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Posté(e)

je ne vois pas pourquoi je continuerais ce boulot infernal pour des clopinettes. Quant au second point, est-ce donc si ahurissant de considérer que le véritable responsable du projet d'école en reçoive outre la responsabilité enfin le bénéfice?

Je me permets juste d'intervenir sur ces deux points.

A Paris, le directeur est déchargé à 100% quasiment partout, il a en général un logement dans l'école ou à proximité et il touche outre la prime de direction, de nombreuses autres primes liés au hors-scolaire. Je ne dis absolument pas que ce n'est pas un vrai boulot, je suis bien d'accord avec ce point, mais ici, ils ne gagnent pas des clopinettes. Maintenant c'est sans doute une spécificité parisienne. Il y a beaucoup de volontaires sur Paris pour devenir directeur, notamment parce qu'avoir un logement de fonction sur Paris, c'est comme toucher 1000 euros par mois au moins en bonus...Par contre, étant donné le nombre de volontaires, le "concours" est difficile. J'ajoute que la part des directeurs à accéder à la hors classe est considérable par rapport à celle des adjoints.

Pour le second point, je ne suis pas d'accord avec ce que tu dis. Je bosse depuis 8 ans et j'ai toujours, comme adjointe, donné un temps important de réunion et de travail personnel pour le projet d'école, qui est le fruit d'un travail collectif. Tous les directeurs avec qui j'ai travaillé n'ont pas participé plus ou moins que moi ou les autres adjoints à l'élaboration du projet, ni à sa rédaction. Les fiches actions sont faites par les adjoints, la mise en oeuvre est de leur ressort dans les classes, et le bilan est là aussi rédigé collectivement. A ce titre, je ne vois pas pourquoi la responsabilité en incomberait au directeur ni le bénéfice.

Je redis ici, pour m'éviter une étiquette, que je n'ai aucune "haine" vis-à-vis des directeurs, bien au contraire, et j'ai pleinement conscience du fait que leur boulot ne se limite pas à des taches administratives. Et dans ma lecture du post, je trouve qu'il y a au contraire assez peu d'adjoints qui interviennent. :idontno:​ Ou alors il y a peu d’intervenants tout court ?

Posté(e)

Et non !

Adjoint, c'est adjoint. On n'est pas adjoint en réseau d'aide. Adjoint, c'est enseignant classe élémentaire ou maternelle. Dans mon cas c'est élémentaire.

Posté(e)

Il y a une première chose qui m'étonne : les directeurs qui se vexent de faire un travail administratif. Les agents administratifs de l'EN organisent les concours et les examens, il n'empêche que malgré ça, ils ont un travail administratif qui mérite l'admiration de tous.

Il y a une chose qui m'énerve, c'est qu'un directeur puisse laisser entendre qu'il est porteur du projet d'école et cela démontre bien la place que celui-ci donne aux adjoints de son école. Dans les écoles, les directeurs passent et les projets d'école restent, preuve qu'ils ne sont pas l'émanation d'une seule personne mais bel et bien d'une équipe.

Par ailleurs, ce directeur, du haut de sa haute expérience, affirme que les directeurs sont virés. Bizarrement, ans mon département, je n'ai jamais eu affaire à ce genre de recadrage, je n'ai pas connaissance d'un directeur "viré".

Gérer l'équipe, entend-on, comme si les adjoints étaient des élèves à qui on doit tout apprendre. Peut-être celui-ci leur change-t-il les couches à la récréation ?

Tout cela est le produit d'un cerveau bien supérieur à celui d'une huître, d'un trol ou de je ne sais quel espèce inférieure, peut-être tout simplement un adjoint incapable de réfléchir sans son directeur.

Posté(e)

Et non !

Adjoint, c'est adjoint. On n'est pas adjoint en réseau d'aide. Adjoint, c'est enseignant classe élémentaire ou maternelle. Dans mon cas c'est élémentaire.

Merci !

Avec ou sans décharge syndicale ?

Posté(e)

Posté(e)

En tant qu'adjointe, je vois ma directrice comme une capitaine d'équipe plus que comme une cheftaine en puissance. Ce n'est pas elle qui commande, mais c'est autour de et grâce à elle que l'équipe de notre école se place, s'organise pour le bien-être, le bien-vivre à l'école de chacun (élèves ou enseignants).

(Les mauvaises langues feront sans doute un amalgame capitaine d'équipe et gradé capitaine, ce qui n'est pas mon propos, je parle bien de capitaine au sens sportif/relation humaine et non pas hiérarchique)

Je rêve sûrement en pensant que c'est le cas dans toutes les écoles... en fait, je sais que je rêve !

Mais définir et accorder un statut aux directeurs changeraient-ils vraiment leur façon d'être ? Les c***s le resteront, mais pourquoi imaginer que les "bons" se métamorphoseraient pour autant en dictateurs autoritaires acariâtres et sadiques ?

Ne peut-on pas imaginer d'accorder un statut aux directeurs qui, sans les promouvoir hiérarchiquement au dessus des adjoints, reconnaisse la spécificité de leur boulot ?

Enseignant + toutes les activités humaines/sociales/administratives/logistiques.... et tout ce qui a déjà été listé plus haut.

Posté(e)

Et non !

Adjoint, c'est adjoint. On n'est pas adjoint en réseau d'aide. Adjoint, c'est enseignant classe élémentaire ou maternelle. Dans mon cas c'est élémentaire.

Merci !

Avec ou sans décharge syndicale ?

1/4 de décharge

Posté(e)

Bonjour,

Cette question des relations directeur / adjoints m'interroge beaucoup. Je débute sur une direction d'école et j'ai beaucoup souffert de ce genre de conflit. Je n'ai pas envie de jouer les petits chefs pourtant c'est ainsi que mon action est souvent perçue. Avant d'être directrice, j'occupais un poste d'adjoint dans cette école et j'avais de bonnes relations avec mes collègues. Quand l'ancien directeur est parti à la retraite, personne ne voulait prendre sa suite. Quatre collègues ont demandé et obtenu leur mutation, je suis restée seule avec une collègue à temps partiel et j'ai accepté la fonction pour rendre service à l'école. Sans formation la première année, j'ai eu l'impression que tout retombait sur moi. Je ne savais plus où donner de la tête. J'y passais tous mes mercredis et samedis. Le soir, je voyais avec envie mes collègues partir quand moi j'avais une tonne de boulot qui m'attendait encore sur mon bureau.

C'est une école difficile. Il y avait beaucoup de conflits avec les parents qui nous reprochaient de ne pas surveiller assez nos élèves. Il y avait beaucoup de bagarres entre les élèves. J'ai dû intervenir pour faire respecter les temps de récréation et demander que la surveillance soit plus effective.

J'ai regretté le manque d'investissement de mes collègues. Ils n'avaient qu'une envie quitter cette école : demander leur mutation pour l'année suivante.

Les mots que je voulais transmettre aux parents trainaient en salle des maîtres et n'étaient pas distribués. La salle de réunion n'était pas rangée, les ordinateurs n'étaient pas éteints. Ce sont des petits détails, mais cela contribuait à ce sentiment que j'avais de n'être pas respectée.

Aucun de ces nouveaux collègues n'est resté dans l'école.

Cette année les relations sont plus apaisées, mais je n'ai pas retrouvé la relation de confiance que j'avais avec mes collègues quand j'étais adjointe. Le sentiment de responsabilité et la charge de travail pèsent lourd.

Posté(e)

Et non !

Adjoint, c'est adjoint. On n'est pas adjoint en réseau d'aide. Adjoint, c'est enseignant classe élémentaire ou maternelle. Dans mon cas c'est élémentaire.

Merci !

Avec ou sans décharge syndicale ?

1/4 de décharge

C'est honnête, ça permet de garder le contact avec la réalité du terrain.

Ils ne vous mettent pas un M2 pour faire votre décharge, l'an prochain ?

Posté(e)

Non ils les mettent sur les postes de direction de 5 à 9 classes.

Posté(e)

Bonjour,

Cette question des relations directeur / adjoints m'interroge beaucoup. Je débute sur une direction d'école et j'ai beaucoup souffert de ce genre de conflit. Je n'ai pas envie de jouer les petits chefs pourtant c'est ainsi que mon action est souvent perçue. Avant d'être directrice, j'occupais un poste d'adjoint dans cette école et j'avais de bonnes relations avec mes collègues. Quand l'ancien directeur est parti à la retraite, personne ne voulait prendre sa suite. Quatre collègues ont demandé et obtenu leur mutation, je suis restée seule avec une collègue à temps partiel et j'ai accepté la fonction pour rendre service à l'école. Sans formation la première année, j'ai eu l'impression que tout retombait sur moi. Je ne savais plus où donner de la tête. J'y passais tous mes mercredis et samedis. Le soir, je voyais avec envie mes collègues partir quand moi j'avais une tonne de boulot qui m'attendait encore sur mon bureau.

Mais ça c'est un des problèmes récurrents. Plutôt qu'un statut, il faut avoir l'exigence d'une formation préalable à toute aptitude, d'une part en l'intégrant dans la formation initiale pour tous les étudiants d'autre part en l'intégrant à la première année de prise de fonction. Cela pourrait s'étaler sur l'année avec un module de 3 à 5 semaines avec des directeurs tuteurs pouvant échanger avec la personne formée. Il n'y aurait pas d'examen particulier (pas de mémoire comme pour le CAPASH ou le CAFIPEMPF qui pourrait rebuter les collègues) si ce n'est un entretien de validation. Il n'y aurait plus de postes à profil qui eux aussi rebutent les élèves et créent des situations ubuesques. Cela serait bien sûr accompagné à la fois d'une revalorisation salariale, de décharges mieux adaptées (surtout pour les petites écoles), d'aide à la direction (EVS) et d'une baisse des demandes administratives de la hiérarchie.

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