prune2007 Posté(e) 15 décembre 2013 Posté(e) 15 décembre 2013 Pour ma part : 100€ (brut sans doute) de plus par an... Bon, je vais pas cracher dessus, m'enfin, c'est peau de chagrin quand même... Plus d'APC : chouette, ça équivaut à 6 journées de décharge de plus dans l'année. Après, c'est un peu vide tout ça.
en plein buggg! Posté(e) 16 décembre 2013 Posté(e) 16 décembre 2013 Pour ma part : 100€ (brut sans doute) de plus par an... Bon, je vais pas cracher dessus, m'enfin, c'est peau de chagrin quand même... Plus d'APC : chouette, ça équivaut à 6 journées de décharge de plus dans l'année. Après, c'est un peu vide tout ça. A Paris, les directeurs ne font pas d'APC.. Pourquoi vous en faites?
nola Posté(e) 16 décembre 2013 Posté(e) 16 décembre 2013 Pour ma part : 100€ (brut sans doute) de plus par an... Bon, je vais pas cracher dessus, m'enfin, c'est peau de chagrin quand même... Plus d'APC : chouette, ça équivaut à 6 journées de décharge de plus dans l'année. Après, c'est un peu vide tout ça. A Paris, les directeurs ne font pas d'APC.. Pourquoi vous en faites? Les directeurs ont une décharge d'APC qui augmente avec le nombre de classes. Les écoles parisiennes ont combien de classes en moyenne? Les directeurs d’école bénéficient actuellement d’un allègement ou d’une décharge sur le service de trente-six heures annuelles consacrées aux APC (conformément à la circulaire du 13 mars 2013), définis comme suit : -les directeurs d'école ne bénéficiant pas de décharge d'enseignement bénéficient d'un allègement de service de 6 heures ; - les directeurs d'école bénéficiant d'un quart de décharge d'enseignement bénéficient d’une décharge de 9 heures de service ; - les directeurs d'école bénéficiant d'une demi-décharge d'enseignement bénéficient d’une décharge de 18 heures de service ; - les directeurs d'école bénéficiant d'une décharge totale d'enseignement bénéficient d’une décharge de 36 heures de service.
en plein buggg! Posté(e) 16 décembre 2013 Posté(e) 16 décembre 2013 à Paris chez nous c'est 7 classes. et décharge totale d'enseignement pour le directeur, et donc pas d'apc
Namas Posté(e) 4 janvier 2014 Posté(e) 4 janvier 2014 Voilà une situation que bien des directeurs provinciaux envient (en tout cas j'en fais partie...)
Zarko Posté(e) 4 janvier 2014 Posté(e) 4 janvier 2014 C'est là où il y a encore un petit problème: A Paris, les directeurs ont plus de décharge qu'en Province (au départ, c'était une compensation pour gérer les activités périscolaires du mercredi !).On leur a fait gober le périscolaire version Peillon, c'est déjà une autre fonction. Mais en Province, où l'on sait très bien que le directeur devra s'en occuper d'une manière ou d'une autre, où est la compensation ?
MarieAntoinette Posté(e) 15 janvier 2014 Posté(e) 15 janvier 2014 Je remonte le sujet : Directrice d'une école de cinq classes, je trouve mes conditions de travail de plus en plus difficiles. Nos responsabilités se multiplient et nous n'avons pas les moyens de mener pleinenent notre mission. Quelles évolutions pouvons nous espérer ?
Polythene Pam Posté(e) 15 janvier 2014 Posté(e) 15 janvier 2014 Un statut (je vais encore me faire lyncher...) : la reconnaissance de notre METIER ! Il y a eu des avancées, maigres certes, mais le MEN semble enfin comprendre que, non, nous ne sommes pas des enseignants comme les autres, puisque nous croulons sous les responsabilités sans aucune marge de manœuvre. Les négociations devraient se poursuivre dans les mois à venir, à suivre avec attention. Je rappelle juste que, un éventuel statut non-hiérarchique (je laisse cette joie aux IEN...), c'est la reconnaissance institutionnelle d'un vrai travail (je me souviens d'un président de la République qui disait ça, "un vrai travail", comme si il y existait du travail "pas vrai"), d'une vraie charge avec des responsabilités exponentielles, c'est la reconnaissance d'un métier à part entière. J'ai régulièrement des conversations avec les principaux des collèges d'à côté, ils sont sidérés de voir nos conditions de travail, ce que l'institution nous demande et avec quels outils de bricolage nous sommes obligés de répondre à ces exigences. Dans mon secteur, il y a un collège rural de 190 élèves (les bienheureux !), avec un principal, un CPE, une secrétaire, un comptable, quatre pions.... Moi, je dirlette une école à 10 classes en zone difficile, avec 226 élèves, demi-décharge, une EVS 10 heures par semaine et voilà....et encore, j'ai du bol d'avoir cette EVS (que je n'aurais pas du avoir d'ailleurs parce que, "vous avez déjà une demi-décharge, ça suffit, non ?" ) Et quand je pense aux collègues qui n'ont aucune décharge et qui font donc leur taf de direction hors-temps scolaire pour des clopinettes, ça me met hors de moi. Est-ce vraiment sérieux ? La question de la direction d'école est intimement liée à ce qu'est l'Ecole qui n'a aucun statut juridique : ce sont des "excroissances" communales, et cette définition de l'Ecole doit dater de, voyons, Jules Ferry peut-être ???? Après, la peur du "petit chef" est très présente dans l'imaginaire collectif, mais on n'a pas besoin de statut pour ça, ils existent déjà : nous connaissons tous des directeurs comme ça, non ? Moralité : il ne faut rien lâcher !!!!!
MarieAntoinette Posté(e) 15 janvier 2014 Posté(e) 15 janvier 2014 Oui... Si ma reconnaissance du MEN est à hauteur de celle de nos IEN voire même de certains de nos collègues et de certains syndicats, il n'y a pas grand chose à espérer. Chacun continuera à faire comme il veut. Nous continuerons à avaler des couleuvres jusqu'à l'indigestion et pour varier le menu on nous servira du "Tu-n'es-pas-notre-supérieur-hiérarchique" à longueur de journée.
Sarri Posté(e) 15 janvier 2014 Posté(e) 15 janvier 2014 Le statut du directeur d'école primaire est à inventer. Bien qu'ayant été directeur, il y a bien longtemps déjà, je ne suis pas assez pointu sur le sujet pour avancer des idées précises sur ce que serait le statut idéal d'un directeur d'école primaire. Cependant, je rejoins Polythene Pam sur l'idée d'un statut non-hiérarchique. En SEGPA depuis une quinzaine d'année, j'ai eu de nombreux principaux et je peux donc faire part de quelques observations sur le fonctionnement dans le second degré. Le principal est un supérieur hiérarchique mais il est beaucoup moins craint que l'IPR. Les rapports entre direction et enseignants sont souvent tendus et pas toujours constructifs. Bien que généralement courtoises, les relations entre les deux camps (car il s'agit vraiment de deux camps très méfiants l'un de l'autre) peuvent tourner à la guerre de tranchées. Par ces temps de restrictions, les chefs d'établissement sont en première ligne pour annoncer et défendre les DGH qui leurs sont imposées d'en haut. Ils représentent l'institution et les profs ne se privent pas de les "avoiner". Au fil des années, j'ai l'impression que chaque partie a perdu sa confiance en l'autre. Les intérêts des uns ne sont plus du tout les intérêts des autres. On offre aux meilleurs serviteurs des personnels de direction des primes conséquentes afin de forcer certaines évolutions parfois incomprises par les profs. Finalement, comme dans la société, nous manquons de lignes directrices communes, de projets assez enthousiasmants pour avancer ensemble. Direction, d'un côté, et profs, de l'autre, se recroquevillent sur leurs positions. Plus généralement, l'Education Nationale est un système qui ne fonctionne plus. Tout le monde ou presque fait semblant. Chacun fausse les résultats des évaluations, bien qu'on s'en défende, pour améliorer les statistiques de son établissement, de sa circonscription, de son département. Le nombre de mentions au bac a été multiplié par 10 en 10 ans... Il faut stopper cette fuite en avant. Il faut modifier, réformer en profondeur. Dans le 1er degré, certaines professions pourraient être pour le moins modifiées si ce n'est supprimées (IEN, CPC, conseillers en tout genre); d'autres comme les directeurs d'Ecoles pourraient être réinventées, redéfinies en tenant compte des réalités de notre temps et de notre société. Les missions de chacun doivent être précisées et recentrées sur l'essentiel : l'enfant. Vaste programme...
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