Breiz29 Posté(e) 9 octobre 2013 Auteur Posté(e) 9 octobre 2013 Bon je vais attendre le rdv de lundi je crois avec ma prof parce que la ca me destabilise complètement et me démoralise or j'ai ma préparation de classe aussi a faire donc bon.. Par contre di d'autres personnes passent ici et peuvent me donner leur avis ce serait sympa .
Breiz29 Posté(e) 5 décembre 2013 Auteur Posté(e) 5 décembre 2013 Bonsoir, Par rapport à ce thème de Shoah toujours, imaginons que les élèves aient donc lu ou entendu lire une oeuvre fictive par rapport à cela Je voulais savoir, quels "indices" permettraient de voir qu'un enfant est submergé par ses émotions face à l'histoire ? Ce à quoi j'ai pensé : - Violence verbale / Rejet - Moquerie (violence ou gène) - Mutisme - Pleurs Et au contraire qui montrerait que l'enfant n'est pas submergé => expression des émotions - Réflexion / Raisonnement - Tirer des conclusions - Prendre des décisions - Lister des valeurs civiques - Faire la différence bien / mal Si vous voyez des choses, merci d'avance =)
Argon Posté(e) 6 décembre 2013 Posté(e) 6 décembre 2013 Par contre di d'autres personnes passent ici et peuvent me donner leur avis ce serait sympa . Perdu, c'est toujours moi ! Par rapport à ce thème de Shoah toujours, imaginons que les élèves aient donc lu ou entendu lire une oeuvre fictive par rapport à celaJe voulais savoir, quels "indices" permettraient de voir qu'un enfant est submergé par ses émotions face à l'histoire ? Là encore, il me semble que ta problématique (quoique déjà bien plus précise, bravo !) présente un problème de formulation. Sans être psychologue, il me semble que la notion de - uh, submergement émotionnel ? n'est pas classique et bien définie, pour ne pas dire "scientifique". La question n'est donc pas tant de déterminer les "indices" qui permettraient d'identifier cet état, et dont la pertinence serait toujours discutable en l'absence de définition claire, que de définir ton objet d'étude. L'intérêt d'une approche de ce genre est que tu es, au contraire, parfaitement fondée à définir toi-même cette notion, y compris de façon arbitraire et à partir des critères que tu évoques. Tu peux même en définir deux, par tes deux listes de critères — "submergement émotionnel" vs. "contrôle rationnel", par exemple. La question de recherche peut alors devenir quelque chose du genre "ces notions sont-elles pertinentes pour l'analyse des réactions des élèves à ceci ou cela", qu'il est beaucoup facile de documenter et d'argumenter.
Breiz29 Posté(e) 7 décembre 2013 Auteur Posté(e) 7 décembre 2013 Ce n'est pas ma problématique lol ! Là ce que je cherche réellement après travail avec ma directrice de mémoire ce sont réellement des indices qui me permettront de voir si les élèves arrivent à controler leurs émotions pour parler de leur ressenti etc ou si avec l'histoire fictive (ou autre) ils sont complètement submerger par leurs émotions et ne peuvent donc pas réellement réfléchir.
Dramstein Posté(e) 7 décembre 2013 Posté(e) 7 décembre 2013 A ce que j'ai vu lors d'un cours sur la Shoah au niveau des indices: des visages exprimant de la tristesse, des élèves silencieux et sérieux (ce qui n'était pas l'ordinaire de cette classe), une participation intéressante. Après la réflexion de l'élève...dans cette même classe, un élève de nationalité marocaine m'a dit: "mais les juifs y tuent les arabes". Il était sincère, très ému, et il exprimait sans malice ce qu'il ressentait, même s'il pensait au conflit palestinien lors du cours sur la Shoah, où les élèves avaient lu des extraits de "Paroles d'Etoiles".
Argon Posté(e) 7 décembre 2013 Posté(e) 7 décembre 2013 Là ce que je cherche réellement après travail avec ma directrice de mémoire ce sont réellement des indices qui me permettront de voir si les élèves arrivent à controler leurs émotions pour parler de leur ressenti etc ou si avec l'histoire fictive (ou autre) ils sont complètement submerger par leurs émotions et ne peuvent donc pas réellement réfléchir. Tu présentes la question comme une alternative, alors que ce n'en est probablement pas une. Tu considères deux mécanismes cognitifs a priori indépendants : celui qui conduit à «parler de son ressenti», et celui qui conduit à «réellement réfléchir». Il y a donc quatre options, et non deux : 1/ l'enfant ne peut ni réfléchir efficacement, ni parler de son ressenti. 2/ l'enfant peut réfléchir efficacement, mais pas parler de son ressenti. 3/ l'enfant peut parler de son ressenti, mais pas réfléchir efficacement. 4/ l'enfant peut réfléchir efficacement et parler de son ressenti. Je maintiens donc : l'état que tu définis comme "submergé par ses émotions" n'est pas clair : s'agit-il seulement du cas 1/, ou des cas 1 et 3/ ("ne peuvent pas réellement réfléchir") ? Dans tous les cas, faute d'expression, tu auras bien du mal à distinguer les cas 1/ et 2/ si l'enfant ne peut pas plus exprimer ses idées que son ressenti (encore un paramètre supplémentaire....). Pour moi, cette grille d'analyse binaire a donc assez peu de chances de fonctionner correctement. Il vaudrait mieux considérer les deux paramètres indépendamment. D'autre part, le distingo entre "ressenti" et "réflexion" ne sera pas forcément très simple. Où mettras-tu par exemple le commentaire rapporté par Dramstein, "mais les juifs y tuent les arabes" ? Pour moi, dans le contexte, c'est clairement les deux : l'enfant a clairement "ressenti" une émotion intense, sans rapport avec la Shoah ni avec le texte proposé (peut-être même à la seule mention du terme "Juif"), mais que tu ne peux pas écarter pour autant : c'était visiblement un effet majeur de l'exercice ; mais dans le même temps, une authentique réflexion l'a amené à un début de relativisation. Ce qui met en évidence une autre difficulté : la "réelle réflexion" (assez efficace ici pour permettre le contournement d'un obstacle épistémologique considérable, pour parler comme Bachelard) induite par un texte sur la Shoah n'est pas nécessairement celle que tu attends, et tes critères d'identification devront donc être extrêmement ouverts.
Breiz29 Posté(e) 7 décembre 2013 Auteur Posté(e) 7 décembre 2013 En toute franchise avec tout ce que nous avons à faire cette année je suis ce que me dis ma directrice de mémoire désolée. Le mémoire me saoule réellement quand je vois la dose de travail que nous avons déjà alors je n'ai pas forcément le temps de me poser toutes ces questions ni de réfléchir aux réponses ! Mais à la vue de ce que tu dis en fait j'enlèverai "ressenti" c'est plus le raisonnement et la réflexion que je vise. Mais le ressenti sera peut être du coté "négatif" si il y a pleurs, rejets etc.
Mel(yMélo) Posté(e) 7 décembre 2013 Posté(e) 7 décembre 2013 moi je trouve tes remarques bien intéressantes Argon; et je comprends tout à fait Breiz9 et la mascardae que reprsente un mmoire, qui au dpart peut enclecnher des dmarches de recherches, mais uqe l'on finit par traiter moins finement à cause de tout le reste
Breiz29 Posté(e) 7 décembre 2013 Auteur Posté(e) 7 décembre 2013 Ah oui moi aussi je trouve ses remarques intéressantes mais déjà j'ai du mal à réellement tout comprendre (je ne suis peut être pas en état d'ailleurs ... ) mais voilà le mémoire je n'en peux plus. J'ai déjà passé énormément de temps dessus l'année dernière et là avec le tiers temps en classe ben j'ai d'autres choses plus importantes à faire quoi :/
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