Problème de répartition : mes deux collègues ne veulent pas de mon fil

[cm88]

Les raisons, c'est qu'elle a peur de ne pas savoir comment me dire les choses par peur de me blesser, car mon fils est assez turbulent. Je comprend, mais les difficultés de mon môme, je les connais, elle va rien m'apprendre, donc bon...

Ben moi je te le prendrais bien, ton fils, car il a le même profil que le mien, facile pour les apprentissages, et à cadrer pour son rôle d'élève C'est étonnant qu'elles refusent, car tu m'as l'air d'une collègue/maman bien dans tes basket, pas casse-c**** et consciente des défauts de ton loulou. Ma foi, tant pis pour elles. Je leur souhaite qu'elles aient des enfants avec parents chiants, et qu'elles apprécient ton comportement envers elle, et qu'elles regrettent de te perdre en fin d'année !!

[Lena]

Il est délicat d'avoir un enfant "pas dans le moule", lorsqu'on est soi-même enseignant!

Chaque année ou presque, on a un enfant avec les parents desquels ça risque de ne pas être évident.

Bon bah... pour la collègue de MS, ce sera ton fils et toi.

Je comprends qu'elle ne soit pas à l'aise.

Faire des listes équilibrée, et attribuer au hasard chacune à un enseignant est une pratique qui permet de ne pas se faire de nœud au cerveau.

Pour ma part, j'ai une collègue qui a "fait son marché" toute l'année pour la prochaine (comme toutes les années précédentes...) , à estimer si je "tenais la route" ou non (de ma mi-temps, elle n'en voulait surtout pas, mais elle part à la rentrée). Elle aurait finalement préféré me confier son fils plutôt qu'à une enseignante arrivant sur l 'école.

Les collègues de CM1 ont eu la délicatesse maladroite de me laisser donner mon avis sur la future classe du fils; je ne suis pas une , j'ai dis non. Le problème n'est pas l'enfant, là !

Je préfère la garder comme collègue-point-barre. Elle n'a pas apprécié. C'est humain!

Il m'aurait été imposé, ma foi... j'aurai fait comme d'habitude: au mieux!

(j'ai eu la fille élève-modèle de ma 1/2 temps en T1 avec rapports circonstanciés à Môman; puis la fille d'une ex-collègue d'une autre école, avec des difficultés scolaires; j'avais préféré la 2ème situation)

[cm88]

Terrible, cette collègue, Lena !!

Cette année, j'appréhendais, pas mal d'enfants d'instit dans ma classe. Ca a été, ils ont été tolérants je pense, et même si y'avait des remarques à faire, ils/elles ont eu la gentillesse de ne pas en faire. J'ai bien apprécié !!

Mais clairement, selon le caractère du parent, je comprends que ça puisse faire ''ch***''', mais bon, faut faire avec!

[missnina]

Il est délicat d'avoir un enfant "pas dans le moule", lorsqu'on est soi-même enseignant!

Et oui, il n'y a pas plus de moule pour les élèves qu'il n'y en a pour les enseignants... Accepter cela, le vivre chez soi, c'est s'ouvrir aux autres je pense

[graindecafé]

Nous avons eu à l'école à gérer l'arrivée en Ce1 de l'enfant d'une collègue, enfant ayant été maintenu et à qui l'école précédente proposait de ........ tripler le CP. Hum hum.

J'ai mené le montage du dossier MDPH, et obtenu une notification d'AVS, qu'il a toujours, d'ailleurs, et il passe au Lycée en 2nde générale :-) Enfant TSA.

Evoquer le handicap à des parents est difficile, collègues ou non. De plus, souvent les enfants ont deux parents et il est rare que justement les deux soient enseignants dans la même école.... Ça permet d'avoir au moins un interlocuteur hors EN.

Titecati, est-ce que ton conjoint peut être assez présent en tant que parent d'élève ? Peut-être que ça allègerait l'atmosphère si c'était lui qui venait aux réunions, par exemple ?

Je te propose ça, mais je suis juste sidérée de l'attitude de tes collègues. On peut trouver certaines situations inconfortables, mais de là à le montrer de cette manière !!!! Comme disait Chach, il y en a plein les écoles, des gamins de gens qu'on n'apprécie peu comme parents d'élèves, heureusement que ce sont les GOSSES qui comptent et qui sont au coeur de notre métier !

[emapi]

Titecati, tu en as "gros sur la patate", comme tu dis, et franchement, je te comprends. Les réactions que tu décris me font halluciner! Qu'elles en discutent entre elles, pourquoi pas, mais de là à te dire "Je ne veux pas de ton fils dans ma classe" je trouve ça déplacé, grossier, blessant et carrément anti-professionnel (diraient-elles à un parent d'élève lambda "désolé, mais lui, ça ne va pas être possible, je n'en veux pas??). On constitue des classes en essayant de faire au mieux, ou chacune est-elle en train de "faire son marché?". Franchement, ça me met en colère.

J'ai souvent eu des enfants de collègues (présents dans l'école), il est vrai que ça peut être un peu stressant, qu'on se pose peut-être plus de questions quand il faut aborder un problème (quoique...), mais quand même, elles abusent un petit peu, non? Bien sûr tous les collègues ne réussissent pas à être juste parents, certains interfèrent et c'est pénible (peut-être ont elles eu toutes les 3 une mauvaise expérience), mais quand même, faut pas pousser. Courage!

PS: pour ce qui est des difficultés de ton fils, que dire... nos enfants sont comme les autres: parfois brillants, parfois plus en difficulté, parfois casse-pieds... Ce sont des enfants, quoi, et des élèves comme les autres.

[nathoune54]

hallucinant !mes 3 momes sont dans mon école.....ma directrice demande meme à mon autre collegue d'inscrire les siens pour que pour elle se soit plu sfacile.....

rassure moi....ces collegues n'ont pas d'enfants???

[Cesame]

La chouquette, alias Attila la barbare est dans mon école.... et la maitresse de GS a dépeint un tableau tellement noir que bon.... En CP pas le choix: c'était soit moi soit mon collègue. Et les psys qui la suivent ont clairement établi que ça ne pouvait, que ça ne devait pas être moi.

En CE1, 2 choix: collègue n°1, qui al connait, avec qui on covoiture, et collègue n°2, impressionnée par les crises éventuelles que la chouquette pouvait avoir. Je m'entends avec les 02, collègue n°2 est venue me dire le pourquoi du coment, je l'ai rassurée et puis, ça c'est s'est très bien passé cette année, la chouquette a grandi, et le cadre était bien posé.

CE2: 2 choix: collègue n°1 avec qui je ne m'entends pas du tout, ni professionnellement ni personnellement, qui ne ferait pas la part des choses et collègue n°2 qui arrive sur le cycle 2. La collègue n°2 la prend, sans hésitation. Ah, son fils aussi est dans l'école.

Ensuite on verra, mais la chouquette se civilise +++, donc je pense que ça ne posera pas de souci.

Mes relations avec mes collègues lorsqu'ils avaient la chouquette était bonne: si ils voulaient me voir ent ant que parents ils me le disaient, sinon on parlait de collègue à collègue... je suis parfaitement consciente que gérer ma fille n'est pas tous les jours facile (d'ailleurs, je suis remontée dans leur estime hahahaha), mais ces épisodes sont de plus en plus rares et surtout elle ne dérange pas la classe, et son travail est plutôt très bon.

Alors autant je peux comprendre que ça fait mal de savoir son enfant classé dès le départ, parce qu'un "cas", autant je ne me suis jamais mêlée des répartitions ( sauf en CP, mais mon collègue m'a dit qu'il n'avait jamais songé à me la mettre de toutes façons). Après, on n'a pas forcément les mêmes méthodes, et j'ai trouvé très intéressant de voir auter chose que ce que je proposais en classe. Aucun jugement de valeur, parfois même chipage de support hahaha. J'ai confiance en mes collègue, et je crois que c'est ce qui compte vraiment. Et ils ont confiance en moi, en tant que parent d'élève, et en tant qu'enseignante.

Enfin, la chouquette bénéficie d'une dérogation. La seule personne ayant osé m'en faire la remarque est la collègue chez qui elle n'ira pas, justement. Les autres ont trouvé ça tout à fait légitime, d'autant que je l'élève seule et que ça la rassure aussi de me voir à la récréation (elle ne vient pas forcément me voir, elle vit sa vie d'élève).

[Sunday]

En 7 ans de maternelle, j'ai eu 4 des enfants de mes collègues (dont le mien ! ) Mais comme de toute façon, nous n'avons pas le choix car bien souvent une seule classe par niveau, on ne s'est jamais posé de questions. La seule que je me suis posée, c'est par rapport à mon propre fils dans ma classe en MS... mais n'ayant pas eu le choix cette année-là à cause des effectifs et répartitions, je l'ai eu pendant un an. Finalement aucun regret !

Avec mes collègues, aucun souci non plus. Chacun fait la part des choses : on est la maman de leur élève ou la maîtresse de leur enfant. Point barre. On se dit les choses telles qu'on les aurait dites à un autre parent. Et on évite de harceler les collègues en récré. C'est tout.

Rien de bien compliqué en fait : il suffit de considérer cet enfant de PE comme ce qu'il est, c'est-à-dire ... un enfant...

PS : je préfère avoir le fils de mes collègues que celui de mon IEN ... Là j'avoue que ce serait plus difficile à vivre ! (pas avec l'enfant évidemment)

[titecati]

Je n'ai pas tout lu alors cela a peut-être été proposé, mais si c'est le fait d'avoir des relations "parent d'élève" avec une collègue qui la gêne pourquoi ne conviendriez-vous pas cette année que c'est le papa qui se charge de la scolarité de son fils?

Oui, c'est ce qui va se passer : je n'interviendrai pas du tout dans la scolarité de mon fils, et laisserai le papa s'en charger... Je l'ai déjà dit à ma collègue. On verra bien. Apparemment elle aurait dit à la directrice qu' " elle aime la distance avec les parents pour mieux pouvoir dire les choses et pour travailler au mieux avec ses élèves". Je comprends tout à fait ce qu'elle veut dire, mais une fois que c'est dit, que ça se sait, qu'est-ce qu'on peut faire d'autre? J'appréhende un peu la semaine prochaine. Je n'aborderai pas le sujet et ferai comme si de rien n'était, mais j'ai peur que si elle vient à m'en parler, je m'énerve vraiment et dise des choses que je pourrais regretter. Ce qui lui donnerait raison sur son appréhension... En fait, voilà, je me sens bloquée : si je réagis pas, ça me bouffe, si je réagis, ça lui donne raison... Pfff

[Lady Oscar]

Moi aussi je n'aime pas avoir les enfants des collègues: il y a toujours un moment ou le collègue te dis "ah tu fais comme ça", je réponds comme à un parent d'élève et c'est bon.

Elle vit quand même dans un monde de bisounours ta collègue: heureusement qu'on ne fait pas "son marché" sinon on aurait beaucoup de classes de filles bien sages de début d'année avec pour mère Caroline Ingalls et où iraient tous les autres? où serait le challenge d'enseigner?

Je pense qu'en cette fin d’année on est beaucoup à être à fleur de peau: laisse passer les vacances, fais en sorte que ce soit le papa qui signe les mots dans le cahier, aille à la réunion de classe et aux RDV

[malou55]

Bonjour, j'ai eu l'occasion d'avoir il y a quelques années de cela au CE1, 2 enfants de collègue. L'une de ces collègues était une amie et pourtant 1 fois par trimestre, elle me demandait un rendez vous en tant que parent d'élève et nous discutions en toute objectivité de son fils. L'année s'était bien passée. Attend la rentrée, les choses se passeront peut être mieux que tu ne le penses.