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Pour les heures des profs, non, il n'y a aucune raison d'aligner sur le statut le plus défavorable, surtout sachant qu'avec la baisse du nombre d'heures par classe, ils ont de plus en plus de classe.

Je bosse en collège et je suis éberlué par ce que j'y vois. Dans mon bahut, il y a deux profs de maths agrégés. Ils bossent une quinzaine d'heures par semaine, désolé mais c'est un énorme scandale. Leur temps de préparation et de correction n'est pas vraiment le même qu'un certifié de SES en terminale... Pourtant, ce dernier réussit à faire son boulot... Le socle commun est sorti en 2005, il n'est toujours pas mis correctement en place dans certains collèges car quelques profs n'en veulent pas... Il y a un monde entre 1er degré et 2nd degré.

Le socle commun, c'est du pipeau dans beaucoup d'écoles.

Ca, entièrement d'accord ! C'est même pire, c'est l'organisation de la sélection dès le primaire. Et il serait temps que tout le monde s'en rende compte.

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Pour les heures des profs, non, il n'y a aucune raison d'aligner sur le statut le plus défavorable, surtout sachant qu'avec la baisse du nombre d'heures par classe, ils ont de plus en plus de classe.

Je bosse en collège et je suis éberlué par ce que j'y vois. Dans mon bahut, il y a deux profs de maths agrégés. Ils bossent une quinzaine d'heures par semaine, désolé mais c'est un énorme scandale. Leur temps de préparation et de correction n'est pas vraiment le même qu'un certifié de SES en terminale... Pourtant, ce dernier réussit à faire son boulot... Le socle commun est sorti en 2005, il n'est toujours pas mis correctement en place dans certains collèges car quelques profs n'en veulent pas... Il y a un monde entre 1er degré et 2nd degré.

Le socle commun, c'est du pipeau dans beaucoup d'écoles.

Ca, entièrement d'accord ! C'est même pire, c'est l'organisation de la sélection dès le primaire. Et il serait temps que tout le monde s'en rende compte.

L'enfer est pavé de bonnes intentions et la naïveté de certains collègues est désarmante. Fillon, qui a imposé ce socle, savait par contre très bien ce qu'il faisait.

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Les syndicalistes sont les premiers à ne rien vouloir changer. Cela leur permet d'organiser un ou deux jours de grève tous les ans afin de faire faire quelques économies à l'Etat (ben oui, faut quand même qu'il puisse lâcher sa petite subvention aux dits syndicats..., j'exagère mais à peine...) et surtout afin de justifier leur rôle. Le résultat de tout ceci est catastrophique : l'opinion publique est contre nous et, plus grave, les syndicats se sont coupés de leur base. J'en veux pour preuve le grand cinéma de la réforme Peillon. Les syndicats sont OK, mais sur le terrain le discours est tout autre. La lutte syndicaliste est devenue une simple lutte politique. Mais tout va bien, ne changeons rien.

Petite anecdote : je bosse en SEGPA, je n'ai donc droit ni à l'ISAE ni à l'ISOE ( ISOE = 3 x ISAE mais les syndicats sont contents...), pendant ce temps les syndicats se démenent pour que les conseillers péda touchent... Je dois rire ou pleurer? J'ai 60 élèves à suivre et les conseillers péda???

Autre anecdote : en SEGPA, mes collègues PLP qui eux touchent la prime ISOE voient les heures de coordination et synthèses, imposées par le législateur, payées au tarif de 37 euros, nous petits PE plus diplômés qu'eux puisque spécialisés on a droit à 24 euros! Je vous laisse calculer le différentiel pour 2 heures hebdomadaires sur 20 ou 30 ans de carrière. On nous fait faire le boulot de prof pincipal mais pour ne pas nous donner les 1200 euros qui vont avec lorsqu'on est PLC, on nous appelle "prof référent"... Les syndicats s'en foutent royalement car les enseignants en SEGPA sont peu nombreux et donc ne représentent pas un "marché intéressant". Mes collègues PLP passent tous hors-classe, moi si je veux y accéder va falloir que je me transforme en animateur sciences ou animateur informatique, conseiller péda... en gros faut que je quitte ma classe... C'est hallucinant!!!!!

Mon IEN vient me faire son numéro tous les 3 ans, (tous les 10 ou 15 ans pour mes collègues du 2nd degré) elle me donne une note qui doit me permettre de passer au choix ou grand choix (parce que je suis quand même moins branleur que je ne le laisse croire ici...) eh bien, les syndicats ont imposé un correctif sur le calcul des barèmes qui permet aux mal-notés d'avancer au même rythme que ceux qui sont au max... donc je passe à l'ancienneté... Motivant...

Les enseignants du 1er degré doivent vite, vite, ouvrir les yeux...

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Les syndicalistes sont les premiers à ne rien vouloir changer. Cela leur permet d'organiser un ou deux jours de grève tous les ans afin de faire faire quelques économies à l'Etat (ben oui, faut quand même qu'il puisse lâcher sa petite subvention aux dits syndicats..., j'exagère mais à peine...) et surtout afin de justifier leur rôle. Le résultat de tout ceci est catastrophique : l'opinion publique est contre nous et, plus grave, les syndicats se sont coupés de leur base. J'en veux pour preuve le grand cinéma de la réforme Peillon. Les syndicats sont OK, mais sur le terrain le discours est tout autre. La lutte syndicaliste est devenue une simple lutte politique. Mais tout va bien, ne changeons rien.

Petite anecdote : je bosse en SEGPA, je n'ai donc droit ni à l'ISAE ni à l'ISOE ( ISOE = 3 x ISAE mais les syndicats sont contents...), pendant ce temps les syndicats se démenent pour que les conseillers péda touchent... Je dois rire ou pleurer? J'ai 60 élèves à suivre et les conseillers péda???

Autre anecdote : en SEGPA, mes collègues PLP qui eux touchent la prime ISOE voient les heures de coordination et synthèses, imposées par le législateur, payées au tarif de 37 euros, nous petits PE plus diplômés qu'eux puisque spécialisés on a droit à 24 euros! Je vous laisse calculer le différentiel pour 2 heures hebdomadaires sur 20 ou 30 ans de carrière. On nous fait faire le boulot de prof pincipal mais pour ne pas nous donner les 1200 euros qui vont avec lorsqu'on est PLC, on nous appelle "prof référent"... Les syndicats s'en foutent royalement car les enseignants en SEGPA sont peu nombreux et donc ne représentent pas un "marché intéressant". Mes collègues PLP passent tous hors-classe, moi si je veux y accéder va falloir que je me transforme en animateur sciences ou animateur informatique, conseiller péda... en gros faut que je quitte ma classe... C'est hallucinant!!!!!

Mon IEN vient me faire son numéro tous les 3 ans, (tous les 10 ou 15 ans pour mes collègues du 2nd degré) elle me donne une note qui doit me permettre de passer au choix ou grand choix (parce que je suis quand même moins branleur que je ne le laisse croire ici...) eh bien, les syndicats ont imposé un correctif sur le calcul des barèmes qui permet aux mal-notés d'avancer au même rythme que ceux qui sont au max... donc je passe à l'ancienneté... Motivant...

Les enseignants du 1er degré doivent vite, vite, ouvrir les yeux...

Là, nous sommes d'accord. Le premier degré se fait avoir et il est temps que les collègues ouvrent les yeux. Taper sur les profs en revanche, ne nous rapportera rien du tout et fait la joie du ministère.

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Les syndicalistes sont les premiers à ne rien vouloir changer. Cela leur permet d'organiser un ou deux jours de grève tous les ans afin de faire faire quelques économies à l'Etat (ben oui, faut quand même qu'il puisse lâcher sa petite subvention aux dits syndicats..., j'exagère mais à peine...) et surtout afin de justifier leur rôle. Le résultat de tout ceci est catastrophique : l'opinion publique est contre nous et, plus grave, les syndicats se sont coupés de leur base. J'en veux pour preuve le grand cinéma de la réforme Peillon. Les syndicats sont OK, mais sur le terrain le discours est tout autre. La lutte syndicaliste est devenue une simple lutte politique. Mais tout va bien, ne changeons rien.

Petite anecdote : je bosse en SEGPA, je n'ai donc droit ni à l'ISAE ni à l'ISOE ( ISOE = 3 x ISAE mais les syndicats sont contents...), pendant ce temps les syndicats se démenent pour que les conseillers péda touchent... Je dois rire ou pleurer? J'ai 60 élèves à suivre et les conseillers péda???

Autre anecdote : en SEGPA, mes collègues PLP qui eux touchent la prime ISOE voient les heures de coordination et synthèses, imposées par le législateur, payées au tarif de 37 euros, nous petits PE plus diplômés qu'eux puisque spécialisés on a droit à 24 euros! Je vous laisse calculer le différentiel pour 2 heures hebdomadaires sur 20 ou 30 ans de carrière. On nous fait faire le boulot de prof pincipal mais pour ne pas nous donner les 1200 euros qui vont avec lorsqu'on est PLC, on nous appelle "prof référent"... Les syndicats s'en foutent royalement car les enseignants en SEGPA sont peu nombreux et donc ne représentent pas un "marché intéressant". Mes collègues PLP passent tous hors-classe, moi si je veux y accéder va falloir que je me transforme en animateur sciences ou animateur informatique, conseiller péda... en gros faut que je quitte ma classe... C'est hallucinant!!!!!

Mon IEN vient me faire son numéro tous les 3 ans, (tous les 10 ou 15 ans pour mes collègues du 2nd degré) elle me donne une note qui doit me permettre de passer au choix ou grand choix (parce que je suis quand même moins branleur que je ne le laisse croire ici...) eh bien, les syndicats ont imposé un correctif sur le calcul des barèmes qui permet aux mal-notés d'avancer au même rythme que ceux qui sont au max... donc je passe à l'ancienneté... Motivant...

Les enseignants du 1er degré doivent vite, vite, ouvrir les yeux...

ah bon? où ça?

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Je ne tape pas sur les profs. Je dis que certains sont sous-employés, d'autres, une poignée mais c'est suffisant, bloquent toute évolution du collège pourtant celui-ci est en train de devenir pour beaucoup d'élèves plus un lieu de souffrance que d'apprentissage. Peu de choses ont changé entre mon passage, il y a 30 ans en temps qu'élève et ce que je vois aujourd'hui. Durant cette période, l'école primaire s'est complétement métamorphosée. On nous ballade d'une réforme à une autre, d'une mode pédagogique à une autre et nous disons toujours amen car nous avons la trouille de cette foutue note qui, pourtant, est totalement bidon car pour avancer quand on est enseignant 1er degré il faut quitter la classe...

Je maintiens que tous ces corps intermédiaires de l'EN empoisonnent le système... Je me répète mais puisqu'ils sont doués et compétents qu'ils en fassent profiter des élèves donc... en classe et au boulot!!!

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Je ne tape pas sur les profs. Je dis que certains sont sous-employés, d'autres, une poignée mais c'est suffisant, bloquent toute évolution du collège pourtant celui-ci est en train de devenir pour beaucoup d'élèves plus un lieu de souffrance que d'apprentissage. Peu de choses ont changé entre mon passage, il y a 30 ans en temps qu'élève et ce que je vois aujourd'hui. Durant cette période, l'école primaire s'est complétement métamorphosée. On nous ballade d'une réforme à une autre, d'une mode pédagogique à une autre et nous disons toujours amen car nous avons la trouille de cette foutue note qui, pourtant, est totalement bidon car pour avancer quand on est enseignant 1er degré il faut quitter la classe...

Je maintiens que tous ces corps intermédiaires de l'EN empoisonnent le système... Je me répète mais puisqu'ils sont doués et compétents qu'ils en fassent profiter des élèves donc... en classe et au boulot!!!

Et bien entendu tu as une grande expérience de ce que c'est d''être "hors de la classe"? tu as une vue précise, du boulot, des heures.... qui te permet de juger, trop fort!

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L'école primaire s'est tellement métamorphosée que même Antoine Prost (pas un réac) constate le doublement du nombre d'élèves en échec grave à la fin du CM2 entre 1997 et 2007 (étude DEPP). Mais je suppose que c'est parce qu'on n'a pas bien compris ou appliqué les "réformes".

Et oui ces élèves sont en souffrance mais pas qu'au collège: ils le sont pour certains depuis la maternelle.

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Les syndicalistes sont les premiers à ne rien vouloir changer. Cela leur permet d'organiser un ou deux jours de grève tous les ans afin de faire faire quelques économies à l'Etat (ben oui, faut quand même qu'il puisse lâcher sa petite subvention aux dits syndicats..., j'exagère mais à peine...) et surtout afin de justifier leur rôle.

Mais bien sûr, on fait grève pour faire faire des économies à l'état. mais comment peut-on affirmer de telles conneries ? Les premiers à perdre de l'argent, ce sont nous. Depuis début 2013, j'ai dû perdre environ 300 €. Et je ne parle pas des grèves sous le mandat précédent (5 grèves par an x 5 ans, ça fait 25 jours de grève soit presque un mois).

Le résultat de tout ceci est catastrophique : l'opinion publique est contre nous et, plus grave, les syndicats se sont coupés de leur base. J'en veux pour preuve le grand cinéma de la réforme Peillon. Les syndicats sont OK, mais sur le terrain le discours est tout autre. La lutte syndicaliste est devenue une simple lutte politique. Mais tout va bien, ne changeons rien.

Si l'opinion publique est contre nous, c'est qu'elle est comme toi, manipulée par les médias acquis à la cause libérale, ceux qui expliquent que nous sommes archaïques (c'est vrai que le MEDEF lui ne l'est pas !) car nous ne voulons pas d'un système inégalitaire.

Petite anecdote : je bosse en SEGPA, je n'ai donc droit ni à l'ISAE ni à l'ISOE ( ISOE = 3 x ISAE mais les syndicats sont contents...), pendant ce temps les syndicats se démenent pour que les conseillers péda touchent... Je dois rire ou pleurer? J'ai 60 élèves à suivre et les conseillers péda???

http://snuipp.fr/L-ISAE-c-est-pour-tout-le-monde

Les enseignants SEGPA sont intégrés dans nos revendications, c'est sûr que quand on lit entre les lignes... Difficile de s'apercevoir des combats qui sont menés.

Autre anecdote : en SEGPA, mes collègues PLP qui eux touchent la prime ISOE voient les heures de coordination et synthèses, imposées par le législateur, payées au tarif de 37 euros, nous petits PE plus diplômés qu'eux puisque spécialisés on a droit à 24 euros! Je vous laisse calculer le différentiel pour 2 heures hebdomadaires sur 20 ou 30 ans de carrière. On nous fait faire le boulot de prof pincipal mais pour ne pas nous donner les 1200 euros qui vont avec lorsqu'on est PLC, on nous appelle "prof référent"... Les syndicats s'en foutent royalement car les enseignants en SEGPA sont peu nombreux et donc ne représentent pas un "marché intéressant". Mes collègues PLP passent tous hors-classe, moi si je veux y accéder va falloir que je me transforme en animateur sciences ou animateur informatique, conseiller péda... en gros faut que je quitte ma classe... C'est hallucinant!!!!!

Prof principal : tous les PE le sont, ou presque. Qui est le prof principal de ma classe ? C'est moi ! Et moi non plus, je n'ai pas de prime ! Et pour les réunions, nous ne sommes pas payés du tout. Si tu suivais un peu l'actualité syndicale, tu saurais que certains syndicats demandent le rattrapage des salaires pour les PE et une baisse du temps de classe équivalent à celui des PLC.

Mon IEN vient me faire son numéro tous les 3 ans, (tous les 10 ou 15 ans pour mes collègues du 2nd degré) elle me donne une note qui doit me permettre de passer au choix ou grand choix (parce que je suis quand même moins branleur que je ne le laisse croire ici...) eh bien, les syndicats ont imposé un correctif sur le calcul des barèmes qui permet aux mal-notés d'avancer au même rythme que ceux qui sont au max... donc je passe à l'ancienneté... Motivant...

Les enseignants du 1er degré doivent vite, vite, ouvrir les yeux...

La prise en compte de la note est injuste. Si les bosseurs étaient les mieux notés, ça se saurait et c'est loin d'être le cas. Cependant, dans les promotions, dans je pense la grande majorité des départements, la note est prise en compte... Commence déjà, toi, à mieux te renseigner et donc à ouvrir les yeux. Un autre truc que tu peux faire ! Syndique-toi, entre dans un conseil syndical et on verra ce que tu proposeras !

Posté(e)

Je ne tape pas sur les profs. Je dis que certains sont sous-employés, d'autres, une poignée mais c'est suffisant, bloquent toute évolution du collège pourtant celui-ci est en train de devenir pour beaucoup d'élèves plus un lieu de souffrance que d'apprentissage. Peu de choses ont changé entre mon passage, il y a 30 ans en temps qu'élève et ce que je vois aujourd'hui. Durant cette période, l'école primaire s'est complétement métamorphosée. On nous ballade d'une réforme à une autre, d'une mode pédagogique à une autre et nous disons toujours amen car nous avons la trouille de cette foutue note qui, pourtant, est totalement bidon car pour avancer quand on est enseignant 1er degré il faut quitter la classe...

Je maintiens que tous ces corps intermédiaires de l'EN empoisonnent le système... Je me répète mais puisqu'ils sont doués et compétents qu'ils en fassent profiter des élèves donc... en classe et au boulot!!!

Je suis représentant syndical et j'ai une classe. D'ailleurs, dans ma section, personne n'est entièrement déchargé. Et le coup des corps intermédiaire, ça me rappelle vaguement la campagne présidentielle et un candidat qui a supprimer poste sur poste, qui a sclérosé la formation initiale et réduit la formation continue à sa portion congrue, qui a retiré deux heures de cours aux élèves pour faire plaisir aux parents, qui a diminué considérablement le nombre de RASED... Enfin la liste est trop longue...

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C'est bien ce que je dis, vous êtes plus dans la politique que dans la représentation des enseignants et vous ne voulez surtout rien changer au système. La Finlande n'a plus de corps d'inspection depuis 1990 et on nous rabâche sans arrêt que son système éducatif est un exemple...

Une petite question : les syndicats auraient-ils été d''accord avec la "réforme" des rythmes si le gouvernement avait été de droite? Cette réforme est très symptomatique du décalage qui existe entre la base et les syndicats. Ceux-ci (les gros...) étaient pour la réforme et maintenant qu'ils réalisent que leur base ne les suit pas, ils essaient de rectifier le tir. Mais c'est trop tard. Vous avez mis tout le monde dans le bazzar...

Notre système est totalement infantilisant et je crois que cela vous satisfait entièrement car cela vous permet d'exister et d'aboyer dans le vide... On est plus au théâtre que dans la vraie vie. Pendant ce temps-là, les gens qui sont devant les classes se battent comme des malheureux pour acheter deux pauvres bouquins ou... organiser une sortie au théâtre mais au vrai... Et on leur répète sans cesse qu'ils ne sont pas à la hauteur...

Et pour finir, je bosse en SEGPA et les restrictions sarkosiennes on les a pris de plein fouet, mais dans l'indifférence la plus totale. Pourtant nous avons les enfants les plus fragiles, les plus en difficultéssssss du collège, mais cela n'intéresse guère les syndicats y compris ceux ancrés les plus à gauche...

Alors, oui, je suis désabusé...

Posté(e)

Les syndicalistes sont les premiers à ne rien vouloir changer. Cela leur permet d'organiser un ou deux jours de grève tous les ans afin de faire faire quelques économies à l'Etat (ben oui, faut quand même qu'il puisse lâcher sa petite subvention aux dits syndicats..., j'exagère mais à peine...) et surtout afin de justifier leur rôle. Le résultat de tout ceci est catastrophique : l'opinion publique est contre nous et, plus grave, les syndicats se sont coupés de leur base. J'en veux pour preuve le grand cinéma de la réforme Peillon. Les syndicats sont OK, mais sur le terrain le discours est tout autre. La lutte syndicaliste est devenue une simple lutte politique. Mais tout va bien, ne changeons rien.

Je pense que tu devrais aller sur les sites des différents syndicats et mieux lire ce qu'ils revendiquent ....

Là en ce moment sur la réforme des rythmes c'est drôle car on a 2 syndicats qui sont d'accord avec le ministre ils s'en prennent plein la tronche, on en a d'autres qui s'opposent à la réforme du ministre et eux aussi s'en prennent plein la tronche alors mince que faut il faire ?

Quand on ne propose pas de grève, on nous reproche de ne pas déposer de préavis, quand on lance un appel on est 3 pelés et 2 tondus à faire grève et encore moins à manifester !

au bout d'un moment c'est facile de critiquer tout ce qui est proposé et de ne pas bouger .

Ici on organise des RIS, y a jamais foule, on envoie des questionnaires, des sondages, on essaie de communiquer de récolter des témoignages, des infos c'est la galère de chez galère on a toujours 2 personnes qui répondent.

Mince alors les syndicats sont ce qu'on en fait, les représentants ne sont que des représentants et ceux qui ont le pouvoir c'est l'ensemble des collègues, alors venez aux RIS, organisez des assemblées générales, contactez nous pour demander des ris, des réunions sur des thèmes etc... mais bougez vous!

Quand je vois le taux de syndicalisation dans notre métier et le peu de collègues qui se bougent pour faire grève, manifs etc.... je comprends pourquoi le ministre nous balade et nous propose des réformes qui dégradent nos conditions de travail .... il n'a pas d'opposition!

Alors que franchement si on se bouger TOUS pendant non pas 1 journée mais plusieurs on aurait la capacité de bloquer les écoles et on pourrait faire bouger les choses

Les enseignants du 1er degré doivent vite, vite, ouvrir les yeux...

les enseignants doivent ouvrir les yeux mais surtout s'unir pour réagir et AGIR et pas attendre que ce soit les autres qui se bougent pour eux !

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