Vic7211 Posté(e) 22 décembre 2013 Posté(e) 22 décembre 2013 Je voulais savoir si certains ont déjà réfléchi ou mettent en application certaines formes de résistance "passive" vis à vis de ce qu'on veut nous imposer (rythmes scolaires etc) et de la façon dont on nous traite (au sujet du traitement justement! les sous sous quoi!). Pour les méthodes "dures", à part une grève illimitée ou quelque chose comme ça, je vois pas comment on peut s'en sortir. Et bien sûr, cette méthode, presque personne n'est pour ou en mesure de le faire.Et même avec, on est pas sûr d'obtenir quoi que ce soit (voir le passé proche) La grève sporadique, j'ai déjà tenté mais très très peu suivi dans mon école, donc aucune retombée. Avez-vous d'autres méthodes qui restent dans la "légalité" concernant les obligations de services, et qui n'affecteraient pas (trop) les enfants ? j'ai beau chercher, c'est pas évident. en un mot, MARRE qu'on nous fasse changer les règles du jeu avec chaque gouvernement, MARRE d'avoir un budget de plus en plus serré au regard de nos énormes responsabilités (il y a même une personne de l'IA qui m'a dit de vive voix que nos salaires étaient INDIGNES (sic)), MARRE de tout ! PS : que certains et certaines ne me parlent pas de me reconvertir, c'est déjà une piste que je fais plus qu'étudier !
Lena Posté(e) 22 décembre 2013 Posté(e) 22 décembre 2013 Matelot va passer par là et tout bien t'expliquer... Pour l'idée générale: tu fais tout ce que tu dois faire. Mais QUE ce que tu dois faire.
Hyuga42 Posté(e) 22 décembre 2013 Posté(e) 22 décembre 2013 +1 pas de spectacle pour faire plaisir aux parents, pas de cadeau de noël pour les élèves préparés à l'école, pas d'excès du temps alloué pour les rencontres parents-profs et les concertations, pas de spectacle sur ton temps libre ou de classe-découverte...
Mel(yMélo) Posté(e) 22 décembre 2013 Posté(e) 22 décembre 2013 c''st marrant j'aurais dit presque l'inverse : prendre du temps, et du bon avec les lèves; transdiplicinariser, les faire vivre, et vivre avec eux, plutot que respecter à la lettre le cloisonnement saucissoné and co ...
Argon Posté(e) 22 décembre 2013 Posté(e) 22 décembre 2013 Je voulais savoir si certains ont déjà réfléchi ou mettent en application certaines formes de résistance "passive" vis à vis de ce qu'on veut nous imposer (rythmes scolaires etc) et de la façon dont on nous traite (au sujet du traitement justement! les sous sous quoi!). La grève du zèle est toujours possible : ne plus mettre d'huile dans aucun rouage, respecter tous les règlements à la lettre, au point que plus rien ne peut se faire...
nola Posté(e) 22 décembre 2013 Posté(e) 22 décembre 2013 Faire remonter par écrit tous les dysfonctionnements à qui de droit (IEN ou mairie). Ne se mêler que de ce qui nous regarde, ce qui n'est d'ailleurs pas incompatible avec ça: c''st marrant j'aurais dit presque l'inverse : prendre du temps, et du bon avec les lèves; transdiplicinariser, les faire vivre, et vivre avec eux, plutot que respecter à la lettre le cloisonnement saucissoné and co ... sur le temps scolaire.
matelot Posté(e) 23 décembre 2013 Posté(e) 23 décembre 2013 Et vous savez que le rapport du comité de suivi propose 1/4h de transition scolaire-périsco...évidemment sans pognon, il suffira de dire non.
Mel(yMélo) Posté(e) 23 décembre 2013 Posté(e) 23 décembre 2013 Faire remonter par écrit tous les dysfonctionnements à qui de droit (IEN ou mairie). Ne se mêler que de ce qui nous regarde, ce qui n'est d'ailleurs pas incompatible avec ça: c''st marrant j'aurais dit presque l'inverse : prendre du temps, et du bon avec les lèves; transdiplicinariser, les faire vivre, et vivre avec eux, plutot que respecter à la lettre le cloisonnement saucissoné and co ... sur le temps scolaire. mmmh ... pas que; une semaine de classe verte, c'est pas dans l'air du temps, pas du temps : ça saucissonne pas, ça prend l'enfant dans son entier, pas que cette petite partie d'élève, ça value pas des performances, des compétences, ça remédie pas, c'est pas des séances séquences programmationnées toutes faites, c'est de la vraie vie de groupe classe dont on peut se servir ensuite, ensemble, un rapport nouveau avec les élèves, avec les parents aussi; ... et pour moi, ça c'est bien plus résistant, vu les programmes qu'on est censés appliquer que plein d'autres trucs cités ici ou là; et ça n'empeche pas de ne pas se rendre à des anims péda dont on a rien à foutre, utiliser les RIS? les conseils syndicaux par exemple pour y couper; faire de l'APC qui ne soit pas du soutien, inventer le soutien dans la classe, entre pairs, etc... de préparer des projets d'é cole qui ne rentent pas parfaitement dans toutes les cases, ... refuser une inspection;..
nola Posté(e) 23 décembre 2013 Posté(e) 23 décembre 2013 On est dans le militantisme pur et dur là, Melymelo, et ça a un coût, au moins en ce qui concerne les classes transplantées, le refus d'inspection et de rédaction des projets d'école. C'est respectable mais pas transposable à l'échelle d'une profession très diversifiée en terme de situations socio-économiques comme la nôtre. Sur ce qu'on fait en classe, nous sommes d'accord: les textes ne prescrivent rien en terme d'organisation et un vrai fonctionnement coopératif est tout à fait possible, même avec les programmes 2008. Je crains que ça ne se perde, entre autre faute de relais plus haut. Quant on écoute les jeunes IEN avec leur obsession des chiffres, qu'on regarde la situation de l'USEP ou de l'OCCE, les difficulté des écoles qui ont choisi la pédagogie Freinet face à une hiérarchie de plus en plus bornée, ça n'incite pas à l'optimisme. Bon courage tout de même.
Vic7211 Posté(e) 28 décembre 2013 Auteur Posté(e) 28 décembre 2013 +1 pas d'excès du temps alloué pour les rencontres parents-profs et les concertations, pas de spectacle sur ton temps libre ou de classe-découverte... Pour l'idée générale: tu fais tout ce que tu dois faire. Mais QUE ce que tu dois faire. C'est déjà très exactement ce que je fais, mais dans une école où tout le monde est au "taquet" (que des gens très bien notés, voire hors-classe!), on se fait très très rapidement "montrer du doigt" si on en fait moins que les autres. Je me souviens encore des remarques que j'ai du subir en conseil d'école parce que pour des raisons familiales, je ne pouvais pas (et n'avais pas envie de) partir en classe transplantée. Bonne soirée
cuivre Posté(e) 14 janvier 2014 Posté(e) 14 janvier 2014 Quand c'est comme ça allumette tu fais comme moi, tu leur fais admirer ton doigt le plus long en réponse à leur doigt accusateur. Le 1/4 d'heure de transition ils peuvent se le mettre où je pense, si proposé je refuserai simplement et partirai à 16h comme prévu, rien ne m'oblige à attendre avec les élèves, personne ne peut nous mettre en faute là dessus.
Zarko Posté(e) 14 janvier 2014 Posté(e) 14 janvier 2014 Quand c'est comme ça allumette tu fais comme moi, tu leur fais admirer ton doigt le plus long en réponse à leur doigt accusateur. Le 1/4 d'heure de transition ils peuvent se le mettre où je pense, si proposé je refuserai simplement et partirai à 16h comme prévu, rien ne m'oblige à attendre avec les élèves, personne ne peut nous mettre en faute là dessus. Sauf qu'une circulaire paraîtra et tu verras que tu seras responsable: comme tu devras te taper des réunions supplémentaires pour le périsco et d'autres encore pour "l'articuler, l'intégrer et le mutualiser dans le projet d'école..." Et tu te diras que ce n'est pas ton boulot; hélas ce sera trop tard ! Le SE te proposera même son aide... Et ce n'est pas un cauchemar !
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