matsanpat Posté(e) 5 octobre 2013 Posté(e) 5 octobre 2013 Je suis tout à fait d'accord avec prof desecol : je suis persuadée que les mobilisations de l'année dernière, et notamment celles des parisiens, ont permis de faire retarder l'application de la réforme dans de nombreuses villes. Je suis simple syndiquée et je pense vraiment qu'il n'y a que par ce biais que l'on pourra se faire entendre.
en plein buggg! Posté(e) 5 octobre 2013 Posté(e) 5 octobre 2013 D'accord Valerie mes enfants ne "bénéficiant" pas des heures que vous évoquez je n'y pensais pas . Je terminerai juste en vous disant que j'ai pris un grand plaisir lors de mes années de maternelle et primaire et ai donc un profond respect pour votre profession ,respect renforcé par l'éducation que reçoivent actuellement mes deux enfants .Je vous souhaite donc bonne continuation à tous ! merci à vous Oui merci.
nola Posté(e) 6 octobre 2013 Posté(e) 6 octobre 2013 Juste une question profdésécole: c'était quoi le pourcentage de grévistes par chez toi le 10 septembre? Ici on n'a pas trop perturbé le fonctionnement du service et les communes n'ont pas eu besoin d'activer le dispositif du SMA. Les enjeux étaient pourtant importants, il me semble. Je reconnais que ma formulation était maladroite (et contradictoire puisqu'il m'arrive encore de partir en grève) mais évitons tout de même de surestimer la combativité des collègues. On n'est plus en 95.
prof désécol Posté(e) 6 octobre 2013 Posté(e) 6 octobre 2013 Juste une question profdésécole: c'était quoi le pourcentage de grévistes par chez toi le 10 septembre? Ici on n'a pas trop perturbé le fonctionnement du service et les communes n'ont pas eu besoin d'activer le dispositif du SMA. J'ignore le pourcentage exact de gréviste, mais je dirais : très faible. Les enjeux étaient pourtant importants, il me semble. Pas si sûr. En tout cas, bien moins que lors du séisme de 2003. évitons tout de même de surestimer la combativité des collègues. On n'est plus en 95. Pour la grève du 10 septembre, le problème n'est sans doute pas tant le manque de combativité que les convictions des collègues en ce qui concerne la question des retraites. Je m'explique : A tort ou à raison, les jeunes générations ont probablement la conviction qu'ils n'auront pas de retraite, ou si peu. Dans les esprits s'est infiltrée l'idée que, compte-tenu de la pyramide des âges, l'âge de départ en retraite ne pourrait qu'être immanquablement repoussé. Et que, plus cela se ferait tardivement, plus les jeunes générations auraient à cotiser au nom d'une solidarité nationale dont ils ne pourront, eux, que très tardivement, très faiblement et très hypothétiquement profiter. (En clair : pour beaucoup, se battre pour permettre aux plus anciens, souvent propriétaires de leur logement, parfois d'une résidence secondaire, de partir à 60 ans plutôt que 62 avec une pension encore à peu près acceptable n'est pas forcément "motivant".) Position pessimiste, égoïste, idiote ? Possible ; j'émets là une hypothèse assez triste... Je reconnais que ma formulation était maladroite Pas grave. il m'arrive encore de partir en grève :smile: :smile: :smile: :smile:
ColdTurkey Posté(e) 7 octobre 2013 Posté(e) 7 octobre 2013 Je crois surtout qu'il s'est insinué dans la tête de tous qu'il était normal de courber l'échine. J'opte pour la position fataliste. Les anciennes générations ont été élevées avec une vision d'un monde où on pouvait monter, s'élever. Les nouvelles avec un monde où, dans le meilleur des cas, on réussira à atteindre son objectif mais le plus souvent ce ne sera pas le cas ou dans de mauvaises conditions. Ils sont formatés par un monde de l'échec familial et/ou social. La maltraitance est donc normale. Nos politiques et nos syndicats devraient être les garants d'une amélioration. Le sont-ils?
abel27 Posté(e) 7 octobre 2013 Posté(e) 7 octobre 2013 Je crois surtout qu'il s'est insinué dans la tête de tous qu'il était normal de courber l'échine. J'opte pour la position fataliste. Les anciennes générations ont été élevées avec une vision d'un monde où on pouvait monter, s'élever. Les nouvelles avec un monde où, dans le meilleur des cas, on réussira à atteindre son objectif mais le plus souvent ce ne sera pas le cas ou dans de mauvaises conditions. Ils sont formatés par un monde de l'échec familial et/ou social. La maltraitance est donc normale. Nos politiques et nos syndicats devraient être les garants d'une amélioration. Le sont-ils? Je trouve que le pire, c'est que c'est devenu normal de cracher sur le voisin parce qu'on s'imagine qu'il a 3 brins d'herbe plus verts... Et ça, les politiques savent bien jouer, je crois même qu'ils ont inventé le jeu...
zouar Posté(e) 9 octobre 2013 Auteur Posté(e) 9 octobre 2013 Je trouve que le pire, c'est que c'est devenu normal de cracher sur le voisin parce qu'on s'imagine qu'il a 3 brins d'herbe plus verts... Et ça, les politiques savent bien jouer, je crois même qu'ils ont inventé le jeu... A ce propos, je m'emballe peut-être un peu vite en proclamant dans la bafouille qui ouvre ce topic que les enseignants de l'école élémentaire sont les fonctionnaires qui se font le plus "enfler" par la réforme des retraites, du fait notamment de l'absence de primes. On ne doit pas être les seuls dans ce cas.
zouar Posté(e) 10 octobre 2013 Auteur Posté(e) 10 octobre 2013 Dans le texte qui ouvre ce topic, j'évoque la suppression de postes RASED depuis 2008. Je ne trouve pas de chiffres pour étayer cette affirmation. Quelqu'un sait-il combien de ces postes ont été supprimés ? Combien de postes RASED ont été créés lors de cette rentrée ?
Frédo45 Posté(e) 26 octobre 2013 Posté(e) 26 octobre 2013 Concernant les RASED, officiellement, dans de nombreux départements, on ne ferme pas de poste. mais on n'envoie plus personne en formation, si bien que les postes deviennent inoccupés lors du départ à la retraite des collègues. Voilà comment on dégraisse peu à peu le contingent RASED...
nola Posté(e) 26 octobre 2013 Posté(e) 26 octobre 2013 Concernant les RASED, officiellement, dans de nombreux départements, on ne ferme pas de poste. mais on n'envoie plus personne en formation, si bien que les postes deviennent inoccupés lors du départ à la retraite des collègues. Voilà comment on dégraisse peu à peu le contingent RASED... Et ce dégraissage est justifié par "l'inclusion" qui est tellement moins stigmatisante (ironie) et... tellement plus économique!
Frédo45 Posté(e) 26 octobre 2013 Posté(e) 26 octobre 2013 J'ai pris plaisir à lire ton texte. Je crains que tu sois proche de la réalité. La grève a pu participer au choix des maires qui ont repoussé l'application de la réforme - tant mieux, mais je ne pense pas que ce fut le facteur déterminant. Il fallait laisser d'autres essuyer les plâtres afin de disposer de retours d'expérience, surtout que l'échéance des municipales approche à grands pas. Quant à la grève du zèle, ça peut permettre de se faire plaisir, c'est déjà ça. Dans mon école, nous sommes déjà un certain nombre à la faire, naturellement, sans se forcer. Mais comme tu le dis-toi même, ça sent un peu la loose. Mais bien sûr, le SNUipp est favorable à la suppression du statut des fonctionnaires et au recrutement des enseignants par les collectivités locales. Je rappelle que le SNUipp est opposé au recrutement à profil des directeurs. Comment pourrait-il être favorable au recrutement des enseignants sur le même mode ? Et cela n'a pas été remis en cause lors du congrès de St Malo. Le troll s'amuse toujours à faire passer des vessies pour des lanternes. Sa propagande anti-SNUipp (et anti-UNSA) en devient grossière tant elle est caricaturale. Pourquoi n'a-t-il pas le même discours envers les autres syndicats ?
Frédo45 Posté(e) 26 octobre 2013 Posté(e) 26 octobre 2013 Concernant les RASED, officiellement, dans de nombreux départements, on ne ferme pas de poste. mais on n'envoie plus personne en formation, si bien que les postes deviennent inoccupés lors du départ à la retraite des collègues. Voilà comment on dégraisse peu à peu le contingent RASED... Et ce dégraissage est justifié par "l'inclusion" qui est tellement moins stigmatisante (ironie) et... tellement plus économique! Sauf que l'inclusion ne concerne pas le même public... Après, pour l'instant, les postes en CLIS sont maintenus : on ne va pas s'en plaindre ! C'est déjà ça de conservé. Par contre, je ne sais pas comment ça se passe dans votre département mais nous, en CLIS, on dépasse allègrement les 12 élèves... Et ça, c'est un réel problème...
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