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Posté(e)

Pour misnina, j'ai beaucoup de mal à croire qu'on puisse rester performant longtemps quand on enseigne quelque chose qu'on ne pratique pas.

Le prof d'espe qui n'a jamais été enseigner dans une classe du primaire : c'est une hérésie.

Le conseiller péda qui n'a pas passer une journée entière à enseigner depuis 5 ou 10 ans ne pourra qu'être en décalage complet avec la réalité.

L'inspecteur qui n'a jamais enseigné de sa vie ne pourra faire que des inspections à 2 balles.

Posté(e)

Je pense qu'une des qualité premières, si ce n'est pas LA qualité principale et essentielle d'un enseignant ou formateur, quel que soit son public, est sa capacité à se décentrer.

Ainsi, je peux très bien imaginer un professeur d'ESPE ou un inspecteur (qui n'enseigne pas mais jauge nos compétences à le faire) qui n'enseigne pas en primaire, ou en SEGPA ou le latin, tout à fait pertinent dans son rôle, du moment qu'il s'adapte à l'enseignant et aux problématiques qu'il rencontre. Du moment qu'il l'aide à articuler sa pratique à sa manière d'appréhender les exigences que l'on a de lui en tant qu'agent d'état tout en tenant compte des personnes avec qui il s'adresse et ses spécificités.

A l'inverse j'imagine tout aussi facilement le conseiller péda ou prof d'ESPE ou autre qui a déjà enseigné dans une CLIS pendant des années, même récemment, et qui veut absolument imposer à l'enseignant en face sa façon de faire, se borner à sa vision des choses, dire en fait "j'aurais fait..." en niant absolument de manière rigide et inefficace à la fois la personnalité et la culture pédagogique de l'enseignant et la spécificité de la classe dont il a alors la charge...

Je ne suis peut-être pas claire.

Posté(e)

C'est sûr, une IEN qui me propose des solutions pédagogiques pour régler un problème d'ordre psy +++ est dans un décentrage très approprié.

La nullité hiérarchique me hérisse le poil ces temps-ci, encore plus que d'habitude....

Posté(e)

C'est sûr, une IEN qui me propose des solutions pédagogiques pour régler un problème d'ordre psy +++ est dans un décentrage très approprié.

La nullité hiérarchique me hérisse le poil ces temps-ci, encore plus que d'habitude....

Ben elle ne connait peut-être pas les hôpitaux de jours ou les CATTP...Triste pour elle.

Après dans des problèmes psy une prise en charge pédagogique adaptée est souvent nécessaire et fait partie intégrante des soins

Posté(e)

Ok Mra, sauf que pour s'adapter à l'enseignant et aux problématiques qu'il rencontre, il faut les comprendre!!!! Je ne vois pas comment passer une journée de classe par semaine (pour faire des décharges de directeur de moins de 4 classes, par exemple) ne pourraient pas améliorer leurs pratiques de formateur.

Posté(e)

Pour comprendre quelqu'un il faut se décentrer...

Pas besoin forcément de venir dans une classe. On analyse alors sa pratique devant un public ciblé, au risque de se mettre le nez dans le guidon et de ne pas pouvoir se décentrer...

tous les cas de figure sont possibles et dépendent à mon sens de chacun. J'ai connu une conseillère péda qui ne pouvait pas l'être sans avoir une journée de classe pour se sentir efficace. Des profs d'iufm qui expérimentaient eux mêmes en classe...D'autres qui étaient pertinents sans avoir ce besoin.

Posté(e)

1) Le B2i aujourd'hui, dans une société où l'informatique prend une place de plus en plus grande, je ne vois pas bien comment on peut éviter son enseignement.

2) La sécurité routière, ça fait des années que ça existe. Quand j'étais enfant, on en faisait déjà... Ca me semble aussi être important et il me semble qu'il est essentiel de le faire au sein de l'EN pour éviter les disparités locales.

3) Histoire de l'art : on en faisait déjà. Quand on travaille l'art gothique et l'art roman, l'art pariétal ou encore la Renaissance, il me semble que c'est de l'Histoire de l'art. Relier l'art et son histoire, comprendre comment les artistes s'inspirent des autres me paraît important. faire du Andy Warhol ou du Picasso parce que l'exploitation en classe est évidente sans expliquer ce qui s'est fait avant ne me semble pas cohérent. Oui, il faut peut-être faire moins de pratique en arts visuels et expliquer l'art au fil du temps. Sinon, on se retrouve avec des adultes qui disent "Picasso, c'est moche (ce qu'on a le droit de dire), c'est facile à faire !" mais qui ne comprennent pas pourquoi ce type était un génie.

4) Le parcours artistique et culturel, certes, c'est un peu long mais moi, je le remplis. Il me semble opportun que le collègue qui me suit savent ce qu'on a travaillé, quelles oeuvres (au sens large, littérature comprise) l'enfant a observées afin qu'il approfondissent ou qu'ils ne refassent pas.

Le recentrage sur les fondamentaux, c'est bidon. Les fondamentaux doivent justement être réinvestis dans des projets interdisciplinaires. C'est ça qu'on a moins le temps de faire et qui pourrait complètement remplacé les APC et les TAP : avoir 2 ou 3 heures par semaine à consacrer à des projets. Ce matin, en APC avec mes élèves, on a théâtre puis informatique. Ca me semble plus efficace pour les élèves en difficultés qui apprennent à oraliser avec les autres, qui travaillent la fiche documentaire avec les autres, mais avec un regard différent.

Alors ne faudrait-il pas revenir à la semaine de 6 jours (samedi compris), pour tout faire ?... :yahoo: Quand même, une année de temps scolaire disparue en 50 ans sur la scolarité primaire ... :devil:

JBB

Posté(e)

Pour misnina, j'ai beaucoup de mal à croire qu'on puisse rester performant longtemps quand on enseigne quelque chose qu'on ne pratique pas.

Le prof d'espe qui n'a jamais été enseigner dans une classe du primaire : c'est une hérésie.

Le conseiller péda qui n'a pas passer une journée entière à enseigner depuis 5 ou 10 ans ne pourra qu'être en décalage complet avec la réalité.

L'inspecteur qui n'a jamais enseigné de sa vie ne pourra faire que des inspections à 2 balles.

Je m'incline devant la puissance de l'argument "j'ai du mal à croire...".Tranquilou pour moi, j'ai 16 ans en classe dans plein de situations différentes. J'ai le permis de former?

Mra parle de capacité à se décentrer pour former, c'est essentiel pour ne pas tomber dans le "moi, dans ma classe" qui appelle la réponse "oui mais dans la mienne, tu comprends c'est pas pareil..."

Je suis d'accord avec toi, on est plus légitime quand on s'appuie sur une expérience mais une expérience qu'on met à distance... maintenant porter des jugements définitifs et mettre tout le monde dans le même panier... J'ai du mal

Posté(e)

Une des conseillères pédagogiques qui m'a le plus aidée avait très peu enseigné avant de devenir conseillère péda AIS. J'avais 32 ans elle devait en avoir 28. Très intelligente, la nana qui n'a jamais rien raté professionnellement, précoce...Bref. Ce qu'elle m'a aidé à améliorer à partir de ma pratique était complètement différent de ce qu'elle aurait fait dans sa classe, on n'avait pas la même façon de bosser du tout. Elle m'a aidé à partir de ce que j'étais.

Le seul défaut de cette nana était que c'était une BOMBE et les élèves ne regardaient plus leur travail ni ce que je leur montrait, la première fois qu'elle est venue. La fois d'après j'ai mis la salle en U et je l'ai placée au bureau. J'avais l'impression qu'ils étaient plus dans le truc...

Je sais: précoce, intelligente, compétente, belle. J'ai failli mettre fin à mes jours mais bon finalement comme elle était très valorisante et m'avait bien boostée, je me suis dit que le petit canard allait devenir un grand cygne même s'il sentait trop pouahhhhhh du bec.http://www.lecteurs.com/livre/le-vilain-petit-canard-qui-sentait-pouah-du-bec/623850 et je n'ai quitté la SEGPA que cette année.

Plus tard j'ai eu une inspectrice qui n'avait jamais enseigné l'anglais et encore moins en SEGPA et les conseils qu'elle m'a donnés, à ma grande surprise, ont amélioré la perception de cette langue par mes élèves vitesse grand v et on a fini l'année de façon très positive. Intéressant lorsque l'on sait qu'elle ne parlait que l'allemand et le russe, et ne parlait pas anglais.

Posté(e)

Même moi qui suis un peu bourrin, j'arrive à comprendre que les meilleurs joueurs de foot ne sont pas forcément les meilleurs entraîneurs.

Avant de critiquer les formateurs, les CPC et les IEN (ce dont je ne me prive pas), demandons-nous quelles qualités nous souhaiterions trouver chez eux quand nous avons besoin d'eux.

Posté(e)

Même moi qui suis un peu bourrin, j'arrive à comprendre que les meilleurs joueurs de foot ne sont pas forcément les meilleurs entraîneurs.

Avant de critiquer les formateurs, les CPC et les IEN (ce dont je ne me prive pas), demandons-nous quelles qualités nous souhaiterions trouver chez eux quand nous avons besoin d'eux.

et ne posons pas le postulat que par définition, ils ne les ont pas!

Nola, Ribéry, entraineur?

Posté(e)

Moi chuis une brave fille, j'me dis que s'ils sont là, et si le mot travail a vraiment un sens au sens philosophique du terme pour eux, ben ils sont comme moi, ils essaient au moins de bien faire à défaut d'y arriver.

J'attends d'eux les qualités données ci dessus et la page précédente et de la bienveillance. Et je leur accorde la mienne.

Ce genre de discours killed les iufm que l'on n'a pas défendus et franchement le résultat fait pleurer...Non?

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