Goëllette Posté(e) 3 juillet 2013 Posté(e) 3 juillet 2013 Il y a déjà des AVS, EVS, ATSEM dans les écoles. On ne leur confie pas les classes des enseignants absents. Pourquoi faudrait-il le faire avec des L2? Parce qu'ils n'ont pas de vocation à être enseignants ... Cela dit, si, dans de nombreuses maternelles, les ATSEM gardent les élèves des enseignants absents que les parents n'ont pas pu reprendre ...
Frédo45 Posté(e) 5 juillet 2013 Posté(e) 5 juillet 2013 Donc il n'y a pas écrit qu'ils ne peuvent pas prendre la classe en responsabilité. "Essentiellement" ne veut pas dire "exclusivement", et surveillance des élèves quand un enseignant absent n'est pas forcément "prendre en charge des séquences pédagogiques". Sauf qu'ils ne peuvent faire que 12 heures par semaine... Et : En troisième année de licence ou en première année de master, il s’agit de pratique accompagnée intégrant une prise en charge progressive de séquences pédagogiques en présence et sous la responsabilité d’un enseignant et, éventuellement, de la participation à l’évaluation d’activités (en première année de master). IL S'AGIT DE PRATIQUE ACCOMPAGNÉE !!!
anneso Posté(e) 6 juillet 2013 Posté(e) 6 juillet 2013 Je viens de refuser d'etre tutrice meme si en theorie pourquoi pas....mais sans decharge et pour 300€, j'ai vu un calcul des syndicats qui ramenait la remuneration a 7cts de l'heure...
Goëllette Posté(e) 6 juillet 2013 Posté(e) 6 juillet 2013 Fred, j'en ai rencontré, des EAP, cette année, des L2, et je te garantis qu'ils se sont retrouvés plus d'une fois avec une classe à garder à deux ou un groupe d'une dizaine d'élèves à coacher en bibliothèque ou salle informatique ! Imagine-toi que cette année, il y avait parfois deux enseignants par école non remplacés, donc avec entre 50 et 60 élèves à répartir, vu qu'il n'y avait pas eu de création de postes de TR, donc entre la théorie et la réalité du terrain, il n'y a qu'un pas ! Je viens de refuser d'etre tutrice meme si en theorie pourquoi pas....mais sans decharge et pour 300€, j'ai vu un calcul des syndicats qui ramenait la remuneration a 7cts de l'heure... Sans compter les questions après la classe de ces jeunes ...
en plein buggg! Posté(e) 6 juillet 2013 Posté(e) 6 juillet 2013 Il y a déjà des AVS, EVS, ATSEM dans les écoles. On ne leur confie pas les classes des enseignants absents. Pourquoi faudrait-il le faire avec des L2? Cela dit, si, dans de nombreuses maternelles, les ATSEM gardent les élèves des enseignants absents que les parents n'ont pas pu reprendre ... Absolument! ça se passe toujours souvent comme ça...
Goëllette Posté(e) 6 juillet 2013 Posté(e) 6 juillet 2013 Il y a déjà des AVS, EVS, ATSEM dans les écoles. On ne leur confie pas les classes des enseignants absents. Pourquoi faudrait-il le faire avec des L2? Cela dit, si, dans de nombreuses maternelles, les ATSEM gardent les élèves des enseignants absents que les parents n'ont pas pu reprendre ... Absolument! ça se passe toujours souvent comme ça... Hélas !
Frédo45 Posté(e) 7 juillet 2013 Posté(e) 7 juillet 2013 Fred, j'en ai rencontré, des EAP, cette année, des L2, et je te garantis qu'ils se sont retrouvés plus d'une fois avec une classe à garder à deux ou un groupe d'une dizaine d'élèves à coacher en bibliothèque ou salle informatique ! Imagine-toi que cette année, il y avait parfois deux enseignants par école non remplacés, donc avec entre 50 et 60 élèves à répartir, vu qu'il n'y avait pas eu de création de postes de TR, donc entre la théorie et la réalité du terrain, il n'y a qu'un pas ! Je viens de refuser d'etre tutrice meme si en theorie pourquoi pas....mais sans decharge et pour 300€, j'ai vu un calcul des syndicats qui ramenait la remuneration a 7cts de l'heure... Sans compter les questions après la classe de ces jeunes ... Ca ne contredit pas : En troisième année de licence ou en première année de master, il s’agit de pratique accompagnée intégrant une prise en charge progressive de séquences pédagogiques en présence et sous la responsabilité d’un enseignant et, éventuellement, de la participation à l’évaluation d’activités (en première année de master)
Goëllette Posté(e) 8 juillet 2013 Posté(e) 8 juillet 2013 Donc tu admets le risque que les EAP se retrouvent progressivement à devoir remplacer les maîtres absents ... sous la responsabilité du maître d'à côté.
graindecafé Posté(e) 9 juillet 2013 Posté(e) 9 juillet 2013 Je viens de refuser d'etre tutrice meme si en theorie pourquoi pas....mais sans decharge et pour 300€, j'ai vu un calcul des syndicats qui ramenait la remuneration a 7cts de l'heure... 300 € de rémunération annuelle... 7 centimes de l'heure...Calculons... 4 285 heures et 43 minutes (j'arrondis) par an, soit 178,57 jours en travaillant 24 heures sur 24, ou encore 11,74 heures de travail par jour sans aucun jour de repos (si ce n'est le 29 février)... no comment... Il manque un zéro, anneso, sinon, c'est le bon calcul ! 300€ / 36 semaines / 12 heures par semaine = 0,70€ de l'heure Perso, je ne calcule pas de cette manière, car je suis DÉJÀ payée pendant le temps de classe Il vaut mieux compter disons forfaitairement une heure trente par semaine en moyenne après la classe (c'est bien plus au début, et ce sera bien plus quand il faudra analyser les interventions en classe) : 36 x 1h30 = 54 h, et 300€ / 54h = 5,50€ C'est sûr que c'est pô cher payé....
Lena Posté(e) 9 juillet 2013 Posté(e) 9 juillet 2013 Combien paie-t-on de l'heure un spécialiste type mécano automobile ou plombier?
Frédo45 Posté(e) 10 juillet 2013 Posté(e) 10 juillet 2013 Donc tu admets le risque que les EAP se retrouvent progressivement à devoir remplacer les maîtres absents ... sous la responsabilité du maître d'à côté. Non.
Frédo45 Posté(e) 10 juillet 2013 Posté(e) 10 juillet 2013 Les étudiants recrutés dans le cadre d’un EAP bénéficient d’une aide leur permettant de financer la suite de leurs études. Cette aide prend la forme de nouvelles bourses de service public, dont le montant vient s’ajouter à la rémunération des heures de mission effectuées dans une école ou un établissement scolaire, et aux bourses sur critères sociaux. Les revenus mensuels d’un EAP sont ainsi de 900 euros en moyenne. En contrepartie de cette formation professionnalisante et de cet accompagnement financier, les étudiants doivent s’engager, au terme de leur contrat d’emploi d’avenir professeur, à se présenter aux concours de l’enseignement organisés par l’État.
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