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Enseignants qui refusent leur poste et se font mettre en arrêt...


Helly

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Et attention, comme je le disais plus haut, les règles ne sont pas partout les mêmes. Il y a des académies où les enfants ne comptent pas !

Ah bon ?

En lisant ta signature "T5 Enfin un poste à titre définitif : directrice école primaire et CP/CE1/CM1 :)", j'ai souri, car c'est exactement le sens de mes propos plus haut.

Un autre que toi avec la même affectation aurait pu écrire : "T5 Encore un cours multiple, avec une direction en plus. Révoltée, je suis en arrêt. :cry: "

:) Il faut avouer, PZIANE, que ton poste ne fait pas rêver.

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Mais sinon, continuons d'aller taper sur nos collègues, ils doivent bien se marrer au ministère en lisant ce post...

+1 !!!

Diviser pour mieux régner. :heat:

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Bonjour,

De mon côté , je voudrais juste dire que le Pays Haut n'est pas un endroit pauvre , et frontalier de l'Allemagne !! Celles ou ceux qui y sont devraient le savoir . Question " pauvreté" , oui comme partout , il y a des gens dans le besoin mais il y a aussi de nombreuses personnes qui travaillent au Luxembourg ou en Belgique ( les 2 seuls pays frontaliers ) , et leur niveau de vie est bon , voire très bon !

Si on prend la voiture , si on fait 30 / 40 km à la ronde ( en franchissant la frontière ou en restant en France ) , il y a tout .

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Mais sinon, continuons d'aller taper sur nos collègues, ils doivent bien se marrer au ministère en lisant ce post...

+1 !!!

Diviser pour mieux régner. :heat:

D'où l'intérêt d'avoir des règles d'affectation claires et transparentes pour que personne ne se sente lésé. On est tous d'accord finalement.

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Bonjour,

De mon côté , je voudrais juste dire que le Pays Haut n'est pas un endroit pauvre , et frontalier de l'Allemagne !! Celles ou ceux qui y sont devraient le savoir . Question " pauvreté" , oui comme partout , il y a des gens dans le besoin mais il y a aussi de nombreuses personnes qui travaillent au Luxembourg ou en Belgique ( les 2 seuls pays frontaliers ) , et leur niveau de vie est bon , voire très bon !

Si on prend la voiture , si on fait 30 / 40 km à la ronde ( en franchissant la frontière ou en restant en France ) , il y a tout .

MERCI!!!! J y suis depuis 13 ans et je suis d accord avec toi ! Beaucoup de personnes travaillent au Luxembourg et ça se sent !!!!

Certes certains endroits sont tristes ( cites minières, usines ...) mais on y vit bien !

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Et sans décharge (école de 3 classes) à 45 minutes de chez moi. Mais bon, c'était ça ou je n'avais encore pas de poste pour cette rentrée. La rentrée s'est bien passée, les collègues et les élèves sont sympas.

Tout est une question de choix : soit on accepte les règles du jeu soit, oui, on risque de s'en rendre malade. Il faut être lucide, l'EN est une machine tellement ''grosse'' que même les syndicats ont du mal à la faire bouger. Alors, il y a plein de choses à revoir mais on ne pourra pas tout changer en même temps. Et ce n'est pas en essayant de se soustraire aux règles qu'on y arrivera.

Je ne comprends pas certaines réactions car on ne parle pas de toutes ces personnes de bonne volonté qui font leur boulot chaque jour malgré des conditions de travail pas toujours faciles, de celles qui se retrouvent avec des postes qu'elles n'ont pas choisi mais qui essayent tout de même ; on parle de cette minorité qui refusent sans même prendre la peine d'essayer.

Et en passant, pour avoir travaillé une dizaines d'années en ressources humaines dans différentes entreprises, il n'est pas rare que le contrat de travail prévoit la possibilité pour l'employeur de muter un salarié 'pour raison de service' sur un autre site de façon temporaire ou définitive. Le salarié a, certes, la possibilité de refuser quand cela arrive mais, comme c'est prévu dans le contrat, il risque le licenciement. Je suis sûre que vous connaissez des personnes qui ont eu ce genre de dilemme : accepter une mutation ou risquer le licenciement.

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Dans mes revendications pour le prochain mouvement, il y a aussi plus de clarté pour les réaffectations et affectation de dernière minute, qui ne sont même plus publiées.

Déjà que sans le mouvement nominatif, on a du mal à pouvoir vérifier que les choses se passent correctement, quand il n'y a même plus de liste des changements après CAPD, c'est carrément la porte ouverte aux abus et aux rancœurs : "Pourquoi lui a obtenu une affectation d'office plus proche de chez lui ?" ou "Pourquoi lui a eu le droit à être réaffecté ?".

La parution de tous les changements permettrait aussi à chacun de se rendre compte des postes non attribués, qui pourraient convenir à certains.

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Dans le 28, tu as des points seulement si ton enfant est handicapé.

Dans le 78, 1,5 points pour 2 enfants. Donc les 3 points pour un enfant, c'est loin d'être une généralité !

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  • 3 semaines plus tard...

J'ai bien tout lu les 10 pages de ce post et il y a quelques mois en arrière, j'aurai eu tendance à dire, et encore en modérant mes propos, qu'on devait assumer les postes qu'on nous attribuait. Mais la vie se charge de nous apprendre...

J'entame ma 9e année dans l'EN. J'ai commencé par un poste de liste complémentaire à 1h00 de route de chez moi. Trop contente d'être recrutée, j'ai assumé! Puis j'ai eu des maternelles à plus d'1h00 de chez moi. Je me suis dit je suis débutante, c'est mon travail, je l'assume. Puis j'ai été brigade dans le quartier le plus chaud et pourri de Marseille (vous voyez aux infos? Bin c'est pas des blagues...). Ma classe, c'était le feu. Plusieurs remplaçant avait "refusé!" de prendre cette classe dans cette école. J'ai fini l'année. En dépression, mais je l'ai fini. C'était mon travail. J'ai assumé. Puis j'ai eu un poste provisoir puis définitive dans une autre zep de Marseille. Un peu moins chaude mais pas facile tous les jours. J'ai assumé.

Je viens d'être mutée, à ma demande, dans un autre département. J'ai appris ma mut' le 3 juillet et mon affectation le 30 aout : 4/4 temps : CP/CE1/CP-CE1/PS-MS-GS à plus d'1h10 voir 1h20 de route de campagne et de forêt de chez moi. Semaine de 4,5 jours donc 5 trajets par semaine, 100 euros d'essence par semaine, près de 800 bornes par semaine (En 15 jours j'ai plus que traversé la france!!!), 12h par semaine dans ma vieille voiture qui glisse sous la pluie... Dans les écoles, très mauvais accueil et peu de communication, on me refile les matières que personne ne veut faire, les horaires ne sont jamais les mêmes, je tourne tous les mercredis, je ne me souviens jamais de l'heure à laquelle je commence le lendemain, je ne gère pas du tout les maternelles (je n'en ai jamais demandé au mouvement, je n'aime pas ça du tout!). Mais encore une fois, je me suis dit ces p..... de mots : C'EST MON TRAVAIL, J'ASSUME. Je me suis dit ça jusqu'à ce que je me retrouve à pleurer devant mon petit déjeuner en me demandant comment je pouvais faire pour ne pas y aller!!!!! Et franchement, des idées vraiment noires, j'en ai eu pour ne pas y aller.

Bon bin, entre s'ouvrir les veines et me faire arrêter, je suis désolée pour ceux qui trouvent que c'est abuser, mais j'ai choisi d'aller voir mon docteur tremblante et avec un horrible, terrible, affreux sentiment de culpabilité. Mais enseigner les larmes au yeux ça veut dire quoi???????

J'adore mon travail. Jusqu'à présent, me lever le matin pour aller enseigner aux enfants, même aux terreurs des quertiers nord, ça me plaisait. Je n'ai presque jamais été arrêtée et bien souvent quand je l'étais je reprennais avant la fin de l'arrêt en grattant un certificat de reprise à mon généraliste. Je ne suis pas une chochote. Mais là, ce poste, c'est pas humain. Après, chacun mais la barre de l'humanité où il veut. Pour moi, c'est du bouchage de trous.

Pour moi, le vrai problème, c'est que les postes comme celui où je suis, si personne n'en veut, c'est qu'il y a une bonne raison et ce n'est pas en forcant les gens à y aller que ça ira mieux. C'est à notre employeur de faire en sorte que ces postes soient attractifs (prime, logement, harmonisation de niveaux... que sais-je). Le Moyen Age c'est fini! Le travail à la mine aussi. Pourquoi devrait-on aller travailler avec la boule au ventre et les larmes aux yeux? Je sais ce que c'est le travail d'instit', le vrai. Ce n'est pas celui qu'on me demande cette année...

Les jugements hatifs des gens qui se désolent de voir tous leurs remplaçants déjà occupés sont vraiment faciles. Je le sais car moi même, j'aurais certainement pu les avoir aussi il y a quelques temps. Demandons nous plutot pourquoi il n'y a pas assez de remplaçants!! Pourquoi les gens ne viennent pas dans ces écoles? Comment faire pour qu'ils souhaitent venir? Que fait notre employeur pour régler ça? Pousser les gens à la dépression? C'est ça qu'on attend de nous? Bousiller notre santé et notre vie privée pour boucher les trous d'un manque de moyens? Mais on n'est pas des pions!

Et par pitié, ne jugeons pas sans savoir. Vous avez peut être les nerfs plus solides que d'autres personnes. Nous ne sommes pas tous fait pareils.

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J'ai bien tout lu les 10 pages de ce post et il y a quelques mois en arrière, j'aurai eu tendance à dire, et encore en modérant mes propos, qu'on devait assumer les postes qu'on nous attribuait. Mais la vie se charge de nous apprendre...

[...]

Et par pitié, ne jugeons pas sans savoir. Vous avez peut être les nerfs plus solides que d'autres personnes. Nous ne sommes pas tous fait pareils.

Je suis entièrement d'accord avec toi. J'ai été choquée par les propos de certains ! Courage en tout cas...

J'ai repris le travail il y a une semaine et ça va beaucoup mieux ! La personne qui a pris mon poste est ravie, et moi je ne fais plus de crise d'angoisse (il m'arrive encore de pleurer mais c'est tout). J'ai repris mon poste de brigade, pas de remplacement long pour le moment, donc je suis ZIL provisoirement dans ma circo, et étonnamment ça me convient. :)

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J'ai bien tout lu les 10 pages de ce post et il y a quelques mois en arrière, j'aurai eu tendance à dire, et encore en modérant mes propos, qu'on devait assumer les postes qu'on nous attribuait. Mais la vie se charge de nous apprendre...

J'entame ma 9e année dans l'EN. J'ai commencé par un poste de liste complémentaire à 1h00 de route de chez moi. Trop contente d'être recrutée, j'ai assumé! Puis j'ai eu des maternelles à plus d'1h00 de chez moi. Je me suis dit je suis débutante, c'est mon travail, je l'assume. Puis j'ai été brigade dans le quartier le plus chaud et pourri de Marseille (vous voyez aux infos? Bin c'est pas des blagues...). Ma classe, c'était le feu. Plusieurs remplaçant avait "refusé!" de prendre cette classe dans cette école. J'ai fini l'année. En dépression, mais je l'ai fini. C'était mon travail. J'ai assumé. Puis j'ai eu un poste provisoir puis définitive dans une autre zep de Marseille. Un peu moins chaude mais pas facile tous les jours. J'ai assumé.

Je viens d'être mutée, à ma demande, dans un autre département. J'ai appris ma mut' le 3 juillet et mon affectation le 30 aout : 4/4 temps : CP/CE1/CP-CE1/PS-MS-GS à plus d'1h10 voir 1h20 de route de campagne et de forêt de chez moi. Semaine de 4,5 jours donc 5 trajets par semaine, 100 euros d'essence par semaine, près de 800 bornes par semaine (En 15 jours j'ai plus que traversé la france!!!), 12h par semaine dans ma vieille voiture qui glisse sous la pluie... Dans les écoles, très mauvais accueil et peu de communication, on me refile les matières que personne ne veut faire, les horaires ne sont jamais les mêmes, je tourne tous les mercredis, je ne me souviens jamais de l'heure à laquelle je commence le lendemain, je ne gère pas du tout les maternelles (je n'en ai jamais demandé au mouvement, je n'aime pas ça du tout!). Mais encore une fois, je me suis dit ces p..... de mots : C'EST MON TRAVAIL, J'ASSUME. Je me suis dit ça jusqu'à ce que je me retrouve à pleurer devant mon petit déjeuner en me demandant comment je pouvais faire pour ne pas y aller!!!!! Et franchement, des idées vraiment noires, j'en ai eu pour ne pas y aller.

Bon bin, entre s'ouvrir les veines et me faire arrêter, je suis désolée pour ceux qui trouvent que c'est abuser, mais j'ai choisi d'aller voir mon docteur tremblante et avec un horrible, terrible, affreux sentiment de culpabilité. Mais enseigner les larmes au yeux ça veut dire quoi???????

J'adore mon travail. Jusqu'à présent, me lever le matin pour aller enseigner aux enfants, même aux terreurs des quertiers nord, ça me plaisait. Je n'ai presque jamais été arrêtée et bien souvent quand je l'étais je reprennais avant la fin de l'arrêt en grattant un certificat de reprise à mon généraliste. Je ne suis pas une chochote. Mais là, ce poste, c'est pas humain. Après, chacun mais la barre de l'humanité où il veut. Pour moi, c'est du bouchage de trous.

Pour moi, le vrai problème, c'est que les postes comme celui où je suis, si personne n'en veut, c'est qu'il y a une bonne raison et ce n'est pas en forcant les gens à y aller que ça ira mieux. C'est à notre employeur de faire en sorte que ces postes soient attractifs (prime, logement, harmonisation de niveaux... que sais-je). Le Moyen Age c'est fini! Le travail à la mine aussi. Pourquoi devrait-on aller travailler avec la boule au ventre et les larmes aux yeux? Je sais ce que c'est le travail d'instit', le vrai. Ce n'est pas celui qu'on me demande cette année...

Les jugements hatifs des gens qui se désolent de voir tous leurs remplaçants déjà occupés sont vraiment faciles. Je le sais car moi même, j'aurais certainement pu les avoir aussi il y a quelques temps. Demandons nous plutot pourquoi il n'y a pas assez de remplaçants!! Pourquoi les gens ne viennent pas dans ces écoles? Comment faire pour qu'ils souhaitent venir? Que fait notre employeur pour régler ça? Pousser les gens à la dépression? C'est ça qu'on attend de nous? Bousiller notre santé et notre vie privée pour boucher les trous d'un manque de moyens? Mais on n'est pas des pions!

Et par pitié, ne jugeons pas sans savoir. Vous avez peut être les nerfs plus solides que d'autres personnes. Nous ne sommes pas tous fait pareils.

Ta situation est particulièrement difficile, à te lire. Cumuler poste éloigné, poste difficile et collègues visiblement pas accueillants, ça fait beaucoup, d'autant qu'avec 10 ans d'ancienneté, tu pourrais logiquement aspirer à un poste plus calme... Je compatis, et comprends que certains collègues, dans des situations difficiles, craquent et s'arrêtent. j'ai moi-même eu une classe horrible la première année, dans une ambiance pas sympa, et je n'aurais pas tenu plus longtemps.

Les collègues que je "me permets" de juger sont des débutants, qui n'ont même pas mis les pieds dans les écoles où ils ont été nommés: quand on leur a donné leur poste, ils ont juste regardé la carte, vu que c'était loin de la ville, et décidé de ne pas faire les 130 km d'autoroute qui nous séparent. Et je ne parle pas d'un cas, mais d'une dizaine! Dans notre école, le poste à pourvoir était un cours certes double (CE1-CE2), mais peu chargé, avec des bons gamins et des collègues prêts à épauler un petit jeune. Ca n'a rien à voir, pour moi, avec s'arrêter parce qu'on ne peut plus continuer sans y laisser sa santé.

Je te souhaite de trouver une solution rapidement et d'avoir un poste qui te convient au prochain mouvement...

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