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reprise à mi-temps thérapeutique sur un poste de zil - help!!


nonoella

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C'est avec un immense intérêt que je viens de lire ton message nonoella car je vis à peu près la même chose que toi, sauf que je n'en suis pas au stade de la reprise. Je viens juste d'apprendre que j'ai perdu la titularisation de mon poste. Je suis écœurée de voir le peu de considération de notre hiérarchie a notre égard. Ne te laisse pas faire, syndicat, assistante sociale, RH sont là pour t'aider. Tiens nous au courant et sache que je suis de tout cœur avec toi. N'accepte qu'un poste compatible avec ton état de santé. COURAGE !

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Je suis d'accord avec les autres collègues c'est inadmissible!

Non seulement tu as vécu une épreuve vraiment difficile et ton combat contre la maladie n'est pas terminé mais en plus tu dois te battre contre l'institution!! Le mi-temps thérapeutique est là pour reprendre dans des bonnes conditions, dans l'INTERET de la personne là ce n'est pas le cas!

Tiens-nous au courant! C'est vraiment honteux. Je te souhaite un changement rapide et que tu sois entendue .

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Juste une pensée pour toi, bon courage et donnes nous des nouvelles!

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J'ai pu bénéficier d'un mi-temps thérapeutique par demi-journées.

Par contre, l'inspectrice a refusé que nous alternions matin/après-midi ; elle m'a imposée de travailler tous les après-midi (sympa pour une classe de cycle 3 en REP...). Du coup, usée par ces après-midis, j'ai fait une demande pour reprendre à temps plein au bout de 6 mois.

Bref, tout ça pour dire que OUI on a le droit de travailler par demi-journées mais que l'administration gère souvent mal ce genre de choses...

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  • 1 mois plus tard...

salut, je reviens vers vous après avoir fait preuve de beaucoup de patience vis à vis de notre chère hiérarchie!! Patience qui n'a pas payée puisque le fait semble avéré que les sacro saintes nécessités du service priment sur la santé de ceux qui l'assurent, le service.

Vu la médecin de la prévention avant les vacances de la Toussaint, qui a bien entendu trouvé aberrantes et incohérentes les modalités de ma reprise. Elle a préconisé un travail par demies-journées, sur une seule école et m'a même conseillé de me mettre en arrêt en attendant, vu ma fatigue, physique et psychologique. J'ai refusé de me mettre en arrêt, je veux être dans une démarche de retour au travail, je reconstruis ma vie après un cancer, je veux juste avoir une vie normale, aller travailler. Elle a transmis son rapport à la RH.

Ca fait un mois que la RH me fait patienter, arguant des vacances et de la charge de travail... En attendant, ben moi je continue au rythme que l'on m'a imposé, gérant comme je peux ma fatigue, mon stress et mes insomnies, en me disant de toutes façons bientôt ça ira.

Et voilà... Ce matin, n'en pouvant plus j'appelle à la RH la personne chargée des situations particulières et comité médical, qui me dit d'un ton désolée que la décision a été prise il y a plus d'une semaine, qu'elle aurait du me prévenir mais elle est prise dans autre chose (je ne remets en cause ni son travail ni sa bonne foi, elle a toujours fait un travail super, mais je suis un peu à bout ce matin...), et donc voilà et bien non, il n'y a pas possibilité de changer quoi que ce soit, ça reste comme ça, quoi qu'en ait dit le médecin de la prévention... J'ai bien entendu fondu en larmes, chose que je m'étais promis de ne pas faire... elle m'a dit qu'elle était désolée et de tenter de contacter sa supérieure pour avoir un entretien...!

du coup voilà où j'en suis, je me suis mise en arrêt pour la journée, de toutes façons je n'avais pas de remplacement, au moins pas de scrupules...

Je suis complètement dégoutée par ce système qui ne nous considère que comme des pions, j'en ai marre de devoir me battre pour quelque chose auquel j'ai droit. Et en même temps je m'en veux... je suis en vie, je vais bien, et j'ai tellement rêvé de ce retour au travail et me voilà complètement déprimée et en arrêt...!

enfin voilà... Désolée pour ce long message, j'avais besoin de m'exprimer un peu et je me sens un peu seule et démunie...

merci à ceux et celles qui auront pris le temps de me lire jusqu'au bout...

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Nonoella je suis contente d'avoir de tes nouvelles car je vis a peu près la même chose que toi. Je pense que tu dois te protéger, arrête toi tant que tu n'auras pas obtenu ce à quoi tu as le droit.

Je me rends compte que nous avons peu de considération de la part de notre hiérarchie alors prends le temps de souffler, de te reconstruire, si tu veux tu peux me contacter en MP. Courage !

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Avais-tu contacté un syndicat? Qu'en dit-il?

Je comprends ton désarroi, te battre pour une vie normale est tout à ton honneur et aussi un facteur important pour tourner la page, alors bats-toi encore, mais pas avec toi-même, et pas seule. Un syndicat doit prendre le relai maintenant.

Courage, et préserve-toi! :wub:

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  • 9 mois plus tard...

Bonjour,

Je remonte le sujet car je suis en colère et désorientée... J'étais en congé longue maladie depuis 21 mois. J'ai subi une lourde opération au dos en juin. La commission médicale a décidé que je reprenais à mi-temps thérapeutique le 1er septembre. Le chirurgien et ma généraliste m'ont laissé le choix. Je me sens capable d'aller travailler par demi-journée, ce que ma généraliste a spécifié.

Le problème ? J'ai un poste de remplaçante et le Directeur d'Académie vient de décider que, soit je bosse en journées complètes soit je me mets en arrêt de travail...

Physiquement, je ne me sens pas capable de travailler 6 heures d'affilée (ou 5h15...) devant une classe...

J'ai appelé les syndicats qui doivent me recontacter le plus vite possible.

Je dois prendre rdv avec le médecin de l'IA (dont les services ne sont ouverts que mercredi...).

Je refuse de me remettre en arrêt.

Je fais quoi maintenant ????

Et bien sûr, je n'ai rien eu par écrit...

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Bonjour,

Je remonte le sujet car je suis en colère et désorientée... J'étais en congé longue maladie depuis 21 mois. J'ai subi une lourde opération au dos en juin. La commission médicale a décidé que je reprenais à mi-temps thérapeutique le 1er septembre. Le chirurgien et ma généraliste m'ont laissé le choix. Je me sens capable d'aller travailler par demi-journée, ce que ma généraliste a spécifié.

Le problème ? J'ai un poste de remplaçante et le Directeur d'Académie vient de décider que, soit je bosse en journées complètes soit je me mets en arrêt de travail...

Physiquement, je ne me sens pas capable de travailler 6 heures d'affilée (ou 5h15...) devant une classe...

J'ai appelé les syndicats qui doivent me recontacter le plus vite possible.

Je dois prendre rdv avec le médecin de l'IA (dont les services ne sont ouverts que mercredi...).

Je refuse de me remettre en arrêt.

Je fais quoi maintenant ????

Et bien sûr, je n'ai rien eu par écrit...

Contacte l'assistante sociale et le médecin du rectorat comme prévu. L'assistante sociale peut peut-être joindre le médecin en-dehors des heures officielles. Au pire, pour ne pas être en faute, tu vas bosser demain matin et dès que tu souffres trop, tu appelles l'IA, tu rentres chez toi et tu demandes un arrêt à ta généraliste. Qu'en dit ton (ta) directeur(trice)? Il(elle) est au courant?

Bon courage!

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Je suis remplaçante, alors, tu sais, ma directrice...

La dame des syndicats a bataillé pour moi... Mais le directeur d'académie n'est pas revenu sur sa décision : le doc tranchera.

Elle a négocié que je reste dans mon école de rattachement jusqu'au rdv avec le doc. Espérons qu'il tienne parole.

Et personne ne m'a dit quels jours je devais bosser.

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