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Enseignants qui refusent leur poste et se font mettre en arrêt...


Helly

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Parce qu'on est fonctionnaire et profs on doit tout accepter?

J'ai été nommée brigade ASH en ce début d'année (appris la veille forcément), j'ai essayé, j'ai tenu 2 jours. Le spécialisé, les adolescents, le fonctionnement des collèges, IME ou autre, certains arrivent à s'y faire, moi ce n'est pas le métier que j'ai choisi. J'ai choisi de travailler en primaire, de la TPS au CM2, en classe unique, multiniveaux, loin ou près de chez moi, peu importe, mais pas en spécialisé où il faut normalement une formation pour être sur le poste. Donc oui j'ai contacté les syndicats,j'espère de tout mon coeur avoir un autre poste, même à 1h30 de chez moi, même classe ZEP ou unique...En 5 jours j'ai perdu plusieurs kilos tellement je suis mal, j'ai pleuré du lundi jusqu'au lendemain de mon arrêt où j'ai vraiment réalisé que pour l'instant je n'y retournais pas...

A côté de ça, je connais des personnes qui demandent la formation CAPASH et se la voient refuser...

Je ne me ferai pas arrêter toute l'année parce que je ne veux pas rester chez moi, je veux travailler...mais je ne veux pas rentrer en pleurs, avoir la boule au ventre en allant sur mon lieu de travail, etc...alors en ce moment, non croyante je me surprends à prier car je ne pensais pas être si mal en si peu de temps...

Maintenant je comprends que certains ne comprennent pas ce choix...(qui n'en est pas réellement un vu que je n'ai rien choisi...)

Bonjour nainess et bonjour à tous,

Je suis nouvelle dans ce forum.

Je suis dans une situation semblable à la tienne nainess, nommée à 1h de chez moi en segpa et non spécialisée en cette rentrée 2013, et là j'ai craqué : je suis ressortie de chez mon doc avec un arrêt et une ordonnance d'anxiolitiques, il m'a dit que si je ne les prenais pas, j'allais tomber en dépression... comment tu t'en es sortie ?

J'ose même pas appeler l'IA, j'arrive pas à expliquer ma situation sans pleurer... j'ai contacté les syndicats qui vont essayer de faire qqch pour moi...

Et si je craque, ce n'ai pas seulement à cause de cette nomination cette année, mais de l'accumulation de ces 5 années de carrière (je suis T5) pendant lesquelles je n'ai fait qu'un année en classe ordinaire, celle deT1 !

J'en peux plus de cette situation, dis-moi, où en es-tu maintenant ?

Merci à ceux qui me liront.

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Parce qu'on est fonctionnaire et profs on doit tout accepter?

J'ai été nommée brigade ASH en ce début d'année (appris la veille forcément), j'ai essayé, j'ai tenu 2 jours. Le spécialisé, les adolescents, le fonctionnement des collèges, IME ou autre, certains arrivent à s'y faire, moi ce n'est pas le métier que j'ai choisi. J'ai choisi de travailler en primaire, de la TPS au CM2, en classe unique, multiniveaux, loin ou près de chez moi, peu importe, mais pas en spécialisé où il faut normalement une formation pour être sur le poste. Donc oui j'ai contacté les syndicats,j'espère de tout mon coeur avoir un autre poste, même à 1h30 de chez moi, même classe ZEP ou unique...En 5 jours j'ai perdu plusieurs kilos tellement je suis mal, j'ai pleuré du lundi jusqu'au lendemain de mon arrêt où j'ai vraiment réalisé que pour l'instant je n'y retournais pas...

A côté de ça, je connais des personnes qui demandent la formation CAPASH et se la voient refuser...

Je ne me ferai pas arrêter toute l'année parce que je ne veux pas rester chez moi, je veux travailler...mais je ne veux pas rentrer en pleurs, avoir la boule au ventre en allant sur mon lieu de travail, etc...alors en ce moment, non croyante je me surprends à prier car je ne pensais pas être si mal en si peu de temps...

Maintenant je comprends que certains ne comprennent pas ce choix...(qui n'en est pas réellement un vu que je n'ai rien choisi...)

Bonjour nainess et bonjour à tous,

Je suis nouvelle dans ce forum.

Je suis dans une situation semblable à la tienne nainess, nommée à 1h de chez moi en segpa et non spécialisée en cette rentrée 2013, et là j'ai craqué : je suis ressortie de chez mon doc avec un arrêt et une ordonnance d'anxiolitiques, il m'a dit que si je ne les prenais pas, j'allais tomber en dépression... comment tu t'en es sortie ?

J'ose même pas appeler l'IA, j'arrive pas à expliquer ma situation sans pleurer... j'ai contacté les syndicats qui vont essayer de faire qqch pour moi...

Et si je craque, ce n'ai pas seulement à cause de cette nomination cette année, mais de l'accumulation de ces 5 années de carrière (je suis T5) pendant lesquelles je n'ai fait qu'un année en classe ordinaire, celle deT1 !

J'en peux plus de cette situation, dis-moi, où en es-tu maintenant ?

Merci à ceux qui me liront.

Déclare ton arrêt maladie de vive voix à l'ia et fais un courrier pour le reste! Les écrits restent! Personne ne pourra s'assoir dessus. Fais-le remonter par voie hiérarchique au DASEN, recteur etc... Il faut que notre hiérarchie prenne conscience de ce qu'elle nous demande au quotidien et sur des années! Tu as bien fait de contacter les syndicats. Essaie de te détendre. Ne le prends pas à coeur, il n'y a pas de raison qu'ils aient notre peau après tout! Est-ce qu'eux s'inquiète de nous? NON donc prends du recul!

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En gros tu lui conseilles de faire un suicide professionnel...En effet les écrits restent.

Ecoute ton syndicat, et bon courage pour le reste.

Si tu te sens la force de retourner à ta SEGPA, il y a une partie ASH super active sur ce site.

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Seul le médecin est compétent pour décider si tu es apte ou pas à travailler ce poset. Comme mra, je pense qu'il ne faut pas que tu t'exposes inutilement. Tu peux en parler (aux délégués du personnel par exemple) mais pas écrire.

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Parce qu'on est fonctionnaire et profs on doit tout accepter?

J'ai été nommée brigade ASH en ce début d'année (appris la veille forcément), j'ai essayé, j'ai tenu 2 jours. Le spécialisé, les adolescents, le fonctionnement des collèges, IME ou autre, certains arrivent à s'y faire, moi ce n'est pas le métier que j'ai choisi. J'ai choisi de travailler en primaire, de la TPS au CM2, en classe unique, multiniveaux, loin ou près de chez moi, peu importe, mais pas en spécialisé où il faut normalement une formation pour être sur le poste. Donc oui j'ai contacté les syndicats,j'espère de tout mon coeur avoir un autre poste, même à 1h30 de chez moi, même classe ZEP ou unique...En 5 jours j'ai perdu plusieurs kilos tellement je suis mal, j'ai pleuré du lundi jusqu'au lendemain de mon arrêt où j'ai vraiment réalisé que pour l'instant je n'y retournais pas...

A côté de ça, je connais des personnes qui demandent la formation CAPASH et se la voient refuser...

Je ne me ferai pas arrêter toute l'année parce que je ne veux pas rester chez moi, je veux travailler...mais je ne veux pas rentrer en pleurs, avoir la boule au ventre en allant sur mon lieu de travail, etc...alors en ce moment, non croyante je me surprends à prier car je ne pensais pas être si mal en si peu de temps...

Maintenant je comprends que certains ne comprennent pas ce choix...(qui n'en est pas réellement un vu que je n'ai rien choisi...)

Bonjour nainess et bonjour à tous,

Je suis nouvelle dans ce forum.

Je suis dans une situation semblable à la tienne nainess, nommée à 1h de chez moi en segpa et non spécialisée en cette rentrée 2013, et là j'ai craqué : je suis ressortie de chez mon doc avec un arrêt et une ordonnance d'anxiolitiques, il m'a dit que si je ne les prenais pas, j'allais tomber en dépression... comment tu t'en es sortie ?

J'ose même pas appeler l'IA, j'arrive pas à expliquer ma situation sans pleurer... j'ai contacté les syndicats qui vont essayer de faire qqch pour moi...

Et si je craque, ce n'ai pas seulement à cause de cette nomination cette année, mais de l'accumulation de ces 5 années de carrière (je suis T5) pendant lesquelles je n'ai fait qu'un année en classe ordinaire, celle deT1 !

J'en peux plus de cette situation, dis-moi, où en es-tu maintenant ?

Merci à ceux qui me liront.

Bonjour Pinouchette!

Tout d'abord :hug:

Je ne vais pas te rassurer, je suis encore en arrêt... Les syndicats n'ont rien pu faire pour moi. J'ai pu participer à un stage ASH à l'IA où j'ai pu me confier à une CPC, puis j'ai pu avoir le dernier jour un entretien avec mon IEN, mais lui ne peut pas me changer de poste, j'ai donc écrit au DASEN sous couvert de l'IEN. En gros je monte de plus en plus haut pour essayer de trouver quelqu'un qui m'entende... :(

Pour l'instant aucune réponse, je suis en arrêt jusqu'aux vacances, je réécrirai au DASEN après les vacances si toujours rien (la moindre des choses étant de me répondre, même si c'est négatif).

N'hésite pas à m'écrire en MP si tu veux en parler plus en détail, si tu veux une trame de lettre à écrire :hug: Courage :hug:

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Merci poupoulemarie, mra, nola et nainess pour vos réponses et votre soutien !

Je pense de plus en plus à écrire au DASEN, dites-moi mra et nola, pourquoi c'est risqué à votre avis ? Au pire je n'aurai pas de réponse, non ? J'aimerais qu'ils soient au courant de ce début de carrière franchement compliqué...

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Merci poupoulemarie, mra, nola et nainess pour vos réponses et votre soutien !

Je pense de plus en plus à écrire au DASEN, dites-moi mra et nola, pourquoi c'est risqué à votre avis ? Au pire je n'aurai pas de réponse, non ? J'aimerais qu'ils soient au courant de ce début de carrière franchement compliqué...

Tout le courrier que tu échanges avec tes supérieurs (IEN, DASEN) reste dans ton dossier. Il vaut donc mieux bien réfléchir avant d'écrire et te faire conseiller par un délégué du personnel.

Edit: J'oubliais. Tes supérieurs ne sont pas médecins et n'ont pas à connaître les raisons de ton arrêt. Quand tu décris ton état, sans vouloir t'offenser, tu ne me sembles pas en mesure de prendre une décision mûrement réfléchie. Donne-toi du temps, fais-toi aider, écoute les conseils. Ne prends pas d'initiatives qui pourraient aggraver ta situation avant d'avoir bien pesé le pour et le contre.

Cheers. :)

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En même temps, si personne ne dit jamais rien sur les difficultés de certains postes ou certaines situations, en haut, ils doivent se dire que tout va bien...

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ouais ouais, ils le savent, va, t'inquiètes...¨Tout ce qu'on lui dira est qu'elle est agent d'Etat et qu'elle doit donc accepter les missions qui lui sont confiées donc ne pas mettre par écrit tout ça et s'en référer aux membres du syndicat avant de faire quoi que ce soit. Comme Nola je pense que la prudence est nécessaire en son cas

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ouais ouais, ils le savent, va, t'inquiètes...¨Tout ce qu'on lui dira est qu'elle est agent d'Etat et qu'elle doit donc accepter les missions qui lui sont confiées donc ne pas mettre par écrit tout ça et s'en référer aux membres du syndicat avant de faire quoi que ce soit. Comme Nola je pense que la prudence est nécessaire en son cas

+1 J'ai "osé" demander par téléphone au service de remplacement pourquoi on ne laissait pas les TR jusqu'à la fin de l'année sur les ouvertures de classes sur lesquelles ils étaient, alors qu'on donnait celles-ci à des personnes qui avaient un ineat... me suis faite gronder car "les enseignants n'ont pas à contester les décisions des services centraux", ce à quoi j'ai répondu que je ne contestais rien, je posais simplement la question car il me semblait que pour les élèves ça me semblait mieux de ne pas changer une 3ème fois d'enseignante. Finalement on m'a dit que j'étais remplaçante donc je remplaçais.... les personnels des bureaux sont parfaitement au fait de la situation mais on ne prend pas en considération ce que nous pouvons dire. Dans le même genre : l'administration n'a pas pris en comme ma demande de rapprochement de conjoint (exit donc les points qui vont avec). Je l'ai su car un syndicat m'a prévenu que mon dossier avait été changé en convenance personnelle, sans tenir compte des pièces justificatives, avant la CAPD. J'ai rédigé un courrier adressé à la DASEN pour connaitre le motif de refus de mon exeat. Je ne contestais pas la décision, je voulais juste qu'on me donne par écrit la raison, meme si je me doute fortement de celle-ci : nous ne sommes mariés ni pacsé mais avons eu un enfant ensemble; notre bébé est décédé à la naissance donc je pense que cela ne suffit pas à l'EN (pour la CAF par contre pas de souci, on a eu la prime de naissance quand meme, pour l'état-civil non plus, on a un livret de famille). J'exposais également le fait que, n'ayant pas eu ma mutation, ne pouvant payer un loyer (pour plusieurs raisons que j'ai énumérées), je devrai vivre en fourgon. Mon courrier, presque 2 mois après, n'a pas eu de réponse. Je n'en aurai surement pas : l'administration n'a pas obligation de répondre... Ce courrier me suivra jusqu'à la fin de ma carrière dans mon dossier, j'en suis consciente et j'y ai réfléchi avant de l'envoyer. Mais je l'ai fait en toute connaissance de cause, au cas où... De toute façon avec les modifications du recrutement avec les T1 qui sont déjà échelon 4, n'ayant pas été inspectée depuis 4 ans et je ne le serai pas cette année (arretée pour raisons de santé), ma note de dernière inspection n'ayant pas pété les scores (nouvel inspecteur sur la circo qui ne voulait pas surnoter en début d'année) je ne passerai jamais au grand choix ou au choix.

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J'ai été "désaffectée" d'un mi-temps en IME cette année, pour prendre un mi-temps en Segpa-ECLAIR, trois semaines après la rentrée. La collègue qui avait été nommée ne s'était jamais présentée sur le poste. Il parait qu'elle était en arrêt maladie au début puis qu'elle a donné sa démission ( :( ) au DASEN.

Bon, disons que ce n'est pas très agréable de boucher un trou dans ces conditions. J'ai un peu pesté contre la collègue qui n'avait pas voulu du poste. Quand on m'a dit qu'elle avait carrément démissionné, j'ai réalisé qu'elle avait vraiment dû flipper. C'est vrai que sur le papier, l'affectation fait peur. Le poste est plutôt bien situé (centre du département), mais dans LE quartier super-réputé sensible de chez nous. Déjà le collège a sa petite réputation, mais alors la segpa...

Dans les faits, sa réputation n'est pas justifiée. J'ai 3 classes (5°, 4° et 3°) et tous les groupes sont gérables. C'est beaucoup moins différent de l'élémentaire que ce que je croyais. En élémentaire aussi, on a des élèves qui se tiennent mal ou qui sont insolents, et on n'a pas beaucoup d'outils pour les gérer. Au collège, le pouvoir de sanction est réel (colle ou exclusion du cours) ce qui fait que je ne trouve pas trop difficile de canaliser le groupe et je prends vraiment du plaisir à y enseigner.

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