zouar Posté(e) 4 octobre 2013 Posté(e) 4 octobre 2013 (modifié) Bonjour à tous, voici un texte que je compte soumettre à mes collègues lors d'une prochaine réunion. Je suis absolument conscient qu'il ne fera l'unanimité nulle part, qu'il est critiquable et donc amendable. Je parle au nom d'un "nous" fictif car je compte le soumettre au regard acéré des collègues de mon école. Si un certain nombre d'entre eux s'y retrouvent, alors nous le diffuserons auprès d'autres écoles de la circonscription. J'y expose notamment l'idée d'une grève des apprentissages. Pour une poignée d'heures de travail en moins ? Non ! Ne laissons pas Vincent Peillon résumer ainsi notre colère. Réduire le débat sur la refondation de l'Ecole au passage de 4 jours à 4,5 jours est une aberration orchestrée par la propagande du ministère, des syndicats qui se complaisent à vouloir penser au nom et à la place de ceux qu'ils sont censés représenter et des médias. Souvenons-nous des protestations lors du passage à 4 jours et de ses conséquences : - journées surchargées ne permettant plus de boucler les programmes dans les écoles des nombreux ghettos et autres "zep", - suppression de nombreux postes RASED au nom de leur substitution par les "cours de soutien", rebaptisés « aides individalisées ». Nous assumons toujours cette position ! Nous ne sommes donc pas nécessairement opposés à un retour à 4.5 jours. Mais dans quelles conditions ? En quoi le mercredi est-il plus favorable au rythme des apprentissages que le samedi ? Des postes RASED vont-ils refleurir ? Va-t-il falloir bientôt proposer qu'un quota d'élèves les plus méritants de nos ghettos puisse participer aux activités menées dans les beaux quartiers ? Yves Blain, porte-parole de Vincent Peillon réfute tout problème: « La question des moyens est un peu un faux débat. A chaque municipalité d'exploiter ses ressources. Les communes ont les moyens, « yaka » (sic) faire un rond-point en moins et on trouve l'argent. » (Le grand journal, canal+, 2/10/2013) Ne nous contentons pas d'un tel mépris pour seule réponse à ces questions. Rares sont nos écoles qui portent des noms de ministres, nombreuses sont celles qui portent le nom de résistants. Pourvu que ça dure. Mais pour faire honneur à ces derniers, il nous faut ensemble trouver une alternative aux grèves traditionnelles qui ne sont plus adaptées aux temps modernes. Une journée de grève semble en effet désormais un sacrifice vain ou du moins insuffisant dans la mesure où elle revient à placer notre destin entre les mains de syndicats obsolètes et de médias aux mains d'intérêts financiers opposés aux nôtres, experts en lavage de "cerveaux disponibles" comme le disait si bien Patrick Le Lay. Nul doute que même parmi les parents de nos élèves certains auraient tôt fait de reprendre les éléments de langage des néo-libéraux qui souhaitent le démantèlement des services publics et se soucient comme d'une guigne de l'égalité des chances. Epargnons- nous l'inéluctable floraison des éléments de langage des pourfendeurs de la République: "prendre les enfants en otage" et autres litanies dépourvues de sens. On pourrait tout aussi bien répondre "on ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs"... mais il est à craindre que cela ne fasse guère avancer le débat. Quant à faire porter notre message à travers les médias, autant demander à Lagardère, Bolloré, Dassault et Cie - cf Les nouveaux chiens de garde - de renoncer à leurs intérêts propres au profit de la collectivité. S'appuyer sur les syndicats ? Incapables de présenter un front uni lors des négociations et donc dépourvus de réelle représentativité, financés en partie par l'Etat, ceux-ci sont devenus remarquablement inoffensifs. Depuis le fiasco de 2003, rares sont les collègues prêts à s'aventurer la fleur au fusil aux ordres de si piètres généraux qui ont envoyé leurs troupes à l'abattoir comme le fit Joffre avec les malheureux poilus. Alors comment mobiliser nos collègues ? Une grève des apprentissages ? Ce nouveau type de grève aurait le mérite de nous permettre de nous inscrire dans un mouvement de longue durée et ainsi d'engager le dialogue avec les parents. Ceux-ci, libérés de la garde de leurs enfants pourraient se rendre à leur travail et ne pas subir les conséquences de notre combat pour la défense de l'école et de nos droits. Ils seraient alors peut-être plus enclins à écouter nos arguments. La réforme des rythmes scolaires est si inepte qu'il est toutefois possible que nos revendications soient entendues et soutenues par des parents d'élèves conscients de la gravité de la situation. Mais il y a également d'autres luttes à mener. Quand ces "messieurs les résidents" - des palais gouvernementaux - prétendent refonder l'Ecole de la République (les majuscules sont là par dérision), ils semblent omettre de considérer les professeurs de ces écoles. Nos retraites ? Quel est le corps de fonctionnaires qui se fait autant enfler que nous ? Pourquoi ne pas saisir cette occasion pour de nouveau revendiquer une amélioration de nos conditions de travail et de nos revenus? Pas besoin de développer, on est entre nous...mais rappelons-nous néanmoins que depuis 1980 les salaires des professeurs ne suivent plus l'inflation et que notre pouvoir d'achat a baissé de 20 % sur la période 1980-2004. Cette baisse s'aggrave depuis 2010 à cause du gel du point d'indice salarial des fonctionnaires. Dans ces conditions, il n'était pas interdit de considérer le passage à 4 jours comme une compensation de ce déplorable état de fait. Nous avons donc maintenant l'occasion de faire entendre nos revendications salariales tout autant que celles portant sur une Refondation de l'Ecole Pour Tous. Pour y parvenir, il ne faut pas seulement compter sur les autres (élus, médias, parents d'élèves) mais mobiliser nos collègues. Alors oui, cessons de nous apitoyer sur notre sort, inventons de nouvelles formes de lutte. Celle-ci pourrait convenir: ni français, ni maths jusqu'à l'obtention d'une réelle remise à plat des réformes envisageables ! What else ? Modifié 4 octobre 2013 par zouar
zouar Posté(e) 4 octobre 2013 Auteur Posté(e) 4 octobre 2013 (modifié) Peut-être certains d'entre vous ont connaissance d'autres lettres aux enseignants sur ces questions de l'égalité des chances et de nos conditions de travail ? Modifié 4 octobre 2013 par zouar
mayre Posté(e) 4 octobre 2013 Posté(e) 4 octobre 2013 Bonjour à tous, voici un texte que je compte soumettre à mes collègues lors d'une prochaine réunion. Je suis absolument conscient qu'il ne fera l'unanimité nulle part, qu'il est critiquable et donc amendable. Je parle au nom d'un "nous" fictif car je comte le soumettre au regard acéré des collègues de mon école. Si un certain nombre d'entre eux s'y retrouvent, alors nous le diffuserons auprès d'autres écoles de la circonscription. J'y expose notamment l'idée d'une grève des apprentissages. Pour une poignée d'heures de travail en moins ? Non ! Ne laissons pas Vincent Peillon résumer ainsi notre colère. Réduire le débat sur la refondation de l'Ecole au passage de 4 jours à 4,5 jours est une aberration orchestrée par la propagande du ministère, des syndicats qui se complaisent à vouloir penser au nom et à la place de ceux qu'ils sont censés représenter Je ne suis absolument pas d'accord avec cette affirmation et des médias. Souvenons-nous des protestations lors du passage à 4 jours et de ses conséquences : - journées surchargées ne permettant plus de boucler les programmes dans les écoles des nombreux ghettos et autres "zep", - suppression de nombreux postes RASED au nom de leur substitution par les "cours de soutien", rebaptisés « aides individalisées ». Nous assumons toujours cette position ! C'est marrant, c'est celle de mon syndicat "obsolète".... Nous ne sommes donc pas nécessairement opposés à un retour à 4.5 jours. Mais dans quelles conditions ? En quoi le mercredi est-il plus favorable au rythme des apprentissages que le samedi ? Des postes RASED vont-ils refleurir ? Va-t-il falloir bientôt proposer qu'un quota d'élèves les plus méritants de nos ghettos puisse participer aux activités menées dans les beaux quartiers ? Yves Blain, porte-parole de Vincent Peillon réfute tout problème: « La question des moyens est un peu un faux débat. A chaque municipalité d'exploiter ses ressources. Les communes ont les moyens, « yaka » (sic) faire un rond-point en moins et on trouve l'argent. » (Le grand journal, canal+, 2/10/2013) Ne nous contentons pas d'un tel mépris pour seule réponse à ces questions. Rares sont nos écoles qui portent des noms de ministres, nombreuses sont celles qui portent le nom de résistants. Pourvu que ça dure. Mais pour faire honneur à ces derniers, il nous faut ensemble trouver une alternative aux grèves traditionnelles qui ne sont plus adaptées aux temps modernes. Une journée de grève semble en effet désormais un sacrifice vain ou du moins insuffisant dans la mesure où elle revient à placer notre destin entre les mains de syndicats obsolètes Avec 40% de votants aux élections pro, et des collègues qui ne s'informent pas des diverses positions syndicales, la faute à qui? et de médias aux mains d'intérêts financiers opposés aux nôtres, experts en lavage de "cerveaux disponibles" comme le disait si bien Patrick Le Lay. Nul doute que même parmi les parents de nos élèves certains auraient tôt fait de reprendre les éléments de langage des néo-libéraux qui souhaitent le démantèlement des services publics et se soucient comme d'une guigne de l'égalité des chances. Epargnons- nous l'inéluctable floraison des éléments de langage des pourfendeurs de la République: "prendre les enfants en otage" et autres litanies dépourvues de sens. On pourrait tout aussi bien répondre "on ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs"... mais il est à craindre que cela ne fasse guère avancer le débat. Quant à faire porter notre message à travers les médias, autant demander à Lagardère, Bolloré, Dassault et Cie - cf Les nouveaux chiens de garde - de renoncer à leurs intérêts propres au profit de la collectivité. S'appuyer sur les syndicats ? Incapables de présenter un front uni lors des négociations car par définition, s'il y a plusieurs syndicats, c'est qu'il y a différentes opinions (en gros, la démocratie, ce n'est pas bon pour les syndicats: vive le parti unique!) et donc dépourvus de réelle représentativité (car pas de participation aux élections professionnelles), financés en partie par l'Etat (ce qui, je le répète, est faux: la plus grande source de financement reste les cotisations), ceux-ci sont devenus remarquablement inoffensifs. Depuis le fiasco de 2003, rares sont les collègues prêts à s'aventurer la fleur au fusil aux ordres de si piètres généraux qui ont envoyé leurs troupes à l'abattoir comme le fit Joffre avec les malheureux poilus. Ben tiens... Alors comment mobiliser nos collègues ? Une grève des apprentissages ? Ce nouveau type de grève aurait le mérite de nous permettre de nous inscrire dans un mouvement de longue durée et ainsi d'engager le dialogue avec les parents. Ceux-ci, libérés de la garde de leurs enfants pourraient se rendre à leur travail et ne pas subir les conséquences de notre combat pour la défense de l'école et de nos droits. Ils seraient alors peut-être plus enclins à écouter nos arguments. Encore une fois, pas sûre. Sur quoi te bases-tu? La réforme des rythmes scolaires est si inepte qu'il est toutefois possible que nos revendications soient entendues et soutenues par des parents d'élèves conscients de la gravité de la situation. Mais il y a également d'autres luttes à mener. Quand ces "messieurs les résidents" - des palais gouvernementaux - prétendent refonder l'Ecole de la République (les majuscules sont là par dérision), ils semblent omettre de considérer les professeurs de ces écoles. Nos retraites ? Quel est le corps de fonctionnaires qui se fait autant enfler que nous ? Pourquoi ne pas saisir cette occasion pour de nouveau revendiquer une amélioration de nos conditions de travail et de nos revenus? Pas besoin de développer, on est entre nous...mais rappelons-nous néanmoins que depuis 1980 les salaires des professeurs ne suivent plus l'inflation et que notre pouvoir d'achat a baissé de 20 % sur la période 1980-2004. Cette baisse s'aggrave depuis 2010 à cause du gel du point d'indice salarial des fonctionnaires. Tiens, un point où les syndicats "obsolètes" sont tous d'accord... Dans ces conditions, il n'était pas interdit de considérer le passage à 4 jours comme une compensation de ce déplorable état de fait. Nous avons donc maintenant l'occasion de faire entendre nos revendications salariales tout autant que celles portant sur une Refondation de l'Ecole Pour Tous. Pour y parvenir, il ne faut pas seulement compter sur les autres (élus, médias, parents d'élèves) mais mobiliser nos collègues. Ca s'appelle, le syndicalisme... Ouh, le vilain mot! Alors oui, cessons de nous apitoyer sur notre sort, inventons de nouvelles formes de lutte. Celle-ci pourrait convenir: ni français, ni maths jusqu'à l'obtention d'une réelle remise à plat des réformes envisageables ! What else ? What else? Du respect pour les syndicats, parce que là, je suis rétive aux points où je suis d'accord à cause de cette attitude méprisante pour nous autres, de tous bords, qui défendons au prix de beaucoup de choses (salaires, vie de famille... car, non, on n'est loin d'être tous déchargés) nos convictions. D'ailleurs, je respecte mes collègues syndicalistes d'autres syndicats et leurs opinions, même si je ne suis pas souvent d'accord avec eux.
prof désécol Posté(e) 4 octobre 2013 Posté(e) 4 octobre 2013 Le monde se divise en deux catégories : ceux qui sont pour la réforme des rythmes scolaires, et ceux qui la subissent. Toi, tu la subis.
zouar Posté(e) 4 octobre 2013 Auteur Posté(e) 4 octobre 2013 Je respecte également mes collègues syndicalistes, je me rends régulièrement aux réunions syndicales et pourtant je n'arrive pas à leur faire confiance. Lors de la dernière à laquelle j'ai assisté - réunion sous tutelle FO, à Champigny-sur-marne samedi 28 septembre- j'ai abordé cette idée de grève des apprentissages , le délégué s'est gardé d'émettre son point de vue sur la question avant de venir me flatter pendant la pause... Au-delà de cette mésaventure, j'entends nombre de mes collègues qui renoncent à se mobiliser car ils se défient encore plus que moi de ces organisations et surtout de leurs modes d'action. C'est pourquoi je pense qu'il est nécessaire de proposer autre chose.
Giovanni Posté(e) 4 octobre 2013 Posté(e) 4 octobre 2013 (modifié) Je ne suis pas instituteur et vais peut-être dire une énormité mais pourquoi ne demandez vous pas le retour de la semaine de 4.5 jours avec donc 3 heures de cour supplémentaires et donc payées en plus et maintient du programme actuel ou en tout cas maintient de la "somme" de savoir à enseigner donc une diminution du rythme "subit" par vous et vos élèves ? Au final hausse de vos salaires et baisse du rythme et là plus question de vous faire taxer de fainéant (ce que je ne cautionne en aucun cas) . Modifié 4 octobre 2013 par Giovanni
zouar Posté(e) 4 octobre 2013 Auteur Posté(e) 4 octobre 2013 (modifié) http://www.bakchich.info/international/2008/01/08/les-belles-aventures-de-la-cia-en-france-51454 Mais tu dois certainement déjà connaître l'histoire de ton syndicat...En tout cas, ça en dit long sur la multiplication des chapelles qui selon toi est un signe de vivacité de la démocratie en notre douce France. @Giovanni: ces heures sont déjà payées car nous les effectuons déjà sous forme de cours de soutien dont la définition et les buts avoués changent chaque année. Modifié 4 octobre 2013 par zouar
mayre Posté(e) 4 octobre 2013 Posté(e) 4 octobre 2013 http://www.bakchich.info/international/2008/01/08/les-belles-aventures-de-la-cia-en-france-51454 Ah, la CIA il y a 65 ans!!! Ca faisait longtemps, tiens... La "défiance" des collègues envers les syndicats, c'est ce qui nous mène à notre situation. Alors, je ne pense pas que les "court-circuiter" soit la solution, bien au contraire. Syndiquons-nous tous, mais en fonction de nos convictions...
valerie84 Posté(e) 4 octobre 2013 Posté(e) 4 octobre 2013 Je ne suis pas instituteur et vais peut-être dire une énormité mais pourquoi ne demandez vous pas le retour de la semaine de 4.5 jours avec donc 3 heures de cour supplémentaires et donc payées en plus et maintient du programme actuelle ou en tout cas maintient de la "somme" de savoir à enseigner donc une diminution du rythme "subit" par vous et vos élèves ? Au final hausse de vos salaires et baisse du rythme et là plus question de vous faire taxer de fainéant (ce que je ne cautionne en aucun cas) . Ce n'est pas aussi simple: si le ministère nous rajoutait des heures de cours face aux élèves, ils nous retirerait des heures de réunions ( or, il faut savoir que nous en faisons beaucoup) sans pour autant nous augmenter ( bascule d'heures). Pour moi d'ailleurs, c'est un problème actuel; nous faisons de moins en moins d'heures d'enseignement, mais plus de "réunionnites" . A titre personnel, je me sens plus utile face aux élèves.
valerie84 Posté(e) 4 octobre 2013 Posté(e) 4 octobre 2013 enfin tout ça pour dire que non, nous n'aurons pas quelques dollars de plus... (très utile cette image de clint!)
leene Posté(e) 4 octobre 2013 Posté(e) 4 octobre 2013 je pense comme Mayre.... Ne pas mettre tous les syndicats et tous les collègues syndicalistes dans le même bateau .... tu es allé à des ris qui ne t'ont pas convaincu, va à celles d'autres syndicats! le problème de ce que tu proposes c'est encore une fois la mobilisation des collègues.... là tu vois mes collègues de la cgt et moi on se bouge (les mercredis aprem avec des réunions, les soirs en faisant des courriers, des mails, des articles sur notre blog.....) et pourtant la mayonnaise ne prend pas aussi bien qu'on voudrait .... on va dans les écoles quand on peut, les collègues nous écoutent mais avoue ne pas lire la presse syndicale, les mails ... certains n'étaient même pas au courant qu'on rattrapait la journée de pré rentrée .... quand à la grève des apprentissages cela avait déjà évoqué l'an dernier et ce qui était ressorti c'était que notre boulot justement ce sont les apprentissages et ne pas remplir notre mission engendrera des sanctions .... Moi je suis plus pour la grève du zèle, je fais mon boulot, je fais mes heures, mon quotat mais beaucoup moins de trucs en plus pas obligés .... Quand on voit le taux de votant aux élections pro , on a envie de pleurer tant les collègues ne se sentent pas concernés....
mayre Posté(e) 4 octobre 2013 Posté(e) 4 octobre 2013 je pense comme Mayre.... Ne pas mettre tous les syndicats et tous les collègues syndicalistes dans le même bateau .... tu es allé à des ris qui ne t'ont pas convaincu, va à celles d'autres syndicats! le problème de ce que tu proposes c'est encore une fois la mobilisation des collègues.... là tu vois mes collègues de la cgt et moi on se bouge (les mercredis aprem avec des réunions, les soirs en faisant des courriers, des mails, des articles sur notre blog.....) et pourtant la mayonnaise ne prend pas aussi bien qu'on voudrait .... on va dans les écoles quand on peut, les collègues nous écoutent mais avoue ne pas lire la presse syndicale, les mails ... certains n'étaient même pas au courant qu'on rattrapait la journée de pré rentrée .... quand à la grève des apprentissages cela avait déjà évoqué l'an dernier et ce qui était ressorti c'était que notre boulot justement ce sont les apprentissages et ne pas remplir notre mission engendrera des sanctions .... Moi je suis plus pour la grève du zèle, je fais mon boulot, je fais mes heures, mon quota mais beaucoup moins de trucs en plus pas obligés .... Quand on voit le taux de votant aux élections pro , on a envie de pleurer tant les collègues ne se sentent pas concernés.... Pas mieux, avec mention spéciale pour ce qui est en rouge. Comme quoi, l'unité syndicale est possible!
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