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questions au sujet de la MDPH


heureusefamille

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C'est un projet de transformer les Maisons départementales des Personnes Handicapées en maison de l'autonomie ( MDA). On nous l'avait annoncé pour fin 2013 mais je n'ai rien vu passer dans ce sens.

Sur le territoire il y a déjà des MDA ...départements pilotes ( 15- 19- 21-08-38-71)

Ok, je vis donc dans un département pilote!!!

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Ce qui me fait hésiter est la procédure à choisir : passer ou non par le centre référent ? Le bon côté est d'éclaircir les difficultés et les prises en charge mais il faut être patient. De l'autre côté passer directement par la MDPH avec un dossier complet permettrait peut être d'avoir une AVS l'an prochain dès la rentrée (?).

Bonsoir,

Si dans votre departement, vous avez la chance d'avoir un neuro-pediatre ou un neuro aguerri aux difficultés de memoires, tentez de prendre rdv ou passez par votre medecin de famille pour decrocher un rdv. Quoi que vous fassiez en tests, il vous faudra une validation medicale, et je ne connais pas bcp de MDPH qui refute un diag venant d'un neurologue.

Les centres referents sont devenues des usines à gaz, dans le sens où les MDPH mettent en doute les pros en liberal, la confirmation du diag se fait souvent sur dossier. Qd trop de questions restent sans reponse, le centre delivre un rdv.

Bon courage, et restez souple sur les eventualités offertes et ferme sur le non choix.

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Le centre des troubles du langage ne fait normalement que le diagnostic. Par contre, ils sont considérés comme incontournables par beaucoup de MDPH. Cela vaut le coup de demander un diag même si ça prend du temps. Par contre, pour ton loulou il vaut mieux mettre vite ( très vite ) une prise en charge béton. Le mieux c'est de contacter une asso pour avoir les bonnes adresses. On t'a parlé de TDA ? De dys ? La mémoire se travaille avec un neuropsy par exemple.

Je trouve aussi que l'orientation est précipitée. Avec une PEC adaptée, elle ne sera peut-être pas nécessaire surtout si vous avez une AVS.

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Le neuropédiatre parle de dysharmonie mais c'est quoi qui pêche? Le coté verbal ou le côté performance?

Dans tout les cas, dysharmonie pour moi évoque un trouble dys, mais bon je peux me tromper. Et puis reste à savoir lequel. Le neuropediatre n'a rien évoqué? Pour moi le centre pour le langage est incontournable pour savoir exactement de quoi il en retourne et adapter au mieux ses soins.

Mais je pense que les démarches MDPH peuvent être faites avant le RDV au centre au centre de référence, enfin si vous savez ce que vous voulez demander. Déjà une AVS pour la rentrée ce serait bien. Quitte à recontacter la MDPH après le diagnostic du centre du langage pour demander des trucs en plus (je sais pas moi, un ordi, un aménagement de l'emploi du temps...) ou carrement une orientation, en fonction de ce qu'auront dit les spécialistes.

Courage :hug:

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Merci encore pour toutes vos réponses.

En maternelle mon enfant a été véritablement en échec en GS mais l'instit pensait que c'était un problème psy donc nous avons consulté. Durant les vacances d'été, je les fais travailler car je présentais un CP très difficile et je ne me suis aperçue qu'il n'arrivait pas à comprendre que chaque lettre pouvait avoir un son ! Ce fut terrible le premier trimestre de CP mais heureusement je me suis penchée sur la question et j'ai découvert les Alphas qui l'ont débloqué un peu puis à ma demande j'ai pris RDV chez une orthophoniste qui a confirmé ce que je pensais : un retard de langage et des difficultés de mémoire, d'apprentissage du code...

Le neuropsychologue que j'ai vu ne fait pas partie de mon département ou de l'éducation nationale. Le hasard a voulu que j'accepte un suivi par l'INSERM (dans le cadre d'une lourde pathologie organique de mon fils). Jusqu'à présent, les difficultés scolaires et ses problèmes de santé n'ont jamais rien eu à voir d'après les praticiens. C'est pas hasard que j'ai enfin un diagnostique qui confirme les difficultés scolaires et qui nous alarme sur le "mauvais suivi" de notre enfant (leur terme).

Mon enfant a jusqu'alors eu à l'école des PPRE et va ponctuellement en classe ASH (1 à 2h par semaine) avec d'autres enfants pour travailler des difficultés précises.

Dès la rentrée, j'ai pris RDV avec une psy scolaire et je vais lui montrer le compte-rendu et lui demander conseil. Je vous tiendrai au courant car les expériences des uns peuvent servir à d'autres. Je trouve curieux que nous les enseignants / parents nous soyons si mal renseignés sur les aides, procédures, centre de référent des troubles du langage et des apprentissages (dans chaque département)... C'est pour cela que je me suis permise de vous poser des questions.

Au revoir

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Bonjour,

Il faut creuser dans le diagnostique avant tout ! Parler de ré-orientation maintenant me semble exagéré et risqué ! Je pense que vous devez d'abord cerner les soucis exacts de votre enfant et trouver les prises en charge les mieux adaptées pour lui en contactant les associations. Le diagnostique de dysharmonie évolutive sous-entend-il un TED ? Auquel cas, contactez-moi en mp.

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En maternelle mon enfant a été véritablement en échec en GS mais l'instit pensait que c'était un problème psy donc nous avons consulté. Durant les vacances d'été, je les fais travailler car je présentais un CP très difficile et je ne me suis aperçue qu'il n'arrivait pas à comprendre que chaque lettre pouvait avoir un son ! Ce fut terrible le premier trimestre de CP mais heureusement je me suis penchée sur la question et j'ai découvert les Alphas qui l'ont débloqué un peu puis à ma demande j'ai pris RDV chez une orthophoniste qui a confirmé ce que je pensais : un retard de langage et des difficultés de mémoire, d'apprentissage du code...

J'aurai pu écrire ce passage ! Mon fils a un diag dyslexie/dysorthographie/ TDAH.

Oui, c'est la galère d'avoir un diag. Oui, en tant qu'enseignant, on ne sait rien sur ces troubles alors qu'on est en première ligne et que les parents nous font confiance. Attention au psy scolaire : beaucoup ne connaissent rien à ces troubles et malheureusement, un certain nombre peut se révéler néfaste.

Je crois (j'espère)que le neuropsy parle de dysharmonie dans les résultats des tests, grand classique des troubles de l'apprentissage.

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En maternelle mon enfant a été véritablement en échec en GS mais l'instit pensait que c'était un problème psy donc nous avons consulté. Durant les vacances d'été, je les fais travailler car je présentais un CP très difficile et je ne me suis aperçue qu'il n'arrivait pas à comprendre que chaque lettre pouvait avoir un son ! Ce fut terrible le premier trimestre de CP mais heureusement je me suis penchée sur la question et j'ai découvert les Alphas qui l'ont débloqué un peu puis à ma demande j'ai pris RDV chez une orthophoniste qui a confirmé ce que je pensais : un retard de langage et des difficultés de mémoire, d'apprentissage du code...

J'aurai pu écrire ce passage ! Mon fils a un diag dyslexie/dysorthographie/ TDAH.

Oui, c'est la galère d'avoir un diag. Oui, en tant qu'enseignant, on ne sait rien sur ces troubles alors qu'on est en première ligne et que les parents nous font confiance. Attention au psy scolaire : beaucoup ne connaissent rien à ces troubles et malheureusement, un certain nombre peut se révéler néfaste.

Je crois (j'espère)que le neuropsy parle de dysharmonie dans les résultats des tests, grand classique des troubles de l'apprentissage.

Bonjour,

J'ai envie de crier qd je vous lis à malmener vos competences d'enseignant. Vous avez des competences, reelles, averées, eprouvées, le seul truc qui bloque en fait, c'est le formatage academique, enseigner d'une certaine façon pour avoir le rendu attendu. Vous aurez un rendu equivalent en variant les supports ( audio/photos/rythmiques/motricités...) sutout pour les dys, avec une tolerance sur l'exercice de l'ecrit et à condition qu'on autorise les enfants à reformuler les consignes et à s'entendre ecrire. ( Je reste epatée des ressources, de la motivation, de l'affectif developpés par les enseignants en clis et upi qu'on peut lire ici, sur ce forum.)

Pour les diags et les prises en charges et les orientations qui en decoulent de fait à ambition reduite.., je vous rejoins tout à fait, c'est devenu plus opaque avec les MDPH et la gestion des dossiers est souvent redonnée aux medecins des academies, qui n'ont pas tjrs toutes les donnees scolaires et comportementales de l'eleve pour trancher. On depense bcp et tres cher en temps, en intervenants pour un diag qui sera la plupart du temps minoré/ ignoré ou remis en cause ( qd le gamin cessera d'avancer par exemple) mais qui figera le parcours scolaire des le debut.

Il faut se battre pour ne pas figer son enfant, les eleves dans leur soucis. Et puis, c'est une chance pour votre loulou d'avoir une maman enseignante, larguée par les troubles peut etre, mais je sais que vous aurez à coeur de vous adapter à votre enfant pour qu'il trouve de l'aisance, et non faire des calques de methodes.

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D'un département à l'autre les procédures MDPH varient.

Ici depuis la rentrée, les parents constituent seuls le dossier, ils peuvent être accompagnés par l'enseignant référent mais c'est aux parents de centraliser tous les documents et solliciter les différents bilans auprès de l'enseignant de l'enfant, des services de soins , le bilan psy....

Il faut joindre à la demande le bilan de la dernière équipe éducative qui s'est tenue à l'école.

Pour l'orientation clis si elle est décidée par la mdph, elle reste soumise à l'accord de la famille .

Là encore , je pense que d'un département à l'autre, les refus sont gérés différemment.

J'ai eu un élève dont les parents ont refusé la place en clis (alors que l'enfant avait été mis comme prioritaire par la mdph et avait eu une place dès la demande , chose "rare"). Rien n'a été fait par la suite, si ce n'est qu'à chaque équipe de suivi, nous ne pouvions que dire qu'il serait mieux en clis..... et ça fait 3 ans que cela dure..... Nous avions réfléchi à la notion d'enfant en danger mais en l'occurrence ce n'est pas forcément le cas (pour faire simple l'enfant ne manquait pas de soins, de suivis ... les parents refusaient seulement l'idée d'une scolarisation spécialisée et revendiquaient la scolarisation en classe ordinaire, est ce de la maltraitance quand on sait que l’espérance de vie de cet enfant était en jeu ).

Enfin je pense qu'il est très important de faire un bilan au service pour les troubles du langage , ces services sont très "pros" et leur bilan permettra surement d'en savoir plus sur les troubles de votre enfant et des aides à lui apporter.

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Bonjour,

J'ai consulté une psychologue (celle qui l'avait déjà testé) et elle a bien éclairé notre lanterne. A savoir qu'elle nous conseille d'abord de poser le diagnostic (hôpital référent), dialoguer davantage avec l'école pour savoir si l'AVS serait vraiment "la solution" pour l'aider. Elle pense que certains tests passés avec la neuropsychologue ont pu être bâclés par notre enfant qui se réfugie facilement dans "je ne fais pas car je ne sais pas". Ce n'est bien sur qu'une supposition mais une éventualité à envisager. Nous penchons pour des troubles dys.

De plus, je ne savais pas que si nous devons demander une AVS à la MDPH nous devons aussi nous-mêmes être capables d'en demander un certain nombre d'heures (difficile à savoir pour l'instant). Donc,nous avons pris la décision de constituer le dossier pour le centre référent et nous espérons que l'attente ne sera pas trop longue. Nous croisons donc les doigts pour que tous les professionnels remplissent au plus vite les papiers.

Bonne journée à tous.

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  • 2 mois plus tard...

Bonjour,

Je viens vous donner quelques nouvelles. Nous avons eu du mal à faire remplir tous les papiers (médecin scolaire, psychologue scolaire...) . Ca a été très long et nous y avons perdu beaucoup d'énergie pour relancer tout le monde. Ca y est notre dossier est déposé au centre référent des troubles du langage et des apprentissages depuis février et nous aurons un RDV en mai. On n'y croyait plus. Je pense que si je n'étais pas prof et d'avoir un besoin de diagnostic précis j'aurais abandonné... J'espère que ce sera constructif d'autant que plus l'année de CE1 avance plus les leçons /devoirs deviennent complexes...

Pour l'avoir vécu, je comprends que des parents se découragent quant aux suivis et aux diagnostics demandés par l'école. Il faut du temps et de l'argent. Vraiment il nous faut garder un regard bienveillant sur les familles (tout en restant ferme sur nos exigences de suivi). C'est dur du côté enseignant et du côté parent ! Ne l'oublions pas. Bon courage à tous !

Bonne soirée

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L'orientation est toujours avec l'accord des parents, heureusement. Ce sont leurs enfants et il faut pas les déposséder ce droit. On doit les accompagner, expliquer, rassurer, mais notre avis n'est que consultatif, mais bien souvent écouté quand même.

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