orime Posté(e) 27 novembre 2013 Posté(e) 27 novembre 2013 Au SNU aussi, ils ont relevé l'anomalie. RAS !
auléric Posté(e) 27 novembre 2013 Posté(e) 27 novembre 2013 dajta , j'ai lu un lien http://www.se-unsa.org/IMG/pdf/Lettre_Ouverte_Direction_131125-2.pdf de ton syndicat appelant de ses voeux les epep ... dis-moi que ce n'est pas le cas! çà serait grave çà aussi! le projet tel qu'il était annoncé c'était remettre l'école dans les mains des communes/intercom qui auraient eu la majorité dans les CA , avec un quota supérieur aux enseignants (non plus un enseignant par classe mais 4 représentants) et parents réunis (idem), et un directeur désigné qui pouvait ne plus être un enseignant ( et donc très bien être un gestionnaire mairie! ) , sans compter le regroupement en structure d'au moins 13 classes avec regroupement des petites écoles qui dépendraient du même CA . si tu rajoutes çà à la réforme des rythmes où le périscolaire mairie a déjà tendance à devenir prioritaire sur le scolaire j'ai très peur si nos écoles sont gérées sous ce statut
nola Posté(e) 27 novembre 2013 Posté(e) 27 novembre 2013 Toute l'architecture de la refondation prépare le transfert du primaire, y compris les enseignants, aux collectivités locales, sans doute les communautés de communes. Les programmes et l'inspection pouvant, comme en Angleterre, rester de la compétence directe du MEN. Si ça ne se fait pas sur ce quinquennat là, ce sera le suivant.
auléric Posté(e) 27 novembre 2013 Posté(e) 27 novembre 2013 je sais bien nola , mais je trouverais fort que la demande vienne de nos représentants . Autant monter tout seul à l’échafaud! et une fois qu'on accepte cet aspect, comment lutter contre d'autres dégradations de nos conditions de travail .
montagny Posté(e) 28 novembre 2013 Posté(e) 28 novembre 2013 Bien sûr que la structure de l'école primaire doit changer et elle va changer. Oui pour un meilleur fonctionnement elle doit devenir une entité juridique avec un directeur à qui on donne les moyens de fonctionner. Ce problème est le même que les rythmes scolaires : on est les seuls en Europe à avoir un tel dispositif disparate d'écoles sans identité et sans réel directeur capable de prendre des décisions. 1
ColdTurkey Posté(e) 30 novembre 2013 Posté(e) 30 novembre 2013 Bien sûr que la structure de l'école primaire doit changer et elle va changer. Oui pour un meilleur fonctionnement elle doit devenir une entité juridique avec un directeur à qui on donne les moyens de fonctionner. Ce problème est le même que les rythmes scolaires : on est les seuls en Europe à avoir un tel dispositif disparate d'écoles sans identité et sans réel directeur capable de prendre des décisions. Effectivement, nous retombons sur le même problème et sur la même erreur d'analyse. Le fait d'avoir des directeurs capables de prendre des décisions à l'échelon local n'améliore pas le fonctionnement des écoles. Il en est de même pour l'autonomie des universités qui n'a en rien amélioré leur fonctionnement. Le problème n'est donc pas de savoir à quel échelon les écoles sont dirigées mais comment elles sont dirigées et avec quels moyens réels. Le problème français devient de plus en plus caricatural et la réforme des rythmes scolaires ajoute une nouvelle couche à cette caricature. L'état prend une décision sans en assumer les conséquences : organiser des activités périscolaires sans en assumer le coût tant financier qu'humain; le tout fait par un ministère qui ne doit pas s'occuper de ce temps précis!. cela rappelle furieusement le plan informatique qui avait oublié de financer le matériel (et d'organiser la formation). Au final, notre pays a pris un retard considérable au niveau de l'informatique sur nos voisins car en plus, non satisfait de faire n'importe quoi, l'état fait comme si tout avait été fait correctement. Donc la structure de l'école ne doit changer que si ce qui est fait donne des moyens supplémentaires aux écoles et permet réellement d'améliorer le fonctionnement de l'école. Mettre un patron dans chaque école n'apporte absolument pas cette garantie,
Polythene Pam Posté(e) 30 novembre 2013 Posté(e) 30 novembre 2013 Décidément, cette peur de voir le dirlo transformé en sous IEN est sidérante.... Comment améliorer le fonctionnement de l'école si on ne s'occupe pas de la direction ? Moi aussi j' ai connu des dirlos pénibles.... Mais j'ai surtout connu des collègues pénibles .... La konneriz, hélas, ne sera pas éradiquée demain, en attendant, le pi!ote mis dans l'avion pour piloter n'a les moyens de rien : toutes les responsabilités de la Terre et aucune marge de manoeuvre. La France est le seul pays développé qui ne reconnait pas d'existence juridique à l'école primaire et le problème vient de là : nous sommes pieds et poingts liés, non seulement face à l'institution, mais aussi et surtout face aux communes, ce qui est une explication du bordel au sujet de cette réforme des rythmes. En termes élégants,on nous marche allègrement sur la gueule parce que notre parole n'a aucune valeur : envers l'institution, c'est toujours l'IEN qui a le dernier mot, et en terme de gestion, les communes ont tous les pouvoirs. Et nous, nous sommes entre les 2..... 1
nola Posté(e) 30 novembre 2013 Posté(e) 30 novembre 2013 C'est un faux problème et l'exemple de l'autonomie des universités le prouve.
abel27 Posté(e) 30 novembre 2013 Posté(e) 30 novembre 2013 Décidément, cette peur de voir le dirlo transformé en sous IEN est sidérante.... Comment améliorer le fonctionnement de l'école si on ne s'occupe pas de la direction ? Moi aussi j' ai connu des dirlos pénibles.... Mais j'ai surtout connu des collègues pénibles .... La konneriz, hélas, ne sera pas éradiquée demain, en attendant, le pi!ote mis dans l'avion pour piloter n'a les moyens de rien : toutes les responsabilités de la Terre et aucune marge de manoeuvre. La France est le seul pays développé qui ne reconnait pas d'existence juridique à l'école primaire et le problème vient de là : nous sommes pieds et poingts liés, non seulement face à l'institution, mais aussi et surtout face aux communes, ce qui est une explication du bordel au sujet de cette réforme des rythmes. En termes élégants,on nous marche allègrement sur la gueule parce que notre parole n'a aucune valeur : envers l'institution, c'est toujours l'IEN qui a le dernier mot, et en terme de gestion, les communes ont tous les pouvoirs. Et nous, nous sommes entre les 2..... Ce n'est pas le fait d'être chef des collègues qui fera que tu auras plus de poids face aux communes ou à l'ien...
ColdTurkey Posté(e) 30 novembre 2013 Posté(e) 30 novembre 2013 Polytheme Pam, crois-tu réellement que lorsque le directeur sera "patron" de l'école, il aura un poids supplémentaire auprès des collectivités? Ce sera d'ailleurs un poids d'autant plus fragile si le choix est effectué par ces mêmes collectivités. Je ne pense pas que ce soit le bon chemin. Concernant la réforme des rythmes, directeur ou pas, le ministère a décidé, les IEN ont accepté et sont les rouages. A la place, ce serait des directeurs, ce serait la même chose. Je ne suis pas certain que les directeurs aient beaucoup à gagner. D'autant plus que nous avons des structures souvent très petites. Et l'idée d'avoir des "super" directeurs gérant différentes écoles me paraît guère plus productive. Le problème n'est pas là.
montagny Posté(e) 30 novembre 2013 Posté(e) 30 novembre 2013 Le problème est peut être budgétaire mais il est surtout au niveau des moyens mis en œuvre pour diriger animer l'école. Le modèle en place ne fonctionne pas bien, les rythmes ne sont pas bons et les moyens mis en place pas à la hauteur. Le ministre a commencé par les rythmes, avec un certain amateurisme il est vrai mais bon faut bien commencer par un bout. Première constatation, il faut redonner des cadres sur des heures qui ne concerne plus l'école d'où une approche du directeur qui évolue (voir les fiches de négociations du ministère) : fiche métier, relations avec les partenaires, accès à un grade supérieur plus facilement...tout ceci va déboucher sur un statut du directeur sans lui donner le nom mais le principal est là, le directeur aura plus de moyens pour gérer le temps éducatif et plus seulement le temps scolaire ; ce qui devrait redonner du pouvoir à la voix des enseignants. Pour les petites structures, elles vont disparaître à moyen terme car elles sont coûteuses tout simplement ; par chez moi, il faut voir les communauté de communes qui achètent des terrains pour des projets nommés éducatifs : c'est bizarre il y a des projets d'école dans des chefs lieu de canton avec 15 classes alors qu'actuellement il n'y en a que 6...mais si on ajoute les classes des 5 communes de la communauté et bien on arrive au bon compte... A force de dire non à tout, les syndicats se retrouveront avec une école primaire sous le chapeau du collège et là on rigolera moins.
nola Posté(e) 30 novembre 2013 Posté(e) 30 novembre 2013 A force de dire non à tout, les syndicats se retrouveront avec une école primaire sous le chapeau du collège et là on rigolera moins. Je ne suis pas sûr que ce soit une régression par rapport à l'infantilisation des personnels qui tient lieu de mode de gestion dans le 1er degré. Malheureusement, ça ne se fera sans doute pas.
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