Problème avec des parents

[Mel(yMélo)]

Bonjour,

- première chose : la remarque de Maiden , c'"tait pas pour faire ton procès mais te suggérer d'être très vigilante car dans les docs que les parents lisent, c'est une sacrée brèche; des parents très pénibles sautaient sur la moindre erreur de frappe en soulignant en rouge dans le cahier de liaison, ça n'aide pas à rester sûre de soi; c'était plus une piste à ne pas tendre par ce biais le bâton pour se faire battre

- ensuite, ça m'est arrivé aussi, de me retrouver dans ce genre de situation. Les parents qui demandaient des comptes que je ne voulais pas leur fournir (on veut savoir s'il a récité sa poésie, ... ) j'ai dit que non : je ne fais pas tel type d'exercice, je ne peux pas vous tenir au courant de tous ses faits et gestes. Après avoir passé plusieurs semaines à tenter de trouver u moyen de les satisfaire, et voyant que ça n'allaitt oujours pas, j'ai dit non. Ca na pas été facile, et la directrice était là pour me soutenir, ..

bon courage je me reconnais dans le désarroi que tu exprimes.

[cm88]

Cette petite est très mal élevée, ses parents sont des cons, et ta directrice a manqué à tous ses devoirs.

Un conseil : serre les dents jusqu'à la fin de l'année et change vite de poste !

+1

[cuivre]

Moi aussi je fais beaucoup d'erreurs quand je post, d'une je tape vite (donc lettres inversées, oublis de lettres, lapsus ( tiens une fois j'ai écrit " engrossé" au lieu d'engraissé) et deux je ne me relis pas. Franchement ça ce n'est pas grave, il suffit de se relire deux, trois fois quand tu écris les mots aux parents.

[cm88]

( tiens une fois j'ai écrit " engrossé" au lieu d'engraissé)

Oui mais toi, t'es une cochonne

[scarlettOhara]

j'avais eu une élève très insolente quand j'étais stagiaire mais que avec moi tu sais la petite modèle à ses parents le reste du temps : elle levait les yeux au ciel, soufflait, pouffer de rire, clairement elle se foutait de moi et j'avais sans cesse des remarques "maitresse tu as écrit un peu penché là!" "c'est un n ou un m au tableau?" "mais tu avais dit qu'on avait plus que 5 minutes" ou "tu avais dit qu'on ferait sport" et je me retrouvais à devoir me justifier et subir ses soupirs etc j'ai fini par écrire dans son livret "comportement parfois à la limite de l'insolence le jeudi..." et j'ai eu la paix!

bon courage!

[cuivre]

( tiens une fois j'ai écrit " engrossé" au lieu d'engraissé)

Oui mais toi, t'es une cochonne

...

[azerty86000]

D'accord avec ce qui a déjà été dit.

Je retiens (pour ma part) trois conseils judicieux:

- essayer de se sentir sûre de soi, et remettre en place les parents. ils ne te remercieront pas pour avoir été "sympa" avec eux, au contraire. Tu sais ce que tu fais, tu sais comment est leur fille en classe. Et comme dirait Maiden: "tu parles poliment, et sinon tu menaces." Des fois, il n'y a que ça à faire. Tu dois être respectée en tant que fonctionnaire. (et en tant qu'être humain !)

- donner le plus vite possible des nouvelles à l'inspection afin de ne pas être prise au dépourvu si les parents les contactent avant toi.

Tu notes TOUT ce qui se passe dans ta classe (avec les dates), et tu gardes ça dans un coin de ton bureau au cas où. Ca a l'air fastidieux comme ça, mais crois-moi, c'est important. (je parle en connaissance de cause).

- ne pas oublier que si vous en êtes rendues là, c'est à cause de leur fille impertinente, et pas de toi. Ne te remets pas en question devant eux, ce n'est pas ton procès, c'est le sien. Recadre tout de suite en citant tout ce que leur fille fait en classe.

Le message de Benur résume très bien tout cela je trouve.

Face à ce genre de parents, il ne faut jamais se laisser faire, sinon ils s'engouffrent.

Cette année, j'ai des parents d'un élève qui ont été horrible avec tous les enseignants précédents. Cette année, ça devait être mon tour. Premier mot "pour nuire" dès la première semaine. Je n'y suis pas allé par 4 chemins : j'ai assumé mes choix, j'ai dit que c'était comme ça et pas autrement en les regardant bien droit dans les yeux. Depuis, plus rien.

Le truc c'est de se montrer sûr de soi, ferme, tout en restant respectueux.

Très clairement, je leur aurais dit qu'une petite fille qui coupe la parole, souffle et lève les yeux en l'air a besoin d'une bonne discussion avec ses parents sur son comportement envers les adultes et que je ne changerai pas un poil de sévérité envers elle tant que celle-ci n'aura pas compris la notion de respect de l'adulte et de ses camarades. J'aurais bien sûr ajouté que les enseignants et les parents sont co-éducateurs de cette petite fille, que leur comportement n'est pas en accord avec ce principe primordial et que cela sera juste contre productif pour l'éducation de leur fille qui en sera la seule victime dans cette histoire.

Pour finir, je montrerais les dessins de leur fille en leur disant : "elle ne semble pas si traumatisée que cela, je pense que vous vous imaginez beaucoup de choses et je n'ai pas à me justifier de vos élucubrations".

Soit dit en passant, si la mère pensait qu'il n'y avait pas de solution à ce problème, tu aurais pu lui demander l'intérêt de ce rendez-vous.

Courage à toi, des parents cons (ou tout du moins, des parents se sentant superpuissants), j'ai l'impression qu'il y en a de plus en plus...

[calia]

D'accord avec les autres.

Je rajouterai : face à des parents comme ça, toujours être sûr de soi, droit dans ses bottes, même si à l'intérieur tu te liquéfies...

deuxième chose : selon moi, tu n'avais absolument pas à demander son avis à la gamine à ce moment-là. Ca revenait à lui dire : "Tu n'es pas contente de moi, comment faut-il que je me comporte pour que ça aille mieux?". En plus, devant les parents qui étaient clairement là pour t'accuser (et non pas pour discuter), ça a pu leur donner l'impression que tu reconnaissais mal te comporter avec leur fille, alors que c'est elle qui a un comportement qui n'est pas admissible!

[zozito]

tout à fait d'accord!

[Nao]

D'accord avec ce qui a déjà été dit.

Je retiens (pour ma part) trois conseils judicieux:

- essayer de se sentir sûre de soi, et remettre en place les parents. ils ne te remercieront pas pour avoir été "sympa" avec eux, au contraire. Tu sais ce que tu fais, tu sais comment est leur fille en classe. Et comme dirait Maiden: "tu parles poliment, et sinon tu menaces." Des fois, il n'y a que ça à faire. Tu dois être respectée en tant que fonctionnaire. (et en tant qu'être humain !)

- donner le plus vite possible des nouvelles à l'inspection afin de ne pas être prise au dépourvu si les parents les contactent avant toi.

Tu notes TOUT ce qui se passe dans ta classe (avec les dates), et tu gardes ça dans un coin de ton bureau au cas où. Ca a l'air fastidieux comme ça, mais crois-moi, c'est important. (je parle en connaissance de cause).

- ne pas oublier que si vous en êtes rendues là, c'est à cause de leur fille impertinente, et pas de toi. Ne te remets pas en question devant eux, ce n'est pas ton procès, c'est le sien. Recadre tout de suite en citant tout ce que leur fille fait en classe.

Le message de Benur résume très bien tout cela je trouve.

Face à ce genre de parents, il ne faut jamais se laisser faire, sinon ils s'engouffrent.

Cette année, j'ai des parents d'un élève qui ont été horrible avec tous les enseignants précédents. Cette année, ça devait être mon tour. Premier mot "pour nuire" dès la première semaine. Je n'y suis pas allé par 4 chemins : j'ai assumé mes choix, j'ai dit que c'était comme ça et pas autrement en les regardant bien droit dans les yeux. Depuis, plus rien.

Le truc c'est de se montrer sûr de soi, ferme, tout en restant respectueux.

Très clairement, je leur aurais dit qu'une petite fille qui coupe la parole, souffle et lève les yeux en l'air a besoin d'une bonne discussion avec ses parents sur son comportement envers les adultes et que je ne changerai pas un poil de sévérité envers elle tant que celle-ci n'aura pas compris la notion de respect de l'adulte et de ses camarades. J'aurais bien sûr ajouté que les enseignants et les parents sont co-éducateurs de cette petite fille, que leur comportement n'est pas en accord avec ce principe primordial et que cela sera juste contre productif pour l'éducation de leur fille qui en sera la seule victime dans cette histoire.

Pour finir, je montrerais les dessins de leur fille en leur disant : "elle ne semble pas si traumatisée que cela, je pense que vous vous imaginez beaucoup de choses et je n'ai pas à me justifier de vos élucubrations".

Soit dit en passant, si la mère pensait qu'il n'y avait pas de solution à ce problème, tu aurais pu lui demander l'intérêt de ce rendez-vous.

Courage à toi, des parents cons (ou tout du moins, des parents se sentant superpuissants), j'ai l'impression qu'il y en a de plus en plus...

Disons qu'on donne la parole à tous, ce qui est bien, mais ce sont les plus pénibles qui la prennent.

[gigi38000]

Oui, il faut se dire que c'est souvent un ou deux parents qui te cassent les bonbons. Ça veut dire que les autres sont contents de ton travail, ne te jugent pas... C'est de ceux-ci qu'il fait se préoccuper.

J'ai adopté comme adage " je ne parle pas aux cons ça les instruit". Et ça marche même avec les parents. Si pour eux il n'y a aucune solution, inutile de les rencontrer à nouveau, ....

Par contre n'hésite pas a remettre la gamine à sa place. A mes débuts, je n'osais pas faire des remarques aux élèves,... Mais je peux te dire que maintenant, je ne me gêne plus du tout! En fait, il faut trouver la faille, la petite chose qui fera fermer son clapet à cette gosse, sans être méchante ni blessante, juste sur le ton de l'humour ( quand elle te dit quelque chose d'inintéressant ou hors sujet, lève les yeux au ciel, histoire qu'elle comprenne que ce n'est vraiment pas agréable...)

En T1, j'étais remplaçante et avais effectué un remplacement dans le même type d'école que toi : population aisée,...

Dés la fin de la première semaine de remplacement, une maman était venue me voir pour me dire que sa gosse était quasiment traumatisée car je criais trop en classe! Certes, l'élève était adorable, ne faisait pas de bruit... Mais il s'avérait que c'était une classe avec une majorité de garçons très bruyants, et j'avais dû " marquer mon territoire" ! Je lui avais donc répondu très calmement que sa fille n'était aucunement en cause lors de mes haussements de ton, que les élèves sont toujours plus difficiles avec les remplaçants... Elle était repartie en trépignant. 2 semaines plus tard, la même maman vient me voir au portail pour me dire que sa fille avait adoré un travail qu'on avait fait en classe, qu'elle adorait venir à l'école...

Bref, des parents chiants, tu en rencontreras toujours ( et de plus en plus j'en ai aussi l'impression). Il faut que tu te blindes et arrives à relativiser. Sur les 50 parents de te classe, tu n'en as que 2 qui te prennent la tête!

Courage!

[cm88]

Rien que le fait de dire aux parents ''Votre fille lève les yeux au ciel et soupire quand je lui parle..'' ça ne calme pas les parents ? Ils ne se fâchent pas sur la petite ? Moi si on me dit ça de mon fils en primaire et que c'est vrai, ça chauffera bien comme il faut pour ses petites fesses. Tu pourrais même clore la discussion juste avec ça ''Je vous informe que votre fille a ce comportement et vous continuez de m'attaquer moi ? j'arrête là toute discussion avec vous et nous pouvons continuer les échanges par écrit, échanges que je conserverai et enverrai régulièrement à mon inspection''