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complètement perdue....


ptitejuju85

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bonjour,

Je ne sais plus ou j'en suis, quoi penser, quoi faire , quoi dire, ni même par ou commencer ... :unsure:

Je suis professeure des écoles depuis quatre ans. Je suis une personne hyper émotive et très angoissée...on a même failli me virer pour cette raison...l'année de ma titularisation; heureusement une référente bienveillante m'a sauvé en s'appuyant sur mes compétences incontestables...

Mais voilà, aujourd'hui le bilan est plutôt négatif voire inquiétant.Je m'explique

Depuis que je travaille, j'ai eu des soucis dans tous les domaines: relations avec les collègues, avec la directrice, critiques sur mon travail, ma façon de gérer la classe etc.

Chez moi depuis le début pour bosser mes préparations c'est toujours difficile et même si je m'améliore, j'ai tendance(j'ai honte d'avouer ça ici ) à bâcler le travail, je n'arrive pas à bien me concentrer...

J'ai été à maintes reprises en arrêt de travail pour dépression . Cette année, j'ai vécu un calvaire avec une collègue qui a partagé ma classe... Elle ne peut pas me supporter, me reproche tout... je commence à me dire qu'elle a peut être raison , que je suis minable et que mon travail n'en est pas un..

A un moment donné, j'ai voulu me reconvertir, puis après c'était fini... Je ne sais pas ce que je veux en fait...

Je me suis confiée à une collègue qui a compris ma détresse et mon hypersensibilité... Voilà je ne veux pas vous ennuyer avec mes soucis, juste si certains d'entre vous ont des problèmes similaires au mien: hypersensibilité, angoisses, mauvaises relations avec les collègues si cela ne vous ennuient pas de bien vouloir en discuter avec moi...car je me sens vraiment mal.Merci d'avance. :)

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Les premières années sont difficiles et c'est vrai que c'est pas évident de trouver des collègues bienveillants pour t'aider à surmonter ça. Profite des vacances qui arrivent pour te reposer, profiter de ta famille et de tes amis. Après tout, ce n'est qu'un boulot!

Je me suis souvent remise en question depuis mon début, les référents me donnaient toujours des "conseils" mais insistaient surtout sur ce qui n'allait pas, du coup complètement impossible de voir une quelconque valeur dans ce que je faisais. J'avais aussi une enfant en bas âge et j'avais l'impression de la délaisser complètement pour réussir mes preps, ma classe, que je considérais aussi comme bâclées (et ce n'était pas totalement faux). Lorsque je me suis rendue compte que le plus important était la famille, j'ai relativisé et ça va mieux depuis.

Comme le dis bidulbuk, occupe-toi de toi et ta famille en premier lieu. Le boulot peut passer après. C'est clair que la CLIS est très difficile, sais-tu si tu y seras encore l'an prochain?

Si tu changes d'école, j'espère pour toi que tu pourras tomber sur une équipe comme celle que j'avais cette année: attentionnée et très à l'écoute

Bon courage :)

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ptitejuju85,

tu as un enfant en bas âge, et un poste pas facile en CLIS.

Ce sont deux critères qu'il faut considérer avant de te juger aussi sévèrement.

Quand on a un enfant, d'autres priorités s'imposent, il est donc normal que tu aies parfois l'impression de "bâcler" puisque l'essentiel est ailleurs : ton enfant.

Ensuite la CLIS n'est pas un poste "banal". C'est dur, nerveusement, et aussi très exigeant au niveau de la différenciation puisque chaque élève est un cas unique, pour le coup.

Bref, sois un peu indulgente envers toi-même. Et cette collègue qui te juge, laisse-la dans son coin.

Es-tu suivie pour ta dépression ? Occupe-toi de toi, d'abord, avant de tirer des conclusions au niveau du boulot. Il me semble que ton problème est davantage personnel que professionnel, au départ. Remonte à la source, et fais-toi aider.

Courage :)

Comment sais tu que j'ai un enfant et un poste en clis ?

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Je ne me sens pas la force d'aller bosser demain mais qu'en pensez vous? Est ce que fuir ne va pas faire qu'aggraver les choses ? je ne sais plus quoi faire.... au lieu de travailler , je réfléchis et je n'avance pas ... :(

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ptitejuju85,

tu as un enfant en bas âge, et un poste pas facile en CLIS.

Ce sont deux critères qu'il faut considérer avant de te juger aussi sévèrement.

Quand on a un enfant, d'autres priorités s'imposent, il est donc normal que tu aies parfois l'impression de "bâcler" puisque l'essentiel est ailleurs : ton enfant.

Ensuite la CLIS n'est pas un poste "banal". C'est dur, nerveusement, et aussi très exigeant au niveau de la différenciation puisque chaque élève est un cas unique, pour le coup.

Bref, sois un peu indulgente envers toi-même. Et cette collègue qui te juge, laisse-la dans son coin.

Es-tu suivie pour ta dépression ? Occupe-toi de toi, d'abord, avant de tirer des conclusions au niveau du boulot. Il me semble que ton problème est davantage personnel que professionnel, au départ. Remonte à la source, et fais-toi aider.

Courage :)

Comment sais tu que j'ai un enfant et un poste en clis ?

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Je me reconnais dans certains propos, mais j'ai la chance d'avoir une bonne ambiance dans les équipes.

Mon médecin m'a expliqué que je prenais trop les choses à cœur et que quand on travaille dans l'humain , il faut savoir mettre de la distance et que ça s'apprend.

Prends soin de toi, fais une pause si nécessaire avant que ce ne soit ton corps qui lâche.

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Je me reconnais dans certains propos, mais j'ai la chance d'avoir une bonne ambiance dans les équipes.

Mon médecin m'a expliqué que je prenais trop les choses à cœur et que quand on travaille dans l'humain , il faut savoir mettre de la distance et que ça s'apprend.

Prends soin de toi, fais une pause si nécessaire avant que ce ne soit ton corps qui lâche.

Merci pour ta réponse Diddle. Dans quels propos te reconnais tu ? Oui je suis hypersensible... en fait dès qu'on me parle séchement ya plus personne...alors que les autres s'en moquent... je ne sais pas pourquoi cela m'atteint autant....

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Mon médecin m'a expliqué que je prenais trop les choses à cœur et que quand on travaille dans l'humain , il faut savoir mettre de la distance et que ça s'apprend.

c'est tout à fait vrai. Le problème dans ce métier, c'est que ce que l'on avait prévu ne fonctionne jms parfaitement. Et surtout on ne peut pas être bon partout, tout le temps. Pour ma part je suis passé aussi par cette phase de dépression que tu décris. j'ai commencé par une inspection qui m'a complètement cassée et dont je ne suis tjrs pas remise. Je suis passé dans une école avec une ambiance pourrie et une directrice complètement malade. je suis allé jusqu'à passer un concours de l'administration que je n'ai pas eu.j 'ai fait des pied et des mains pour m'extirper de cette école avec appui de mon inspectrice.

Mes conclusion : cf citations de diddie + prends un temps partiel si tu peux (moi ça m'a bcp aidé) + change d'école (l'ambiance et le soutien des collègues aide énormément)

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Prends soin de toi et n'hésite pas à te faire aider par un psy pour faire le point. Je te souhaite de trouver des collègues bienveillants dans les années qui viennent et de retrouver le bonheur d'enseigner même si qu'on propose n'est pas parfait ou ne correspond pas toujours à notre idéal ;)

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Je me reconnais dans certains propos, mais j'ai la chance d'avoir une bonne ambiance dans les équipes.

Mon médecin m'a expliqué que je prenais trop les choses à cœur et que quand on travaille dans l'humain , il faut savoir mettre de la distance et que ça s'apprend.

Prends soin de toi, fais une pause si nécessaire avant que ce ne soit ton corps qui lâche.

Merci pour ta réponse Diddle. Dans quels propos te reconnais tu ? Oui je suis hypersensible... en fait dès qu'on me parle séchement ya plus personne...alors que les autres s'en moquent... je ne sais pas pourquoi cela m'atteint autant....

Nature hyper angoissée, pas du tout confiance en mes compétences (et je ne les vois pas : je me souviendrai toujours de la remarque d'un formateur quand, lors du dernier entretien individuel de la PE2, il a compris que ce n'était pas une évidence pour moi que je serais titularisée !). J'encaisse sans rien dire, essayant toujours de ménager tout le monde (sauf moi ...). Et c'est toujours moi que je remets en cause, pas les autres (donc, quand ça ne va pas en classe, c'est de ma faute, pas celle des élèves).

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Désolée de vous décevoir les amis mais je suis déjà à mi temps... Le souci c'est que le problème ne vient pas des autres il me semble, mais de moi ...puisque les années d'avant jai eu un peu le même souci ...

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