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Quel accueil ! Directrice qui dit ouvertement qu'une collègue


aurorah

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Je pense aussi que sa remarque était déplacée mais ça a du sortir tout seul ... Elle a sûrement galéré avec les parents et avait envie de souffler ...il est possible qu'elle soit une charmante collègue et très agréable ...ce que je te souhaite ...car elle a essayé de se rattraper et à mon avis s'en est voulu ( il suffi qu'on se mette à la place de la personne à qui on a parlé ainsi ...)

Dans une autre vie , quand j'ai annoncé ma grossesse à mon chef , il m'a dit : rappelle moi de n'embaucher que des ménopausées ...je savais que ça valait licenciement immédiat ....mais c'était une autre vie ...

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J'ai eu un accueil sympathique aussi moi...

Je suis nommée à titre provisoire dans une école d'application.

En voyant le resultat cet aprem' j'étais bien contente parce que c'est un poste que j'avais demandé, en premier ou deuxième rang...

Bref, je me dis que ce serait sympa de savoir au plus vite ce qui m'attend comme niveau etc.. et j'obtiens le directeur au téléphone.

Je lui dis que j'ai obtenu un poste dans son école, il me dit "ah oui ? vous savez déjà ça vous ?" Bon, le ton était déjà donné, pas super agréable, mais bon.. il était surpris, passons.

Je lui demande le niveau il me dit qu'il ne sait pas car la repartition se fera surement à la rentrée. Et là, il me demande : "Mais, ce poste, ça vous interesse vraiment ? parce que j'avais 3 TP cette année et comme on voudrait continuer à travailler sur nos projets l'an prochain, vous pourriez pas permuter avec une de celles qui sont susceptibles de partir ?"

Euh... même pas arrivée qu'il essaye déjà de me pousser vers la porte de sortie... :ohmy:

Je peux comprendre qu'on soit attaché à ses collègues mais bon, moi aussi j'ai du laisser derrière moi des postes qui me plaisaient au profit de ceux qui avaient plus de points que moi... je suis un peu degoutée, je me suis bien faite jetée là... moi qui était super contente, je suis bien refroidie et ça m'a donné super envie d'aller voir l'école avant les vacances...

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Faut tout de même bien se dire que les directeurs sont comme nous: ils ont de plus en plus d'emmerdes, et de moins en moins de reconnaissance. Donc en effet, la réaction de la dirlo est pas très sympa, mais elle est compréhensible. A mon avis faudra lui dire, et en parler aux collègues pour que tous voient les choses de ton point de vue aussi.

Il faut aussi rappeler que el directeur n'est pas un supérieur hiérarchique: je sais que nous le savons tous, mais c'est bien de se le remettre dans la tête car, malheureusement, de plus en plus de directeurs l'oublient. Le directeur organise le service, c'est pas le directeur juge les collègues. De plus, à l'origine il doit vraiment y avoir un travail d'équipes pour tout, chapeauté par le directeur: dans ma vision, l'équipe gère l'école, et c'est le directeur qui chapeaute tout ça. donc si des soucis se présentent, après votre arrivée essayez d'impliquer le plus possible et de manière intelligente les autres collègues. Il doit y avoir une vie d'école. Le "chacun dans sa classe et je ferme la porte" est le plus court chemin pour al mauvaise ambiance, un directeur dictatorial et finalement des emmerdes.

My 2 cents

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Ce n'est pas parce qu'on est directeur (et donc débordé - j'en sais quelque chose, je le suis encore jusqu'au 31 août) qu'on est obligé d'être désagréable. A nous de nous contrôler un minimum... Accueillir quelqu'un en voulant le "dégager" de son poste, c'est quand même pas génial!

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C'est quand même désolant qu'on entende ce genre de discours dans la fonction publique, et encore plus dans l'enseignement qui est fortement féminisé. Avant d'être un(e) directeur (trice) ils sont aussi humains et sûrement parents. C'est au niveau des IEN / IA qu'il faut râler, pas auprès de personnes désirant agrandir leur famille.

Car le "j'espère qu'elle va pas commencer à pondre ...", on l'entend dans le privé avec une petite mise au placard qui va bien, mais de la part de collègues :-S

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C'est quand même désolant qu'on entende ce genre de discours dans la fonction publique, et encore plus dans l'enseignement qui est fortement féminisé. Avant d'être un(e) directeur (trice) ils sont aussi humains et sûrement parents. C'est au niveau des IEN / IA qu'il faut râler, pas auprès de personnes désirant agrandir leur famille.

Car le "j'espère qu'elle va pas commencer à pondre ...", on l'entend dans le privé avec une petite mise au placard qui va bien, mais de la part de collègues :-S

c'est clair un des derniers endroits où on ne perd pas son job à vouloir faire des bébés ....

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Ok, puisque que c'est surtout des réponses "bébés" avec des mamans, j'ai une question : classe de découverte à la rentrée, la maîtresse est enceinte, bébé pour fin janvier.

Comme tout cela se prépare qd même qqs mois à l'avance, moi, je me demande si elle sera en état d'assurer sans probleme de santé pour elle.

Dans le doute j'ai fait reculé à avril la semaine de decouverte.

Ai-je fait preuve de trop de précaution à son égard ???

Parce que maintenant elle rale de ce changement...

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Ben..... Franchement, décider à l'avance de la façon dont ce bébé fera ses nuits et sera nourri quand il aura trois mois, oui, à la place de la collègue, je râlerais ! Tu ne lui as pas demandé son avis avant de modifier les dates ? Je suis sidérée, là, surtout que tu montres autant d'étonnement de la réaction de ta collègue !!!

La grossesse n'est pas une maladie, et si de plus la collègue devait se faire arrêter plus tôt que prévu, c'est à l'Education Nationale de faire son taf, c'est-à-dire de la remplacer, et de trouver le moyen de maintenir ou non cette classe transplantée.

En l'état, en avril, je ne suis pas sûre que ta collègue pourra partir... Moi qui suis mère de famille nombreuse et ai allaité mes bébés jusqu'à six mois (ce n'est en rien une gloire, hein : je précise juste par rapport au contexte), je ne serais pas partie en avril après une naissance en janvier. Et même en n'allaitant pas, je n'aurais pas laissé un bébé si petit, probablement que je suis trop mère poule.....

En revanche, j'aurais facilement pu partir en septembre, à cinq mois de grossesse !!! À conditions de pouvoir faire garder les aînés, bien sûr.

Suis-je la seule estomaquée ?

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Je comprends ce que tu dis, Dajta, mais en même temps, l'aventure d'une classe de découverte a aussi pas mal de chances d'être mise à mal par tout un tas de facteurs autres qu'une grossesse programmée...

Une grossesse non programmée, par exemple ;) , mais aussi, plus grave, un accident, une maladie, une rupture, le licenciement d'un conjoint, etc. Si on devait considérer tous ces facteurs, on ne ferait plus rien.

À ma connaissance, il existe des situations où l'Education Nationale nous demande de nous engager à ne pas organiser de classe transplantée à certaines dates,´lorsqu'on passe un concours interne, par exemple.

Sinon, pour tout le reste, si un remplaçant ne souhaite pas accompagner la classe et qu'il n'y a pas de collègue disponible pour le faire, et bien on annule, et puis voilà tout, non ?

Dans le cas expliqué par Picasso (!), nous avons une collègue volontaire pour faire cette classe, à qui il est question d'imposer un changement de sorte à prévoir, sans son avis, une séparation avec son futur bébé de trois mois, alors qu'elle n'est pas malade, juste enceinte, et ce qui semble étonner Picasso, c'est qu'elle soit légèrement contrariée...

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J'ai eu un inspecteur qui avait la "solution parfaite" :

nommée sur un poste en septembre, j'étais enceinte jusqu'au cou comme on dit (accouchement prévu pour le 8 septembre ) ; je vais à l'école à la pré-rentrée pour faire connaissance des collègues et rencontrer ma remplaçante, il passe par là puisque l'école se trouvait tout à côté de l'inspection (il avait pour habitude de venir boire le café quand ça lui chantait ...) ma directrice fait les présentations et là, il me dit: "c'est pour bientôt ? ", je réponds et il me rétorque: " l'éducation nationale ne devrait embaucher que des femmes ménopausées , ça serait plus simple!". :ph34r:

Je débutais, c'était mon deuxième poste, alors je n'ai rien trouvé à lui répondre ... j'étais trop :ohmy:

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Non non, pas du tout, j'ai bien lu ;)

Ce que je veux dire, plus clairement car peut-être que je me fais mal comprendre, c'est que même enceinte en juin on peut programmer une classe transplantée en septembre, si on accouche en janvier, ça ne me choque pas, et je trouve qu'il n'y a pas de risque particulier.

Sauf si c'est une classe parachute, saut à l'élastique, moto-cross, spéléo dans la Cordillère des Andes....... mais bon, là, je ne suis pas sûre que l'EN l'autorise... ;)

Enseigner enceinte, même en classe transplantée, me paraît moins risqué tout de même que par exemple enseigner en étant complètement frappé du bocal (ce qui ne se déclare pas forcément à la Sécu et n'est absolument pas détectable par notre admirable médecine du travail...). Dans ma carrière, j'ai hélas croisé davantage de collègues mentalement dérangés que de collègues en arrêt pour couches pathologiques.

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Ben..... Franchement, décider à l'avance de la façon dont ce bébé fera ses nuits et sera nourri quand il aura trois mois, oui, à la place de la collègue, je râlerais ! Tu ne lui as pas demandé son avis avant de modifier les dates ? Je suis sidérée, là, surtout que tu montres autant d'étonnement de la réaction de ta collègue !!!

La grossesse n'est pas une maladie, et si de plus la collègue devait se faire arrêter plus tôt que prévu, c'est à l'Education Nationale de faire son taf, c'est-à-dire de la remplacer, et de trouver le moyen de maintenir ou non cette classe transplantée.

En l'état, en avril, je ne suis pas sûre que ta collègue pourra partir... Moi qui suis mère de famille nombreuse et ai allaité mes bébés jusqu'à six mois (ce n'est en rien une gloire, hein : je précise juste par rapport au contexte), je ne serais pas partie en avril après une naissance en janvier. Et même en n'allaitant pas, je n'aurais pas laissé un bébé si petit, probablement que je suis trop mère poule.....

En revanche, j'aurais facilement pu partir en septembre, à cinq mois de grossesse !!! À conditions de pouvoir faire garder les aînés, bien sûr.

Suis-je la seule estomaquée ?

non je te rassure, je trouve cela très difficile d'être résumé à une problématique. Nous sommes des humains avant tout et c'est a l'ien de gérer au besoin...De plus, a 5 mois, il y avait de fortes chances que la collègue "pète la forme" et mène a bien son projet. Avec bb en avril, ce sera en effet plus délicat...peut être faudrait il en rediscuter avec elle, non ?!

Je trouve que l'on oublie aussi qu'enceinte, nous sommes plus sensibles et qu'un peu de compassion fait du bien !

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