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rpi et mise en place de la réforme


eramü

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Merci Nao pour tes réponses!!

Le but d'un RPI, est de réduire les coûts de la scolarité au sein de plusieurs communes. Y'a-t-il d'autres but?

D'après ce que j'ai lu, la réforme de 2014 fragiliserait les RPI. Pourquoi?

Qu'est-ce qu'un regroupement pédagogique concentré (RPC)?

Un RPI n'a que très exceptionnellement réduit les coûts de scolarité puisque les écoles et les frais afférents restent; par contre il faut y ajouter les frais de transports...

L'intérêt du RPI est bien dans le P de pédagogique car c'est bien la répartition pédagogique qui est favorisée en évitant des classes uniques au profit de classes de niveau(x).

Ensuite, seul le maire peut fermer une école pas le DASEN (lui se contente d'affecter des enseignants en fonction du nombre d'enfants... à remarquer que la répartition pédagogique n'est pas sa principale préoccupation, c'est bien la préoccupation du directeur si j'en crois le 86-122).

:wink:

J'oubliais, le RPC c'est le regroupement de plusieurs écoles sur un seul site.

Le RPC, vu de loin, ça parait être la solution idéale, surtout avec la réforme qui nous promet de beaux nœuds au cerveau pour les tours de bus, les rotations des élèves entre temps scolaire et TAP. Sauf que pour construire un RPC (chez moi , aucun local disponible pour accueillir plus de 2 classes dans les villages alentours) il faut un financement important, et aucune mairie ni syndicat ne dispose de ces financements. Alors comment faire ? Que vont devenir nos élèves ? C'est la grande question, personne n'a de réponse.

Ben vos élèves ils continueront de fréquenter l'école du village, qu'elle soit en RPI ou pas...

Le RPC, que ce soit vu de loin ou de près, n'est qu'une solution. Au final, c'est comme le RPI, c'est surtout les enseignants que ça arrange...

:wink:

Non, non, car on aura trop peu d'élève (8 maximum). Et là, fermeture, of course !!!

En ce qui me concerne, je ne vois pas vraiment en quoi un RPI peut m'arranger. En évitant un cours hyper multiple ? Peut-être. Mais chez nous, ce sont les DASEN qui s'y opposent. Dernier épisode en date : une école survivante d'un RPI moribond. Une classe, 15 élèves de la PS au CM2. Le DASEN revient à la charge tous les mois auprès du maire pour faire fermer cette école... La collègue qui s'y trouve attend ses points de fermeture.

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Je comprends mieux la situation, moi je parlais de RPI comme moyen d'éviter la multiplicité des classes uniques (j'y ai enseigné et j'en garde un super souvenir, c'était il y a... à mes débuts, je préfère ne pas compter... :lol:) mais tous les niveaux, qui plus est avec les exigences actuelles, c'est du sport pour l'enseignant...

Maintenant, le plus gros danger du RPC est le transport. En effet, ce n'est pas parce que le village A est à 10 minutes de l'école, que le transport prendra 10 minutes. Si le car part du village A et passe par le village B puis le village C, puis le village D avant de se rendre à l'école, le transport peut vite dépasser les 40 minutes (mais non ça ne sent pas le vécu... ou alors si peu...).

Par contre au niveau pédagogique c'est intéressant (répartitions, mutualisation des moyens, enseignant moins isolé, etc.).

Donc personnellement je serais plutôt pour un RPC mais je reste très frileux quant à la tentation facile de réduire les coûts...

Sinon, que deviendront les enfants? Ils seront accueillis dans une autre école, il y aura un ramassage scolaire (en espérant qu'ils ne vont pas passer leur journée dans le car - voir ci-dessus -) et la vie continuera... hélas, beaucoup de villages sont sans école maintenant... et on n'y peut rien...

Mes élèves font déjà jusqu'à 40 minutes de bus par trajet, soit 1h20 de bus par jour au mieux. je ne compte pas le temps de trajet pour rejoindre la cantine à midi. Dans le RPI voisin, le tour de bus complet dure 50 minutes. S'il n'y a pas de neige.

Mes filles vont aussi dans un RPI, ma grande (7 ans) se fait plus d'une heure de bus chaque jour....

Donc rien que du point de vue de la sécurité, je suis pas fan des RPI. Ce qui m'inquiète, c'est que cet aspect de la question ne sera envisagé qu' à partir du moment où un bus de transport scolaire aura un accident. Et vu les conditions de circulation chez nous, ainsi que la largeur des routes empruntées, ça arrivera forcément.

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Sur mon blog il y a une maîtresse en RPI qui a témoigné. L'idée c'est qu'ils ont cumulé les TAP sur deux jours (je crois) donc deux fois une heure et demi. Ils ont donc deux grandes journées de classe et deux raccourcies d'une heure et demi.

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Sur mon blog il y a une maîtresse en RPI qui a témoigné. L'idée c'est qu'ils ont cumulé les TAP sur deux jours (je crois) donc deux fois une heure et demi. Ils ont donc deux grandes journées de classe et deux raccourcies d'une heure et demi.

Ce genre d'emploi du temps fonctionne pour des élèves assez grands. Mais pour les élèves les plus jeunes ou les plus fragiles, ça leur complique le repérage dans le temps et plus particulièrement dans la semaine.

Je comprends mieux la situation, moi je parlais de RPI comme moyen d'éviter la multiplicité des classes uniques (j'y ai enseigné et j'en garde un super souvenir, c'était il y a... à mes débuts, je préfère ne pas compter... :lol:) mais tous les niveaux, qui plus est avec les exigences actuelles, c'est du sport pour l'enseignant...

Maintenant, le plus gros danger du RPC est le transport. En effet, ce n'est pas parce que le village A est à 10 minutes de l'école, que le transport prendra 10 minutes. Si le car part du village A et passe par le village B puis le village C, puis le village D avant de se rendre à l'école, le transport peut vite dépasser les 40 minutes (mais non ça ne sent pas le vécu... ou alors si peu...).

Par contre au niveau pédagogique c'est intéressant (répartitions, mutualisation des moyens, enseignant moins isolé, etc.).

Donc personnellement je serais plutôt pour un RPC mais je reste très frileux quant à la tentation facile de réduire les coûts...

Sinon, que deviendront les enfants? Ils seront accueillis dans une autre école, il y aura un ramassage scolaire (en espérant qu'ils ne vont pas passer leur journée dans le car - voir ci-dessus -) et la vie continuera... hélas, beaucoup de villages sont sans école maintenant... et on n'y peut rien...

Mes élèves font déjà jusqu'à 40 minutes de bus par trajet, soit 1h20 de bus par jour au mieux. je ne compte pas le temps de trajet pour rejoindre la cantine à midi. Dans le RPI voisin, le tour de bus complet dure 50 minutes. S'il n'y a pas de neige.

Mes filles vont aussi dans un RPI, ma grande (7 ans) se fait plus d'une heure de bus chaque jour....

Donc rien que du point de vue de la sécurité, je suis pas fan des RPI. Ce qui m'inquiète, c'est que cet aspect de la question ne sera envisagé qu' à partir du moment où un bus de transport scolaire aura un accident. Et vu les conditions de circulation chez nous, ainsi que la largeur des routes empruntées, ça arrivera forcément.

Vu ce que je lis, je ne serais pas fan du tout non plus (dans notre secteur, les RPI constitués font qu'il y a peu de temps de déplacements, mais il y a des villages partout...). Je ne sais pas dans quel coin tu es, mais il est évident que cet aspect doit être pris en compte, d'autant plus que dans ces conditions, les villages non pourvus d'école ne verront plus de jeunes couples s'installer... C'est bien triste...

C'est ce que je serine aux maires de mon RPI à chaque CE. Cela dit, je suis tellement entendue que si j'urinais dans un violon, j'aurais le même succès.

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Sur mon blog il y a une maîtresse en RPI qui a témoigné. L'idée c'est qu'ils ont cumulé les TAP sur deux jours (je crois) donc deux fois une heure et demi. Ils ont donc deux grandes journées de classe et deux raccourcies d'une heure et demi.

Ce genre d'emploi du temps fonctionne pour des élèves assez grands. Mais pour les élèves les plus jeunes ou les plus fragiles, ça leur complique le repérage dans le temps et plus particulièrement dans la semaine.

[\quote]

Ce n'est pas ce qu'elle a l'air de dire.

Pour que ça marche chez eux, peut être qu'ils ont beaucoup ritualisé, travaillé le repérage... Les écoles de RPI sont souvent des petites structures où les élèves sont quand même moins perdus que dans des grands groupes scolaires.

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