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Le pognon!


sosso82

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je suis d'accord avec Affable, la vie n'est pas toujours simple et l'on a pas toujours le choix... Pour ma part j'ai loupé le concours en 96, j'étais PE1 enceinte et mon mari n'avait pas une situation éco facile la vie a fait que notre couple a sombré même si maintenant on s'entends toujours très bien... J'ai galéré pendant 2 ans et ça je ne l'ai pas choisi puis j'ai trouvé un boulot et puis qq mois après j'ai rencontré un autre homme que j'ai épousé (par la suite). En 2001 , j'ai eu une petite fille née avec une grave malformation cardiaque, épreuve que je ne souhaite à personne et j'ai pris un congé parental qui s'est éternisé et l'an dernier j'ai retenté le concours (loupé encore) et pourtant crois moi j'ai bossé jusqu'à 7 heures par jour même le week-end . Cette année je bosse à nouveau à mi temps, ma fille rentrant à la maternelle et biensur en préparant à nouveau le concours pour être ce dont je rêve depuis toujours enseignante....

Malheureusement tu vois la vie ne fait pas toujours ce qu'on veut et l'on ne mérite pas toujours ce qu'on vit...

Il faut croire et c'est vrai que certains abusent dans la vie mais c'est pas le cas pour tout le monde... Tout le monde veut toujours ce qu'il y a de mieux pour soi, et les siens...

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Je voulais juste dire Margoton que moi aussi je me suis "bougée" pendant mon emploi d'ae seulement, je ne serai pas la seule à le dire, ce concours est bien difficile...;et que lorsqu'on sort de cet emploi sans rien c'est parfois la faute à pas de chance. <_<

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Bonjour à tous/toutes

Après une bonne nuit, je reviens avec impatience sur ce post pour lire les derniers écrits.

Affable : tu as fait des choix de vie qui te regardent et comme qqun te l'a dit sur ce post arrête de t'excuser, tu n'as pas à justifier tes actions, seulement ds le cadre de cette disscussion je comprend que tu tiennes ton morceau, et pour te répondre, non je n'ai pas encore d'enfants même si je rêve d'en avoir le plus vite possible, mais là tel est MON choix à moi aussi :

J'attend d'être "casée" d'un point de vue professionel si tu veux pour mettre des bb en route. Je ne veux pas (et mon pacsé non plus) faire des gosses alors que pour moi ma situation profess n'est pas encore réglée, me mettre ds un crotte pas possible, et avoir tous les ennuis que ça apporte (financièrement).

Parce que il ne faut pas se voiler la face, être parent et bien SI, ça côute de l'argent (et j'espère que là celles qui sont mamettes ne diront pas le contraire), en dehors de tout le bonheur que l'on peut ressentir évidemment d'être parent.

Mais je crois qu'aujourd'hui il faut faire attention, ds la mesure où en tant que femmes on a les moyens de faire des BB à peu près quand on veut (sauf accidents et le reste). Certains vont dire, qu'il ne faut pas tant cogiter, et que devenir parents ça ne se calcule pas........Mais à ce moment là qu'ils ne viennet p

:D margoton c'est pas pour dire je ne connais pas ton age mais heureusement que j'ai pas attendu que mon mari et moi soyons "casés" professionnellement pour faire nos enfants

car cela ne nous ai pratiquement jamais arrivé d'avoir un travail fixe ensemble depuis 23 ans que nous sommes mariés

lorsque l'un avais du travail la boite de l'autre fermais et là tu vois je suis contractuelle donc pas casée

ce qui n'enpêche que mon ainée est en licence

ma deuxième en terminale européenne

et la dernière qui entame sa 4 ème brillement

donc des pensions pas de bourses de frais de voiture de transport et tout et tout

c'est pas toujours la panacé mais ce que je privilègie ce sont mes enfants :rolleyes:

voilà sinon dit donc je ne serais même pas maman il faudrais sérieusement que j'y pense :D:D

on n'est plus en 1960 ou quand tu avais une place tu étais quasi sur de l'avoir jusqu'à la retraite ce qui était le cas de mes parents.

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Perso, j'ai eu mes enfants quand j'avais un boulot que j'avais souhaité. Je n'ai jamais connu le chômage.

Seulement, un jour, j'ai décidé de "grandir un peu" et de passer de la crèche à l'école.

Et lorsque j'ai eu mon premier enfant, je ne pensais pas qu'un jour j'aurais envie d'évoluer vers autre chose. Et j'en connais qui ont eu leurs enfants après avoir fait de longues études, et ce n'est pas pour cela qu'ils n'ont pas changé de voie un jour. Aujourd'hui, on ne sait pas à 100% ce qu'on aura envie de faire demain.

Alors est-ce parce qu'on a des enfants que l'on doit mettre de côté notre vie professionnelle ? ;)

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Perso, j'ai eu mes enfants quand j'avais un boulot que j'avais souhaité. Je n'ai jamais connu le chômage.

Seulement, un jour, j'ai décidé de "grandir un peu" et de passer de la crèche à l'école.

Et lorsque j'ai eu mon premier enfant, je ne pensais pas qu'un jour j'aurais envie d'évoluer vers autre chose. Et j'en connais qui ont eu leurs enfants après avoir fait de longues études, et ce n'est pas pour cela qu'ils n'ont pas changé de voie un jour. Aujourd'hui, on ne sait pas à 100% ce qu'on aura envie de faire demain.

Alors est-ce parce qu'on a des enfants que l'on doit mettre de côté notre vie professionnelle ? ;)

:o dit donc véro si tu fais des synthèse de ce que je dit on a pas fini :D

remarque c'est une façon de s'entrainer pour le concours :wub: _bl_sh_

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_bl_sh_ _bl_sh_ :P

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Et ce n'est pas parce qu'on a une carrière professionnelle que l'on doit mettre de côté les enfants... :P

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Exact :P ;)

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je me suis battue comme une folle pour avoir un job, et moi aussi  je n'étais pas payée comme j'aurais du l'être, mais attendez là, il faut revoir vos prétentions à tous là : on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre à la fois, hein ?

Avoir un petit salaire c'est déjà bien, et même si on en veut plus, et bien il faut continuer à se lever et à bosser et à être opiniâtre dans la vie !

C'est ça, bossons comme des chiens et rongeons nos os. Tu veux gagner plus ? T'as qu'à bosser 40h au lieu de 35h ! Mais attention, on te les paiera pas comme des heures sup, on te les paiera comme les autres. :P

Bon je caricature mais je pense pas que ce soit en se contentant des miettes qu'on veut bien nous donner qu'on peut avancer dans la vie.

Puisque la question d'avoir ou pas des enfants a été soulevée, j'ai toujours entendu dire par mes aieux qu'un de leur souhait était que leurs enfants aient des vies plus confortables que les leurs. Or j'ai plutôt l'impression qu'on régresse. Le rapport salaire/pouvoir d'achat a baissé (en tout cas dans ma famille... et là je prends pour référence ma mère qui a été instit toute sa vie et qui me disait il y a quelques mois que son pouvoir d'achat n'a jamais cessé de baisser entre ses débuts dans le métier et aujourd'hui alors que parallèlement, avec l'ancienneté, son salaire ne cessait d'augmenter.) Quand au prix des loyers je préfère pas en parler parce que je crois que mon PC n'y survivrait pas. <_<

je suis sûre que la plupart du temps les gens qui se plaignent ne persistent pas asser longtemps ds leur activité et préfèrent se mettre chômeur plutôt que d'être "exploités"....je trouve cela un peu facile

Je trouve ça... plutôt normal. C'est le contraire que je trouve bizarre. Si on peut se sortir d'une situation esclavagiste grâce aux allocations, faudrait vraiment être timbré pour vouloir y rester.

montrer à leur patron qu'ils sont capables de faire mieux

Alors ça c'est le genre de phrase qui me fait bondir. L'expérience que j'ai du travail dans le privé c'est que le patron en veut toujours plus et qu'on a beau se mettre en quatre, non seulement ça n'est jamais assez pour lui (ou elle) mais en plus financièrement ça ne rapporte quasiment rien au salarié... et moralement même pas un merci. En un mot : déshumanisant.

C'est pourquoi, dans ce contexte, la mentalité faisons-en le moins possible ne me choque pas. Et je trouve très triste d'en être arrivée à cette conclusion.

on me ponctionne de quoi payer des gens qui trouvent plus simple de ne rien faire car de ttes façons ils gagnent autant que ceux qui bossent, moi que voulez-vous ça me défrise quoi !!!

C'est grâce à toi en partie que j'ai réussi le concours car sans les assedics je n'aurais pas pu financer mon année de PE1. Sans les assedics j'aurais été contrainte de prendre le premier boulot de m**** venu. Ou, pour le dire autrement : retomber illico dans un système esclavagiste alors que je venais à peine d'en sortir.

Je suis LC et J'ai 99.99% d'être appelée. L'idée que je vais contribuer à aider des personnes à résister à cet esclavagisme (grâce aux allocations, ils pourront refuser les emplois sous payés !) me remplit d'un sentiment, d'abord de gratitude envers la solidarité nationale (que tu déplores), ensuite de joie et de bienveillance envers les gens que ça aidera.

Ce qui me défrise moi, c'est cette mentalité qui consiste à cracher sur les aides sociales en arguant qu'il y a des brebis galeuses au milieu des milliers de gens que ça sauve de l'exploitation inhumaine du marché du travail.

Moi je préfère bosser et garder la tête haute.

Ah ah ! Nous y voilà. Chômeurs, honte sur vous, sales déchets de la société -dvl-w- MOI, MONSIEUR, je travaille !!!!!!!! Je ne profite pas sur système comme ces parasites !!!!!!!!

au moins je ne dois rien à personne

Si, tu dois à tes parents qui t'ont éduqué ce qui t'as sûrement permis de réussir tes études (les enfants de tes voisins n'auront peut-être pas cette chance), tu dois à l'Etat qui finance l'école et te paye ton salaire, tu dois à tous les travailleurs qui avant toi ont payé des impôts... Ah oui, c'est vrai, tu ne dois rien à cette bande de faignants de chômeurs qui profitent du système. C'est sur. Mais quand le gouvernement, avec "l'opinion publique" derrière elle (parce qu'elle lui aura bien lavé le cerveau via la télé), aura supprimé les assedics et que tes enfants seront contraints, pour survivre, d'accepter n'importe quels jobs sous payés avec des conditions de travail qui feront passer celles du XIX siècle pour des vacances, peut-être que tu regretteras l'époque où tu payais des côtisations.

et ma retraite à moi, je me la prépare

C'est bien. J'espère que tu as pensé à placer tes économies dans une boite privée d'assurance-retraite. Ah non, c'est vrai j'ai oublié : l'Etat n'a pas privatisé les retraites. Même que c'est le gouvernement qui le dit. Et si la télé le dit aussi c'est que ça doit être vrai. :rolleyes:

A vous de maîtriser votre destin et de vous élever et d'aller plus haut, c'est pas le rôle de la société

Ouais... Parce que le chômeur c'est qu'un raté qui maîtrise pas son destin et qui est pas foutu de s'élever "plus haut". Plus haut que quoi ? On ne sait pas...

Enfin moi je suis fière de ne plus me faire exploitée et ce qui me fait honte c'est d'avoir acceptée de l'être pendant aussi longtemps (1 an 1/2).

Sans rancune j'espère. Je m'emporte toujours dans ce genre de débat : c'est l'émotion _bl_sh_

Margoton tu parlais peut etre des emplois jeunes dans le public en tout cas j'ai ete emploi jeune pendant 2 ans dans une asso dans le privée (gérée par des benevoles.) Et bien je peux te dire que le tutorat, le droit aux formations et tout le reste, ils s'en foutaient royalement!

Tout ce qui importait c'est que j'étais là pour faire tout le boulot.

[...]

je n'ai aucun regrets d'etre parti de cette asso (où il y a déjà eu 3 remplaçantes en 3ans et demi !) et d'etre au chomage pour pouvoir faire ce que je voulais faire.

C'est pas possible, on a dû travaillé au même endroit !!! :ph34r: Non, pas tout à fait car j'avais UN président. Mais pareil : en 4 ans 1/2 --> 4 emplois jeunes (la 1ère s'est barrée au bout d'un an, le 2ème au bout de 6 mois, moi au bout d'un an et demi --> record de longévité, et le 4ème je sais pas s'il y est encore...)

Alors, se mettre au chômage pour ça alors que tant de gens aimeraient bosser, ça me met hors de moi !!!!

Ben quoi ? Comme ça on libère une place à tous ceux qui veulent bosser, LOL

Encore faut-il la vouloir (cf ci-dessus la place que j'ai laissé). Au fait je ne me suis pas "mise au chômage", j'ai été licenciée parce que mon employeur voulait que je sois "flexible" (sic !), ce que j'ai refusé. Il voulait que je sois à sa disposition tous les jours et à toute heure en plus de mes heures de travail... et ils ne voulaient pas que je compte mes heures sup ! Si, si, ça existe.

je pense qu'il n'est tout de même pas nécessaire de faire de nos idées, une propagande politique comme cela a été fait

Je ne suis pas d'accord (oui, ben oui, forcément ça concerne un de mes posts :rolleyes: ). Je vois pas comment on peut dissocier de la politique nos opinions sur des questions de société. C'est... c'est... c'est... c'est comme le recto et le verso d'une même feuille de papier, c'est comme une médaille et son revers, c'est indissociable.

Dans la vie celui qui fait le max à un momnet donné il sera récompenssé d'une manière où d'une autre.

Ouais c'est un peu comme la religion catholique qui te dit que c'est pas grave si t'es malheureux, tu seras récompensé en allant au paradis.

Faites pas attention, je suis un peu survoltée ce soir...

Je sais parfaitement que le job de prof d'écoles va certainement évoluer ces prochaines années (avec tout ce qui vient d'être pondu, et tout ces changements) et je ne crois pas être a l'abri parfaitement non plus.........Mais à ce moment là le sera-t-on jamais dans un métier quel qu'il soit ????

J'ai été interrogée à l'oral pro là-dessus :ph34r: Et j'ai la même inquiétude que toi d'ailleurs. Inquiétude pour mes fesses bien sûr (eh oui, sécurité de l'emploi) - mais évidemment à l'oral pro je me suis bien gardée de parler de cette inquiétude là - , et inquiétude par rapport à l'idée que je me fais de ce que doit être l'école pour la formation des futurs citoyens. J'ai eu tout un cours là-dessus en philosophie de l'éducation en PE1.

(Je finis ce post et je vous le donne)

Ca me fait penser au logo de l'ANPE...m'enfin...

Ahhhhh, l'ANPE :rolleyes: créée par qui ? Jacques Chirac, en 1967.

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Appauvrissement Naturel de la Populace Endormie

Aux Nostalgiques de la Pensée Egalitaire

A Nous les Petits Emplois !

Ah, Non, Pas Ernest (Antoine Seillières) !

Allons Neuneus de la Patriiii Euuh !

Allez les Nuls ! Plus qu'une Etape !

Amélioration ? Non, Pas Encore.

Source : Le défouloir des précaires

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ce que je trouve ahurissant dans tout ce que j'ai pu lire sur ce post, c'est que personne ne semble vouloir se souvenir qu'il existe deux types de chômeurs :

- ceux qui n'ont droit à aucune allocation ; et dans ce cas, comment les accuser de profiter du système d'une manière quelconque ???

- ceux qui ont TRAVAILLE et COTISE ASSEZ LONGTEMPS pour avoir droit à des allocations de la part des assedics !!! alors, là aussi, j'ai du mal à comprendre comment on peut les accuser de profiter du système puisqu'ils touchent des indemnisations correspondant au temps qu'ils ont cotisé et proportionnelles à leur ancien salaire :huh:

alors celles et ceux qui se plaignent d'être "ponctionnés" pour financer la fénéantise de ces cochons de chômeurs me font doucement rigoler <_< avez-vous pris conscience qu'en étant PE, vous êtes ou serez FONCTIONNAIRES d'état et que c'est le peuple français qui financera votre traitement ??? et ça, ça ne vous révolte pas, bizarrement ;)

ceux qui touchent de l'argent au chômage récoltent ce qu'ils ont semé ; les assedics, c'est une tirelire dans laquelle chacun met qq pièces tous les mois, et qu'il peut casser le jour où il a un pb.

quant au fait qui anime l'origine de ce post, c'est-à-dire "se mettre au chômage" pour bosser le concours, on peut dire que j'en ai fait partie même si l'expression n'est pas exacte ; disons plutôt qu'on m'a poussée à m'y mettre puisque mon employeur m'a fait comprendre que, moi non plus (pour reprendre ce que j'ai lu plus haut), je n'étais pas assez "flexible" (ah bon, être payée 35h pour un poste où j'en effectue au bas mot 45 sans rechigner, c'est pas assez flexible ? et je vous en passe, je vais pas refaire l'histoire) ! ils ont tout fait pour me mettre à bout et me pousser à démissionner ce que j'ai refusé ; je leur ai exposé les faits en leur disant que puisque c'était eux qui n'étaient plus satisfaits de mes services, c'était à eux de me licencier, qu'il n'était pas question que je démissionne et me retrouve sans ressource du jour au lendemain (puisqu'il n'était pas question que je fasse un préavis, pour eux comme pour moi, vu l'ambiance détestable qui régnait).

sachant que je voulais préparer le concours, j'ai mûrement pesé le pour et le contre, je me suis inscrite à un organisme de formation et j'ai décidé de préparer le concours chez moi plutôt que rechercher un boulot alors que j'exécrais le métier que j'exerçais... lorsqu'on va au travail tous les matins avec un mal de bide à se tordre, qu'on ne dort plus la nuit, qu'on a le regard éteint par le manque d'estime de soi et qu'on se cache aux chiottes pour pleurer au bout de 10 min le matin, qui oserait dire que dans ces conditions, il préfèrerait continuer à bosser plutôt que se consacrer à optimiser ses chances d'obtenir le métier dont il rêve ? et cela dans des conditions correctes et une atmosphère de vie sereine et saine ? si j'avais continué à faire ce métier, je serais en dépression aujourd'hui (et je pèse mes mots, j'ai pas dit "déprime"), j'en suis certaine :( quand on se sent inutile et rabaissée dans un métier qui n'apporte ni satisfaction, ni joie ni reconnaissance, qu'on a l'impression d'être tjs la 5ème roue du carosse, il vaut mieux continuer à se tuer à petit feu... plutôt que d'accepter de "profiter" du système pendant 9 mois, le temps de passer le concours ???

Moi, c'est ce que j'ai fait, j'ai accepté mon licenciement sans faire de vague puisque cela m'arrangeait, j'ai expliqué à l'ANPE que je préparais le concours de prof des écoles et que ce projet était sérieux, que j'avais l'intention de m'y consacrer chaque jour du temps qui m'était imparti jusqu'au concours. j'en ai bcp parlé autour de moi, avec mon ami et ma famille, et je ne regrette pas ma décision : je savais que c'était la meilleure solution pour bosser sérieusement. J'étais chez moi et j'avais tout mon temps pour étudier.

Preuve en est ; j'ai été admise dès la 1ère tentative ! je n'aurai gonflé le rang des "infâmes profiteurs" que durant le temps d'une grossesse, le temps d'accoucher du métier qui me fait vibrer, le temps de sauver ma santé mentale, mon couple certainement aussi (puisque j'étais de plus en plus exécrable, étant donné l'image que j'avais de moi), mon avenir professionnel... et tout cela, grâce à ce que j'ai versé à l'état durant les 3 années où j'ai travaillé à temps plein.

je précise que j'ai très sérieusement envisagé de travailler à temps partiel mais, pour trouver un poste d'assistante à temps partiel qui m'aurait permis de gagner autant qu'au chômage (voire plus pour que ça vaille le coup de sacrifier mes heures d'étude pour aller au turbin)... ben dsl mais ça existe pas !!!

mais j'ai certainement été trop bête ; j'avais droit à 2 ans d'indemnités, j'aurais dû moins bosser et ne réussir le concours que la 2ème fois... histoire de conforter celles et ceux qui pensent que je (et les autres qui sont dans le même cas) leur ai piqué leur pognon :D

franchement, réfléchissez-bien à tout ça et à ce qu'affable écrit : en votre fort intérieur, en votre âme et conscience, si vous étiez dans une situation telle que je vous la décris (mais il existe bien d'autres schémas), que feriez-vous réellement ?

tipiak, infâme profiteuse qui a choisit d'abandonner un milieu professionnel où elle était mieux payée et avait des primes d'intéressement et de participation, un CE avec des tickets ciné, des subventions vacances, des avantages de toute sorte... alors, si intéressée que ça par le pognon, l'infâme profiteuse ? :P

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Amélioration ? Non, Pas Encore.

:D j'aime cela va allez rejoindre mes phrases préférées là où tout le monde se rend au moins une fois par jours et où humblement la différence s'éfface

:Dmes toilette

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