pimouss26 Posté(e) 2 juin 2013 Posté(e) 2 juin 2013 Arriver régulièrement en retard, ça n'est pas très professionnel... Ca peut être gênant pour l'organisation et pour le travail aussi... Ca n'est pas respectueux du tout... Et ça mérite certainement un remontage de bretelles aussi ! Mais DENONCER un collègue... c'est PUANT certes mais ça veut dire laisser tomber tes élèves o autre pour couvrir et rattraper ce que ne fait pas cette personne. il faut aussi dire que dans notre genre de métier c'st facile car "notre patron" n'est pas sur place et qu'on ne pointe pas. chacun compte sur le professionnalisme des autres . et puis il y a arriver avec 1min ou 2 de retard à la grille ou en récré et il y a les plus gros retards pour la classe ou l'aide perso (quoi qu'o pense de l'aide perso)
dada Posté(e) 2 juin 2013 Posté(e) 2 juin 2013 Arriver régulièrement en retard, ça n'est pas très professionnel... Ca peut être gênant pour l'organisation et pour le travail aussi... Ca n'est pas respectueux du tout... Et ça mérite certainement un remontage de bretelles aussi ! Mais DENONCER un collègue... c'est PUANT C'est peut-être puant comme tu dis mais imagine qu'il arrive un accident à ta collègue sur son temps de trajet, là ce qui va être puant c'est qu'elle ne sera pas couverte en accident de travail et en plus elle se fera remonter les bretelles, on peut aussi penser qu'on lui rend service ça c'est la première chose. Imagine encore une fois qu'il arrive un accident à ses élèves à 8h40, qui aura des soucis??? Elle oui certainement mais aussi le directeur parce qu'il a l'obligation de veiller à la sécurité des élèves ( je rappelle que le plus souvent le directeur a aussi en charge SA propre classe) Et pour finir, dans le privé ( oui je sais nous ne sommes pas des entreprises) un employé qui arrive tous les matins avec 10 mn de retard malgré des rappels successifs, c'est très simple soit il aura un retrait sur salaire( ça c'est le moindre mal) soit il prendra la porte... Alors oui un directeur et ses adjoints toujours à l'heure peuvent être patients, compatir à sa situation une fois , deux fois , cinq fois mais y'a un moment ça fatigue vraiment tout le monde, souvent ça met une très mauvaise ambiance dans l'école et surtout je considère qu'un enseignant est un adulte donc sait prendre ses responsabilités, on demande aux élèves d'être à l'heure, la moindre des choses c'est de s'appliquer cette exigence à soi même. Et bien sûr dans ces cas là, ce n'est pas un adjoint qui prévient l'IEN mais bien le vilain méchant directeur qui dénonce mm si tous les collègues en ont raz la casquette... 1
abcdefghij Posté(e) 2 juin 2013 Posté(e) 2 juin 2013 C'est vrai que c'est pas facile, comme décision. Le mieux serait de lui en parler sereinement, en lui disant qu'effectivement, étant donné le problème de responsabilité que causent les quelques élèves de l'AP, il vaudrait mieux déplacer ses horaires (car il peut aussi arriver que ces retards soient causés, par exemple, par les horaires de la nounou - je ne sais pas, hein, j'extrapole.) Ça peut peut-être se régler en interne, entre adultes... Il n'y a guère que les professions libérales qui peuvent se permettre d'être en retard, en fait. Parfois de deux heures !
Scratina Posté(e) 2 juin 2013 Posté(e) 2 juin 2013 + 1 avec Dada. Et en + en cas d'accident, si on se rend compte que c'était récurrent et que le directeur n'a rien dit , ça sera encore de sa faute.
tiniouu Posté(e) 2 juin 2013 Posté(e) 2 juin 2013 Puant, puant...certes.... Mais bon....que faire alors? Je dépanne sans problème, je veux bien garder un élève qu'on n'est pas venu chercher à l'heure si ma collègue doit partir impérativement, on répartit les élèves en cas d'absence et de non remplacement, les réunions sont fixées pour que ça arrange tout le monde,etc....mais le laisser arriver en retard et s'occuper tous les jours de ses élèves? Ben, non merci. Chacun est là pour faire son boulot, il peut y avoir de la souplesse, et c'est mieux quand ça se passe bien, mais cautionner des fautes plus ou moins graves sous prétexte qu'on ne dénonce pas, ben, si le remontage de bretelles a été fait et que le collègue s'en moque éperdument, il n'a qu'à ASSUMER devant sa hiérarchie, comme tout travailleur.
dada Posté(e) 2 juin 2013 Posté(e) 2 juin 2013 D'après M. LAROUSSE : DENONCIATION = Action de dénoncer ; délation DELATION = Dénonciation intérésée et méprisable Pour Dada, au sujet du "coté obscur de notre fonction" Un bon Jedi ne sombre pas du côté obscur de la force... Je ne parle pas du coté obscur de la force car il n'y a pas de force dans l'affaire mais bien de celui de la fonction , celui qu'aucun directeur n'aime faire... Action de dénoncer = délation, y'a comme un problème car ce n'est pas parce que tu dénonces que tu le fais de façon intéressée et méprisable, mais bon ... Si j'ai à le faire, je l'assume et voilà, en 12 ans de direction j'ai appris que quoi que tu fasses il y aura toujours des personnes bien intentionnées qui sauront mieux que toi et qui diront que... Ce qui est bêta c'est que dans l'EN tout se sait... donc je sais , je ne suis pas rancunière mais j'ai de la mémoire... 1
pimouss26 Posté(e) 2 juin 2013 Posté(e) 2 juin 2013 D'après M. LAROUSSE : DENONCIATION = Action de dénoncer ; délation DELATION = Dénonciation intérésée et méprisable Pour Dada, au sujet du "coté obscur de notre fonction" Un bon Jedi ne sombre pas du côté obscur de la force... donc que faire?
Circée Posté(e) 3 juin 2013 Posté(e) 3 juin 2013 Je connais quelqu'un qui a finit par dénoncer le collègue en retard : tous les jours elle arrivait au mieux à 8h30 pour un accueil à 8h20. Les parents ayant l'habitude s'étaient fait une raison, mais bon le directeur lui en a parlé, sans réel changement, ça a fini à l'IEN. Discussion aimable avec les 3 parties, un petit remontage de bretelle tout de même, la situation a changé pour quelques semaines puis ... hop rebelotte retard ...
piloute87 Posté(e) 3 juin 2013 Posté(e) 3 juin 2013 Arriver régulièrement en retard, ça n'est pas très professionnel... Ca peut être gênant pour l'organisation et pour le travail aussi... Ca n'est pas respectueux du tout... Et ça mérite certainement un remontage de bretelles aussi ! Mais DENONCER un collègue... c'est PUANT C'est peut-être puant comme tu dis mais imagine qu'il arrive un accident à ta collègue sur son temps de trajet, là ce qui va être puant c'est qu'elle ne sera pas couverte en accident de travail et en plus elle se fera remonter les bretelles, on peut aussi penser qu'on lui rend service ça c'est la première chose. Imagine encore une fois qu'il arrive un accident à ses élèves à 8h40, qui aura des soucis??? Elle oui certainement mais aussi le directeur parce qu'il a l'obligation de veiller à la sécurité des élèves ( je rappelle que le plus souvent le directeur a aussi en charge SA propre classe) Et pour finir, dans le privé ( oui je sais nous ne sommes pas des entreprises) un employé qui arrive tous les matins avec 10 mn de retard malgré des rappels successifs, c'est très simple soit il aura un retrait sur salaire( ça c'est le moindre mal) soit il prendra la porte... Alors oui un directeur et ses adjoints toujours à l'heure peuvent être patients, compatir à sa situation une fois , deux fois , cinq fois mais y'a un moment ça fatigue vraiment tout le monde, souvent ça met une très mauvaise ambiance dans l'école et surtout je considère qu'un enseignant est un adulte donc sait prendre ses responsabilités, on demande aux élèves d'être à l'heure, la moindre des choses c'est de s'appliquer cette exigence à soi même. Et bien sûr dans ces cas là, ce n'est pas un adjoint qui prévient l'IEN mais bien le vilain méchant directeur qui dénonce mm si tous les collègues en ont raz la casquette... Je plussoie! Je voulais dire trop en retard (voire même suffisamment pour zapper régulièrement l'aide perso et que les collègues se retrouvent avec ses élèves "sur les bras" et que les parents se plaignent). Cette question m'a été posée (qui croit que j'ai réponse à tout!!!) par un enseignant nouvellement nommé directeur qui a pris contact avec son école et cru comprendre que le directeur fermait les yeux sur ce genre de pratique... Je lui ai dit que selon moi, 'au départ un simple rappel à l'ordre était indiqué mais que si cela se reproduisait trop souvent alors le rôle du directeur est d'en avertir sa hiérarchie (un directeur est responsable de la bonne organisation de l'école et, en cas de problème du aux retards répétitifs d'un collègue, il doit malheureusement en référer...). Etes-vous d'accord avec moi ? En même temps, étant le nouveau directeur qui arrive, conseille lui de constater les retards par lui-même (radio trottoir marche très bien dans l'EN). Après le directeur actuel n'étant pas gêné n'a peut être pas jugé bon d'en parler au collègue. Bien prendre en compte tous les éléments et favoriser la solution en interne et en équipe avant de prendre la décision qui fera que l'on dira de lui qu'il est un directeur autoritaire avide de toute puissance!!!
Goëllette Posté(e) 3 juin 2013 Posté(e) 3 juin 2013 D'après M. LAROUSSE : DENONCIATION = Action de dénoncer ; délation DELATION = Dénonciation intérésée et méprisable Pour Dada, au sujet du "coté obscur de notre fonction" Un bon Jedi ne sombre pas du côté obscur de la force... Je pense que l'usage du terme dénonciation est quelque peu abusif. A un moment, le directeur doit se donner les moyens de remplir sa mission parfaitement définie dans le décret 89-122 et autres. Discuter, comprendre, accepter, couvrir, prendre le risque de, c'est très bien; mais il y a des limites. Quand le collègue ne veut pas comprendre et refuse de répondre à ses obligations, le directeur se doit de prendre les mesures pour assurer le bon fonctionnement de l'école, le récalcitrant devant alors assumer ses manquements. Aider un collègue dans la moise oui, le couvrir pour des inconséquences récurrentes non. A force de compter sur le charisme sans bornes des directeurs, on finit par croire qu'il sont là juste pour couvrir nos conneries... On en revient au sujet "ou va-t-on" et je te demande : Où dans le décret de 89 est-il écrit que le directeur doit informer son IEN pour un fait similaire ? Quelles armes réelles donne-t-on au directeur pour le soutenir dans ce cas de figure ? J'ai connu, adjointe, un tel collègue, sans cesse en retard, et le directeur, proche de la retraite, laissait faire pour avoir la paix et parce que "on ne pouvait pas le changer maintenant". Sa seule réaction, de temps en temps, quand le collègue était à l'heure, c'était d'ironiser : "Tu es tombé du lit ce matin ?", ... La directrice suivante a essayé de faire quelque chose en abordant le problème en Conseil des Maîtres et elle s'est fait rentrer dans le lard par certains collègues, surtout quand elle a évoqué l'idée de faire remonter à l'IEN.
pimouss26 Posté(e) 4 juin 2013 Posté(e) 4 juin 2013 D'après M. LAROUSSE : DENONCIATION = Action de dénoncer ; délation DELATION = Dénonciation intérésée et méprisable Pour Dada, au sujet du "coté obscur de notre fonction" Un bon Jedi ne sombre pas du côté obscur de la force... Je pense que l'usage du terme dénonciation est quelque peu abusif. A un moment, le directeur doit se donner les moyens de remplir sa mission parfaitement définie dans le décret 89-122 et autres. Discuter, comprendre, accepter, couvrir, prendre le risque de, c'est très bien; mais il y a des limites. Quand le collègue ne veut pas comprendre et refuse de répondre à ses obligations, le directeur se doit de prendre les mesures pour assurer le bon fonctionnement de l'école, le récalcitrant devant alors assumer ses manquements. Aider un collègue dans la moise oui, le couvrir pour des inconséquences récurrentes non. A force de compter sur le charisme sans bornes des directeurs, on finit par croire qu'il sont là juste pour couvrir nos conneries... On en revient au sujet "ou va-t-on" et je te demande : Où dans le décret de 89 est-il écrit que le directeur doit informer son IEN pour un fait similaire ? Quelles armes réelles donne-t-on au directeur pour le soutenir dans ce cas de figure ? J'ai connu, adjointe, un tel collègue, sans cesse en retard, et le directeur, proche de la retraite, laissait faire pour avoir la paix et parce que "on ne pouvait pas le changer maintenant". Sa seule réaction, de temps en temps, quand le collègue était à l'heure, c'était d'ironiser : "Tu es tombé du lit ce matin ?", ... La directrice suivante a essayé de faire quelque chose en abordant le problème en Conseil des Maîtres et elle s'est fait rentrer dans le lard par certains collègues, surtout quand elle a évoqué l'idée de faire remonter à l'IEN. C'est la mission qui est définie dans le décret 89-122, pas les moyens. et puis même si on est humain, on peut comprendre on peut compatir mais si on laisse passer le retard de X ça peut entraîner celui de Y et chacun peut se dire que finalement il peut ne pas venir à une réunion, il peut ne plus faire ses services de récré ou grille.... laisser passer les chsoes pour uen personne ça met une ambiance très désagréable et peut passer pour un traitement de faveur.
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