nola Posté(e) 26 octobre 2013 Posté(e) 26 octobre 2013 Pareil ici et je ne te raconte pas les effectifs de certaines CLIN (même si ce n'est pas considéré comme du spécialisé). Non, on ne va pas se plaindre d'avoir gardé les CLIS (que les parents refusent souvent d'ailleurs comme ils en ont le droit) mais c'est une tactique bien connue de laisser la situation pourrir en sous-dotant les services publics pour ensuite venir dire: "Vous voyez bien que ça ne marche pas."
Frédo45 Posté(e) 26 octobre 2013 Posté(e) 26 octobre 2013 C'est évident que c'est la tactique. Pour les CLIS, nous, nous avons ce problème pour la 3ème année consécutive. Quand les effectifs ont gonflé, nous avons fait circuler une pétition. Mais seuls quelques collègues, principalement enseignants en CLIS, et quelques parents l'ont signée. Les autres... Pas simple alors de peser sur les décisions du DASEN. On a eu quelques ouvertures de postes (2 ou 3 en 2 ans) mais tu imagines que c'est bien mince pour un département comme le Loiret et que la situation demeure compliqué pour les collègues. Comme argument, ils nous sortent justement le principe de l'inclusion qui fait qu'ainsi, il n'y a presque jamais 14 élèves dans la classe... Pas simple !!!
nola Posté(e) 26 octobre 2013 Posté(e) 26 octobre 2013 C'est évident que c'est la tactique. Pour les CLIS, nous, nous avons ce problème pour la 3ème année consécutive. Quand les effectifs ont gonflé, nous avons fait circuler une pétition. Mais seuls quelques collègues, principalement enseignants en CLIS, et quelques parents l'ont signée. Les autres... Pas simple alors de peser sur les décisions du DASEN. On a eu quelques ouvertures de postes (2 ou 3 en 2 ans) mais tu imagines que c'est bien mince pour un département comme le Loiret et que la situation demeure compliqué pour les collègues. Comme argument, ils nous sortent justement le principe de l'inclusion qui fait qu'ainsi, il n'y a presque jamais 14 élèves dans la classe... Pas simple !!! Donc on voit bien que l'intérêt des enfants, selon notre hiérarchie, coïncide une fois de plus avec les contraintes budgétaires (ça coûte cher les formations CAPASH), contraintes dont le respect conditionne une partie des primes des DASEN par exemple. La boucle est bouclée. C'est comme le redoublement: faute de moyens supplémentaires pour le suivi, il est effectivement souvent inefficace. Il est donc fortement découragé (mon IEN est très clair là-dessus). Il n'y a aucune volonté de réparer les dégâts de la droite (voire les LP par exemple ou l'Université). C'est pour cette raison qu'il est très difficile d'avoir confiance dans la politique éducative (entre autre) de ce gouvernement. Les amusettes style rythme scolaire sont un rideau de fumée.
Frédo45 Posté(e) 26 octobre 2013 Posté(e) 26 octobre 2013 C'est sûr mais c'est ce qui stigmatise les reproches... Le non-retour des RASED, la loi LRU qui du fait de ne pas être abrogée entérine les différences de formation entre ESPE, le simple retour au modèle formatif d'antan, la problématique de l'éducation spécialisée, la surcharge administrative (PPRE, tableau perroquet...) qui concerne tous les collègues (pas que les directeurs), les salaires, le risque de territorialisation et d'externalisation, la reconduction des EVS-AVS, le risque d'évolution du statut, la réforme des retraites... Toutes ces questions sont occultées par les rythmes... Et j'en oublie, forcément...
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