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Tant qu'on mélangera allègrement école et garderie, on ne s'en sortira pas.

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Tant qu'on mélangera allègrement école et garderie, on ne s'en sortira pas.

Tout à fait, l'Ecole (avec un grand E) n'a pas vocation à garder les enfants pendant que les parents travaillent.

Elle est là pour transmettre des apprentissages à des élèves, leur faire construire des savoirs.

Si on oublie ce postulat de départ (et c'est malheureusement globalement ce qui se passe dans la société actuellement).

Après que les collectivités locales mettent en place des moyens, des structures quand les enfants ne sont plus à l'Ecole et que les parents travaillent, pas de souci : c'est la relation entre la collectivité et ses administrés. Mais ce n'est pas l'Ecole ça.

Beaucoup de personnes font l'amalgame, les média en tête : Je suis sûre qu'il y a eu des reportages hier ou aujourd'hui faisant état de la "galère des parents pour faire garder les enfants car l'Ecole était en grève".....

Et l'instauration du SMA par le gouvernement précédent n'a fait que conforter cet amalgame...

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Je pense que l'on ne peut pas tout révolutionner non plus.

C'est comme pour les rythmes, l'Ecole en France finit à 16h30, la société a intégré cette donnée.

Du coup, faire finir l’École à 14h ou 14h30 comme dans de nombreux autres pays est très difficile voire impossible.

Tu as raison, l'an prochain, les collègues de l'école vont devoir tester de nouveaux horaires (fin des hostilités à 16h30 au lieu de 15h45) avec pause méridienne allongée 2h30, pour cause d'aménagement des horaires pour la maternelle... S'ils sont contents... La mesure étant apparemment "étendue" ? (imposée ?) à toute la circo... Comme quoi, tester n'est pas approuver... Et pour la concertation, tu vois ce que je veux dire... Après nous avoir fait le coup l'an dernier, retour à la décision venue de plus "haut"...

A+

JBB

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Je pense que l'on ne peut pas tout révolutionner non plus.

C'est comme pour les rythmes, l'Ecole en France finit à 16h30, la société a intégré cette donnée.

Du coup, faire finir l’École à 14h ou 14h30 comme dans de nombreux autres pays est très difficile voire impossible.

Tu as raison, l'an prochain, les collègues de l'école vont devoir tester de nouveaux horaires (fin des hostilités à 16h30 au lieu de 15h45) avec pause méridienne allongée 2h30, pour cause d'aménagement des horaires pour la maternelle... S'ils sont contents... La mesure étant apparemment "étendue" ? (imposée ?) à toute la circo... Comme quoi, tester n'est pas approuver... Et pour la concertation, tu vois ce que je veux dire... Après nous avoir fait le coup l'an dernier, retour à la décision venue de plus "haut"...

A+

JBB

J'espère que tu ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit : je suis tout à fait favorable à la fin de classe à 15h45, archi-contre la pause méridienne rallongée.

Je disais simplement que si je pense qu'il serait bien de finir encore plus tôt (genre 14h/14/30) ça me paraît impossible de part le fonctionnement de la société française. Et si tu lis mon post juste au dessus (dernier de la page d'avant), je dis clairement que beaucoup de problèmes (avec cette réforme) est due au fait que beaucoup font l'amalgame entre Ecole et garderie (il faudrait que le temps d'école coïncide avec le temps de travail des parents).

Quand je disais que l'on ne peut pas tout révolutionner, je parlais surtout des vacances que l'on ne peut pas dissocier de certaines fêtes ancrées dans la vie du pays (Noël...). C'était un constat.

Posté(e)

La société a considérablement évolué depuis, sauf sur un point : les deux parents travaillent (c'est du moins ce que je leur souhaite) et ont besoin que leurs enfants soient accueillis dans des structures compétentes durant la journée, et l'école reste la plus compétente avec ses 6 heures de cours, sa pause méridienne et son heure et demi d'étude en fin de journée. Une deuxième structure, le centre aéré, qui vient couper la semaine en son milieu est complètement nécessaire pour permettre aux enfants comme aux enseignants de décompresser : la relation entre adulte et enfant n'est pas toujours facile, une coupure permet à chacun de mieux se supporter. Je trouve la semaine top comme cela. Je doute que le mélange permanent prévu par le ministre soit aussi efficace.

Je suis d'accord avec toi : la société a bien évolué et l'école se retrouve malheureusement être la variable ajustable pour l'organisation des parents !

Est-ce aux parents de s'adapter à l'école ou bien est-ce à l'école de s'adapter aux parents ? :huh:

Tu souhaites aux parents de travailler à 2...et bien je ne suis pas d'accord là-dessus. Les problèmes ont commencé lorsque les mamans se sont mis à travailler autant que les papas !

Moi-même je travaille et mon métier me plaît, je ne me verrais pas à la maison toute la journée. Mais mon rêve serait de travailler à temps partiel, pour pouvoir être plus présente pour mes enfants. Seulement, je n'en ai pas les moyens.

Les femmes ont de moins en moins la possibilité d'aménager leur temps de travail et se retrouvent avec du boulot par dessus la tête ! Alors à qui demande-t-on de s'occuper des enfants ? Aux autres ! A la société ! A l'école ! Cela me paraît parfois aberrant de passer plus de temps avec les enfants des autres qu'avec les miens...

Et ne croyez pas que je sois sexiste : des pères qui allègent leur temps de travail pour s'occuper de leurs enfants me convient aussi.

Il y a une époque où les parents trouvaient irraisonnable de travailler à temps plein à 2 et d'élever une famille de 3 enfants. :idontno:

Aujourd'hui, j'ai des parents d'élèves qui ne peuvent pas récupérer leurs enfants malades parce qu'ils travaillent, qui me disent qu'ils n'ont pas le temps de leur faire réviser leurs leçons parce qu'ils rentrent tard le soir. Les mots ne sont pas signés (Maman n'avait pas le temps"). J'arrive de moins en moins à trouver des gens pour m'accompagner en sortie (travail oblige !). Sur 25 élèves, j'en ai 21 qui mangent à la cantine. J'ai parfois l'impression qu'on va finir par me demander d'emmener 1 élève ou 2 à la maison pour soulager les parents !

Quand aux jours fériés chrétiens, on a beau être dans un état laïc, je trouve ça exagéré qu'on puisse vouloir entraver la pratique religieuse de certaines personnes pour une histoire de rythme scolaire !

Dans un pays en manque de repères...n'est-il pas plutôt inapproprié de vouloir tout changer ?

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Je pense que l'on ne peut pas tout révolutionner non plus.

C'est comme pour les rythmes, l'Ecole en France finit à 16h30, la société a intégré cette donnée.

Du coup, faire finir l’École à 14h ou 14h30 comme dans de nombreux autres pays est très difficile voire impossible.

Tu as raison, l'an prochain, les collègues de l'école vont devoir tester de nouveaux horaires (fin des hostilités à 16h30 au lieu de 15h45) avec pause méridienne allongée 2h30, pour cause d'aménagement des horaires pour la maternelle... S'ils sont contents... La mesure étant apparemment "étendue" ? (imposée ?) à toute la circo... Comme quoi, tester n'est pas approuver... Et pour la concertation, tu vois ce que je veux dire... Après nous avoir fait le coup l'an dernier, retour à la décision venue de plus "haut"...

A+

JBB

J'espère que tu ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit : je suis tout à fait favorable à la fin de classe à 15h45, archi-contre la pause méridienne rallongée.

Je disais simplement que si je pense qu'il serait bien de finir encore plus tôt (genre 14h/14/30) ça me paraît impossible de part le fonctionnement de la société française. Et si tu lis mon post juste au dessus (dernier de la page d'avant), je dis clairement que beaucoup de problèmes (avec cette réforme) est due au fait que beaucoup font l'amalgame entre Ecole et garderie (il faudrait que le temps d'école coïncide avec le temps de travail des parents).

Quand je disais que l'on ne peut pas tout révolutionner, je parlais surtout des vacances que l'on ne peut pas dissocier de certaines fêtes ancrées dans la vie du pays (Noël...). C'était un constat.

Aucun malentendu...

JBB

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Tant qu'on mélangera allègrement école et garderie, on ne s'en sortira pas.

Tout à fait, l'Ecole (avec un grand E) n'a pas vocation à garder les enfants pendant que les parents travaillent.

Elle est là pour transmettre des apprentissages à des élèves, leur faire construire des savoirs etc...

J'attendais le sermon de l'école qui fonctionne toute seule avec son grand E sans avoir besoin des parents et peut-être même des enfants... L'école qui plane au dessus de la société, libre, sans contraintes, et c'est la société qui s'adapte à elle, égérie évanescente du savoir.

L'école est là pour transmettre les savoirs etc. mais c'est pas grave si les parents doivent trouver une nounou pour venir chercher leur môme à 15 h, parce que tout le monde sait que lorsqu'on travaille, c'est hyper pratique de lâcher son boulot pour aller chercher son môme à l'école. Pareil pour une personne qui touche le rsa et qui recherche un emploi.Et de toute manière, s'il y a des cailloux dans l'assiette ou si la maison est en carton, c'est pas le problème de l'école, c'est celui de la société, ou plutôt, la faute du gouvernement.

J'exagère volontairement dans l'autre sens mais l'école et la famille s'organisent autour de l'enfant. Si nous ne sommes pas là pour satisfaire à tous les besoins des parents par rapport à leurs enfants, nous ne sommes pas là non plus pour les empêcher de vivre.

Là où je trouve qu'il y a un réel abus au niveau de la garderie, c'est d'obliger des parents à envoyer leur môme à l'école 5 ans après le bac s'il a choisi le boulot d'instit alors qu'il nécessite le niveau de la troisième si on se réfère à la transmission des apprentissages. A quand le doctorat de technicien de surface ? ou d'hôtesse de caisse ?

@Bidoon : si je souhaite aux deux parents de travailler, c'est que sans ça, la plupart du temps, aujourd'hui, avec les charges telles qu'elles sont, ils ne s'en sortiront pas.

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Tant qu'on mélangera allègrement école et garderie, on ne s'en sortira pas.

Tout à fait, l'Ecole (avec un grand E) n'a pas vocation à garder les enfants pendant que les parents travaillent.

Elle est là pour transmettre des apprentissages à des élèves, leur faire construire des savoirs etc...

J'attendais le sermon de l'école qui fonctionne toute seule avec son grand E sans avoir besoin des parents et peut-être même des enfants... L'école qui plane au dessus de la société, libre, sans contraintes, et c'est la société qui s'adapte à elle, égérie évanescente du savoir.

L'école est là pour transmettre les savoirs etc. mais c'est pas grave si les parents doivent trouver une nounou pour venir chercher leur môme à 15 h, parce que tout le monde sait que lorsqu'on travaille, c'est hyper pratique de lâcher son boulot pour aller chercher son môme à l'école. Pareil pour une personne qui touche le rsa et qui recherche un emploi.Et de toute manière, s'il y a des cailloux dans l'assiette ou si la maison est en carton, c'est pas le problème de l'école, c'est celui de la société, ou plutôt, la faute du gouvernement.

J'exagère volontairement dans l'autre sens mais l'école et la famille s'organisent autour de l'enfant. Si nous ne sommes pas là pour satisfaire à tous les besoins des parents par rapport à leurs enfants, nous ne sommes pas là non plus pour les empêcher de vivre.

Là où je trouve qu'il y a un réel abus au niveau de la garderie, c'est d'obliger des parents à envoyer leur môme à l'école 5 ans après le bac s'il a choisi le boulot d'instit alors qu'il nécessite le niveau de la troisième si on se réfère à la transmission des apprentissages. A quand le doctorat de technicien de surface ? ou d'hôtesse de caisse ?

@Bidoon : si je souhaite aux deux parents de travailler, c'est que sans ça, la plupart du temps, aujourd'hui, avec les charges telles qu'elles sont, ils ne s'en sortiront pas.

Joli. Pour changer des couches ou tenir une caisse, il ne faut effectivement pas aller 5 ans à l'université. Puisqu'on en est au fait que l'école, en prime, empêche les familles de vivre, je rappelle qu'il n'est pas obligatoire d'y inscrire son enfant si c'est une telle plaie. Tout dans le finesse et la dentelle.

Quant à la satisfaction des besoins de l'enfant et des familles, je ne vois pas pourquoi ils devraient nécessairement reposer entièrement sur l'école (sans majuscule merci) puisqu'il s'agit de les satisfaire "globalement", paraît-il. Je ne connais pas personnellement cette madame l'école mais uniquement des salariés qui travaillent dans le secteur de l'éducation.

Pour la partie que j'ai mise en gras, nous sommes d'accord. C'est aussi vrai pour beaucoup de PE pour qui leur salaire n'est pas un salaire d'appoint donc les leçons de morale, l'infantilisation et la culpabilisation, ça va bien 5 minutes.

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Tant qu'on mélangera allègrement école et garderie, on ne s'en sortira pas.

Tout à fait, l'Ecole (avec un grand E) n'a pas vocation à garder les enfants pendant que les parents travaillent.

Elle est là pour transmettre des apprentissages à des élèves, leur faire construire des savoirs etc...

J'attendais le sermon de l'école qui fonctionne toute seule avec son grand E sans avoir besoin des parents et peut-être même des enfants... L'école qui plane au dessus de la société, libre, sans contraintes, et c'est la société qui s'adapte à elle, égérie évanescente du savoir.

L'école est là pour transmettre les savoirs etc. mais c'est pas grave si les parents doivent trouver une nounou pour venir chercher leur môme à 15 h, parce que tout le monde sait que lorsqu'on travaille, c'est hyper pratique de lâcher son boulot pour aller chercher son môme à l'école. Pareil pour une personne qui touche le rsa et qui recherche un emploi.Et de toute manière, s'il y a des cailloux dans l'assiette ou si la maison est en carton, c'est pas le problème de l'école, c'est celui de la société, ou plutôt, la faute du gouvernement.

J'exagère volontairement dans l'autre sens mais l'école et la famille s'organisent autour de l'enfant. Si nous ne sommes pas là pour satisfaire à tous les besoins des parents par rapport à leurs enfants, nous ne sommes pas là non plus pour les empêcher de vivre.

Là où je trouve qu'il y a un réel abus au niveau de la garderie, c'est d'obliger des parents à envoyer leur môme à l'école 5 ans après le bac s'il a choisi le boulot d'instit alors qu'il nécessite le niveau de la troisième si on se réfère à la transmission des apprentissages. A quand le doctorat de technicien de surface ? ou d'hôtesse de caisse ?

@Bidoon : si je souhaite aux deux parents de travailler, c'est que sans ça, la plupart du temps, aujourd'hui, avec les charges telles qu'elles sont, ils ne s'en sortiront pas.

Joli. Pour changer des couches ou tenir une caisse, il ne faut effectivement pas aller 5 ans à l'université. Puisqu'on en est au fait que l'école, en prime, empêche les familles de vivre, je rappelle qu'il n'est pas obligatoire d'y inscrire son enfant si c'est une telle plaie. Tout dans le finesse et la dentelle.

Quant à la satisfaction des besoins de l'enfant et des familles, je ne vois pas pourquoi ils devraient nécessairement reposer entièrement sur l'école (sans majuscule merci) puisqu'il s'agit de les satisfaire "globalement", paraît-il. Je ne connais pas personnellement cette madame l'école mais uniquement des salariés qui travaillent dans le secteur de l'éducation.

Pour la partie que j'ai mise en gras, nous sommes d'accord. C'est aussi vrai pour beaucoup de PE pour qui leur salaire n'est pas un salaire d'appoint donc les leçons de morale, l'infantilisation et la culpabilisation, ça va bien 5 minutes.

+1.

Posté(e)

Bah, vous trouvez normal de passer 5 ans d'études après le bac pour faire instit quand en 1980, il suffisait du bac ?

Libre à vous de payer des années d'études pour avoir accès à un taf.

Ceci dit, pour les familles qui en ont les moyens, cela élimine déjà beaucoup de candidats à la course à l'embauche, joli avantage.

Parallèlement, (est-ce une légende ?), des instits auraient été recrutés avec 4 sur 20 au concours de recrutement ? Si c'est vrai, c'est vraiment la preuve d'un système qui ne correspond plus à rien sinon à une couche aisée de la population qui se réserverait des places moyennant le financement de 5 ans d'études.

Ah oui, pour les caissières, il n'est pas rare que la licence soit exigée...

Ou alors, l'université serait-elle devenue une garderie à qui on demanderait d'absorber le plus longtemps possible la jeunesse dans un souci statistique de baisse du chômage ?

Après ce gros dérapage suscité par cette école avec ou sans E revenons au débat. Après tout, c'est là le débat : la société doit-elle s'adapter à son école ou l'école doit-elle s'adapter à la société ?

Je reprends mes positions :

je suis pour la semaine de 4 jours avec 6 heures de cours, sa pause méridienne et son heure et demie d'étude qui offre aux familles une dizaine d'heures de prise en charge de leurs enfants 4 jours par semaine, une coupure le mercredi qui permet aux enfants de se confronter à d'autres adultes et aux instits de souffler ou de se réunir le cas échéant, et une autre coupure le week-end pour permettre aux famille de se retrouver.

Je suis également pour une réorganisation des périodes de classe en dépit des dates de fêtes parce qu'actuellement, ce calendrier ne coïncide plus avec grand chose. Je vais même aller à l'encontre de ce que j'ai dit au début avec la longueur des périodes, vu que j'ai connu les trimestres avec les vacances en fin de trimestre et les deux mois et demi d'été.

Je trouve que les périodes telles qu'elles sont définies sont usantes parce qu'elles correspondent plus aux fêtes et au ski qu'aux réalités de notre travail.

La possibilité que je sois un manche incapable qui ne connaît rien à son boulot n'est pas exclue mais :

- je trouve qu'il est lourd de relancer les apprentissages (de plus en plus nombreux et variés d'ailleurs) au retour d'une période de vacances. Beaucoup de notions sont déjà oubliées ou se mélangent à des nouvelles, y compris celles qui ont déjà été évaluées positivement.

- les remises de livrets tombent le plus souvent au milieu de périodes, par un calcul qui reprend souvent l'ancienne organisation en trimestres, ce qui gêne les évaluations. Parallèlement, collecter toutes les données nécessaires et les reporter sur les livrets est un travail de fou que je refuse de faire 5 fois par an, 3 fois c'est déjà trop. Il serait urgent de nous fournir un outil approprié si nous devons continuer dans cette voie. Un outil informatique nous permettrait d'imprimer les livrets plutôt que de reporter ces colonnes de lettres ou de chiffres ...

- les périodes les plus courtes sont celles avant Noël et celle juste après, d'où mon acharnement pathologique sur les dates de fêtes (religieuses ou non), utilisées pour caler les vacances.

Bref, sous couvert de réorganisation pour éviter la fatigue de l'enfant, nous sommes passés de 3 périodes de 12 semaines pour lesquelles il était facile de programmer et d'évaluer à des micro périodes où nous avons à peine le temps de démarrer qu'il faut déjà évaluer et remplir les usines à gaz qui nous servent de livrets.

Posté(e)

Bah, vous trouvez normal de passer 5 ans d'études après le bac pour faire instit quand en 1980, il suffisait du bac ?

Libre à vous de payer des années d'études pour avoir accès à un taf.

Ceci dit, pour les familles qui en ont les moyens, cela élimine déjà beaucoup de candidats à la course à l'embauche, joli avantage.

Parallèlement, (est-ce une légende ?), des instits auraient été recrutés avec 4 sur 20 au concours de recrutement. Si c'est vrai, c'est vraiment la preuve d'un système qui ne correspond plus à rien sinon à une couche aisée de la population qui se réserverait des places moyennant le financement de 5 ans d'études.

Ah oui, pour les caissières, il n'est pas rare que la licence soit exigée...

Une couche aisée de la population ? Il ne font pas instits, les gens aisés !

Ensuite, on ne m'a pas demandé de diplôme pour tenir une caisse (ma licence était d'ailleurs plus un problème qu'autre chose) .

Avant il suffisait peut-être du bac mais pour accéder à l'école normale et il y avait une formation de 2 ans.

Je ne connais pas cette époque, mais les échos que j'en ai me laisse à penser que cette formation était de qualité.

J'ai aussi entendu parler des ces recrutements à 4 sur 20. Pour moi, cela montre juste qu'il y a un manque criant de candidats parce que notre métier n'a pas été valorisé depuis trop longtemps.

Posté(e)

Bah, vous trouvez normal de passer 5 ans d'études après le bac pour faire instit quand en 1980, il suffisait du bac ?

Libre à vous de payer des années d'études pour avoir accès à un taf.

Ceci dit, pour les familles qui en ont les moyens, cela élimine déjà beaucoup de candidats à la course à l'embauche, joli avantage.

Parallèlement, (est-ce une légende ?), des instits auraient été recrutés avec 4 sur 20 au concours de recrutement. Si c'est vrai, c'est vraiment la preuve d'un système qui ne correspond plus à rien sinon à une couche aisée de la population qui se réserverait des places moyennant le financement de 5 ans d'études.

Ah oui, pour les caissières, il n'est pas rare que la licence soit exigée...

Une couche aisée de la population ? Il ne font pas instits, les gens aisés !

Tout dépend où tu situes le curseur !

Mais pour pouvoir financer 5 ans d'études à ses enfants ils ne faut effectivement pas faire parti des CSP défavorisées. C'est reconnu que les PE sont de moins en moins issus de milieux populaires, que la profession s'est féminisée et que le salaire de PE est de plus en plus un salaire "d'appoint".

Avant il suffisait peut-être du bac mais pour accéder à l'école normale et il y avait une formation de 2 ans.

Je ne connais pas cette époque, mais les échos que j'en ai me laisse à penser que cette formation était de qualité.

La formation était même de 3 ans, il me semble. Mais cette formation était payée.

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