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Posté(e)

Ah, je crois qu'on est arrivé au point de rupture.

Mais dans un sujet pas très loin dans les débats, il y a un retour prôné aux "fondamentaux", à la syllabique...etc. J'ai un peu l'impression d'une propagande ces derniers temps...

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Posté(e)

Ah, je crois qu'on est arrivé au point de rupture.

Mais dans un sujet pas très loin dans les débats, il y a un retour prôné aux "fondamentaux", à la syllabique...etc. J'ai un peu l'impression d'une propagande ces derniers temps...

Ma maîtresse de CP (paix à son âme) vieille militante communiste était donc droitisante. Tout s'explique...

Renseigne-toi sur quels mouvements et pédagogues ont été instrumentalisés par la droite. Tu auras des surprises.

Posté(e)

Bon, je vois que, comme partout, il y a effectivement toujours un retour de manivelle manichéen.

C'est pareil sur les forums du GDID ou ailleurs. Les idéologies ont décidément la vie dure.

Ainsi que les sophismes du genre

il y a un retour prôné aux "fondamentaux", à la syllabique...etc. J'ai un peu l'impression d'une propagande ces derniers temps...

Cela dit, je ne vois pas très bien le rapport entre tout ça. Mais ça doit être la fatigue d'un long week end de trois jours.

Ceci dit, gihem a raison : contre les profs défaillants, il n'y a rien que puisse faire le protal. C'est toute la structure EN qui est défaillante, car, pour X profs qui ne sont pas à leur place, pour telle ou telle raison, pourquoi n'y a-t-il pas de médecine du travail, pour commencer ?

Pourquoi un prof défaillant continue-t-il à défaillir sans que personne là-haut ne s'émeuve, sauf s'il y a viol ou horreur de ce genre ?

Ben sûr qu'un statut seul ne changera pas la donne, n'empêche : pourquoi le directeur d'école est-il le seul a n'exercer qu'une fonction, tandis que d'autres PE ont des statuts, ce qui est normal et accepté ???

Je pose juste une question. Il y a des adjoints, des CPC, des maîtres G, E, F X et Y, des psy sco, pourquoi tant de haine et de non-reconnaissance d'un boulot particulier et surtout à part entière ?

Effectivement, plus haut, quelqu'un suggérait que chaque PE soit un peu directeur dans sa carrière, histoire de voir ce que cela suppose.

Un statut, ça permettrait aussi une reconnaissance par ses pairs puisque, visiblement, beaucoup ne savent pas de quoi il en retourne concrètement.

Posté(e)

Je ne veux pas de statut hiérarchique, je veux juste ne plus avoir les mains liées et la reconnaissance institutionnelle. Le problème avec les boulets, c'est qu'ils sont capables de retourner tout à leur avantage, en allant pleurnicher à la hiérarchie (c'est du vécu à l'école !), et comme le directeur n'est qu'une fonction, il na qu'à la boucler. Ben ça, non, ce n'est plus possible.

Et puis, qu'est-ce que c'est que cette peur du "petit chef" ? Curieux, tout de même.... Des petits chefs, bien sûr il y en a partout. Mais il y a surtout toujours une personne responsable d'un édifice, et à l'Ecole, en l'occurence, cette personne n'est pas staturairement reconnue et perso, je trouve que c'est plus que curieux. En attendant, en cas de problème, qui est-ce qui trinque ???? Il suffit de relire les faits divers concernant les écoles, entre les uns tabassés par des parents barjos ou d'autres mis en examen, voyez qui prend....

Et ce qui me ferait vraiment plaisir, c'est qu'en fait, toute la machine Education Nationale soit vraiment refondée, pas comme aujourd'hui, à coups de saupoudrage. Tout est grippé, tout est hiérarchisé, sauf chez nous, les forçats de la Terre, misérables fourmis exécutantes.... Même les collègues du secondaire n'ont pas une telle pression hiérarchique. Est-ce que ce monde est sérieux, car en fait de hiérarchie, il n'y a pas autant de responsabilités pour un Recteur ou un IPR ou même un IEN que dans une école ! A propos de secondaire, un remarque : le principal et le proviseur sont des supérieurs hiérarchiques administratifs, et pourtant, les profs ont beaucoup moins de pression que nous. Cherchez l'erreur....

Je me demande encore pourquoi la France demeure le dernier pays où les directeurs n'école n'existent pas et ne sont qu'une fonction.

Quant à

Donne des exemples pour appuyer ce que tu dis.

j'invite Fredo45 à tout simplement relire ce qu'il écrit. En attendant, puisque Fredo45 aime Audiard, une perle de Msieur Fernand, qui aurait pu être dite par votre abominable "petit chef" de service :

"C'est jamais bon de laisser dormir les créances, et surtout de permettre au petit personnel de rêver."

Non, mais vas-y donne des exemples. Moi je n'en trouve pas... Facile de balancer n'importe quoi. Comme dire qu'on veut un statut mais pas un statut hiérarchique. S'il y a statut, il y aura forcément hiérarchisation. Et en plus, quand on ajoute dans un même message :

Et puis, qu'est-ce que c'est que cette peur du "petit chef" ? Curieux, tout de même.... Des petits chefs, bien sûr il y en a partout. Mais il y a surtout toujours une personne responsable d'un édifice, et à l'Ecole, en l'occurence, cette personne n'est pas staturairement reconnue et perso, je trouve que c'est plus que curieux.

et

Et ce qui me ferait vraiment plaisir, c'est qu'en fait, toute la machine Education Nationale soit vraiment refondée, pas comme aujourd'hui, à coups de saupoudrage. Tout est grippé, tout est hiérarchisé, sauf chez nous, les forçats de la Terre, misérables fourmis exécutantes

:getlost:

Posté(e)

J'invite Abel et celles et ceux qui voudront à aller là

http://www.dirlo.fr/perso/oneclick/statut.html

Ca peut donner une idée de ce que pourrait être un statut non-hiérarchique.

Après, ce n'est qu'une proposition. Mais ceci pour dire que des gens ont réfléchi à ça.

Il n'y a pas grand-chose de nouveau par rapport à la fonction actuelle sauf la création d'un nouveau corps et quelques revendications qui peuvent être portées en-dehors de l'exigence d'un statut (décharges et rémunérations plus importantes, formation).

Parce que sur le reste, quels changements avec la fonction actuelle ?

En gros, on conserve la même charge de travail mais on donne plus de droits aux directeurs. Moi, je préfèrerais qu'on diminue la charge de travail en supprimant les enquêtes et la paperasse inutiles (mais c'est vrai aussi pour tous les enseignants (feuilles des 108 heures, PPRE etc...)), en pérennisant les postes d'EVS et en embauchant des postes d'agents administratifs car on parle souvent des suppressions de postes dans l'enseignement en oubliant l'administration.

Ce qu'il faut remettre en cause, c'est la volonté d'imposer une vision managériale de l'école, très hiérarchisée, tendant vers les EPLE.

Posté(e)

Bon, je vois que, comme partout, il y a effectivement toujours un retour de manivelle manichéen.

C'est pareil sur les forums du GDID ou ailleurs. Les idéologies ont décidément la vie dure.

Ainsi que les sophismes du genre

il y a un retour prôné aux "fondamentaux", à la syllabique...etc. J'ai un peu l'impression d'une propagande ces derniers temps...

Je pose juste une question. Il y a des adjoints, des CPC, des maîtres G, E, F X et Y, des psy sco, pourquoi tant de haine et de non-reconnaissance d'un boulot particulier et surtout à part entière ?

Effectivement, plus haut, quelqu'un suggérait que chaque PE soit un peu directeur dans sa carrière, histoire de voir ce que cela suppose.

Un statut, ça permettrait aussi une reconnaissance par ses pairs puisque, visiblement, beaucoup ne savent pas de quoi il en retourne concrètement.

Un CPC, ça l'est à part entière, un psychologue scolaire, aussi, les maîtres spécialisés aussi. La grande majorité des directeurs enseigne dans les mêmes conditions que les adjoints. Ou alors, tu es favorable à ce que les directeurs n'assurent plus la classe et on arrive au système des EPLE ou des postes à profil pour les grosses écoles.

Posté(e)

Amusant cette vision manichéenne des choses. Comme si chef signifiait forcément dictateur. Je ne suis pas directeur bien qu'ayant tenté de l'être (refus de mon inspectrice car elle me trouvait trop... indépendant dirons-nous). Je n'aurai personnellement aucun souci à travailler avec un directeur ayant ce statut. Je n'ai rien à cacher et fais mon travail le plus sérieusement du monde. Après, le risque de tomber sur un chefaiilon peut exister, mais dans ce cas, il existe des syndicats et un inspecteur pour remédier aux situations conflictuelles (en théorie).

Quant aux retours aux "fondamentaux" redoutés par certains, pensant à un retour de pédagogie qu'ils peuvent considérer comme ,non ou plus (rayez la mention inutle) adaptée, je ne pourrai opposer que ma modeste expérience qui m'a valu d'avoir en CP-CE1 un enseignement pur syllabique et particulièrement old-school pour l'ensemble des matières et la joie de vivre les maths modernes avec leur base et les indiens "Kipouyas" (si ça rappelle des souvenirs à certains) en cycle 3, l'ensemble ayant été assuré par des maîtresses maîtrisant simplement leur sujet. Donc prétendre qu'une méthode est meilleure qu'une autre me laisse plutôt perplexe. D'ailleurs, si c'était vraiment le cas, cette méthode miracle serait obligatoire et nos résultats aux évals égaux à 100%...

Pour revenir au débat initial, je suis favorable à un statut spécifique pour la direction d'école, mais surtout à une délimitation précise de leur champ d'intervention et de responsabilité.

Posté(e)

Bon, je vois que, comme partout, il y a effectivement toujours un retour de manivelle manichéen.

C'est pareil sur les forums du GDID ou ailleurs. Les idéologies ont décidément la vie dure.

Ainsi que les sophismes du genre

il y a un retour prôné aux "fondamentaux", à la syllabique...etc. J'ai un peu l'impression d'une propagande ces derniers temps...

Je pose juste une question. Il y a des adjoints, des CPC, des maîtres G, E, F X et Y, des psy sco, pourquoi tant de haine et de non-reconnaissance d'un boulot particulier et surtout à part entière ?

Effectivement, plus haut, quelqu'un suggérait que chaque PE soit un peu directeur dans sa carrière, histoire de voir ce que cela suppose.

Un statut, ça permettrait aussi une reconnaissance par ses pairs puisque, visiblement, beaucoup ne savent pas de quoi il en retourne concrètement.

Un CPC, ça l'est à part entière, un psychologue scolaire, aussi, les maîtres spécialisés aussi. La grande majorité des directeurs enseigne dans les mêmes conditions que les adjoints. Ou alors, tu es favorable à ce que les directeurs n'assurent plus la classe et on arrive au système des EPLE ou des postes à profil pour les grosses écoles.

Et ce ne serait pas bien parce que ? Aucune agressivité dans mon propos, j'aimerais juste savoir ce qui peut être gênant à ce qu'un directeur, dans les grosses écoles qui sont plus grandes que des collèges de provinces (16 classes dans mon école), soit nommé sur un poste à profil (ce qui de fait est déjà le cas dans ma circo).

Posté(e)

1) D'abord, je suis défavorable aux trop grosses écoles. Les élèves ne peuvent pas y trouver leur place. On voit les dégâts que cela occasionne dans les collèges où les plus faibles vivent un enfer parfois. Cela retire aussi toute notion de référent puisque les enseignants ne peuvent pas connaître tous les enfants. ca me paraît très violent de passer du cocon familial à de telles structures.

2) C'est une vision managériale de l'école. On entre de ce fait dans une école libérale, soumis aux évaluations et aux classements. C'est ce qu'ils appellent le pilotage du système. Et les directeurs seront dans cette nouvelle forme d'éducation les relais de cette politique.

3) Enfin, les postes à profil vont à l'encontre de l'équité puisque ce n'est pas le barème qui prime mais un entretien. En entrant dans ce système, on remet en cause peu à peu le statut des fonctionnaires.

Posté(e)

Amusant cette vision manichéenne des choses. Comme si chef signifiait forcément dictateur. Je ne suis pas directeur bien qu'ayant tenté de l'être (refus de mon inspectrice car elle me trouvait trop... indépendant dirons-nous). Je n'aurai personnellement aucun souci à travailler avec un directeur ayant ce statut. Je n'ai rien à cacher et fais mon travail le plus sérieusement du monde. Après, le risque de tomber sur un chefaiilon peut exister, mais dans ce cas, il existe des syndicats et un inspecteur pour remédier aux situations conflictuelles (en théorie).

Quant aux retours aux "fondamentaux" redoutés par certains, pensant à un retour de pédagogie qu'ils peuvent considérer comme ,non ou plus (rayez la mention inutle) adaptée, je ne pourrai opposer que ma modeste expérience qui m'a valu d'avoir en CP-CE1 un enseignement pur syllabique et particulièrement old-school pour l'ensemble des matières et la joie de vivre les maths modernes avec leur base et les indiens "Kipouyas" (si ça rappelle des souvenirs à certains) en cycle 3, l'ensemble ayant été assuré par des maîtresses maîtrisant simplement leur sujet. Donc prétendre qu'une méthode est meilleure qu'une autre me laisse plutôt perplexe. D'ailleurs, si c'était vraiment le cas, cette méthode miracle serait obligatoire et nos résultats aux évals égaux à 100%...

Pour revenir au débat initial, je suis favorable à un statut spécifique pour la direction d'école, mais surtout à une délimitation précise de leur champ d'intervention et de responsabilité.

J'ai travaillé dans le privé avec un chefaillon. Les syndicats n'y peuvent rien si le directeur te fait vivre un calvaire. Les IEN y arrivent bien sans qu'on ne puisse rien faire souvent. On va rajouter un échelon pour des gens qui font le métier d'adjoint la plupart du temps...

Quant à la droitisation, je pense que les méthodes utilisées n'ont rien à voir avec cela. Cependant, la non-contestation du socle commun et l'acceptation de la loi LRU démontrent bien une certaine droitisation. Ensuite, on est en démocratie, chacun a le droit d'avoir des opinions politiques.

Posté(e)

Amusant cette vision manichéenne des choses. Comme si chef signifiait forcément dictateur. Je ne suis pas directeur bien qu'ayant tenté de l'être (refus de mon inspectrice car elle me trouvait trop... indépendant dirons-nous). Je n'aurai personnellement aucun souci à travailler avec un directeur ayant ce statut. Je n'ai rien à cacher et fais mon travail le plus sérieusement du monde. Après, le risque de tomber sur un chefaiilon peut exister, mais dans ce cas, il existe des syndicats et un inspecteur pour remédier aux situations conflictuelles (en théorie).

Moi non plus je n'ai rien a cacher et je fais mon boulot mais j'ai choisi ce métier en partie parce qu'il offrait une grande indépendance et une grande autonomie.La différence que je vois entre le directeur et l'ICC est que quand le directeur va trop loin, il y a en gros 5 personnes en face, quand c'est l'ICC on est bien plus et donc il est plus facile de se faire entendre. L'ICC a une vision bien plus globale des écoles, le directeur est cantonné à ce qui se passe dans son école voir les écoles avoisinantes. Et quand je vois le cas de ma mère qui enseigne au collège, j'ai le sentiment qu'on a plus de marge d'action qu'eux.

Posté(e)

1) D'abord, je suis défavorable aux trop grosses écoles. Les élèves ne peuvent pas y trouver leur place. On voit les dégâts que cela occasionne dans les collèges où les plus faibles vivent un enfer parfois. Cela retire aussi toute notion de référent puisque les enseignants ne peuvent pas connaître tous les enfants. ca me paraît très violent de passer du cocon familial à de telles structures.

2) C'est une vision managériale de l'école. On entre de ce fait dans une école libérale, soumis aux évaluations et aux classements. C'est ce qu'ils appellent le pilotage du système. Et les directeurs seront dans cette nouvelle forme d'éducation les relais de cette politique.

3) Enfin, les postes à profil vont à l'encontre de l'équité puisque ce n'est pas le barème qui prime mais un entretien. En entrant dans ce système, on remet en cause peu à peu le statut des fonctionnaires.

1) J'ai travaillé et je travaille encore dans de grosses écoles et cela n'a jamais entraver le sentiment d'humanité. En France à étranger (24, 26, 24 classes) tout s'est toujours très bien passé. Actuellement je travaille dans une école européenne à l'étranger, 74 classes, 9 sections linguistiques et malgré cela on arrive à créer des choses ensembles. C'est justement (attention Fredo45 je vais dire un gros mot) le middle management qui fait la différence : conseiller pédagogique dans l'école, des coordinateurs de niveau (12 classes à gérer en moyenne), des coordinateurs discplinaires et de projets...tout ça fait que des choses sont possibles ; le nombre crée des contraintes d'organisation mais il donne aussi des moyens humains et pédagogiques.

2) Tout système se doit d'être géré et c'est justement un pilotage local avec une personne du terrain et présente sur site qui permet d'être au plus prêt de la vie quotidienne de l'école et de faire le tri par rapport au pilotage central. Quel classement, quelle notation supplémentaires ??? Le directeur pourrait justement choisir avec son équipe et les partenaires les orientations dont l'école a besoin.

3) Le statut de fonctionnaire n'a jamais empêché de mettre les bonnes personnes aux bons endroits en fonction de leur compétence. Oui quand je vais rentrer en France, l'école avec décharge complète, pratique accentuée des langues et accueil des profs statgiaires sera sans doute pour moi même si un collègue de 10 ans mon aîné la demande mais sans diplôme de FLE, sans cafipemf et sans l'expréience en école internationale. Les écoles de l'aefe ou de la mlf ou bien le mae recrutent comme ça ; il y a des postes à profil dans toutes les professions alors pourquoi pas la nôtre? Si on a des diplômes en plus, des expériences spécifiques il est tout à fait normal que l'on soit choisit hors barème car ce dernier ne donne pas les compétences.

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