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Posté(e)

Coucou !

Ne pouvant pas encore préparer ma rentrée 2013, je réfléchis un peu sur les choses qui posent problème dans mon travail. Jusqu'ici, je n'avais pas pensé aux problèmes...

Je me rends compte que mes séances de problèmes ne sont pas terribles. Mes élèves font des problèmes, je corrige et on corrige. Seulement, je n'ai pas l'impression de les faire progresser. Je me dis que ça doit être super casse-pied pour eux. Ce qui me gêne aussi, c'est de ne pas pouvoir aider correctement les élèves qui ont du mal car je me retrouve vite assaillie de questions, avec des élèves qui ne font rien tant que la maitresse ne vient pas.... Le principe des problèmes, c'est quand même un peu de se creuser la tête...

Comment les aider sans leur donner la réponse, trop les aiguiller ?

Comment organiser quelque chose de plus intéressant ?

Comment nourrir ceux qui sont rapides ?

Comment corriger intelligemment sans y passer 3h non plus ?

Ça fait beaucoup de comment !! :lol:

Merci de votre aide et de vos réflexions partagées en tout cas :)

Posté(e)

Je vais lire attentivement les réponses ... car cela fait partie de mes "chantiers" de l'été.

Entre ceux qui prennent les chiffres de l'énoncé puis mettent un signe opératoire au hasard entre les deux et écrivent un phrase du type "Il y a ... en tout" quelque soit la question posée et ceux qui en moins d'une minute ont un travail nickel, j'avoue qu'il y a un fossé.

Je dis aux élèves de se faire le film du problème. Ils doivent "voir" dans leur tête ce qu'il se passe.

Je les encourage à dessiner.

Posté(e)

Avec mes CE2 avant de vraiment résoudre des problèmes on travaille sur les énoncés, les informations importantes,

les information manquantes d'un texte pour que ce soit un problème et donc qu'on puisse le résoudre, trouver la bonne opération...

Mais après, très honnêtement, je crois que je tourne en rond... j'essaie de faire des problèmes sur des choses vus en classe, plutôt que de faire un temps de problèmes pas en numération je fais une xercice ordinaire et un problème

Mais bon... c'est toujours les mêmes qui cogitent plutôt vite et bien et les mêmes qui m'additionnent un peu tout et n'importe quoi...

Donc j'attends moi aussi avec impatience hihihi

Qui a déjà testé les défi maths? Vous savez sur internet on s'inscrit, on reçoit des problèmes et on est en compétition avec d'autres classes d'autres écoles

Posté(e)

J'ai pas mal de docs sur des problèmes ouverts ou des défis maths avec lesquels je pense travailler l'an prochain pour les obliger à cogiter.

Posté(e)

Cette année, dans mon école, c'est défi maths obligatoire le dernier jeudi avant les vacances avec remise de diplômes le vendredi. Je trouve l'idée super mais comme à chaque fois, ce sont toujours les mêmes qui cogitent et obtiennent les diplômes.... :(

Posté(e)

C'est avant tout la démarche qui est à travailler :

- informations utiles et inutiles de l'énoncé

- questions intermédiaires

puis la technique :

- Schéma et/ou calcul

- Phrase-réponse en rapport direct avec la question posée

Il y a des recueils de problèmes chez Hachette : 850 problèmes au CE, 1000 problèmes au CM, qui préparent parfaitement à ça.

Il y a aussi des sites avec des fiches préparées pour répondre directement, aux difficultés progressives.

Posté(e)

Cela m'intéresse également, car je trouve que je ne suis pas efficace du tout dans ce domaine...

Posté(e)

Travailler en atelier.

C'est ce que j'ai fait au début de l'année avec mes CP-CE1 (2 groupes de CP et 2 groupes de CE1), pour favoriser la manipulation, la mise en commun et pour avancer au rythme de chaque groupe. Maintenant, pour les problèmes chaque élève a au moins une procédure à mettre en œuvre : manipulation, dessin, schéma et/ou calcul.

Pendant que je prenais un groupe en atelier, les autres faisaient d'abord des exercices de calculs ou de numération puis des problèmes en autonomie.

Posté(e)

Travailler en atelier.

C'est ce que j'ai fait au début de l'année avec mes CP-CE1 (2 groupes de CP et 2 groupes de CE1), pour favoriser la manipulation, la mise en commun et pour avancer au rythme de chaque groupe. Maintenant, pour les problèmes chaque élève a au moins une procédure à mettre en œuvre : manipulation, dessin, schéma et/ou calcul.

Pendant que je prenais un groupe en atelier, les autres faisaient d'abord des exercices de calculs ou de numération puis des problèmes en autonomie.

+1 :)

Je pense que le travail en petits groupes est primordial pour les échanges entre pair. On peut travailler seul / par 2 ou ensemble, en faisant des manip mais surtout en oralisant les différentes approches et stratégies des élèves.

Posté(e)

Cela m'intéresse également, car je trouve que je ne suis pas efficace du tout dans ce domaine...

Contente que le post serve à autant de monde :hug:

Travailler en atelier.

C'est ce que j'ai fait au début de l'année avec mes CP-CE1 (2 groupes de CP et 2 groupes de CE1), pour favoriser la manipulation, la mise en commun et pour avancer au rythme de chaque groupe. Maintenant, pour les problèmes chaque élève a au moins une procédure à mettre en œuvre : manipulation, dessin, schéma et/ou calcul.

Pendant que je prenais un groupe en atelier, les autres faisaient d'abord des exercices de calculs ou de numération puis des problèmes en autonomie.

J'ai peur des ateliers. Je pense que je ne maitrise pas encore assez mes classes pour gérer des ateliers.

Cependant, peux-tu nous en dire plus sur ton organisation ? Comment avais-tu formé tes groupes ? Quelle était ton organisation spatiale ?

Merci :)

Posté(e)

Nous travaillons beaucoup sous forme d'ateliers au CP et au CE1, c'est une question d'organisation et d'habitude de travail pour les élèves et les enseignants. Donc parmi les différents ateliers de la journée, je prenais chaque groupe 1 fois toutes les 2 semaines, jusqu'en février pour les problèmes. Je pense les prendre une fois par semaine l'année prochaine, mais pendant moins longtemps (et normalement je n'aurais que des CP).

Ma "table des ateliers" (en fait 6 bureaux regroupés) est à l'avant de la classe, soit sur un côté, soit centrée avec les bureaux des élèves autour et derrière. Ce n'est pas spécialement pour que JE vois les élèves en autonomie (je les verrai aussi bien du fond de la classe) mais pour que EUX me voient. De ce fait, un froncement de sourcil ou un petit signe de la main me permet de communiquer avec le reste de la classe, sans couper le travail du groupe avec moi. Eux et moi apprenons à nous comprendre autrement que par la parole,. Bon, parfois il y a des incompris... mais ce n'est jamais grave.

Une autre astuce : dans ma classe les élèves ne sont pas placés par niveau : avec 10 CP + 10 CE1, c'est parfait : 1 CP à côté d'1 CE1, ce qui fait que pendant les temps d'atelier, certains élèves se retrouvent seuls à leur bureau, ce qui limite les bavardages.

Je crois que ma collègue de CP (elle en a 23) place ses élèves par groupe de niveau et c'est elle qui vient s'installer vers le groupe pendant les ateliers, comme ça les élèves ne changent pas de place et elle gagne du temps d'installation.

Mes groupes étaient les mêmes que ceux de mon atelier compréhension en lecture (la compréhension des problèmes est aussi mathématique, mais ce qui pose souvent problème c'est plus le sens du texte et comment on arrive à la démarche mathématique). Pour faire ces groupes, j'utilise les évaluations diagnostiques de l'outil Compréhension, édition La cigale.

Ce qui est important pour avoir des ateliers qui fonctionnent, c'est le travail donné en autonomie aux autres élèves : ni trop dur, ni trop facile, pas trop occupationnel mais ne demandant pas trop de correction malgré tout... Et aussi, d'avoir un regard sur ce qu'ils ont fait en autonomie : dès la fin de l'atelier, avant de passer à l'activité suivante, je passe pour jeter un coup d’œil, faire un compliment, pointer une erreur, sinon les élèves pensent qu'ils ont travaillé pour rien et donc les fois suivantes ils ne font rien.

La CPC nous encourage à donner des jeux d'apprentissages, mais pour ma part, je n'arrive pas à ce qu'ils jouent calmement, donc pas de jeux, pas de groupes en autonomie, que du travail individuel. Ou alors si il y a un jeu (ça m'arrive, surtout en début d'année avec les CP) il n'y a qu'un groupe qui joue les autres sont à leur table.

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