Enseignants qui refusent leur poste et se font mettre en arrêt...

[iode62]

oui oui !!!

[missnina]

Je ne pensais même pas que c'était possible! A quel mouvement as-tu été affectée?

[abel27]

Pff...

Allez, élevons une statue à l'instit qui se tape plus de 2h de trajets avec un bébé de 6 mois tout en faisant brigade ash sans avoir eu la formation...

Parce que bon, c'est normal de sacrifier ses enfants, sa santé et son salaire (nounou de 7h à 19h, 200 à 300 euros de frais de bagnole) pour ce boulot...

Mais sinon, continuons d'aller taper sur nos collègues, ils doivent bien se marrer au ministère en lisant ce post...

[iode62]

moi non plus; Réponse d'un syndicat : " oui mais comme vous êtes remplaçant pas besoin de capa-sh". Je peux donc être dans le spé toute ma vie sans avoir le capa-sh, ca me laisse toujours un peu perplexe

[Mirobolande]

A côté de ça, on a des mamans qui se tapent 2h de route matin et soir, mais qui viennent, quitte à y laisser leur santé.

Ma santé passe avant le reste.

[Lena]

Mes amies mises dans le PIO cette année sont loin d'être des chochottes qui veulent leurs 5 séances hebdo au multiplexe et autres conforts de N.

Non, elles ont 3 enfants, et ne peuvent déménager. Une T1 et une T7 (T7!!!)

Elles tiendront ce qu'elles tiendront.

Mais financièrement, c'est une calamité.

Et encore, elles n'ont plus de nounous à financer pour leur progéniture: ados (avec les risques de bêtise d'ados, de 6h30 à 19h...), ou GParents qui feront 500km/semaine pour assurer auprès des jeunes enfants (maman hors champ de vision du mercredi soir au vendredi soir).

[nathoune54]

Je réponds ...

Le PAys haut (PIO) c'est le nord de la meurthe et moselle ...frontiere allemande...longwy tres pauvre..le film les chtis quoi en version moins drôle.

J'y ai échappé

Oui ! Chaque année passée dans le secteur te rapporte des bonifs !

Ce sont les points de stabilité que gagnent tous les enseignants restant au même endroit, y compris les plus attractifs, non ?

Ce que je souhaite, ce sont des points spécifiques pour les postes dans les zones reculées, écoles à deux classes de 4-5 niveaux, etc..., comme il y en a pour la zep.

T'énerve pas..mais habitant Epinal à ce moment là..me taper epinal longwy voir encore plus haut non je ne le voulais pas!!! Scuse moi mais c'est pas parce des instit' aiment et acceptent d'y aller facilement que c'est le cas de tous! Mais..si j'avais été nommée là bas je ne me serais plus posée de question...j'y serais allée, aurais pris une location hotel au début (oui j'ai eu mon premier poste le lendemain de la rentrée donc chercher un appart' à 16h pour le lendemain dur dur) puis un appart' mais je ne l'aurais pas fait avec gaieté de coeur ça c'est sur !!

Ensuite une amie l'avait demandé elle n'a pas eu de bonif non..jsute premeire inspection :14 !!! cool la note..mais quand elle est a obtenu Baccarat (à l'opposé...) vlan...inpsection...Démontage re inspection..meme elle avouait ne rien faire (ok excuse: elle était amoureuse donc faisiat le moins possible) !!! et que son 14 n'était pas mérité !

[Fanny38]

Je suis étonnée par le sujet de ce post, qui confirme hélas la montée rampante d'un certain état d'esprit. En tout cas, cela confirme la mort programmée de l'"esprit de corps", de la solidarité entre collègues. En faisant cela, nous nous tirons une balle dans le pied.

Qui sommes-nous pour juger des raisons qui poussent certains à se mettre en arrêt maladie ? Comment pouvons-nous affirmer qu'ils sont "nombreux" à "se mettre en maladie" car ils ne sont "pas contents de leur poste" ? Franchement, je suis choquée de voir que cet esprit soupçonneux, si à la mode depuis quelques années dans toutes les sphères surtout dans le domaine des prestations sociales et de santé, s'installe aussi sûrement dans l'EN.

Personne n'est médecin ici et ne peut être juge de la validité de l'arrêt de quelqu'un.

Quant aux ITR qui refusent certains postes, comment dire ? Essayez donc d'être TR, soyez envoyés en SEGPA ou en classe unique à 100 bornes de chez vous prévenus le jour de la rentrée, on verra si vous tenez le coup longtemps, en bonne santé. La santé d'abord. Et personne ne peut juger. Je dis bien : PERSONNE hormis le médecin.

[abel27]

Je suis étonnée par le sujet de ce post, qui confirme hélas la montée rampante d'un certain état d'esprit. En tout cas, cela confirme la mort programmée de l'"esprit de corps", de la solidarité entre collègues. En faisant cela, nous nous tirons une balle dans le pied.

Qui sommes-nous pour juger des raisons qui poussent certains à se mettre en arrêt maladie ? Comment pouvons-nous affirmer qu'ils sont "nombreux" à "se mettre en maladie" car ils ne sont "pas contents de leur poste" ? Franchement, je suis choquée de voir que cet esprit soupçonneux, si à la mode depuis quelques années dans toutes les sphères surtout dans le domaine des prestations sociales et de santé, s'installe aussi sûrement dans l'EN.

Personne n'est médecin ici et ne peut être juge de la validité de l'arrêt de quelqu'un.

Quant aux ITR qui refusent certains postes, comment dire ? Essayez donc d'être TR, soyez envoyés en SEGPA ou en classe unique à 100 bornes de chez vous prévenus le jour de la rentrée, on verra si vous tenez le coup longtemps, en bonne santé. La santé d'abord. Et personne ne peut juger. Je dis bien : PERSONNE hormis le médecin.

:applause:

[licou]

Ce n'est pas parce que certains ont galéré lors de leurs premières années, que tout le monde doit galérer ...

Je trouve ça dur de juger les gens sans les connaître, sans connaître leur vie privée, sans savoir dans quel contexte ils ont été parachutés sur tel ou tel poste...

Doit-on sacrifier sa vie privée et/ou sa santé pour son boulot ?

[Pablo]

sauf que.. ben sauf que ceux qui refusent le poste sont remplacés par d'autres instits qui auront tout autant de problèmes mais eux ne feront pas de vagues et encaisseront quitte à y laisser eux leur santé.. l'esprit de corps a bon dos

De toutes façons il ne faut pas se leurrer on dit que les enfants ont changé depuis 20 ans mais les instits aussi ont changé depuis 20 ans

Avant on devenait prof à 18 ans on acceptait des postes à la noix, on prenait le logement de fonction dans le bled et puis des fois on s'y plaisait tellement dans le bled qu'on y restait toute sa carrière.

Avec les IUFM ce schéma a duré un peu puis on a assisté à des reconversions de plsu en plus nombreuses, avec des mères de familles de plus en plsu nombreuses, moins prêtes à bouger de la maison déjà achetée ou de l'école des enfants ou du travail de monsieur (on parle souvent du rapprochement de conjoint dans l'EN, plus qu'ailleurs à croire que les hommes eux sont incapables de faire des concessions)

Alors oui ça coince parce que le mouvement est ainsi fait que l'ancienneté est la seule prise en compte ou presque du coup de plsu en plus de monde tente de s'y soustraire

[PZIANE]

Oui, c'est bien l'esprit de corps, la solidarité entre collègues. Il n'est nullement question de dire qu'il faut élever une statue à telle collègue ou de juger, comparer etc. Il faut savoir aussi accepter une certaine réalité : oui, on ne connait pas la vie des gens mais, en tout cas en ce qui me concerne, je ne parle que de cas vécus et dont je connais la situation. Lorsque lors de la réunion des personnes sans poste à fin août avec l'ien de circonscription, il y a une collègue qui dit bien haut et fort que si elle n'a pas une des écoles qu'elle a mises dans ses vœux, elle se mettra en arrêt, je suis désolée mais cela me choque ! Où est l'esprit de corps, la solidarité dans ce genre de comportement ?

Après, je suis d'accord : l'EN est loin d'être l'employeur dont l'humain est au cœur des priorités. De toute façon, il n'y a pas de direction des ressources humaines mais un bureau du personnel !

Et encore après, pour beaucoup de métiers, de nos jours, il est dur d'avoir un poste près de chez soi. Beaucoup de personnes ont un temps de transport conséquent pour se rendre au travail, il suffit de voir à quelle heure arrivent les enfants en garderie le matin et l'heure à laquelle ils la quittent le soir. Et je ne dis pas que c'est bien, que c'est normal, mais c'est un état de fait.