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Posté(e)

Oui, il est important de calculer le nombre d'heures effectuées, ne serait-ce que pour montrer à notre chère administration que nous passons bien du temps à l'école, que les 108 heures sont faites bien avant la date limite de péremption des vacances d'été et dépassées allègrement.

Le problème, c'est la méfiance permanente de l'institution, le flicage dont nous sommes l'objet. Ils veulent des chiffres ? Des tableaux de présence ? Mais enfin pourquoi ?

Mal payés, mal considérés, tenus pour responsables de tous les maux de la Terre, témoins permanents de désarrois sociétaux, qui veut encore devenir prof ? Des inconscients?

A chacun de suivre les injonctions ou pas.

Chez nous, les conseils de maîtres et de cycles, on ne les fait pas la chronomètre à la main. On les fait pour avancer sur des points précis dont on a établi l'importance. Exemple : hier, conseil de cycle sur les oeuvres à étudier au cycle 3 afin d'éviter que les élèves étudient 2 fois les mêmes oeuvres en poésie et littérature. Ca a duré peut-être 1h30. Mais l'important n'est pas le temps qu'on y passe mais que le travail soit correctement fait et nous facilite la tâche pour les années à venir. Quand j'aurais fait mes 3 conseils de cycle, je n'additionnerai pas les temps de chacun pour vérifier que je suis bien dans le cadre des 108 heures. le travail a été fait. Point.

Posté(e)

C'est tout de même extraordinaire de me prêter des intentions que je n'ai pas, mais bon, hein, je ne suis pas à ça près.....

Pas de chronomètre non plus chez nous, parfois les CM durent 1h30, parfois 3h, ça dépend de quoi il est question. Le problème n'est pas tellement les conseils, c'est surtout le temps passé avec les parents, les rendez-vous divers et variés, les gamins à problèmes (qui sont nombreux dans nos riantes contrées).

Nous dépassons tous allègrement le quotas d'heures imparties, alors tout noter sur l'agenda, c'est juste pour montrer à notre condescendante hiérarchie que ça bosse dur et que nous sommes bien plus de 35 heures par semaine à l'école pour la majorité d'entre nous.

Je m'en tape royalement des injonctions, il y a quantité de choses que je refuse de faire. Aujourd'hui, par exemple, j'ai appris que l'activité ski (ouh là ! Je me dévoile ! je suis en zone de montagne !) devait faire partie du projet d'école.... Ce qui veut dire qu'il faudrait faire un énième avenant ? Mais pourquoi ? Ca fait des lustres que les mômes du coin bénéficient de cette activité au sein de l'école (sinon, ils n'iraient jamais), pourquoi tout à coup est-ce que ça doit figurer dans le PE ? Et si ça n'y figure pas et que les élèves y vont quand même, il nous arrive quoi ????? Qu'il faille rappeler les consignes de sécurité, le taux d'encadrement et tout le tremblement, je conçois parfaitement et là, la hiérarchie est dans son rôle. Mais nous obliger à une paperasserie supplémentaire me hérisse.

Un autre injonction, ce sont les animations pédagogiques obligatoires décidées par certaines hyènes. Alors moi, je croyais naïvement que la liberté pédagogique existait..... Du coup, et c'est systématique, je ne vais pas à ces AP-là, j'envoie un mel à l'IEN, je dis que je suis à l'école et basta.

Et tout est comme ça, injonctions par ci, injonctions par là, c'est insupportable et travailler de manière sereine devient de plus en plus compliqué.

En ce qui concerne la présence obligatoire sur site plus ou moins voulue par le MEN, j'ai tout de même un peu de mal à croire que, à moyen terme, on veuille nous faire rester plus longtemps à l'école pour prendre les TAP en charge : vous savez faire du poney ou jouer aux échecs, vous ? :heat:

Trêve de plaisanterie, nous pourrions déjà prendre les TAP en charge, moyennant des sous-sous dans la popoche. Mais beaucoup de communes ne peuvent pas se payer nos services car nous coûtons bien plus cher qu'un animateur payé des clopinettes.

Mais je suis sans doute une incorrigible optimiste, si effectivement, on veut nous faire tomber dans le giron départemental et nous faire devenir des fonctionnaires territoriaux, tout ça nous pendrait au nez... J'ose espérer encore que nous n'en sommes pas là...... :noelblush:

Posté(e)

Bien sûr qu'elles sont en contradiction(comme celles des clis, rased, psy...), mais ce que j'essaye vainement de t'expliquer, c'est que la circulaire de 2008 fait explicitement référence aux écoles maternelles et primaires.....or je suis affecté dans un collège, donc elle ne nous concerne pas.

Ne reste en jeu que la circulaire de 1974 et le décret de 1950.

Posté(e)

Fredval77, ton obstination à faire comprendre des trucs à des gars qui ne veulent ou ne peuvent rien entendre me pousserait à croire que tu es enseignant en SEGPA... :noelbiggrin:

Posté(e)

Je plussoie.....Au bout d'un moment, il faut vraiment passer à autre chose.....

Moi aussi, je t'aime, Sarri.....

Posté(e)

Bien sûr qu'elles sont en contradiction(comme celles des clis, rased, psy...), mais ce que j'essaye vainement de t'expliquer, c'est que la circulaire de 2008 fait explicitement référence aux écoles maternelles et primaires.....or je suis affecté dans un collège, donc elle ne nous concerne pas.

Ne reste en jeu que la circulaire de 1974 et le décret de 1950.

Mais moi, je ne te parle pas de la circulaire de 2008... Je te parle du décret de 2008 et de la circulaire de 1974. Je ne vois pas bien tu ignores le décret de 2008 sous prétexte qu'une circulaire éditée ne concerne que les école maternelles et élémentaires... Le décret reste valable.

Je plussoie.....Au bout d'un moment, il faut vraiment passer à autre chose.....

Moi aussi, je t'aime, Sarri.....

Quand les corporatismes se rejoignent...

Posté(e)

La circulaire d'application précise dans quelle cadre s'applique le décret,. Si tu restes collé au décret tel quel, alors aucune des particularités spécifiques comme les remplaçants, les directeurs et les pemf ne seraient légales car celles-ci s'opposent au décret. Par conséquent la circulaire d'application serait illégale car elle prévoit autre chose que le décret.

Tant qu'à y aller, poursuis ton raisonnement et aucune décharge syndicale n'est légale car cela s'oppose au décret de 2008.

Voila pourquoi la circulaire sert de base juridique.

Je peux même imaginer, mais avec beaucoup moins de certitude qu'un avocat pourrait faire tourner beaucoup de TA en bourrique sur la définition de : "les personnels enseignants du premier degré". Cette définition pouvant signifier personnels enseignants géré administrativement par le 1er degré, ou personnels enseignants dans le premier degré. Dans le premier cas, un prof de segpa en fait parti, pas dans le second.

Posté(e)

Quand les corporatismes se rejoignent...

Gné ?

Posté(e)

Quand les corporatismes se rejoignent...

Gné ?

Dur à suivre effectivement... comme son syndicat finalement!

Posté(e)

...il faut inculquer aux élèves le droit de se tromper, et même mettre en avant l'effet salutaire de l'erreur.

Se tromper c’est effectivement commettre une erreur. Or l’erreur est un acte de l’esprit qui tient pour vrai ce qui est faux et inversement. Si se tromper devait être un droit, alors l’élève serait autorisé à tenir pour vrai ce qui est faux et faux ce qui est vrai.
Par là même l’école se retrouverait en porte-à-faux avec cette loi de fausseté, car elle se nierait elle-même si elle devait enseigner ce qui est faux.
Reconnaître aux élèves le droit de se tromper est donc préparer la disparition de l’école, car l’école se placerait dans l’illégalité si cette loi devait être appliquée.
En réalité les élèves ne font pas des erreurs à l‘école mais commettent des fautes. Faire une faute c’est faillir, manquer au sens latin du terme (latin populaire : fallita), c’est être en moins. La connaissance de la vérité fait défaut à l’élève qui commet une faute.
Donc l’élève ne devrait pas avoir le droit de commettre des erreurs à l’école, c’est à dire de tenir pour vrai ce qui est faux et inversement, mais nous devons trouver normal qu’il commette des fautes puisqu’il se rend à l’école justement pour apprendre à ne pas en faire.
L’erreur déresponsabilise car si l’on s’est trompé c’est parce que l’on tenait pour vrai ce qui est faux ou faux ce qui est vrai. L’erreur se produit comme un raté dont on n’est pas responsable, elle ne relève pas du jugement moral.
Au contraire, la faute appelle l’élève à s’examiner lui-même, à reconnaître et accepter ses insuffisances, ses manques, ses limites, elle l’humanise en le laissant libre de se corriger, de s‘améliorer en fournissant un effort.
Si l’on est pour le droit à l’erreur à l’école alors on doit, en toute logique, faire porter aux enseignants la responsabilité de l’échec des élèves. L’élève commettant des erreurs dont il n’est, par définition, pas responsable, c’est à l’enseignant de concevoir de nouvelles « stratégies d’apprentissage » au moyen d’évaluations ayant pour but de lui permettre d’« améliorer ses pratiques ». Et l’évaluation peut ainsi se substituer à la note.
On peut imaginer la conséquence logique de la déresponsabilisation de l’élève à laquelle mène la théorie du droit à l’erreur.

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