Zarko Posté(e) 30 janvier 2014 Posté(e) 30 janvier 2014 Disons que dans beaucoup d'autres pays, puisqu'on aime bien les comparaisons, il y a beaucoup moins de CPC ou IEN...Ils n'existent pas le plus souvent.
missnina Posté(e) 30 janvier 2014 Posté(e) 30 janvier 2014 Disons que dans beaucoup d'autres pays, puisqu'on aime bien les comparaisons, il y a beaucoup moins de CPC ou IEN...Ils n'existent pas le plus souvent. Peut-être, pour l'instant ce n'est pas le cas chez nous qu'est-ce que tu veux que je te dise?
Zarko Posté(e) 30 janvier 2014 Posté(e) 30 janvier 2014 Rien. Tu devineras. Je répète simplement que les enseignants de terrain sont indispensables et mériteraient un meilleur salaire.
Lena Posté(e) 1 février 2014 Posté(e) 1 février 2014 Peut-être que les CPC ne sont pas utiles/nécessaires à l'étranger, parce qu'il y y a moins de "trous" à boucher en terme de formation continue ou accompagnement dans l'entrée du métier? Ceci dit, dans mon iufm (trop vieille, pas d'ESPE pour moi, contrairement à Fredo), les formateurs issus de la base (PE détachés) étaient généralement meilleurs/pertinents que ceux issus de l'enseignement supérieur (qui avaient un regard et des outils intéressants par leur distanciation) , et tous surclassaient allègrement ceux extraient de leur classe de 3ème (ou 4ème? ou ...) qui nous méprisaient grââââve. Dans mon département, les PEMF ont été virés de la formation initiale théorique à la 1ère occasion (fin des iufm). Ils n'ont toujours pas un orteil dans les espe. Il ont un PES et un M2 à suivre/former chacun.
Polythene Pam Posté(e) 1 février 2014 Posté(e) 1 février 2014 Les CPC sont trop souvent "utilisés" par leur IEN pour faire de la paperasserie, vérifier que les demandes de sortie avec nuitées sont correctement remplies, taper les feuilles d'émargement pour les animations proutagogiques ou alors, pire encore, passer dans les écoles pour prendre la température avant une inspection (c'est du vécu...). Dans mon bled, certains CPC, excellents, ont déserté les inspections pour retourner en classe, parce que leurs compétences n'étaient pas du tout utilisées. Enfin, ce qui est encore plus consternant, ce sont les CPC Iznogoud qui voudraient devenir calife à la place du calife et pour qui leur fonction n'est qu'un tremplin pour devenir IEN.... Ils sont bien plus carriéristes que professionnels, et c'est le système qui permet celà...
nola Posté(e) 1 février 2014 Posté(e) 1 février 2014 Je confirme: les CPC sont souvent détournés de leurs fonctions par leurs IEN. Quand aux certifiés, ils n'ont rien à faire, si ce n'est à la rigueur pour des interventions ponctuelles, dans la formation des PE qui doit être réservés aux profs de fac (pour le recul théorique) et aux titulaires du CAFIPEMF pour la formation professionnalisante.
Goëllette Posté(e) 1 février 2014 Posté(e) 1 février 2014 Si, ils pourraient avoir à y faire pour un contenu spécifique à la matière qu'ils enseignent. Par exemple, un prof de maths pourrait nous expliquer comment aborder les fractions par rapport à ce à quoi ça va servir dans le secondaire. Mais ça prend une heure dans un cursus, pas trois heures par semaine toute l'année ! Ce qui me gène le plus dans l'enseignement des IUFM (et je doute que ça s'arrange avec les ESPE), c'est que ce sont les apprentis qui doivent deviner eux-même comment faire pour enseigner et pour tenir la classe et qu'il n'y a pas une remise à niveau disciplinaire (en orthographe, grammaire, maths, notamment) pour s'assurer que le futur enseignant du primaire sera réellement capable d'enseigner les matières au programme car il les maîtrise lui-même.
nola Posté(e) 1 février 2014 Posté(e) 1 février 2014 Nous sommes donc d'accord: des interventions ponctuelles peuvent être intéressantes. C'est tout.
Goëllette Posté(e) 1 février 2014 Posté(e) 1 février 2014 Nous sommes donc d'accord: des interventions ponctuelles peuvent être intéressantes. C'est tout. Mais ce n'est pas ce que ces personnes recherchent, en général. Ils désirent surtout ne plus être devant des élèves "enfants".
nola Posté(e) 1 février 2014 Posté(e) 1 février 2014 Nous sommes donc d'accord: des interventions ponctuelles peuvent être intéressantes. C'est tout. Mais ce n'est pas ce que ces personnes recherchent, en général. Ils désirent surtout ne plus être devant des élèves "enfants". Exact. Beaucoup le reconnaissent d'ailleurs bien volontiers, en tout cas lors de discussions informelles avec des enseignants expérimentés (cas encore vécu l'an dernier en stage). Certains, minoritaires mais assez nombreux tout de même, en revanche s’imaginent être devenus de grands pédagogues parce qu'ils ont lu en diagonale 2 livres de Meirieu et réussi à quitter leur classe de collège. C'est plus facile de briller quand on s'adresse à des stagiaires sous pression pour leur titularisation.
Polythene Pam Posté(e) 1 février 2014 Posté(e) 1 février 2014 Au siècle dernier, quand j'étais PE1, notre prof de maths d'IUFM était plus jeune que moi (OK, j'étais déjà une vieille...) et n'avait aucune expérience d'enseignement.... Mais elle a eu la franchise de nous le dire. Elle connaissait les programmes du concours, avait préparé cours et exercices mais ne savaient absolument pas comment faire, devant l'hétérogénéité des étudiants. C'est ensemble que nous avons organisé l'année, les matheux faisant des exercices d'approfondissement, les nuls dans mon genre bénéficiant des lumières de la jeune prof. Autrement dit, nous avons fait de la ... différenciation pédagogique sans le savoir, comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir aussi.... Et ça a super bien marché. Cela a été possible parce que, ben dans le groupe, il y avait des vieux briscards dont j'étais, à qui on ne la faisait déjà plus. Mais je ne suis pas sûre que cette expérience soit une généralité, combien de profs d'IUFM et maintenant d'ESPE, sans expérience de terrain ou d'école primaire, qui accepteraient un tel fonctionnement ? OK, on nous remet de la formation initiale, mais à l'heure de l'évaluationnite aigüe, a-t-on évalué feu les IUFM ???? J'en doute, et c'est bien là le problème. Ce n'est pas toujours dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes, ou alors, il faut utiliser de très vieilles marmites, les Ecoles Normales, c'était quand même autre chose, non ????
nola Posté(e) 1 février 2014 Posté(e) 1 février 2014 Le gros avantage des Écoles Normales, c'est qu'on avait le temps de faire une entrée progressive dans le métier et qu'on était payé. Au vu des résultats des élèves, on peut peut-être en déduire que la formation n'était pas si mauvaise que ça, mais ce serait sans doute être trop passéiste...
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