auléric Posté(e) 29 septembre 2013 Partager Posté(e) 29 septembre 2013 Franchement, certains ont la mémoire courte : au moment de la mise en place de l'aide perso, tout le monde était content, alors? C'était une bonne chose? Si on ressort les discussions de l'époque ici sur le forum, on trouvera des gens qui disaient "Waouh, c'est une bonne idée, l'aide perso!"? Oh, ben, pour ma part, tu peux chercher, j'étais déjà contre et c'est entre autre à ce moment que j'ai changé de syndicat pour aller vers celui qui était contre les décrets Darcos... D'ailleurs, il y avait eu des grèves assez suivies, et j'ai peu de souvenirs de gens totalement satisfaits (mais c'est sûrement dû au fait que mes collègues, mes camarades syndiqués, et moi étions sur la même longueur d'onde) Après, on a le droit de changer d'avis, hein... je n'étais pas encore de ce côté ci de l'EN mais en tant que parents , je m'y également opposée et çà a été un changement de fédération pour moi (que je pense lâcher dès l'année prochaine depuis l'histoire des caissières grrrr) sinon goellette : j'ai du aller dans la même école que toi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
gregnalex Posté(e) 29 septembre 2013 Partager Posté(e) 29 septembre 2013 Suis assez d'accord avec Goelette, je suis né en 1972 et j'ai rarement senti que mes instits avaient besoin de faire de la discipline. Pour en revenir aux rythmes, je suis enseignant dans le privé sous contrat et , à la fin de l'année scolaire, les écoles publiques vont passer à 4 jours et demi avec tout le bazar que cela sous-entend et , à mon avis, comme nous ne sommes pas obligés de suivre cette réforme (je ne comprends pas bien pourquoi mais je m'en réjouis), on va récupérer pas mal d'élèves car j'ai peu de retours positifs sur ce changement de rythme. J'ai du mal à comprendre Peillon , un mec assez brillant pourtant, qui sort énormités sur énormités. Il est vrai que si cela était venu d'un gouvernement de droite, les collègues auraient peut-être râlé davantage. De toute façon, nous sommes complètement manipulés par le discours ambiant et devenus totalement dociles (cf également l'enfumage des retraites). Bref ... Je pense de plus en plus à une reconversion ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
calia Posté(e) 29 septembre 2013 Partager Posté(e) 29 septembre 2013 Je me suis mal fait comprendre (à l'écrit, difficile de mettre le ton!). En fait, je voulais dire qu'au moment de la mise en place de l'aide perso, tout le monde hurlait au scandale (je hurlais avec eux), qu'on n'allait pas résoudre les difficultés des élèves de cette façon, que c'était pour mieux tuer les RASED, etc... Je pense toujours la même chose, mais certains ici ont l'air de dire maintenant que l'aide perso, c'était bien, qu'on ne comprend pas pourquoi il ne faut plus en faire. C'est pour ça que je parlais de mémoire courte. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Goëllette Posté(e) 29 septembre 2013 Partager Posté(e) 29 septembre 2013 On devait être dans la même classe sinon goellette : j'ai du aller dans la même école que toi. Suis assez d'accord avec Goelette, je suis né en 1972 et j'ai rarement senti que mes instits avaient besoin de faire de la discipline. Eh oui, c'était ça, l'école primaire des années 70. Pas du tout l'école de la 3è République ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
chableu Posté(e) 29 septembre 2013 Partager Posté(e) 29 septembre 2013 oui,mais méfions nous de nous souvenirs et de nos yeux d'enfants.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
beaba_ Posté(e) 29 septembre 2013 Partager Posté(e) 29 septembre 2013 Je ne dis pas que nous avons connu l'école de la 3e République, je dis seulement que c'est l'idéal de VP, comme si, le bon vieux temps était si bon que ça. Je serais curieuse de connaître la proportion d'adultes qui ne savaient pas lire en 1900 ... Je pense, quoi qu'on en dise, qu'aujourd'hui, la proportion est moindre. Donc oui, je pense que l'école de VP est tout à fait fantasmée. Et je suis d'accord sur nos yeux d'enfants, et également sur la déformation de nos souvenirs. C'est très freudien, mais il est reconnu que nous transformons nos souvenirs. Peut-être serions-nous surpris si nous revivions vraiment les choses. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Goëllette Posté(e) 29 septembre 2013 Partager Posté(e) 29 septembre 2013 Je n'ai pas que des souvenirs. J'ai ceux de mes parents, mes anciens camarades, mes cahiers, etc ... Un autre truc qui pèse dans l'école d'aujourd'hui : on a trop recours au langage psycho-pédagogo. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
chableu Posté(e) 29 septembre 2013 Partager Posté(e) 29 septembre 2013 histoire de sourire un peu,j'aimais tellement aller en classe le samedi matin que dans mon souvenir il faisait toujours soleil quand j'allais en classe ce jour là!!!!!!!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
nola Posté(e) 29 septembre 2013 Partager Posté(e) 29 septembre 2013 Je suis surpris de ce qui est écrit sur l'école des années 70. J'ai quelques souvenirs assez chauds (Marseille) mais pas dans la salle de classe me semble-t-il. Il faut aussi avoir l'honnêteté d'écrire que les châtiments corporels quoiqu' interdits étaient encore régulièrement utilisés. Maintenant les souvenirs d'enfance... Bien entendu c'était mieux avant: on était jeunes et beaux! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
beaba_ Posté(e) 29 septembre 2013 Partager Posté(e) 29 septembre 2013 Perso, dans mon école, il y avait des doubles niveaux et j'ai dû passer 5 de mes 9 années de primaire dans l'une d'elles ; j'ai connu la TPS à 2 ans. D'ailleurs, ma mère, bien qu'instit, considérait l'école à 2 ans comme un moyen de garde gratuit ; donc cette conception de l'école n'est pas nouveau. D'ailleurs, je n'y allais pas le samedi matin (en TPS, après, je ne sais pas) car mon père pouvait me garder ... Je n'ai pas de grands souvenirs de différenciation. J'ai plutôt l'impression que tous les élèves étaient logés à la même enseigne. Je me suis quelques fois ennuyée car j'étais bon élève. Certains ne suivaient pas et je ne pense pas que cela gênait plus que ça les instits. J'ai 2 souvenirs de différenciation ; en CE1, un élève qui après redoublement ne savait toujours pas lire et que l'instit prenait pendant la récré pour lui apprendre à lire (j'étais dans cette classe) et en CE2, un CM1 qui nous a rejoint pour le français et les maths et qui, officiellement, a dû redoublé son CM1 alors qu'en réalité, il a plutôt fait 2 CE2. Enfin, si on peut appeler ça de la différenciation ... En CM1, j'étais officiellement dans un CM1/CM2 mais, hormis les décloisonnements en Histoire, Géographie et Sciences (où nous étions régroupés par classe), l'instit faisait la même chose pour tout le monde ; les CM2 ont globalement fait un 2e CM1 avant d'aller en 6e. C'était des élèves avec un niveau faible. Les instits punissaient probablement plus que nous ; des lignes à copier, des tables non sues à copier 10 fois, des récréations entières dont nous pouvions être privés. Je me souviens même d'une gifle sur l'élément le plus perturbateur de ma classe (qui était vraiment très pénible) et qui, je pense, n'a pas été jusqu'aux oreilles de l'IEN. Je me demande d'ailleurs si les parents l'ont su ... Aujourd'hui, je suppose que cela pourrait faire les titres des JT, que certains parents porteraient plainte. Je pense aussi que les enseignants humiliaient davantage les élèves quand ils ne savaient pas et que, globalement, nous les craignions plus que ne nous craignent nos élèves maintenant. J'ai connu la disparition des classes de perfectionnement et la création des RASED, via ma mère, qui était instit spécialisée et parce qu'à leur disparition, les élèves ont été redispatchés dans les classes en fonction de leur âge ; donc certains sont arrivés dans ma classe. Elle a toujours déploré la disparition des classes de perfectionnement dans lesquelles elle devait avoir une quinzaine d'élèves qu'elle gardait pendant 4 ans, 6h par jour. Elle trouvait ça beaucoup mieux que le saupoudrage des RASED. Et non, les CLIS ne sont pas les nouvelles classes de perfectionnement, ce que j'ai déjà entendu dire. Les enfants n'étaient pas en situation de handicap ; simplement d'échec scolaire. Il faudrait que je regarde mes photos de classe, mais il y avait déjà des classes à + de 30. Notamment, les deux promotions qui encadraient la mienne était de 28 et 34 ; il y a eu un CE2 a 34, l'année où une classe a fermé et où, je suppose, pour préserver le cycle 2, les instits ont préféré charger le cycle 3. Il y avait aussi des soucis pour remplacer les instits absents. En GS, le mari de mon instit était très malade ; elle a dont été très souvent absente et nous avons passé de très longues journées dans la cour, surveillés par l'ATSEM. Bref, mon école du début des années 90 n'était pas idyllique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
azerty Posté(e) 29 septembre 2013 Partager Posté(e) 29 septembre 2013 Exact. Quand je repense à mon enfance en classe, je ne me souviens pas de classe perturbée. J'ai l'impression que la discipline était reine et je n'avais pas de difficulté à suivre en classe. Pourtant mon maître de cm2 ne devait pas vivre les choses de la meme façon, au fond de la classe il y avait N, une fille de la dass qui avait au moins 12 ou 13 ans ( et en faisait encore plus car tres grande et dejà bien formée) et pas la langue dans sa poche, elle le tutoyait et l'appelait par son prénom!!!!!! Chose qui ne se faisait pas à l'époque( du moins dans cette école)meme mes maîtresses de maternelle je ne les connaissais que sous les dénominations de Mme X ou Y. N. nous faisait bien rire. Mon maître lançait des craies parfois ( me souviens aussi d'un remplacant qui envoyait des agrafes avec l'agrafeuse) Puis un jour il a disparu, malade, nous a-t-on dit. Il n'est jamais revenu et plus tard mes parents m'ont appris qu'il était devenu clochard et avait fini par être retrouvé mort sous un pont. Bref vraisemblablement une bonne dépression. Après je ne sais pas si c'était du au métier mais non les années 70 c'était pas la panacée non plus. ( j'étais pourtant dans une école de centre ville d'une ville bien bourgeoise) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
auléric Posté(e) 29 septembre 2013 Partager Posté(e) 29 septembre 2013 oh j'ai bien le souvenir de pages de bled comme punition, d'un instit dont la grosse voix nous faisaient peur , de récré effectivement supprimée , de garçons qu venaient nous embêter aux toilettes (dans la cour, mixtes et infréquentables en hiver à cause de la température) mais franchement je continue de trouver que "mon" école était mieux que celle de mes neveux dans les années 90 (ils étaient pourtant dans la même école que moi) ou que celle qu'ont connu mes enfants dans les années 2000 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
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