pimpompoum Posté(e) 26 novembre 2013 Posté(e) 26 novembre 2013 Bonjour à tous, Après avoir réussi mon M1 avec 16 de moyenne et été admissible au concours, je suis, depuis la rentrée, Master2 contractuelle avec une classe de CE2 tous les vendredis. Ou devrais-je dire « était », puisque je ne suis plus que « contractuelle ». J’ai très vite déchanté et mon premier constat est que je regrette de n’avoir pu exercer en responsabilité l’année dernière pour ne pas perdre tout ce temps et cette énergie (les stages d’observation et de pratique accompagnée en M1–pratique accompagnée, comprendre : deux séances en une semaine, sans aucun accompagnement autre que la présence de la prof qui corrige des copies au fond de la classe, et cours à foison pour apprendre à faire… une fiche de prep et un cahier journal- ne permettent pas de se rendre compte de ce qu’est l’exercice du métier). J’ai pourtant eu une chance immense : affectée dans une école à 5 minutes de chez moi, dans un quartier très favorisé, avec une titulaire dispo, sympa, et des « collègues » sympas (des conditions loin d’être aussi idéales pour beaucoup, j’en ai conscience). Mais dès le début, j’ai senti que quelque chose clochait. Toute la journée, je m’ennuyais de plus en plus profondément en cours. Et en parallèle, je passais mes soirées et mes week-ends à préparer ma classe du vendredi. Ratio : 100% souffrance, 0% plaisir. Pas un moment, je ne me suis sentie à ma place. Le peu de temps libre qui me restait, je le passais à craquer (comprenez pleurer, ne plus dormir, faire des crises de nerfs, etc.) Parce que malgré tout, je voulais bien faire, et ne pas abandonner. Mais le stress et la fatigue devenaient ingérables. Bien sûr, cette année serait difficile, on nous avait prévenus, et je n’étais pas la seule à avoir des doutes sur mon choix de carrière. Mais là où les autres arrivaient à continuer en se disant « on verra bien », « je n’ai quand même pas fait tout ça pour rien », ou à se rassurer en pensant aux « avantages » que leur apporterait tout de même la profession, je n’y arrivais pas du tout. Petit à petit, la conviction que je n’étais pas faite pour ce métier s’est installée comme une évidence. J’ai compris que cette voie serait pour moi un calvaire. J’ai découvert que l’organisation, la rapidité, la vigilance constante dont il faut faire preuve, l’aspect « dévorant » du métier, étaient incompatibles avec mon perfectionnisme, et le fait d’être isolée toute la journée avec des enfants, de n’avoir avec des collègues que des discussions qui tournent autour du travail et des enfants, d’évoluer dans cette sorte de « monde parallèle » isolé de tout qu’est une école, incompatible avec ma personnalité générale. J’ai commencé à être épuisée psychologiquement et physiquement, sans jamais arriver à dérocher pour récupérer. Je m’étais posée des questions en amont, l’année dernière, mais je ne pouvais pas réaliser à quel point cela serait une souffrance avant de l’avoir expérimentée. Après des semaines de réflexion et d’hésitation, j’ai donc décidé de regarder la réalité en face (=je n’ai absolument pas envie de faire ce métier) et d’arrêter le M2 et le concours, mais de continuer avec la classe pour avoir cette sécurité financière en attendant de trouver une autre orientation ou un autre job. Je continue aussi par souci d’aller au moins au bout d’une chose, et, je dois l’admettre, par lâcheté/peur d’être mal vue en tant que démissionnaire auprès de ma titulaire, des collègues et des parents, que je risque de recroiser dans ma ville. Ce n’est pas pour autant que je ne m’investis plus dans ma préparation de classe, bien au contraire. Justement, j’écris ici car je pensais pouvoir tenir en ne faisant plus que ma classe du vendredi, mais même ainsi, mon mal-être grandit de plus en plus. Je suis actuellement en semaine de stage, nous sommes mardi soir, et l’idée d’y retourner jeudi me tord le ventre. Je supporte de moins en moins les élèves, passe de plus en plus de temps à crier en classe, à me sentir dépassée, et c’est chaque jour pire. J’ai eu trois inspections et seulement la première s’est bien passée. Selon les deux autres, piochez : je « m’investis trop pour trop peu de résultat », je dois en faire plus mais en me ménageant davantage, ma leçon n’a tout bonnement servi à rien, j’ai un problème si je passe des heures sur une fiche de prep (…mais elles sont incomplètes), je fais des leçons des années 30 (à 30 ans, c’est épatant !), j’ai un niveau de langue trop peu soutenu (j’ai eu droit, noir sur blanc, à « on ne peut pas se permettre de dire « je ne sais pas à qui c’est, celui-là » face à ses élèves, (je cherchais à savoir à qui était un classeur qui traînait), vous vous devez d’avoir un niveau de langue exigeant et vous rompez le contrat de confiance entre vous et votre classe » sur mon rapport de visite-conseil.... ) etc. Etre évaluée négativement (+remarques désobligeantes) sur UNE heure de cours (dont une inspection qui a été « surprise »), en ayant eu une classe 8 fois en tout et pour tout, en n’ayant eu aucun formateur sur place et en montrant que je me décarcasse, je trouve ça tout simplement incompréhensible. Ces deux dernières inspections ont porté le coup fatal à ma motivation déjà ténue, et cet après-midi, j’ai dû me cacher face au tableau pour m’empêcher de pleurer en plein milieu d’une leçon, pour aller ensuite m’enfermer aux toilettes. Je perds pied dans la classe, je commence à « détester » mes élèves, en tout cas je les supporte de moins en moins. Je suis dépassée par tout et n’aime pas du tout ce que le métier me fait devenir. Je crois qu’encore un seul « on souligne la date en bleu ou en rouge ? » va me faire exploser la tête... Quand je suis en service de cour, je regarde la grille et m’imagine que je m’échappe en courant pour ne jamais revenir. Le pire, c’est que ça arrive de plus en plus souvent in situ… en pleine classe. Alors, si comme certains étudiants j’avais des difficultés de communication avec ma titulaire, et/ou un long temps de trajet, et/ou une classe difficile, je mettrais mon mal-être sur le compte de ces paramètres… Mais étant donné que ce n’est pas le cas, je sais que c’est le métier (et au-delà, le milieu général) pour lequel j’ai ce rejet de plus en plus marqué. J’écris ici parce que je ne connais qu’une personne dans la même situation (ayant arrêté le M2 mais continuant la classe pour raison financière, mais qui a de plus, elle, une titulaire quasi absente) et qu’à ce niveau je me sens seule, très seule. J’ai osé en parler aux deux inspecteurs m’ayant visitée et j’ai eu deux fois la même réponse (extrêmement constructive) : « un enseignant qui ne se remet pas en question est un mauvais enseignant ! vous avez raison de douter ! ». Super ! J’ai raison ! Dialogue stérile, et en attendant la situation continue à se dégrader. Et j’ai de moins en moins d’énergie pour préparer mes cours. J’aimerais savoir si quelqu’un ici se reconnaît afin de pouvoir nous soutenir, échanger, voire nous aider dans la préparation de classe afin de rendre cette année moins pénible. A l’heure d’aujourd’hui je ne suis pas sûre de « tenir » toute l’année, mais je vais faire mon max. Mais, j’aimerais vraiment savoir… suis-je la seule dingo à décider de ne pas faire ce métier en étant allée aussi (ou aussi peu ?) loin dans la formation ?? Désolée pour le roman… je n’ai pas trouvé de post similaire sur le forum, alors je vous ai offert la version (quasi) intégrale Si par chance, quelqu'un se reconnaissait un peu... Bien bonne soirée Lou.
sabt Posté(e) 26 novembre 2013 Posté(e) 26 novembre 2013 Je ne vais peut-être pas t'aider mais en te lisant je me suis demandé pourquoi tu continues ? Tu as l'air de clairement te dire que tu ne veux pas faire ce métier, et si il te rend mal à ce point pourquoi aller jusqu'au craquage ? Tu es peut être dans une situation financière qui ne te permet pas de lâcher cette journée du vendredi mais je ne comprends pas comment on est contractuelle pour un seul jour ? Avec quel salaire ? Parce que si c'est au prorata des heures à ta place je chercherai un petit boulot qui me permettent de me refaire une santé et de réfléchir à ce que tu peux faire.... Il me semble que ta santé passe avant tout autre considération... C'est un métier envahissant, usant alors si tu ne l'aimes pas un tout petit peu ne t'enfermes pas là dedans !
Maïs Posté(e) 26 novembre 2013 Posté(e) 26 novembre 2013 Il y avait une fille lorsque j'étais à l'école normale (oui, je sais , ça date un peu ) qui comme toi , s'est rendue compte lors de son stage de 3 mois en responsabilité (il avait lieu la 2ème et dernière année de la formation en ce temps là) qu'elle n'était pas du tout faite pour ce métier .Elle a arrêté à la fin de son stage .Nos profs de l'école normale nous avaient dit qu'il pouvait arriver qu'en cours de formation, certains d'entre nous découvrent que ce n'était pas ce qu'ils voulaient faire et qu'ils nous aideraient à nous sortir de là, si ça arrivait .. C'est un métier difficile et si tu le pratiques sans en avoir envie , ce n'est juste ni pour toi, ni pour tes futurs élèves.. C'est vrai que les premières années ne sont pas faciles mais lorsque je te lis , je sens que ton mal être va au delà, , je ne trouve pas lâche du tout de reconnaître qu'on n'est pas fait pour être enseignant, il y a sûrement autre chose pour toi , une autre voie qui t'attend..Je te souhaite plein de courage..
Sybilline Posté(e) 26 novembre 2013 Posté(e) 26 novembre 2013 Bonne chance pour ta reconversion, et oui, il y a une vie après l'EN !
natoo Posté(e) 26 novembre 2013 Posté(e) 26 novembre 2013 Tu as réfléchis, pesé, et visiblement décidé. Change de voie, et éclate toi dans ton futur métier. Exercer un boulot qui nous plait est gage d'épanouissement. Nous aussi des fois on en a marre du métier, mais on doit bien reconnaître que la majorité du temps on s'éclate à l'école avec nos élèves.
fleurdecorail Posté(e) 26 novembre 2013 Posté(e) 26 novembre 2013 Je suis complètement d'accord avec ce qui t'a été dit ici. N'hésite pas à sauter le pas et à tout lâcher rapidement : tu ne dois pas t' infliger un tel calvaire ! Et comme les enfants de cet âge sont des éponges, ils ne vont pas t'aider, au contraire ! Et il vont ressentir en partie ton calvaire aussi... Rien ne t'oblige à finir l'année : l'EN trouvera bien quelqu'un pour te remplacer. Seul le côté financier peut être un frein, mais comme dit précédemment, tu peux trouver ailleurs, puisque tu n'es payée qu'une journée... Le courage, aujourd'hui n'est pas de rester et de finir la mission à tout prix... c'est de partir... Bonne continuation ! Fdc
vixine Posté(e) 26 novembre 2013 Posté(e) 26 novembre 2013 Les M2 font un tiers temps (une journée par semaine + stages) payés 50 %. Mais plutôt que d'être mal à ce point, je te conseillerai aussi de mettre un terme à cela et de prendre un job alimentaire le temps de réfléchir à la suite.
Dramstein Posté(e) 26 novembre 2013 Posté(e) 26 novembre 2013 J’ai eu trois inspections et seulement la première s’est bien passée. Selon les deux autres, piochez : je « m’investis trop pour trop peu de résultat », je dois en faire plus mais en me ménageant davantage, ma leçon n’a tout bonnement servi à rien, j’ai un problème si je passe des heures sur une fiche de prep (…mais elles sont incomplètes), je fais des leçons des années 30 (à 30 ans, c’est épatant !), j’ai un niveau de langue trop peu soutenu (j’ai eu droit, noir sur blanc, à « on ne peut pas se permettre de dire « je ne sais pas à qui c’est, celui-là » face à ses élèves, (je cherchais à savoir à qui était un classeur qui traînait), vous vous devez d’avoir un niveau de langue exigeant et vous rompez le contrat de confiance entre vous et votre classe » sur mon rapport de visite-conseil.... ) etc. Etre évaluée négativement (+remarques désobligeantes) sur UNE heure de cours (dont une inspection qui a été « surprise »), en ayant eu une classe 8 fois en tout et pour tout, en n’ayant eu aucun formateur sur place et en montrant que je me décarcasse, je trouve ça tout simplement incompréhensible. Ces deux dernières inspections ont porté le coup fatal à ma motivation déjà ténue, et cet après-midi, j’ai dû me cacher face au tableau pour m’empêcher de pleurer en plein milieu d’une leçon, pour aller ensuite m’enfermer aux toilettes. je connais les stages en M2 (dans le secondaire)...style, il faut être irréprochable, plus pro qu'un prof, avec un formateur de l'EN bien dans le moule IUFM qui te défonce...lorsqu'on a connu les LC, on se marre.
Invité Posté(e) 27 novembre 2013 Posté(e) 27 novembre 2013 J’ai eu trois inspections et seulement la première s’est bien passée. Selon les deux autres, piochez : je « m’investis trop pour trop peu de résultat », je dois en faire plus mais en me ménageant davantage, ma leçon n’a tout bonnement servi à rien, j’ai un problème si je passe des heures sur une fiche de prep (…mais elles sont incomplètes), je fais des leçons des années 30 (à 30 ans, c’est épatant !), j’ai un niveau de langue trop peu soutenu (j’ai eu droit, noir sur blanc, à « on ne peut pas se permettre de dire « je ne sais pas à qui c’est, celui-là » face à ses élèves, (je cherchais à savoir à qui était un classeur qui traînait), vous vous devez d’avoir un niveau de langue exigeant et vous rompez le contrat de confiance entre vous et votre classe » sur mon rapport de visite-conseil.... ) etc. Etre évaluée négativement (+remarques désobligeantes) sur UNE heure de cours (dont une inspection qui a été « surprise »), en ayant eu une classe 8 fois en tout et pour tout, en n’ayant eu aucun formateur sur place et en montrant que je me décarcasse, je trouve ça tout simplement incompréhensible. Ces deux dernières inspections ont porté le coup fatal à ma motivation déjà ténue, et cet après-midi, j’ai dû me cacher face au tableau pour m’empêcher de pleurer en plein milieu d’une leçon, pour aller ensuite m’enfermer aux toilettes. je connais les stages en M2 (dans le secondaire)...style, il faut être irréprochable, plus pro qu'un prof, avec un formateur de l'EN bien dans le moule IUFM qui te défonce...lorsqu'on a connu les LC, on se marre. J'adore lire ce genre de remarques de bon matin. C'est facile de caser tous les formateurs "dans le même moule" . Personnellement, je suis tutrice d'une demoiselle M2 contractuelle et je ne me lève pas le matin en me disant : "Comment vais-je bien pouvoir l'humilier et la faire se sentir plus bas que terre ? Quelles remarques immondes vais-je bien pouvoir inventer pour qu'elle vienne à l'école à reculons ?" Le mot d'ordre chez les formateurs (en tout cas dans mon coin - je vis certainement dans le monde des bisounours ) est BIENVEILLANCE. L'entretien aborde énormément le positif et je cible AVEC la collègue, les points à renforcer (2 ou 3 objectifs facilement atteignables). J'arrête le déviage. Je ne comprends pas une chose : qui vient "t'inspecter" ? Dans ta circonscription : as-tu un tuteur qui te suit ? Lui as-tu déjà parlé franchement de ton mal-être ? Ensuite, en effet, mieux vaut se rendre compte maintenant que ce métier ne nous convient pas. Nous avons le droit une fois confronté à la "réalité", de redescendre de notre nuage de "représentations". Je dis cela sans aucune animosité ou sans dire que c'est idiot d'avoir des représentations : je fais partie de celles qui sont tombées de bien haut une fois sur le terrain. Pour finir, il faudra se renseigner parce que le contrat étant signé, comment ne pas aller au bout ? Avez-vous le droit de l'interrompre en cours de route ?
Dramstein Posté(e) 27 novembre 2013 Posté(e) 27 novembre 2013 je parle de ce que j'ai vécu, d'un ressenti en relation avec le sujet de ce post Ton corporatisme est déplacé ici. Surtout que je parle de la personne qui m'a inspecté, pas de mon tuteur. Mon tuteur...c'est amusant parce que j'avais mis dans ma séance, des choses que j'avais vu dans ses cours et ma formatice m'a juste cassé la-dessus aussi (juste pour souligner la cohérence de l'analyse des gens qui nous visitent) J'ai connu aussi la bienveillance, car on m'a proposé de refaire un stage, d'arranger le coup pour valider le master2, puisque j'avais eu le concours. Mais ce n'est pas le sujet...
bichoo Posté(e) 29 novembre 2013 Posté(e) 29 novembre 2013 (modifié) Bonjour, je suis un peu dans le même cas que toi! T'inquiète, tu n'es pas la seule!!!!!Je suis aussi contractuelle en M2 et je ne fais qu'une journée par semaine et ça me demande trop de boulot! J'en ai marre de ce métier! Je n'éprouve ni du plaisir à préparer et à faire la classe, limite ça me saoule, je préfèrerais être chez moi. A chaque fois, je suis contente que la journée soit finie. J'avais ressenti que ce métier n'était pas pour moi en Licence, mais comme je ne voyais pas quel autre métier je pourrais faire qui soit bien payé pour les études que j'ai faite ( et là je réfléchis et je ne vois toujours pas!) et en plus j'avais la pression sociale des proches qui me disaient " Mais non tu vas voir, au début c'est dur,mais après ça va aller, tu vas voir tu vas aimer le métier c'est parce que tu n'as jamais exercé, et puis tu vas faire quoi d'autre? " donc j'ai continué dans cette voix en essayant de me remotiver chaque jour.... et en fait, en exerçant 1 fois/semaine ben je m'aperçois vraiment que j'avais raison, ce n'est pas fait pour moi! Pendant ces 2 semaines j'étais en stage en responsabilité en maternelle. Avec la titulaire, on avait préparé ensemble. Du coup, j'allais en classe plus légère car tous les ateliers étaient préparés et je commençais à me dire que la maternelle ce n'était pas si mal que ça. Hier, j'ai été inspecté par un prof: résultat: à part les rituels tout est négatif!! : les consignes ça va pas, mes apprentissages non plus, le temps d'accueil non plus!!fffffffffffffffffffff! en gros rien! Et là je me suis dit: " MAIS qu'est ce que je fous là???????" Là j'en ai vraiment ras le bol! Les préparations qui me prennent tout mon temps auquel on est pas payé + les temps de classe ou je m'ennuies..eh ben je pense de plus en plus à m'orienter! moi ce n'est pas spécialement les élèves qui m'énervent c'est surtout la préparation que ça demande, mais quoi des fois comme je suis fatiguée ils m'insupportent! Je suis dejà une stressée de la vie, alors je n'ai pas envie d'avoir un boulot où je me prends la tête où il faut respecter les programmes à la lettre et faire tout comme il faut sinon ça va pas! Moi j'envie de rentrer chez moi le soir, me poser et avoir une vie privée, ce qui ne semble pas le cas dans ce métier surtout les premières années (même si c'est 3/5 ans je trouve ça long d'être plongé autant d'années dans le travail tous les soirs en rentrant) Quand j'entends des profs qui disent qu'ils changent leurs préparations tous les ans car ils ne veulent pas faire la même chose! ben je me dis qu'ils sont fous/accros de ce métier!!! jamais je ne ferais ça! ok pour améliorer mais pas pour tout refaire!! Je vais tenter le concours en Avril que je n'ai toujours rien préparé + finir mon M2 pour avoir quand même un master (ça serait dommage d'abandonner à quelques mois) .Mais si j'ai les 2, en septembre, soit je demande un poste de remplacement court pour éviter à avoir à faire des progressions, des projets, et même des fiches de prep' (ben oui quand on est prévenu 30 min avant le début de l'heure de classe et qu'il faut aller à perpette.... ben on ne peut rien préparer!) en gros je recherche le statut où je peux avoir le moins de boulot possible. Ou soit je vais demander une mise en disponibilité pour convenance personnelle, comme ça, j'aurais le temps de me retrouver un boulot et puis vraiment si je trouve rien, j'ai ce métier là sous la main! Par contre je ne sais pas si on peut demander une mise en disponibilité directement après avoir obtenu le concours? Est ce que vous savez par hasard? Voilà, en tout cas tu n'es pas la seule dingo à décider de ne pas faire ce métier en étant allée aussi loin dans la formation! rassure toi! Modifié 29 novembre 2013 par bichoo
prune2007 Posté(e) 30 novembre 2013 Posté(e) 30 novembre 2013 Je n'ai pas eu à réfléchir longtemps quand j'ai bossé en entreprise en marketing pour comprendre que ce n'était pas fait pour moi. Mes parents avaient pourtant largement "investi" dans mes études. Mais j'ai l'impression que c'est plus simple de se dire qu'on n'est pas fait pour être commercial qu'instit'... comme une sorte de honte de ne pas aimer travailler avec les enfants. Bon courage pour la reconversion, il y a plein d'autres métiers qui valent le coup/coût
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant