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A ciel ouvert


onaya

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Et gros coup de gueule pour la plupart des parents d'enfants autistes, parce que oui, même s'ils ne le disent pas, c'est d'autisme qu'il s'agit ici. Oh, oui que c'est joli, on a pris 10 enfants présentables, on a fait un film esthétique qui évacue allègrement tous les sujets qui fâchent : les parents, absents, le système scolaire belge où on pratique ABA et TEACH mais non, non, ça ne compte pas ça...

Nous nous battons pour qu'enfin en France, on arrête le massacre des autistes, qui de petits deviennent adultes et là, les psy s'en fichent complètement, car ce n'est plus une fascinante énigme ( qu'on peut contenir facilement). Si la psychanalyse marchait, ça se saurait et les parents ne s'épuiseraient pas à bricoler des prises en charge pour leurs enfants.

Commentaire des éducateurs du Courtil : "S'ils travaillent à plusieurs, explique l'un d'eux, c'est « pour ne pas être le “grand autre” qui veut jouir des petits sujets psychotiques mais essayer d'être un “petit autre”, c'est-à-dire un semblable ». Autre principe qui en découle : avoir « une demande nulle » vis-à-vis de ces enfants, et avoir soi-même « quelqu'un au-dessus qui dit “tu dois faire ça, tu ne dois pas faire ça” »… Sinon « on ne peut rien faire avec un sujet psychotique. Soit il nous tape, soit il devient l'objet, un objet déchet »

C'est écœurant que les gens préfèrent se laisser bercer par les "belles" paroles des psy et ignorent les cris des familles et le regard choqué de tous les pays du monde qui ne sont pas restés 40 ans en arrière. Et c'est nos gosses qui payent...

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Oui gros coup de gueule contre ce film ! Je suis dans la même situation que toi isadax, maman d'enfant TED et instit.

Je suis en colère qu'un film comme celui ci puisse paraître et puisse faire la promotion de telle institution où la "prise en charge" des enfants autistes (car c'est bien d'eux dont on parle) se fait un travers la lecture psychanalytique et reconnue officiellement inefficace par la HAS.

Coup de gueule aussi pour l'imprégnation de ce type d'interprétation dans l'EN, quand un enfant ne parle pas, on suppose que sa maman le couve trop ou que ...blablabla.

Un enfant dyspraxique non diag, on supposera que c'est le manque de repère à la maison, que la maman semble brouillon, ou la fratrie trop importante ...

Je ne compte plus "les interprétations" données face aux difficultés des enfants, à défaut de réelles investigations sur le plan médicale / clinique.

Quand on acceptera enfin que l'on est face à des troubles neurologiques, à un fonctionnement cérébral différent et bien là enfin, on pourra avancer !

Allez ce film ne vous coutera rien et vous apprendra beaucoup = >

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