça? Je ne suis pas sûre que la collègue ait besoin de nos "petits" différents pour répondre à sa question...
Bidoon Posté(e) 11 mai 2013 Auteur Posté(e) 11 mai 2013 Enfin, ce que je vois dans mon école c'est que nous nous sommes mis tous d'accord ... sauf la directrice ! Ma collègue dernièrement arrivée est d'accord (jusqu'à présent...) pour prendre les CP, les autres enseignants sont d'accord pour qu'elle les prenne. La seule qui pose problème, qui n'est pas d'accord et qui va en parler à l'Inspecteur, c'est ma directrice, avec le seul argument (non recevable) que ma collègue est à temps partiel ! Finalement, on se serait certainement mieux débrouillés sans elle ! Parce qu'à force de chercher midi à 14 heures, elle va faire exploser toute l'équipe... Parce que si une autre collègue est nommée d'office, bonjour l'ambiance l'année prochaine ! Et ma collègue dernièrement arrivée va être dans ses petits souliers toute l'année...
cleo17fr Posté(e) 11 mai 2013 Posté(e) 11 mai 2013 Ca me rappelle encore une histoire décidemment...lol Les PES étaient qch de nouveaux.... J'avais les PS. C'était mon choix en arrivant j'etais ravie de pouvoir avoir ce niveau que j'appreciais tant....puis j'ai découvert la vie de PS dans cette école : ASEM qui pouvait faire ce qu'elle voulait( retard ; mais tu sais elle habite loin,ne pas mettre les pieds dans ma classe l'aprem : elle doit ranger le dortoir ), impossibilité de trouver un système de rotation qui tienne la route pour les remplacer lors des RTT, lors des arrivées tardives car elles sont de gouter....), instabilité des animateurs ( tous les jours un gars différents donc certains bien nuls et un bazar atroce quand j'arrivais à 13h20)......bref j'en pleurais le midi, je comptais les sièstes.....allez j'en pleurais même devant les enfants.....mais suite à un départ , l'année suivante il y avait une classe de MS qui se liberait ! Super, mes collègues étaient aussi contentes, je n'allais pas passer mes déjeuners à râler......bref ca paraissait logique et normal que je prenne les MS, rien ne devait empêcher ça ! La nouvelle collègue prenait les PS.....aucun problème. Je prenais les MS (en gardant même l'enfant qui m'en avait fait voir de toutes les couleurs avant d'être enfin reconnu handicapé).....mais voilà qu'en fait une collègue prenait sa retraite ( personne ne le savait ! ) et on nous annonce qu'on va avoir une PES et qu'il ne faut surtout pas lui donner les PS....On réfléchit et en faisant 2 PS/GS, tout le monde y trouvait son compte.....Le directeur n'a jamais voulu alors qu'il savait à quel point je n'en pouvais plus des conditions pourries des PS dans son école....J'ai dû resigner avec les PS.... Il ne voulait juste pas avoir à expliquer aux asem qu'ils se pourraient qu'elles doivent surveiller la sièste.... C'est "drole" à chaque situation injuste, je trouve écho dans mon école ! MOn directeur est formidable ! Bidon, j'espère que votre histoire compliqué se terminera au mieux pour tous ! ;-)
Frédo45 Posté(e) 11 mai 2013 Posté(e) 11 mai 2013 Préviens l'IEN, expliquez-lui vos arguments. Et quoiqu'en disent certains, ça s'arrangera ! Ce genre de directeur qui joue les chefaillons aiment bien être dans les petits papiers des IEN. Si l'IEN ne fait rien, il faut taper plus haut et insister sur le fait qu'il s'agit d'une discrimination car aucun texte n'interdit aux temps partiels à prendre en charge une classe de CP. C'est sur ça qu'il faut insister.
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