nola Posté(e) 14 décembre 2013 Posté(e) 14 décembre 2013 http://blogs.mediapart.fr/blog/denis-collin/131213/pourquoi-les-socialistes-haissent-ils-les-professeurs Extrait: C’est Darcos, ministre de Sarkozy, qui avait imposé la semaine de quatre jours dans le primaire et projetait d’introduire des heures de projets prétendument éducatifs et culturels pendant les horaires scolaires. Ce que projetait Darcos et qu’il n’avait pas pu réaliser, c’est ce à quoi s’est employé Peillon, qui rétablit l’école sur cinq jours, mais sans la coupure du mercredi et en introduisant sous la responsabilité des communes du périscolaire à l’intérieur même de l’école, du périscolaire assuré par des « animateurs ». Beaucoup a déjà été dit sur les conditions ahurissantes de mise en œuvre de cette réforme : des animateurs sans formation, des agents municipaux sans qualification, sont brutalement promus au rang d’éducateurs en lieu et place des professeurs des écoles. Médiapart pointe la cohérence des réformes Peillon avec celle de ses prédécesseurs (Fillon notamment).
leene Posté(e) 14 décembre 2013 Posté(e) 14 décembre 2013 et dire que c'était les premiers à tomber sur les dindons l'an dernier ..... comme quoi !
nola Posté(e) 14 décembre 2013 Auteur Posté(e) 14 décembre 2013 et dire que c'était les premiers à tomber sur les dindons l'an dernier ..... comme quoi ! C'est un édito donc ça ne reflète pas la position de la rédaction (et encore moins celle de Plenel, je pense).
prof désécol Posté(e) 15 décembre 2013 Posté(e) 15 décembre 2013 [...] Acte II : la réforme du statut des professeurs du secondaire avec la fin des décrets de 1950 qui consacraient le statut particulier des professeurs. L’orientation est claire : soumettre les professeurs aux règles générales de la fonction publique, c’est-à-dire en l’occurrence les « soumettre à la réglementation sur le temps de travail applicable à l’ensemble de la fonction publique ». Si la mention des 1607 heures annuelles ne figure plus dans le projet, il faut rappeler que l’article premier du décret du 25 août 2000, relatif au temps de travail dans la fonction publique, stipule que « le décompte du temps de travail est réalisé sur la base d’une durée annuelle de travail effectif de 1607 heures ». Les professeurs n’auraient donc plus de statut particulier et la réforme Peillon permettrait d’en finir avec les ORS (obligations réglementaires de service) qui définissaient des services maxima : 18 heures pour les certifiés, 15 heures pour les agrégés, respectivement 20 et 17 heures pour les professeurs d’EPS. Ces ORS incluaient des décharges : 1 heure dite de première chaire pour les professeurs ayant au moins 6 heures dans des classes d’examen – 1ère et terminales –, 1 heure pour classe à effectif pléthorique (plus de 36 élèves) et une autre heure quand l’effectif dépasse 42 élèves, à quoi il faut ajouter la quotité des professeurs de CPGE, une heure en CPGE comptant pour 1,5 heure. Selon les méthodes en vigueur dans les sommets de l’État depuis pas mal de temps, on dit le contraire de ce que l’on fait puisque le ministère affirme que « les statuts particuliers sont maintenus ». Si les horaires de cours sont maintenus, ils ne sont plus des maxima mais seulement des horaires de référence (sic). C’est qu’en effet tout change. Les professeurs avaient des maxima de service parce que leurs heures de travail effectif n’étaient pas comptées : la mission du professeur étant l’enseignement : il faut non seulement faire cours, mais aussi préparer les cours, corriger les devoirs, corriger les examens, préparer et assister aux conseils de classe, participer aux réunions de l’équipe pédagogique, aux conseils d’enseignement, etc. Cela suffisait à occuper les professeurs. Avec Peillon, si cette mission est maintenue, d’autres missions sont intégrées à ces obligations de service d’enseignement, notamment toutes sortes d’activité de « partenariat » avec les collectivités locales ou les entreprises. En fait, le temps de travail des professeurs serait ainsi entièrement soumis au chef d’établissement, dans la limite des 1607 heures annuelles et notamment pourrait progressivement être imposée une présence dans l’établissement de 35 heures par semaine, ainsi que l’avait proposé la candidate Ségolène Royal en 2007 – laquelle avait pour lieutenant un certain Vincent Peillon. [...] Le métier d'enseignant devient vraiment de plus en plus attractif...
sweetyvoice Posté(e) 15 décembre 2013 Posté(e) 15 décembre 2013 Chouette alors, partout en France des grands chantiers vont être lancés afin que chaque enseignant ait un bureau pour travailler, et des fonds débloqués pour qu'ils aient des outils de travail à disposition (ordinateurs individuels ) : ça va faire marcher les entreprises BTP et les artisans et booster les ventes de matériel informatique : que de nouveaux emplois créés !!! En fait, voilà la raison de cette refondation : lutter contre le chômage !!!! okay je sors ... en fait je suis déjà dehors
Lena Posté(e) 15 décembre 2013 Posté(e) 15 décembre 2013 Chouette alors, partout en France des grands chantiers vont être lancés afin que chaque enseignant ait un bureau pour travailler, et des fonds débloqués pour qu'ils aient des outils de travail à disposition (ordinateurs individuels ) : ça va faire marcher les entreprises BTP et les artisans et booster les ventes de matériel informatique : que de nouveaux emplois créés !!! En fait, voilà la raison de cette refondation : lutter contre le chômage !!!! okay je sors ... en fait je suis déjà dehors J'adore - J'adhère!
ColdTurkey Posté(e) 15 décembre 2013 Posté(e) 15 décembre 2013 Il y des chances que ce soit les mêmes outils et les mêmes salles que pour les activités périscolaires initiées par ce gouvernement. Ne rêvez pas. Ce gens sont totalement incompétents et ne connaissent rien de ce qui se passe dans les écoles.
nola Posté(e) 15 décembre 2013 Auteur Posté(e) 15 décembre 2013 Ce gens sont totalement incompétents et ne connaissent rien de ce qui se passe dans les écoles. ou ils savent et veulent se défausser de leurs responsabilités.
ColdTurkey Posté(e) 15 décembre 2013 Posté(e) 15 décembre 2013 Ce gens sont totalement incompétents et ne connaissent rien de ce qui se passe dans les écoles. ou ils savent et veulent se défausser de leurs responsabilités. Quand ils disent vouloir les PE dans les écoles pour travailler : ce n'est rien d'autre que de l'incompétence.
nola Posté(e) 15 décembre 2013 Auteur Posté(e) 15 décembre 2013 Ce gens sont totalement incompétents et ne connaissent rien de ce qui se passe dans les écoles. ou ils savent et veulent se défausser de leurs responsabilités. Quand ils disent vouloir les PE dans les écoles pour travailler : ce n'est rien d'autre que de l'incompétence. C'est la version optimiste. La version pessimiste c'est que c'est une technique de communication pour nous mettre la pression et nous obliger à plus de présence sans être payé. L'avenir nous dira laquelle de ces deux versions est la plus pertinente, même si elles ne sont pas nécessairement exclusives.
prof désécol Posté(e) 15 décembre 2013 Posté(e) 15 décembre 2013 Il y des chances que ce soit les mêmes outils et les mêmes salles que pour les activités périscolaires initiées par ce gouvernement. Ne rêvez pas. Ce gens sont totalement incompétents et ne connaissent rien de ce qui se passe dans les écoles. + 1... et même pire. A la grosse louche, on effectue 1000 h de présence obligatoire. Faites le calcul de la manne horaire que représente ces 1607 heures pour le gouvernement et même pour les municipalités dans le cadre d'un PEdT renforcé... Un peu d'imagination : concertations avec le périscolaire, surveillance conjointe pour assurer une meilleure cohérence le premier quart d'heure des TAP ("tampons"...), voire service d'animation (qui ne s'appellera pas exactement comme cela, bien sûr), tâches administratives...
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