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Posté(e)

Fais des cours collectifs, dans ce cas, car nous sommes nombreux à ne pas te suivre ... ;)

Posté(e)

Si tu veux...

Mais bon, pour l'instant, personne ne me répond.

"Comment expliquer que les élèves français soient plus performants que les autres sur ces problèmes ?"

Et ne me sortez pas le coup des ordis plus présents. Les Français n'ont pas plus d'ordi que les autres peuples de l'OCDE. Et ça Brissiaud n'y répond pas non plus...

Ah ! Mais oui, c'est grâce à leurs parents ! Ou grâce à Dieu qui a donné ce pouvoir aux petits français...

:)

Posté(e)
La session du certificat d'études primaires de 1950 proposait deux problèmes mathématiques aux candidats. Le premier était noté sur 8, le deuxième sur 12. Voici leur énoncé :

1. Pour faire des confitures, votre grand-mère utilise 5,6 kg de prunes. On mélange les fruits avec les 4/5 de leur poids en sucre. Le dénoyautage et la cuisson font perdre 25% du poids du mélange. Après cuisson, on met la confiture dans des pots de 500 g. Combien de pots votre grand-mère peut-elle confectionner? Quels poids reste-t-il à lécher au fond de la bassine?

2. La distance Paris-Reims est de 155 km par le rail. Le train de marchandises Paris-Reims démarre de la gare de l'Est à 8h30 et roule à la vitesse moyenne de 60 km/h. Un express part de Reims en direction de Paris à 9h15 et roule à la vitesse moyenne de 90 km/h. A quelle heure se croiseront-ils et à quelle distance de Paris?

Vous avez une heure.

Pitié, pas les problèmes avec les trains :ninja: .

Posté(e)

"Comment expliquer que les élèves français soient plus performants que les autres sur ces problèmes ?"

Reformulons: "Comment expliquer que les élèves français soient plus performants que certains autres élèves (regarde lesquels), aussi performants que d'autres élèves d'autres pays (voire 1ière parenthèse) et moins performants que des élèves d'un autre groupe de pays (idem)?"

Question subsidiaire: "Puisque la plupart des systèmes scolaires n’enseignent pas directement à résoudre les problèmes de la vie quotidienne, comment cette "compétence" se forme-t-elle?"

Deux remarques perfides:

1/"Certains systèmes scolaires sont réputés offrir un enseignement plus "pratique" (Encore un concept à définir). Logiquement, on pourrait s'attendre à ce que les élèves de ce groupe de pays surperforment sur ce type d'évaluation. Est-ce le cas?"

2/ "Comment concilier l'étude de la DEPP montrant un effondrement des compétences en mathématiques des élèves français pendant les années 90, et l'étude qui nous intéresse aujourd'hui? Y a-t-il contradiction entre les deux études ou évaluent-elles deux "choses" (faute de mieux) très différentes l'une de l'autre?"

Posté(e)

Il n'y a qu'à voir comment nos parents et nos grand-parents n'ont jamais su s'adapter au téléphone, à la voiture ou à la télévision parce que l'école n'a pas su leur apprendre à utiliser ces nouvelles technologies dans leur vie quotidienne et leur environnement professionnel. Les pauvres... ;)

Uh... En fait de téléphone, en 1876, Bell croyait avoir inventé quelque chose qui s'apparente plus à la radio : il proposait de s'en servir pour écouter des concerts à distance. Ceux de nos (grands-)parents étaient déjà de petites merveilles d'ergonomie, mais il y avait fallu trois quarts de siècle de développement et d'adaptation.

Techniquement, la télévision présente une ergonomie tout aussi parfaite — mais qualitativement, j'aurais du mal à soutenir que la majorité du public a jamais su utiliser cet outil fabuleux à bon escient — il suffit de voir la qualité des programmes qu'il plébiscite !

Quant à la voiture, c'est sans doute des trois celui dont la maîtrise suppose les compétences les plus complexes ; nos grands-pères mettaient un point d'honneur dans la qualité de leur conduite et leurs compétences mécaniciennes, en dépit d'engins incomparablement moins fiables que ceux d'aujourd'hui. A mesure qu'elles se sont démocratisées, l'adaptation des conducteurs s'est dégradée. Pauvres de nous !

J'ajoute que ce dernier point porte pour moi un élément de réponse, au moins partielle, à ta dernière "question subsidiaire" : quand la maîtrise d'une compétence particulière est soit un élément de survie, soit, comme ce fut longtemps le cas de la voiture, un élément de prestige social, la motivation nécessaire à son acquisition est souvent suffisante pour qu'elle puisse se former en dehors de l'école, pour ceux qui n'ont pas l'esprit scolaire. Lorsque cette motivation s'amenuise, les stratégies formatives classiques reprennent l'avantage.

Vous avez une heure.

Pitié, pas les problèmes avec les trains :ninja: .

Tu exagères. Celui-ci relève du calcul mental, en vingt secondes chrono. Les "problèmes de trains", ou "de robinets" de notre (de mon ?) enfance étaient d'une autre trempe !

Posté(e)

Techniquement, la télévision présente une ergonomie tout aussi parfaite — mais qualitativement, j'aurais du mal à soutenir que la majorité du public a jamais su utiliser cet outil fabuleux à bon escient — il suffit de voir la qualité des programmes qu'il plébiscite !

Quant à la voiture, c'est sans doute des trois celui dont la maîtrise suppose les compétences les plus complexes ; nos grands-pères mettaient un point d'honneur dans la qualité de leur conduite et leurs compétences mécaniciennes, en dépit d'engins incomparablement moins fiables que ceux d'aujourd'hui. A mesure qu'elles se sont démocratisées, l'adaptation des conducteurs s'est dégradée. Pauvres de nous !

J'ajoute que ce dernier point porte pour moi un élément de réponse, au moins partielle, à ta dernière "question subsidiaire" : quand la maîtrise d'une compétence particulière est soit un élément de survie, soit, comme ce fut longtemps le cas de la voiture, un élément de prestige social, la motivation nécessaire à son acquisition est souvent suffisante pour qu'elle puisse se former en dehors de l'école, pour ceux qui n'ont pas l'esprit scolaire. Lorsque cette motivation s'amenuise, les stratégies formatives classiques reprennent l'avantage.

Ce qui nous ramène au numérique et à l’enseignement qu'on pourrait en proposer pour que, contrairement à la voiture et à la télévision, il soit principalement un vecteur de libération et non d'aliénation. Curieux de voir quelle réponse sortira du comité de rédaction des nouveaux programmes.

Posté(e)

Donc, si j'ai bien tout suivi (ce qui n'est pas sûr, vu mon grand âge), la motivation joue un rôle dans cette histoire.... Sans blague ! Il est clair que, savoir se servir d'une voiture ou programmer un lave-vaisselle pour qu'il fonctionne la nuit, c'est bien plus parlant au commun des mortels que de résoudre des équations du second degré, complètement sorties d'un quelconque contexte. Mais bon, il faut bien passer par les équations du second degré si on veut devenir toubib et donc suivre une filière scientifique, la motivation peut alors être détournée..... J'ai moi-même dû me remettre aux maths quand j'ai passé le concours d'instit, malgré l'horreur que ça m'inspirait.... Mais j'étais vraiment motivée, à l'époque (soupirs...) par la perspective de devenir prof.... Bon, j'étais jeune et naïve à l'époque, mais là n'est pas la question.....

Alors, pour tenter une réponse à la question suivante "pourquoi les Français se débrouillent en résolution de problèmes et sont par ailleurs mauvais en maths", on peut essayer de chercher, d'une part, dans un consumérisme effréné, mais sûrement aussi du côté du langage, du vocabulaire, choses si importantes dans la construction de la pensée et donc de l'abstrait...... Quand on n'a pas les mots, on ne peut pas exprimer sa pensée et encore moins la structurer. Comment alors envisager de bons résultats dans les matières scientifiques ????

Quant à la réponse à la question pourquoi dans les pays en voie de développement, les résultats ne sont pas bons même si dans ce genre de pays, on est bien obligé de jouer du côté de la débrouille ne serait-ce que pour survivre, elle est pourtant simple : pas d'école dans certains coins, ou pas d'oblligation scolaire, ou pas de profs formés, ou 80 élèves dans des classes minuscules sans matériel, ça me semble évident, en France, l'Ecole est obligatoire jusqu'à 16 ans, un minimum de choses y sont apprises....

Mon point de vue : il est vraiment temps de mettre le paquet sur la lecture tout au long du cycle 2, et donc sur le vocabulaire, laisser la grammaire et la syntaxe au cycle 3. Langage et pensée sont intrinsèquement liés.......

Posté(e)

Vous avez une heure.

Pitié, pas les problèmes avec les trains :ninja: .

Tu exagères. Celui-ci relève du calcul mental, en vingt secondes chrono. Les "problèmes de trains", ou "de robinets" de notre (de mon ?) enfance étaient d'une autre trempe !

Pourquoi, tu dates d'avant 1950 ? :devil:

Ces deux problèmes ont été donnés au Certificat d'Etude de cette année-là.

Les 20 secondes chrono sont passées et tu n'as toujours pas donné la solution !

Posté(e)

Pourquoi, tu dates d'avant 1950 ? :devil:

Non, mais ma scolarité a commencé avant 68, j'en ai peur..

Les 20 secondes chrono sont passées et tu n'as toujours pas donné la solution !

Tu rigoles ? Des conversions de km en minutes, avec une vitesse constante de 60 km/h, ça ne nécessite même pas d'opération !

À 9h15, le TM avait donc parcouru 45 km. À partir de là, sa vitesse vaut 2/3 de celle de l'express. Ils se croisent donc aux 2/5 des 110 km restants, soit 44 km ; donc au total à 89 km de Paris, et autant de minutes, soit à 9h59.

Voilà : 37 s chrono (vraiment), et seulement parce que je ferais une dactylo déplorable...

Posté(e)

Bon, je n'ai pas la correction ...

Mais pour avoir passé son certif en 1950, il faut être né avant guerre...

Si tu as passé le certif, c'était après 1968, non ?

Posté(e)

Bon, je n'ai pas la correction ...

Est-ce vraiment utile ?

Si tu as passé le certif, c'était après 1968, non ?

Pas exactement. Il me semble que la règle du jeu avait changé au cours de mon CM2. On m'avait fait passer un "examen d'entrée en sixième", alors qu'on m'avait expliqué au cours de l'année qu'il faudrait que je passe le certif, qui en tenait lieu (la laïque n'acceptant pas si facilement même les bons élèves des bons pères...). Ca devait être en 71-72.

Posté(e)

Donc, si j'ai bien tout suivi (ce qui n'est pas sûr, vu mon grand âge), la motivation joue un rôle dans cette histoire.... Sans blague ! Il est clair que, savoir se servir d'une voiture ou programmer un lave-vaisselle pour qu'il fonctionne la nuit, c'est bien plus parlant au commun des mortels que de résoudre des équations du second degré, complètement sorties d'un quelconque contexte. Mais bon, il faut bien passer par les équations du second degré si on veut devenir toubib et donc suivre une filière scientifique, la motivation peut alors être détournée..... J'ai moi-même dû me remettre aux maths quand j'ai passé le concours d'instit, malgré l'horreur que ça m'inspirait.... Mais j'étais vraiment motivée, à l'époque (soupirs...) par la perspective de devenir prof.... Bon, j'étais jeune et naïve à l'époque, mais là n'est pas la question.....

Alors, pour tenter une réponse à la question suivante "pourquoi les Français se débrouillent en résolution de problèmes et sont par ailleurs mauvais en maths", on peut essayer de chercher, d'une part, dans un consumérisme effréné, mais sûrement aussi du côté du langage, du vocabulaire, choses si importantes dans la construction de la pensée et donc de l'abstrait...... Quand on n'a pas les mots, on ne peut pas exprimer sa pensée et encore moins la structurer. Comment alors envisager de bons résultats dans les matières scientifiques ????

Si c'était la raison, ils seraient tout aussi mauvais dans la résolution des problèmes de la vie quotidienne, je ne vois pas bien en quoi cela demande moins de vocabulaire... En quoi faire une division demande plus de vocabulaire que résoudre un problème ? En quoi faire une division demande plus de structuration que résoudre un problème ?

Quant à la réponse à la question pourquoi dans les pays en voie de développement, les résultats ne sont pas bons même si dans ce genre de pays, on est bien obligé de jouer du côté de la débrouille ne serait-ce que pour survivre, elle est pourtant simple : pas d'école dans certains coins, ou pas d'oblligation scolaire, ou pas de profs formés, ou 80 élèves dans des classes minuscules sans matériel, ça me semble évident, en France, l'Ecole est obligatoire jusqu'à 16 ans, un minimum de choses y sont apprises....

Mais à part ça, le système éducatif n'a aucune influence sur les résultats de cette étude...

Mon point de vue : il est vraiment temps de mettre le paquet sur la lecture tout au long du cycle 2, et donc sur le vocabulaire, laisser la grammaire et la syntaxe au cycle 3. Langage et pensée sont intrinsèquement liés.......

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