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Enseignants qui refusent leur poste et se font mettre en arrêt...


Helly

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Je plains les gestionnaires des brigades qui doivent se taper les caprices de tous les boulets du département en plus des demandes légitimes des collègues plus raisonnables ...

Mon compagnon me surnomme "le petit boulet", je comprends donc mieux ! :lol:

Mais blague à part, je ne me sens pas du tout comme un boulet... comme la plupart des mes collègues brigades qui prennent les choses avec le sourire malgré des remplacements et des délégations qui tardent à arriver et/ou dans des conditions d'écoles difficiles !

L'ancienne gestionnaire des brigades demandait à ses brigades si on avait des préférences élémentaire/maternelle OU de distance au domicile car elle préférait avoir des enseignants motivés et compétents sur les remplacements. Bon, ça c'était dans la mesure du possible bien sûr, mais j'ai trouvé ça très appréciable pour tout le monde et du coup, ça roulait comme sur des roulettes ! :) J'étais même contente de partir faire mes 50 km pour aller retrouver ce que j'aimais (la maternelle).

Après, il n'y a aucun chantage, on nous arrange au maximum alors si sur un court remplacement (ou un plus long), on n'a pas de chance, tant pis, on serre les dents un peu !

Bref, je suis un peu choquée de certains préjugés... mais ça, ça me semble être une tradition française ! (pour rester dans les préjugés ! )

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Courage les filles!!!

N'écoutez que vous et personne d'autres! il faut le vivre (ou le voir vivre pour ma part )our comprendre !!!

J'ai encore des collegues qui pensent comme certaines: tu signes tu assumes...forcement quand on est instit' ( 50 ans) on n'a pas connu la galere actuelle et elles jugent sans savoir (et j'ai essayé de défendre le bifsteack des PE en galere mais rien n'à faire :( ) !

euhhh je fais partie de la catégorie des + de 50 ans et j'ai débuté en région parisienne : 4 ans sans affectation à la rentrée ,envoyée à l'autre bout du département , jamais moins de 3 h de transports en commun par jour (le samedi un peu plus, car moins de bus ) 4 changements de département et là tu passes en dernier dans les affectations donc 3 ans de brigade à sillonner le département .Donc, la galère, j'ai connu et sans doute plein d'instits aussi . ;) Le gros changement par rapport à quand j'ai débuté , c'est que nous commencions à Bac + 2 (2 ans d'école normale) et à 20 ans , on n'était généralement pas encore maman et pas encore fixé (maison ou autre) c'était plus facile. Il y avait plus de postes et même si certains postes , coins, étaient réservés "aux plus anciens" , on savait que notre tour viendrait. Là, avec la pénurie des postes, les postes "réservés", la machine s'est grippée et je trouve que ça devient vraiment difficile, même ceux qui ont de l'ancienneté n'osent plus bouger car pas sûr de ne pas sauter à la prochaine fermeture de classe et pas de postes libres...

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J'ai encore des collegues qui pensent comme certaines: tu signes tu assumes...forcement quand on est instit' ( 50 ans) on n'a pas connu la galere actuelle et elles jugent sans savoir (et j'ai essayé de défendre le bifsteack des PE en galere mais rien n'à faire :( ) !

euhhh je fais partie de la catégorie des + de 50 ans et j'ai débuté en région parisienne : 4 ans sans affectation à la rentrée ,envoyée à l'autre bout du département , jamais moins de 3 h de transports en commun par jour (le samedi un peu plus, car moins de bus ) 4 changements de département et là tu passes en dernier dans les affectations donc 3 ans de brigade à sillonner le département .Donc, la galère, j'ai connu et sans doute plein d'instits aussi . ;) Le gros changement par rapport à quand j'ai débuté , c'est que nous commencions à Bac + 2 (2 ans d'école normale) et à 20 ans , on n'était généralement pas encore maman et pas encore fixé (maison ou autre) c'était plus facile. Il y avait plus de postes et même si certains postes , coins, étaient réservés "aux plus anciens" , on savait que notre tour viendrait. Là, avec la pénurie des postes, les postes "réservés", la machine s'est grippée et je trouve que ça devient vraiment difficile, même ceux qui ont de l'ancienneté n'osent plus bouger car pas sûr de ne pas sauter à la prochaine fermeture de classe et pas de postes libres...

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Mais on n'avait qu'un DEUG (voire un CAP d'instit, quelle horreur!) donc c'était normal qu'on soit moins payés pour le même travail (entendu dans les années 90). Bon sinon on peut continuer à jouer au jeu de "qui-est-le-plus-privilégié" et "qui-en-bave-le-plus"ce qui permet à tout le monde de se faire bouffer mais un par un, au lieu de présenter un front uni.

Mathoune, tu proposes quoi pour améliorer le mouvement? Supprimer les postes PES? Les points RQTH? L'ancienneté (et tu remplaces par quoi?)? Passer en statut territorial: chacun se débrouille pour trouver un poste dans la commune de son choix?

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J'ai encore des collegues qui pensent comme certaines: tu signes tu assumes...forcement quand on est instit' ( 50 ans) on n'a pas connu la galere actuelle et elles jugent sans savoir (et j'ai essayé de défendre le bifsteack des PE en galere mais rien n'à faire :( ) !

euhhh je fais partie de la catégorie des + de 50 ans et j'ai débuté en région parisienne : 4 ans sans affectation à la rentrée ,envoyée à l'autre bout du département , jamais moins de 3 h de transports en commun par jour (le samedi un peu plus, car moins de bus ) 4 changements de département et là tu passes en dernier dans les affectations donc 3 ans de brigade à sillonner le département .Donc, la galère, j'ai connu et sans doute plein d'instits aussi . ;) Le gros changement par rapport à quand j'ai débuté , c'est que nous commencions à Bac + 2 (2 ans d'école normale) et à 20 ans , on n'était généralement pas encore maman et pas encore fixé (maison ou autre) c'était plus facile. Il y avait plus de postes et même si certains postes , coins, étaient réservés "aux plus anciens" , on savait que notre tour viendrait. Là, avec la pénurie des postes, les postes "réservés", la machine s'est grippée et je trouve que ça devient vraiment difficile, même ceux qui ont de l'ancienneté n'osent plus bouger car pas sûr de ne pas sauter à la prochaine fermeture de classe et pas de postes libres...

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Mais on n'avait qu'un DEUG (voire un CAP d'instit, quelle horreur!) donc c'était normal qu'on soit moins payés pour le même travail (entendu dans les années 90). Bon sinon on peut continuer à jouer au jeu de "qui-est-le-plus-privilégié" et "qui-en-bave-le-plus"ce qui permet à tout le monde de se faire bouffer mais un par un, au lieu de présenter un front uni.

Mathoune, tu proposes quoi pour améliorer le mouvement? Supprimer les postes PES? Les points RQTH? L'ancienneté (et tu remplaces par quoi?)? Passer en statut territorial: chacun se débrouille pour trouver un poste dans la commune de son choix?

Après, il y a tout de même des aberrations : chez nous 15 points pour un rapprochement de conjoint, 3 points pour un enfant, une maman divorcée (ou dont le conjoint est sans emploi fixe) passe après qq qui n'a pas d'enfants. Par chez nous, les mamans râlent de se taper 2h ou plus de trajets pendant que les p'tites minettes sont à 20 minutes de chez elle.

Les syndicats disent depuis le début que c'est disproportionné mais rien n'y fait. En tous cas, ça rend tout de suite louche la jeune collègue sans enfant qui arrive sur un poste convoité... Pour casser la cohésion et créer la suspicion, je crois que c'est bon.

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Après, il y a tout de même des aberrations : chez nous 15 points pour un rapprochement de conjoint, 3 points pour un enfant, une maman divorcée (ou dont le conjoint est sans emploi fixe) passe après qq qui n'a pas d'enfants. Par chez nous, les mamans râlent de se taper 2h ou plus de trajets pendant que les p'tites minettes sont à 20 minutes de chez elle.

Les syndicats disent depuis le début que c'est disproportionné mais rien n'y fait. En tous cas, ça rend tout de suite louche la jeune collègue sans enfant qui arrive sur un poste convoité... Pour casser la cohésion et créer la suspicion, je crois que c'est bon.

Effectivement. Un peu comme les salaires géométrie variable et les grilles d'inspection départementales.

Sur le mouvement, la transparence est nécessaire. Les refus de poste ne font pas avancer les choses.

Edit: si je ne connaissais pas la désorganisation de l'EN, je pourrais même croire que ces aberrations sont faites exprès pour casser la cohésion. Pendant que tu es occupé à gérer ton cas personnel, tu n'as pas le temps de te préoccuper d'une critique débouchant sur des améliorations pour tous.

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Je suis célibataire et sans enfant, et je ne trouve pas ça équitable de passer derrière des gens qui ont moins d'ancienneté que moi mais qui sont mariés ou/et qui ont des enfants. Ce n'est pas parce que tu n'as pas de mari ou d'enfant que tu n'as pas le droit d'avoir autant de chance que les autres d'avoir des postes sympa! On a aussi une vie privée et des projets! C'est très discriminatoire. Et pour les gens stériles?? La double peine! Tu ne peux pas avoir d'enfant ET EN PLUS, tu te tapes les postes que les gens qui ont des enfants ne veulent pas!

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euhhh je fais partie de la catégorie des + de 50 ans et j'ai débuté en région parisienne : 4 ans sans affectation à la rentrée ,envoyée à l'autre bout du département , jamais moins de 3 h de transports en commun par jour (le samedi un peu plus, car moins de bus ) 4 changements de département et là tu passes en dernier dans les affectations donc 3 ans de brigade à sillonner le département .Donc, la galère, j'ai connu et sans doute plein d'instits aussi . ;) Le gros changement par rapport à quand j'ai débuté , c'est que nous commencions à Bac + 2 (2 ans d'école normale) et à 20 ans , on n'était généralement pas encore maman et pas encore fixé (maison ou autre) c'était plus facile. Il y avait plus de postes et même si certains postes , coins, étaient réservés "aux plus anciens" , on savait que notre tour viendrait. Là, avec la pénurie des postes, les postes "réservés", la machine s'est grippée et je trouve que ça devient vraiment difficile, même ceux qui ont de l'ancienneté n'osent plus bouger car pas sûr de ne pas sauter à la prochaine fermeture de classe et pas de postes libres...

Mes deux collegues n'ont connu que notre secteur (rayon de 20 km autour de la grande ville) , je crois meme qu'une n'a connu que 2 écoles séparées de 8 km en 30 ans et habite proche de la deuxieme ! je pense que c'est pour ça qu'elles tiennent leurs discours ....si tu es loin c'est le jeu..tu es jeune tu assumes:(

Courage les filles!!!

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J'ai encore des collegues qui pensent comme certaines: tu signes tu assumes...forcement quand on est instit' ( 50 ans) on n'a pas connu la galere actuelle et elles jugent sans savoir (et j'ai essayé de défendre le bifsteack des PE en galere mais rien n'à faire :( ) !

euhhh je fais partie de la catégorie des + de 50 ans et j'ai débuté en région parisienne : 4 ans sans affectation à la rentrée ,envoyée à l'autre bout du département , jamais moins de 3 h de transports en commun par jour (le samedi un peu plus, car moins de bus ) 4 changements de département et là tu passes en dernier dans les affectations donc 3 ans de brigade à sillonner le département .Donc, la galère, j'ai connu et sans doute plein d'instits aussi . ;) Le gros changement par rapport à quand j'ai débuté , c'est que nous commencions à Bac + 2 (2 ans d'école normale) et à 20 ans , on n'était généralement pas encore maman et pas encore fixé (maison ou autre) c'était plus facile. Il y avait plus de postes et même si certains postes , coins, étaient réservés "aux plus anciens" , on savait que notre tour viendrait. Là, avec la pénurie des postes, les postes "réservés", la machine s'est grippée et je trouve que ça devient vraiment difficile, même ceux qui ont de l'ancienneté n'osent plus bouger car pas sûr de ne pas sauter à la prochaine fermeture de classe et pas de postes libres...

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Mais on n'avait qu'un DEUG (voire un CAP d'instit, quelle horreur!) donc c'était normal qu'on soit moins payés pour le même travail (entendu dans les années 90). Bon sinon on peut continuer à jouer au jeu de "qui-est-le-plus-privilégié" et "qui-en-bave-le-plus"ce qui permet à tout le monde de se faire bouffer mais un par un, au lieu de présenter un front uni.

Mathoune, tu proposes quoi pour améliorer le mouvement? Supprimer les postes PES? Les points RQTH? L'ancienneté (et tu remplaces par quoi?)? Passer en statut territorial: chacun se débrouille pour trouver un poste dans la commune de son choix?

Mathoune ça doit etre moi? je ne comprends pas pourquoi tu me poses cette question...si vraiment mathoune c'est moi...

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Je suis célibataire et sans enfant, et je ne trouve pas ça équitable de passer derrière des gens qui ont moins d'ancienneté que moi mais qui sont mariés ou/et qui ont des enfants. Ce n'est pas parce que tu n'as pas de mari ou d'enfant que tu n'as pas le droit d'avoir autant de chance que les autres d'avoir des postes sympa! On a aussi une vie privée et des projets! C'est très discriminatoire. Et pour les gens stériles?? La double peine! Tu ne peux pas avoir d'enfant ET EN PLUS, tu te tapes les postes que les gens qui ont des enfants ne veulent pas!

Faut quand même pas pousser. On n'a pas la même vie avec ou sans enfant.

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j'ai essayé de défendre le bifsteack des PE en galere mais rien n'à faire :( ) !

Défendre les collègues en galère, c'est aussi débloquer le mouvement mais c'est plus simple à dire qu'à faire. Sinon, on se contente de passer le problème des postes difficiles au voisin.

Désolé pour l'erreur sur ton pseudo.

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Je suis célibataire et sans enfant, et je ne trouve pas ça équitable de passer derrière des gens qui ont moins d'ancienneté que moi mais qui sont mariés ou/et qui ont des enfants. Ce n'est pas parce que tu n'as pas de mari ou d'enfant que tu n'as pas le droit d'avoir autant de chance que les autres d'avoir des postes sympa! On a aussi une vie privée et des projets! C'est très discriminatoire. Et pour les gens stériles?? La double peine! Tu ne peux pas avoir d'enfant ET EN PLUS, tu te tapes les postes que les gens qui ont des enfants ne veulent pas!

Faut quand même pas pousser. On n'a pas la même vie avec ou sans enfant.

Beaucoup de collègues âgées ont attendu d'avoir un poste plus stable pour avoir des enfants. Et je trouve hallucinant que le conjoint compte dans le barême dans certains départements.

On en revient à la masterisation (entrée dans la carrière plus âgé) et au blocage du mouvement. Que faire pour améliorer la situation?

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