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Enseignants qui refusent leur poste et se font mettre en arrêt...


Helly

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C'est drôle, dans mon département c'est l'inverse de ce qui est décrit ici. Les postes les plus prisés sont à la campagne, perdus loin de tout. Faut dire les plus grandes villes sont surtout en Eclair et RRS.

Pour ma part, je ne connais personne parmi mes collègues de formation (je suis T1) qui a refusé un poste. En effet, nous connaissons les règles dès le départ et nous les acceptons.

Et pour la personne qui disait que les conjoints aussi pouvaient bouger, ce n'est pas facile pour eux non plus. Chaque métier a ses spécificités et certains ne peuvent malheureusement pas s'exercer partout.

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Dans le genre collègue qui abuse ... J'ai eu vent de brigade qui mentaient en faisant croire que leur voiture est en réparation pour refuser tout net un remplacement qui ne leur convenait pas ... Sympa ?

Je plains les gestionnaires des brigades qui doivent se taper les caprices de tous les boulets du département en plus des demandes légitimes des collègues plus raisonnables ...

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Personne sur ce fil n'a jamais écrit qu'il fallait se mettre en danger pour le travail.

De même que rien ne laisse supposer que les gens jugent sans savoir.

Au contraire, je dénonce le manque de lisibilité des affectations et réaffectation qui permettent le flou et la rancœur, et la généralisation du "si je ne suis pas content de mon poste, je m'arrête" qui justement est responsable du malaise et de la mauvaise réaction quand quelqu'un s'arrête de façon justifiée.

Et je suis d'accord avec toi, il est inadmissible qu'il y ait eu aussi peu de création de postes de TR cette année.

Bon rétablissement.

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J'ai suivi le post en sous-marin et je suis choquée par les propos de certains, qui sont réellement durs, dans un sens comme dans l'autre. Comme on peut le voir dans ma signature, je suis en arrêt, donc je me sens un peu concernée. Mais pourquoi le suis-je ? Certes, je n'ai pas obtenu ma mutation, je suis donc brigade en Dordogne, mon école de rattachement est à plus de 2h de route (autoroute), et je me déplace sur tout le département. Il y a 2 semaines, j'ai mis 3h15 pour rentrer à la fin de la semaine, j'ai du m'arrêter pour me reposer. Devant me déplacer du fait des remplacements, n'ayant pas les moyens de prendre un logement fixe de toute façon (situation perso compliquée), je vis en fourgon la semaine. 4 m², juste un lit, pas d'électricité, d'eau chaude, de chauffage. Le genre de chose qu'on apprécie en vacances l'été mais moins la semaine en hiver. Pourtant, ce n'est pas par choix que je suis arrêtée : c'est la deuxième année que je fais les trajets, l'an dernier j'ai fais un malaise de fatigue en voiture, qui m'a valu 4 j d'hôpital, je suis atteinte d'une maladie cardiovasculaire et squelettique qui me fatigue (d'autant plus que j'ai un traitement lourd) et qui provoque des douleurs surtout au niveau du dos et des jambes, je vais demander la rqth. Donc quand mon médecin a vu ma tension au ras des pâquerettes, il m'a arrêtée. A la base, je n'allais pas le voir pour la fatigue, j'apprends à vivre avec, j'allais le voir parce qu'enceinte, j'avais des douleurs au ventre, la faute à un métier où nous sommes tout le temps debout, au matériel que je doit porter pour mes remplacements (je ne découvre souvent le niveau qu'à l'arrivée) et aux kilomètres dans un véhicule peu confortable. Je ne sais pas si je pourrai reprendre le travail ni quand, j'étais prête à l'assumer pourtant, aussi longtemps que la grossesse me le permettrait et les conditions climatiques aussi.

Mais aujourd'hui le plus important c'est ma santé et celle de mon bébé, tant pis si je suis à demi-traitement (arrêtée plus de 3 mois sur un an, on passe évidemment à demi-traitement, on ne garde pas le salaire). J'ai passé plusieurs années, par choix, en triple niveau dans une école très rurale et en EREA, j'ai été brigade par obligation il y a 3 ans (fracture de la main, 3 mois d'arrêt, un PES a pris mon poste et je suis devenue bd à mon retour), je le suis à nouveau aujourd'hui toujours par obligation (les postes qui m'intéressaient car j'aurais pu être hébergée en semaine chez des amis ont été réservés aux stagiaires, il ne restait que 2 postes de bd et 2 de zil). Et malgré mes bonnes intentions d'assumer ce poste je ne peux pas.

Je suis donc choquée par certains propos très durs envers les pe arrêtés : que sait-on de leur vie, des raisons de l'arrêt et comment affirmer qu'ils touchent quand même leur salaire alors que c'est faux ? Il m'est arrivé aussi par énervement de dire un jours que j'allais me faire arrêter, mais sans donner toutes les raisons aux collègues. Ils se sont sûrement imaginé que je ne voulais pas bosser, comme d'autres l'ont fait sur ce post pour leurs collègues.

Par contre, c'est vrai que voir des stagiaires ou T1 se faire arrêter parce qu'ils ont passé le concours dans un département facile et ou faire du chantage à l'arrêt parce qu'ilns ne supportent pas de travailler "loin" de chez eux, dans un milieu rural, ça existe aussi. Il faut juste ne pas mettre tous les oeufs dans le même panier. La faute à un système inégalitaire qui privilégie les néo-PE aux anciens, à des magouilles au niveau de l'attribution des postes et des mutations (et qu'on ne me dise pas qu'il n'y en a pas ou qu'on peut les contourner, j'en ai été victime cette année et je ne peux pas me mettre en dispo pour l'instant), à des médecins qui attribuent des arrêts. Et c'est sûr ce dernier point que je voudrais insister : c'est à l'employeur de demander un contrôle en cas de doute sur le bien-fondé d'un arrêt, ce n'est pas à nous, PE, collègues, de juger, critiquer.

Faisons preuve d'un peu de bienveillance et de bon sens. En temps que parents, n'est-il pas préférable pour les enfants d'avoir un enseignant présent, en forme, pour faire preuve de toutes les qualités qui nous sont nécessaires pour mener à bien notre mission d'enseignement, disponible pour les rendez-vous un vendredi soir et les kermesses ? Il me semble que si, c'est donc le système lui-même, la grh qui n'en est pas une, qui est en cause. Un système de bonifications permettrait peut-être que chacun y trouve son compte. Une remise à plat des systèmes de mutation, avec seul le barème pris en compte (les PES ont peut-être du mal, mais les PE2 balancés fin août sur des décharges de direction avant d'entrer à l'IUFM, c'était bien pareil et on n'avait pas d'avantages). Une formation au management, à la grh et à la communication, des personnels dans les bureaux (cad DASEN, DASEN adjoints, services de remplacements, IEN, secrétaires de circo) ne serait pas un luxe non plus. J'ai bossé dans le privé avant, et c'était mieux. Alors pourquoi est-ce que je reste pe ? 2 raisons : 1°) j'aime enseigner 2°) j'ai demandé un détachement dans un autre ministère il y a quelques années, refusé pour "nécessité de service".

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Courage les filles!!!

N'écoutez que vous et personne d'autres! il faut le vivre (ou le voir vivre pour ma part )our comprendre !!!

J'ai encore des collegues qui pensent comme certaines: tu signes tu assumes...forcement quand on est instit' ( 50 ans) on n'a pas connu la galere actuelle et elles jugent sans savoir (et j'ai essayé de défendre le bifsteack des PE en galere mais rien n'à faire :( ) !

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Le sujet de ce post me dérange beaucoup. L'impression, face à certaines rancoeurs, d'être au café du commerce.

Il y a forcément des gens qui abusent dans l'éducation nationale, comme il y en a partout.

Mais qui sommes-nous pour juger ? Concrètement, d'humain à humain : qui sommes-nous pour juger des motivations des uns et des autres ?

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Au contraire je pense que ce sujet est intéressant parce qu'il montre bien les changements induits par le réformes depuis 20 ans (de la création du corps des PE à la masterisation) et leur impact sur le fonctionnement du service. Ajoute une RH catastrophique et des conditions de travail qui n'ont fait que se dégrader et on obtient un sytème au bord de l'explosion.

Le fait que certains pensent que les débuts de carrière des instits étaient pépères sans se rendre compte des changements sociologiques qui ont eu lieu dans le recrutement et des conditions qu'on acceptait est aussi très révélateur.

Personne ne juge les collègues qui s'arrêtent parce qu'ils ou elles sont malades mais la seule chose qu'on puisse faire c'est les soutenir IRL et leur conseiller de prendre soin d'eux. En revanche il faudrait réussir à prendre du recul pour ceux qui sont en forme) et se demander quelles conséquences le manque de transparence du mouvement peut avoir pour la profession entière.



Bon rétablissement.

? Je vais très bien, merci :noelblush:

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J'ajoute mon témoignage...

Je suis en arrêt depuis hier pour 4 semaines suite à une opération. Mon hospitalisation était prévue depuis cet été mais l'inspection n'avait prévu personne pour me remplacer.

Finalement, une T1 a été affectée sur ma classe. La présentation a été difficile: nommée sur un poste en maternelle MS/GS, elle n'arrivait pas à gérer sa classe: nouvelle école peu équipée à ce qu'elle disait. Elle a donc demandé à être changée d'affectation.

Je l'ai accueillie dans ma classe la semaine dernière pour tout lui expliquer. Le lendemain elle appelait l'inspectrice pour ne pas faire mon remplacement. Là j'ai vu rouge. J'avais pris de mon temps pour tout lui montrer, je suis en arrêt mais disponible, des collègues sont là pour l'aider... Je me suis vraiment dit " Pour qui se prend-elle? Elle pense pouvoir choisir sa classe à sa guise?"

L'inspectrice l'a appelée pour la maintenir sur mon poste, en lui disant que ce n'était pas à elle de choisir. Je précise qu'elle n'habite pas loin, est célibataire sans enfants et que ma classe est un CP/CE1 très calme. Ce niveau peut faire peur mais franchement ça roule pas mal et les enfants sont mignons donc lorsqu'il y a un "trou" dans le rythme du double niveau ils n'en profitent pas.

J'ai accueilli de nouveau cette personne lundi. Nous avons partagé la classe. Je lui ai montré des séances de lecture et je l'ai observée également pour la conseiller. Ce qu'il se passait en fait? Elle n'avait JAMAIS vu de CP en stage ni en PES ni de double niveau. Et même si elle connait la théorie, elle était en panique totale de prendre ma classe. Je l'ai compris lorsque je l'ai récupérée en pleurs le soir...

Certains abusent clairement des règles du mouvements et refusent les postes c'est vrai. Par ici les syndicats conseillent aux débutants de demander des postes de direction et de renoncer à la direction à la rentrée, du coup l'IEN désigne quelqu'un d'office (qui a certes plus d'ancienneté mais qui ne voulait pas spécialement de direction pour quelque raison que ce soit). Quel bel état d'esprit...

Parfois on peut avoir l'impression qu'ils exagèrent. Mais d'autres sont simplement en détresse face à ce manque de formation et d'aide. Je suis en arrêt mais je prends des nouvelles tous les jours, et je lui ai envoyé un sms pour la rassurer le matin de sa prise de poste, alors même que j'étais hospitalisée. Elle est rassurée et tout se passe très bien...

Plus que l'esprit de corps c'est un peu d'humanité qui manque à l'Education Nationale...

  • J'adhère 1
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Avec des "j'ai eu vent..." on met Paris en bouteille... Et on fait marcher le café du commerce... Et peut tous commencer à taper les uns sur les autres...

"Tous les boulets" sous-entend qu'ils sont plusieurs... Ben voyons ! C'est clair que c'est vachement courant !!! :secret:

Tu as raison, les gestionnaires de brigades sont vraiment à plaindre, avec une telle armée d'incapables TR... :heat::heat::heat:

Quand je lis ce type de propos, je me dis que ma place n'est pas sur un tel forum.

Alors le '"j'ai eu vent" était maladroit en effet puisque je connais plusieurs personnes qui ont déjà eu recours à ce genre d'entourloupes (tu veux leurs noms et Numen en mp ?) ...

Pour le " boulets", je maintiens ... "Boulet" ne signifiant pas que certains collègues sont nuls (je n'ai pas parlé d'incapables), je suis pas à même de juger de leurs compétences, mais les requêtes abusives/exigeances que j'ai pu constater de la part de collègues TR sont parfois disons... surprenantes...pour ne pas dire plus ...

Je ne parle pas des collègues en souffrance, ou dans des situations difficiles comme certaines décrites un peu plus haut, mais de collègues qui ne veulent pas faire plus de 30 km, ou ne pas avoir tel ou tel niveau et font du chantage...

Je vais pas faire une liste des exigences de certains remplaçants ici, ce serait long...

Et pour info nous sommes plus de 200 brigades dans mon département je crois (oui oui je suis TR) ... Alors désolé de casser le rêve mais oui sur 200 collègues, il y en a quelques uns qui agissent parfois égoïstement .... C'est pareil partout ... Et ça retombe toujours sur les bons petits soldats.

Et je confirme donc qu'être gestionnaire des brigades doit être très compliqué. Gérer tout seul 200 remplaçants, qui ont tous des désirs différents et parfois des contraintes, en essayant de faire au mieux pour tout le monde, c'est probablement très difficile. En rajoutant par dessus des écoles à 4jours et d'autres à 4 jours et demi, ça peut devenir un peu le bazar.

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Avec des "j'ai eu vent..." on met Paris en bouteille... Et on fait marcher le café du commerce... Et peut tous commencer à taper les uns sur les autres...

"Tous les boulets" sous-entend qu'ils sont plusieurs... Ben voyons ! C'est clair que c'est vachement courant !!! :secret:

Tu as raison, les gestionnaires de brigades sont vraiment à plaindre, avec une telle armée d'incapables TR... :heat::heat::heat:

Quand je lis ce type de propos, je me dis que ma place n'est pas sur un tel forum.

Alors le '"j'ai eu vent" était maladroit en effet puisque je connais plusieurs personnes qui ont déjà eu recours à ce genre d'entourloupes (tu veux leurs noms et Numen en mp ?) ...

Pour le " boulets", je maintiens ... "Boulet" ne signifiant pas que certains collègues sont nuls (je n'ai pas parlé d'incapables), je suis pas à même de juger de leurs compétences, mais les requêtes abusives/exigeances que j'ai pu constater de la part de collègues TR sont parfois disons... surprenantes...pour ne pas dire plus ...

Je ne parle pas des collègues en souffrance, ou dans des situations difficiles comme certaines décrites un peu plus haut, mais de collègues qui ne veulent pas faire plus de 30 km, ou ne pas avoir tel ou tel niveau et font du chantage...

Je vais pas faire une liste des exigences de certains remplaçants ici, ce serait long...

Et pour info nous sommes plus de 200 brigades dans mon département je crois (oui oui je suis TR) ... Alors désolé de casser le rêve mais oui sur 200 collègues, il y en a quelques uns qui agissent parfois égoïstement .... C'est pareil partout ... Et ça retombe toujours sur les bons petits soldats.

Et je confirme donc qu'être gestionnaire des brigades doit être très compliqué. Gérer tout seul 200 remplaçants, qui ont tous des désirs différents et parfois des contraintes, en essayant de faire au mieux pour tout le monde, c'est probablement très difficile. En rajoutant par dessus des écoles à 4jours et d'autres à 4 jours et demi, ça peut devenir un peu le bazar.

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