Frédo45 Posté(e) 2 juin 2013 Posté(e) 2 juin 2013 Je plussoie à l'ensemble de cette intervention. Frédo, ce n'est pas la peine de m'appeler au secours, je ne suis qu'un administratif et un despote, de plus je dois trembler devant toi selon TES affirmations... Et oui, te me rappelles Audiard encore et toujours... C'est marrant... Quand il faut prendre position, t'as du mal, surtout quand c'est un membre de ton syndicat qui explique que le mode de scrutin n'y est pour rien dans la baisse de la participation. Tu sais ce que c'est que le courage ??? Définitivement non. Tiens le Sergent Chef(aillon) se remet à aboyer... Tu es lassant.... Allez petit, essaie de raison garder; tu devrais aller jouer un peu dehors pour t'aérer... Ah bien ! Tu t'améliores, maintenant tu te moques des noms de famille... De mieux en mieux, l'élégance incarnée... Mais par contre, tu ne te positionnes jamais... Enfin si, ça dépend des topic et des personnes qui y participent. Tu ne serais pas une girouette ???
Goëllette Posté(e) 2 juin 2013 Posté(e) 2 juin 2013 Dajta, je pense que c'est juste une divergence de conception du mot "statut", et qu'on pourrait très bien déterminer un statut non hiérarchique qui ne pourrait pas se transformer en statut hiérarchique, ce qui est le risque actuellement, si on continue à se disputer sur la définition d'un mot. Et tu sais avec qui j'ai discuté pour la dernière fois de ce désir de statut ? Avec un directeur délégué syndical SE-UNSA, comme quoi, même au sein de ton syndicat, le débat est plus qu'ouvert ! Sur ce, je vais m'adonner à des loisirs extérieurs ! Bon dimanche !
nola Posté(e) 2 juin 2013 Posté(e) 2 juin 2013 C'est dans le flou des responsabilités que prospèrent les cheffaillons harceleurs, les phénomènes de groupe choisissant un bouc émissaire (Celle-là, elle ne s'investit pas! Encore entendu récemment...) grâce au management à l'affectif. Oui, j'ai écrit un gros mot en M.. Désolé Je n'ai pas d'avis sur un éventuel statut des directeurs mais, comme on ne peut pas tous être raisonnables tout le temps, le flou entretient bien des dérives très graves dans certaines écoles mais aussi dans les administrations (vécu).
Pascal Oudot Posté(e) 2 juin 2013 Posté(e) 2 juin 2013 Ce sera ma dernière intervention sur ce post. Inutile d'enfoncer les portes ouvertes, les directeurs présents savent ce qu'il en est de la difficulté de leur métier, qui n'a plus rien à voir avec celui d'enseignant. Quand comme moi on tente vainement de cumuler les deux, on s'amuse. Comme je veux être clair, je rappelerai que "fredo45" est représentant syndical SNUipp-FSU 45, en partie déchargé à ce titre, et son âge de 33 a,s comme sa longue expérience du métier de directeur d'école qui s'ajoutent à ses fonctions syndicales suffisent largement à relativiser le moindre de ses propos, qui ne peuvent en aucun cas être guidés par la réalité mais uniquement par des partis-pris politiques et des idées toutes faites dont j'aurais espéré avant ma retraite qu'ils soient épargnés à cette école qui depuis que j'y suis entré agonise sous la suffisance des syndicats. Dont acte. Clairement, des discussions vont avoir lieu concernant la fonction en général et la mission de direction en particulier. Le GDiD y réclamera comme depuis dis ans la création d'un statut d'emploi fonctionnel de directeur d'école. Le GDiD est soutenu par le SE-UNSA, la CFTC, le SGEN en partie, par le SI-EN (syndicat des inspecteurs de l'éducation nationale), par l'ANDEV (association des directeurs de l'éducation des villes), par l'AMF en partie, par la PEEP, etc. Le SNUipp, aujourd'hui battu en brèche par nombre de directeurs d'école, ce qui l'ennuie bien, a été récemment contraint de reconnaître notre existence, et a fini par demander à nous rencontrer. Il est donc clair que notre voix sera écoutée. Nous espérons bien qu'elle sera entendue, et de toute façon le GDiD ne laissera pas s'enliser la question, ni ne la laissera être phagocytée par les ennemis de l'école publique. La question d'un statut "hiérarchique" n'est pas du tout en question. Le mandat du GDiD est absolument pour un statut d'emploi fonctionnel non-hiérarchique. C'est d'autant moins dans les tuyaux que le SI-EN nous soutient totalement sur ce point. Cette idée d'un statut qui ne pourrait être que "hiérarchique" n'est donc qu'un épouvantail ridicule agité par le vent dégagé par les petits poings du SNU, de Sud, FO et la CGT, syndicats extrêmistes dont le seul vocabulaire se rénonce à "non!". Il s'agit pour ces gens-là de faire peur aux enseignants. Que penser d'un syndicat dont la seule arme est la peur? Peut-on imaginer qu'il s'agisse d'un syndicat constructif? Clairement il s'agit simplement pour cette nomenklatura qui a amené l'école là où elle en est aujourd'hui, au bord du marigot, de veiller à soigneusement conserver ses privilèges. Mais c'est là une chose qui m'indiffère: ce qui m'intéresse, c'est l'école, nos élèves, leurs familles, et la mission que l'Etat m'a confiée. Le reste, c'est du vent. Mais gare à ce que la pesanteur syndicale de certains ne fasse pas d'ombre à nos revendications, car si j'accepte sans souci qu'on puisse avoir des réserves ou ne pas être d'accord, je ne peux et ne pourrai jamais accepter qu'on refuse de me laisser m'exprimer, ou qu'on tente de me contredire avec des arguments fallacieux ou ridicules basés sur la peur ou le confort. Voilà, c'était ma dernière intervention ici. J'invite cordialement tous ceux qui veulent s'exprimer sainement sur le sujet de la direction d'école à le faire sur les forums publics du GDiD.
dada Posté(e) 2 juin 2013 Posté(e) 2 juin 2013 Le cœur de métier du directeur d'école est le même pour tous, ce qui change c'est l'endroit où il l'exerce. Une fois le métier de directeur identifié et institutionnalisé, les moyens sont à moduler selon le type d'école. En ce qui concerne le besoin de temps qui est une préoccupation première du GDiD, nous proposons : - utilisation des heures d'APC pour le meilleur pilotage de l'école. Et qui prend en charge dès lors les heures d'APC ? Qui prend actuellement en charge les heures d'AP des maîtres formateurs? >- autonomie des heures d'animation pédagogique pour le directeur Pourquoi spécifiquement pour les directeurs ??? - reconnaissance de la spécificité des directeurs dans la répartition des services de surveillance En gros, plus de surveillance de cour pour les dirlos ? Pourquoi ? Pourquoi conclues-tu que systématiquement les directeurs ne feront plus de récréations??? Moi je tiens à voir les élèves sur la cour, j'ai besoin d'échanger avec les collègues et sur la cour c'est très agréable par contre avoir une ou deux récréations pour donner tous mes coups de téléphone ou autre rendez-vous, franchement n'étant pas déchargée j'apprécierais... Mais bon il faut absolument l'équité alors soyons sympa, faisons tout cela à 17h... - utilisation du dispositif « plus de maîtres que de classe » qui serait un moyen pertinent pour décharger le directeur d'une classe, mais lui donner en charge des heures d'enseignement avec ses collègues enseignants et les élèves qu'il connaît (heures modulées sur l'année, et sur la journée.). Le directeur grâce à sa vue globale a le meilleur profil pour ce dispositif au service des élèves. L'utilité du maître supplémentaire n'est ni de décharger le directeur, ni à octroyer à ce dernier. c'est un dispositif qui doit être utile à l'équipe et qui mérite une formation à part entière. Ce n'est pas une pré-retraite !!! - Diminution et annualisation des temps d'enseignement. Le directeur a un travail continu sur l'année et des périodes plus prégnantes (début d'année scolaire, …..). Les seuils doivent donc être repensés. Le volume peut être mis en corrélation avec la nouvelle organisation de la semaine scolaire (9 -journées : 1/3 et 2/3 de décharge). Pourquoi pas mais déjà qu'on a du mal à accorder des 80 % dans certains départements, alors je ne vois pas bien comment cela sera possible sans un recrutement massif de remplaçants... Mais bon moi, j'y suis favorable au recrutement. Les seuils doivent être repensés : oui. Pas de directeur sans décharge et pas de directeur sans classe !!! Je lis le topic, j'interviens peu mais ce que je constate c'est que dans l'ensemble nous sommes quasiment sur la même longueur d'onde, ce qui dérange c'est ce nom de "statut" ... Je m'interroge : en quoi un statut précis et cadré ferait que le directeur deviendrait du jour au lendemain un chefaillon, un dictateur??? Si j'en crois ce que je lis ici et là depuis plus de 10 ans sur le forum et depuis 1987 pour mon début de carrière, dans l'ensemble les directeurs sont corrects , humains et tout le contraire de chefaillon. J'ai connu comme bcp d'entre nous des directeurs chefaillon ou ( et je trouve ça bien pire en fait) totalement absent et/ou incompétent franchement ce n'est pas la majorité alors se battre , se déchirer voir s'insulter sur des cas exceptionnels moi, ça me fatigue surtout en fin d'année quand je me suis battue toute l'année pour les élèves et le personnel de l'école.
mayre Posté(e) 2 juin 2013 Posté(e) 2 juin 2013 Si "s'exprimer sainement", c'est ridiculiser les syndicats (avec qui tu as le droit de ne pas être d'accord, mais merci de respecter les opinions différentes de la tienne en n'employant pas des procédés rhétoriques méprisants), sans ouvrir le dialogue, effectivement, je ne suis pas prête de t'y rejoindre. Il me semblait qu'un débat sain commençait par le respect des différentes opinions, finalement, je me rends compte que mépris et généralisation sont toujours de mise par certains contributeurs. J'avoue que j'ai du mal à l'accepter, car cela me sidère qu'entre enseignants de la République, formant des citoyens, nous n'arrivions pas à en rester à des arguments et des contre-arguments, sans généraliser... Mais bon, hein, je suis une syndicaliste de 33 ans (aussi!) avec "que" 4 ans de direction, donc, 3 raisons de ne pas donner mon avis d'après les critères suscités. Franchement, Frédo le sait, je n'aime pas sa façon de rentrer dans les gens et j'aimerais qu'il soit dans le débat sans attaquer constamment, mais je ne vois pas pourquoi il n'aurait pas le droit d'avoir un avis, au même titre que Jolimie,MarieAntoinette, Nola, Polythene, Goëlette, Dajta, et toutes autres personnes du forum! On se nourrit des autres: en se remettant en cause, en affirmant ses convictions, à condition de rester sur nos arguments et de rester respectueux des uns et des autres!
mayre Posté(e) 2 juin 2013 Posté(e) 2 juin 2013 Je lis le topic, j'interviens peu mais ce que je constate c'est que dans l'ensemble nous sommes quasiment sur la même longueur d'onde, ce qui dérange c'est ce nom de "statut" ... Je m'interroge : en quoi un statut précis et cadré ferait que le directeur deviendrait du jour au lendemain un chefaillon, un dictateur??? Si j'en crois ce que je lis ici et là depuis plus de 10 ans sur le forum et depuis 1987 pour mon début de carrière, dans l'ensemble les directeurs sont corrects , humains et tout le contraire de chefaillon. J'ai connu comme bcp d'entre nous des directeurs chefaillon ou ( et je trouve ça bien pire en fait) totalement absent et/ou incompétent franchement ce n'est pas la majorité alors se battre , se déchirer voir s'insulter sur des cas exceptionnels moi, ça me fatigue surtout en fin d'année quand je me suis battue toute l'année pour les élèves et le personnel de l'école. Et à l'inverse, en quoi le statut serait-il nécessaire si les missions étaient redéfinies?
dada Posté(e) 2 juin 2013 Posté(e) 2 juin 2013 Je lis le topic, j'interviens peu mais ce que je constate c'est que dans l'ensemble nous sommes quasiment sur la même longueur d'onde, ce qui dérange c'est ce nom de "statut" ... Je m'interroge : en quoi un statut précis et cadré ferait que le directeur deviendrait du jour au lendemain un chefaillon, un dictateur??? Si j'en crois ce que je lis ici et là depuis plus de 10 ans sur le forum et depuis 1987 pour mon début de carrière, dans l'ensemble les directeurs sont corrects , humains et tout le contraire de chefaillon. J'ai connu comme bcp d'entre nous des directeurs chefaillon ou ( et je trouve ça bien pire en fait) totalement absent et/ou incompétent franchement ce n'est pas la majorité alors se battre , se déchirer voir s'insulter sur des cas exceptionnels moi, ça me fatigue surtout en fin d'année quand je me suis battue toute l'année pour les élèves et le personnel de l'école. Et à l'inverse, en quoi le statut serait-il nécessaire si les missions étaient redéfinies? Et bien déjà des missions définies ce serait bien, après un "statut" ( je n'aime pas de terme vraiment) permettrait peut-être aux directeurs de se dire, je peux parler sans avoir comme réponse : "vous ne faites pas l'affaire on vous décharge de votre fonction"... ou on vous menace de le faire, si si ça existe...
montagny Posté(e) 2 juin 2013 Posté(e) 2 juin 2013 Définitiotn du statut : Ensemble des dispositions législatives ou réglementaires fixant les garanties fondamentales (droits et obligations) accordées à une collectivité publique ou à un corps de fonctionnaires ou d'agents publics (statut général de la fonction publique, statut des magistrats) Je ne vois pas en quoi cela gênerait quiconque?
mayre Posté(e) 2 juin 2013 Posté(e) 2 juin 2013 Définitiotn du statut : Ensemble des dispositions législatives ou réglementaires fixant les garanties fondamentales (droits et obligations) accordées à une collectivité publique ou à un corps de fonctionnaires ou d'agents publics (statut général de la fonction publique, statut des magistrats) Je ne vois pas en quoi cela gênerait quiconque? Parce que, par définition, si tu crées un statut de directeur, tu crées un nouveau corps. Avec le risque de voir se greffer des nouvelles obligations. Dans le contexte actuel, c'est ce que je vois arriver. Avant de réclamer un statut,voyons si une "simple" redéfinition des missions du directeur ferait avancer le schmilblick.
montagny Posté(e) 2 juin 2013 Posté(e) 2 juin 2013 Définitiotn du statut : Ensemble des dispositions législatives ou réglementaires fixant les garanties fondamentales (droits et obligations) accordées à une collectivité publique ou à un corps de fonctionnaires ou d'agents publics (statut général de la fonction publique, statut des magistrats) Je ne vois pas en quoi cela gênerait quiconque? Parce que, par définition, si tu crées un statut de directeur, tu crées un nouveau corps. Avec le risque de voir se greffer des nouvelles obligations. Dans le contexte actuel, c'est ce que je vois arriver. Avant de réclamer un statut,voyons si une "simple" redéfinition des missions du directeur ferait avancer le schmilblick. Ce ne sont pas les missions qui sont à redéfinir mais les conditions et les moyens dont dispose le directeur pour les mener à bien. Les décrets sont clairs et les notes de services aussi ; ce qui l'est beaucoup moins ce sont les marges de manoeuvre au sein de l'école que le directeur a à sa disposition.
Polythene Pam Posté(e) 2 juin 2013 Posté(e) 2 juin 2013 Et j'ajouterais que, justement, un statut, ça permet d'avoir un cadre strict et charger la mule devient bien plus difficile : c'est parce qu'il n'y a pas de réel cadre que les missions se multiplient d'année en année. Je comprends la crainte d'un nouveau corps, mais il est temps de protéger un métier (car oui, c'est un vrai métier !), histoire d'avoir, une fois pour toutes, des missions claires et bien définies. C'est tellement pratique d'avoir un garde-fou que l'on peut tacler au moindre problème, surtout lorsque le dit responsable de tout et de tous a les mains liées, n'a pas voix au chapitre et n'a qu'à exécuter les ordres de la hiérarchie et les (parfois) délires communaux.... En tous cas, beaucoup de portes se sont effectivement ouvertes entre le GDID et les syndicats et différentes associations. On discute, on ferraille, mais on avance. Les mentalités évoluent lentement contrairement à la société, certaines idéologies ont la vie dure et les gens bornés, de toutes les obédiances, perdurent. Chacun a son opinion, mais c'est en se nourrissant des différences, comme le disait un intervenant plus haut sur ce fil, que l'on se nourrit et que l'on progresse, certainement pas en restant campé sur ses positions. Comme dirait Audiard, il n'y a que les c... qui ne changent pas d'avis. OK, on est toujours le c... de quelqu'un, mais un philosophe tel qu'Audiard devrait être étudié dès le collège. "Quand la protection de l'enfance coïncide avec la crise du personnel, faut plus comprendre, faut prier !" Tout est dit par Fernand, c'est très actuel ! :) Mais à défaut de prier, on peut aussi échanger, questionner et finalement, évoluer;...
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