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jeux sexuels entre cm2


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Il semblerait que des cm2 de ma classe s'enferment à plusieurs dans les toilettes de l'école pour se livrer à des jeux sexuels(fellation). Je tombe des nues bien sûr. Et j'ai appris ça ce soir. C'est un autre élève témoin qui a fini par en parler à ses parents. Et ça touche un paquet plutôt des gosses sympas et sans problème. Et maintenant, je me demande si les deux trois gamins qui vont mal en ce moment ne seraient pas aussi concernés. Que feriez-vous ?

Merci de ne pas citer.

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Salut,

houla, bah purée, moi aussi, je serai super étonnée.

D'un autre côté, il y a au moins 5 ans, j'avais des CM2 et les garçons (pourtant adorables) avaient demandé à des filles de leur faire aussi une petite gâterie....

Le mieux c'est soit d'en parler aux élèves concernés en tout petit groupe, soit de parler sexualité en groupe classe, en ne citant aucune référence actuelle.

Moi j'avais vu avec mes élèves comment se passaient les relations entre les filles et les garçons, ce qu'on pouvait demander ou pas, à partir de quel âge.... et c'est là, qu'après, j'avais mes louloutes qui étaient venues me voir.

Le tout c'est de rester dans un cadre purement débat scientifique, (à toi de voir si tu te sens à l'aise la dessus).

Sinon, tu fais intervenir ton directeur ou directrice.....

Tiens nous au courant

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J'imagine que tu en as déjà parlé au directeur.

C'est une question à régler en équipe, puisque ça se passe sur les temps de récré.

Les toilettes sont mixtes ?

Il faut revoir le système de surveillance des toilettes peut-être ?

Les parents d'élèves ne sont pas venus te voir ?

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pas simple . En as tu parlé à tes collègues , à la directrice? Ce sont des faits rapportés ce n'est pas évident de savoir ce qui réel et ce qui fait partie du fantasme . Une chose est sûre tu ne peux pas laisser passer. Prends contact avec l'autonome, parle en à tes collègues et peut-être qu'une rencontre avec les parents des élèves concernés à la rentrée s'imposera afin de déméler le vrai du faux et de poser les limites. Et un système pour vérifier que certains élèves ne vont pas ensemble aux toilettes. C'est pénible ces toilettes toujours sources de problèmes! En attendant bonnes vacances.

Caroline

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Non, c'est entre garçons. Et ce sont les parents d'un gamin qui a été témoin et qui l'a mal vécu qui sont venus me le dire... un mois après les faits. Et on les avait virés plusieurs fois des toilettes handicapées où ils faisaient les andouilles. Mais jamais on n'aurait imaginé un truc pareil.

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Et puis on est une grosse école ( 400 élèves). Pas facile de filtrer. J'en ai parlé à mon dirlo qui me dit qu'on verra ça à la rentrée.

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Si cela arrivait chez nous, je tomberait des nues aussi !

Le mieux, comme ça t'a été dit, c'est de traiter cette affaire en équipe. Directeur, psychologue scolaire, infirmière scolaire (nous voyons peu souvent la nôtre, mais elle fait des interventions sur la sexualité à nos CM2), et puis les collègues concernés par la surveillance de la récréation des cycle 3, pour établir une surveillance accrue, démêler le vrai du faux, entendre les victimes, entendre les "coupables", ce qui est parfois difficile car victimes et coupables sont embarqués ensemble dans une histoire qui les dépasse, et recevoir les familles, évidemment.

En n'oubliant pas de constituer un dossier factuel pour l'IEN, bien sûr, mais ça, c'est ton directeur qui le fera.

Chez nous, si l'affaire prend de l'ampleur, on a l'EMAS, aussi, il paraît qu'ils sont bien, mais je n'ai pas encore eu besoin de faire appel à eux.

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Il y a deux problèmes distincts :

- Le mal-être de ce garçon témoin (avec vérification du degré de véracité du témoignage et identification de tous les participants), mais je suppose que ses parents vont s'en occuper, et celui des éventuelles victimes.

- Votre rôle de responsables et de surveillance des élèves durant les récréations qui va inévitablement être mis en évidence ainsi que votre capacité à montrer que dès que vous avez été mis au courant de cette affaire, vous avez fait le nécessaire pour pour entendre les élèves, informer leurs familles et faire en sorte que cela ne se reproduise plus.

Qu'avez-vous déjà entrepris au niveau de ces deux points ?

Qu'avez-vous mis en place, puisque ce sont maintenant les vacances, pour que tout ne vous retombe pas sur la figure comme une patate chaude début janvier ?

(Parce que je doute que les parents de l'élève témoin vont s'être contentés de venir vous voir. Ils vont sans doute en avoir parlé autour d'eux voire aux familles des élèves éventuellement victimes et pourquoi déposé une main courante.)

Si ce qui s'est passé correspond réellement à ce que ton élève a raconté, je trouve l'attitude de ton directeur très légère.

Cela dit, c'est ton problème. De ton côté, assure-toi d'avoir les preuves que tu as fait le nécessaire pour montrer à la famille de cet élève que tu t'occupais du problème, pour les réconforter et celles que tu as bien prévenu ton directeur.

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on les avait virés plusieurs fois des toilettes handicapées où ils faisaient les andouilles. Mais jamais on n'aurait imaginé un truc pareil.

Il ne faut pas exagérer non plus. L'apparition d'une sexualité génitale n'a rien d'anormal en CM2 et, statistiquement, il est inévitable que certains préados soient un peu en avance sur les autres. "Un truc pareil" qu'on n'aurait "jamais imaginé", pour moi, ça dépasse un peu la fellation expérimentale...

Du coup, je suis partagé à propos d'un appel au psychologue, etc. D'un côté, c'est faire un drame d'une action somme toute relativement innocente, et c'est prendre le risque d'un traumatisme inutile sur la première expérience sexuelle de ces gamins, probablement déjà décevante de toute façon. Pas vraiment un cadeau à leur faire. La logique pédagogique me semblerait d'une part d'en faire un problème disciplinaire (« c'est interdit » plutôt que « c'est mal » ou a fortiori « tu es anormal, on va te faire soigner »), et en effet de prévoir un cours d'éducation et de morale sexuelles, comme le suggère Saboite.

D'autre part, nous sommes dans une société de plus en plus obsédée par la sexualité, et en particulier celle des enfants, et l'affaire a toutes les chances de faire des vagues dès qu'elle sera connue. Légalement, si les faits sont avérés, il y a eu viol (l'âge du consentement légal étant de 15 ans). La défausse sur l'institution et les psys est sans doute la seule façon de te protéger toi-même.

Enfin, d'accord avec Goëllette : n'exclus pas la piste du pur fantasme du "témoin". Ca aussi, ça arrive, à ce stade de sexualité émergente...

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Chez nous, même souci il y a plusieurs années d'après ce qu'on m'a raconté. C'était par contre entre un garçon et ses copains, et le petit frère de ce premier garçon qui était en maternelle. ça m'a choquée quand j'ai appris ça ! Surtout que le petit frère en question, je l'ai dans ma classe cette année. Je comprends un peu mieux son comportement en tout cas..

Cette année, les parents commencent à douter de nos capacités de surveillance suite à une histoire de cigarettes dans l'école et commencent à raconter que des tas de choses se passent dans les toilettes en plus, que les garçons se "comparent" et que c'est inadmissible (euh, ce sont des garçons hein ! c'est normal je pense !) et que ça dégénère en attouchements ou autres (ce qui n'est pas le cas je pense).

Enfin à tout hasard, on contrôle les passages aux toilettes maintenant. On n'est pas très loin et on n'autorise pas les enfants à y aller à plusieurs, ils font la queue dehors. Du coup c'est un peu long c'est sûr mais comme on n'a que deux classes c'est gérable.

C'est sûr qu'avec 400 élèves c'est plus difficile !

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En même temps, j'ai appris ça hier soir, pas vraiment le temps ni l'opportunité de mettre en place quoi que ce soit et surtout pas dans la précipitation. Vérifier. Oui mais comment ? L'enfant qui a parlé a vu un psy qui pense que ce n'est pas du fantasme.

Viol ? Ce sont deux enfants à priori consentants ( on est dans l'expérimentation, en tout cas j'espère et à ce niveau c'est ce que laisse penser les paroles de l'enfant). J'ai trouvé ça :"Les rapports sexuels hétérosexuels ou homosexuels librement consentis entre mineurs de moins de 15 ans ne sont pas prévus par la loi. Le problème est généralement considéré comme relevant de l'éducation et de la responsabilité parentale." Ce qui est plutôt rassurant.

Si on parle de victime, ça serait alors plus dans l'exhibition. Mais là, je suis dans les conjonctures.

Je ne pense pas que les parents souhaitent faire de publicité ou aller porter plainte. Le simple fait qu'ils aient attendu le dernier moment pour en parler : prendre rendez-vous pour le dernier soir avant les vacances de noel... Ils devaient bien savoir qu'on ne pourrait pas faire grand chose.

Je suis également très gênée par l'idée de prévenir les parents des autres enfants.

Comment faites vous pour la surveillance des toilettes dans vos écoles ? Nous, on passe régulièrement et on sort tous ceux qui y jouent mais on ne sait pas ce qui se passe dans les toilettes ni à combien ils peuvent être dans une cabine. Toute bonne idée est bienvenue.

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